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2012

La Newsletter 12/42 de l'AALEME

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La Newsletter 12/42 de l'AALEME

Villepinte Deux militaires changent de métier

20/10/2012


Franck Martinez et Alexandre Nikolaiev. (Photo D. Rumeau)

VILLEPINTE Après 18 ans dans la Légion étrangère, Franck Martinez a effectué des stages et depuis quelques années, ce Villepintois habitant à la "Daudelle", et Alexandre Nikolaiev, militaire né à Saint-Pétersbourg, habitant Villeneuve-la-Comptal, ont créé deux sociétés.

L'une dénommée CEC (Chauffage énergie conseil) à son siège à la ZI d'En Tourre 3, à Castelnaudary. L'autre, dénommée LED- ELEC, propose des solutions d'éclairage qui permettent d'importantes économies, principalement pour les grandes surfaces et les bâtiments collectifs. La société est basée au, 2 Lauragaise Basse, à Villepinte.

Souhaitons une bonne réussite à ses deux entrepreneurs.

Franck Martinez et Alexandre Nikolaiev.

Amicale des Anciens de la Légion Étrangère

de Montpellier et Environs

 

Les membres de l’Amicale des Anciens de la Légion étrangère de Montpellier et Environs

vous prient de bien vouloir honorer de votre présence la cérémonie d’hommage à leurs morts qui se déroulera

le vendredi 2 novembre 2012 à10h45

au caveau Légion du cimetière de Pérols.

 

Cette cérémonie sera précédée d’une messe à l’église de Pérols à 09H30.

Amicale des Anciens de la Légion Etrangère de Montpellier et environs
Espace les Chênes, 8 chemin des chênes, 34170 Castelnau le Lez.
Courriel : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

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La Légion se souvient

Publié le 24/10/2012

Dépôt de gerbe au monument aux morts pour ne pas oublier ceux qui ont défendu

la patrie./Photo DDM, A. P.

L'Amicale des anciens de la Légion étrangère a organisé une réunion d'information dans la commune de Villeneuve-la-Comptal le dimanche 14 octobre.

Après avoir honoré les morts pour la France du village en déposant une gerbe au monument, les participants se sont rendus à la salle des fêtes pour écouter le lieutenant-colonel (ER) Bustos, président de l'amicale, présenter le village, en traçant son historique avec brio, parlant du château depuis son origine, du moulin et de Clément Ader notamment.

Mme Studer, maire, l'a remercié d'avoir choisi Villeneuve-la-Comptal pour cette réunion et d'avoir permis aux personnes présentes d'apprécier le village et ses environs, complétant l'historique en rappelant qu'un projet était en cours pour mettre en place une table d'orientation à l 'endroit où Clément Ader a fait ses premiers essais, rappelant qu'avec les collines du vent, le moulin, ce site sera inclus dans les guides touristiques de la commune.

Un déjeuner convivial et une tombola faisant de nombreux heureux, ont clôturé cette journée.

Conseil municipal. Il se réunira jeudi 25 octobre, à 19 h 30, salle de la mairie.

La Dépêche du Midi

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La Newsletter 12/41 de l'AALEME

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Immersion en images avec le 1er Reg au camp de la Courtine

ALISSANDRE ALLEMAND ET SERGENT JOËL LIEBER 18/10/2012

Depuis plus de dix jours, les légionnaires du régiment étranger de génie de Laudun sont en camp d’entraînement dans un village de la Creuse. Récit en images.

Il est 6 h 30 et le thermomètre de la voiture affiche un tout petit 2°C. Direction “l’ordinaire”, comprendre le réfectoire dans le jargon militaire. Un point de chute mis en place et assuré par les hommes du 1er Régiment étranger de génie de Laudun-L’Ardoise, pour assurer une partie des repas des quelque 400 légionnaires du régiment, actuellement en camp d’entraînement à la Courtine.

Le temps d’avaler un café et de dévorer quelques tartines, et déjà les hommes s’éparpillent par vagues pour rejoindre leurs différents points d’activités. Immersion en plein milieu de la Creuse, dans un camp de plusieurs centaines d’hectares entre tirs d’explosifs, parcours du combattant et exercices dans une ville fictive.

En temps de conflit, les militaires se déplacent généralement de nuit afin de réduire au maximum les risques d’être repérés. Aussi, il est donc forcément logique qu’ils s’entraînent régulièrement à des exercices nocturnes.

D’abord, des marches de plusieurs dizaines de kilomètres avec un lourd paquetage sur le dos afin de s’aguerrir en topographie notamment, mais également à des tirs, toujours en pleine nuit, très impressionnants, surtout lorsque ceux-ci sont effectués dans un brouillard absorbant.

Comme son nom l’indique, la contre mobilité est une tactique militaire visant à ralentir, voire à empêcher l’ennemi de progresser. Pour ce faire, les légionnaires posent des bouchons de mine. Ce savoir-faire génie s’intègre généralement en appui d’une manœuvre interarmes. Concrètement, une première équipe du génie pose les mines au sol, tandis qu’un deuxième groupe effectue un relevé topographique afin de pouvoir éventuellement les enlever plus tard.

La vingtaine de légionnaires du 1er Reg qui, ce mardi matin, s’apprête à effectuer le parcours du combattant portant le doux nom de Bulldog sur le site de la Courtine, est heureusement fort bien entraînée à relever ce genre de défis compliqués. Le chef de section les enjoigne d’ailleurs à se préparer à “être secoués’’.

C’est donc presqu’avec le sourire aux lèvres que tous s’élancent pour une moyenne de cinq minutes de parcours, incluant des obstacles en tous genres. Et ce sont les cris de victoire de l’équipe qui a réalisé la course le plus rapidement, qui vient ainsi clôturer ce premier atelier. Direction ensuite “Azur”, une ville entièrement factice qui permet aux légionnaires de s’entraîner à des manœuvres en zone urbaine hostile.

Alors qu’une partie des troupes du 1er Reg s’exerce à la progression en milieu urbain hostile (ils s’assurent qu’aucun ennemi n’est en embuscade dans une bâtisse ou sur un toit), un autre groupe répète et répète encore les techniques d’extraction d’un blessé du champ de bataille.

"C’est une forme de secourisme qui est apparue notamment en Afghanistan et que l’on nomme aujourd’hui sauvetage au combat", explique le lieutenant-colonel Phelut, chef du BOI (bureau opération instruction) du 1er Reg. On y travaille la riposte envers l’ennemi afin d’extraire ensuite le blessé dans un environnement plus sécurisé. Puis, on prodigue les premiers soins. Un scénario que les légionnaires jouent en intégralité.

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Conférence étonnante pour cocktail détonnant

16-10-2012

Le 12 octobre 2012 Le commandement de la Légion étrangère a organisé une conférence intitulée "Regards croisés sur la Légion étrangère", à l’auditorium du Crédit Agricole d’Aix-en-Provence avec l’aimable soutien de Monsieur Thierry Pomaret, son directeur général.

Pour mieux orienter le débat devant un auditoire de plus de trois cents personnes, une projection du film “Français par le sang versé, Histoire d’une loi “ a permis à madame Edmonde Charles-Roux, présidente de l’Académie Goncourt et invitée de prestige du COM.LE, le général Christophe de Saint Chamas, d’évoquer son expérience avec les légionnaires qui dans le passé, lui ont sauvé la vie alors qu’elle était infirmière volontaire au 11e REI.


S’en suivait alors l’intervention de monsieur Jean-François Picheral, ancien sénateur maire d’Aix en Provence sur la genèse de la loi “Par le sang versé“ qui après moult débats politiques est devenue un statut reconnaissant la naturalisation de ces légionnaires blessés en opération.Messieurs André-Paul Comor, maître de conférences à l’IEP d’Aix-en-Provence et Jean-Charles Jauffret, professeur en histoire à l’IEP d’Aix-en-Provence ont approfondi le débat en remontant le temps depuis 1831 relatant les spécificités de la Légion devenue une exception française suscitant autant de questions que d’admiration.

La présence de Mariusz Nowakowski, ancien légionnaire parachutiste, d’origine polonaise, qui avait perdu sa jambe gauche à Sarajevo en 1993, et obtenu la nationalité française par des mesures dérogatoires, était un des moments très forts d’émotions, générant des questions autour du mythe et de la réalité légionnaires et prolongeant le débat durant le cocktail organisé pendant cette soirée saluée par l’ensemble des intervenants.

Droits : Légion étrangère

Crédits : Képi blanc

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La Newsletter 12/40 de l'AALEME

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Décès d’un légionnaire du 2° REG en montagne

15-10-2012

Un légionnaire du 2e Régiment étranger de génie (REG) est décédé le vendredi 12 octobre 2012 au cours d’une séance d’escalade dans les environs de Briançon.

Le vendredi 12 octobre 2012, un caporal-chef qui effectuait une séance d’escalade dans le cadre du brevet d’alpiniste militaire (BAM) a fait une chute mortelle.

Titulaire du brevet de chef d’équipe haute montagne, le caporal-chef ZENGOTA totalisait 12 années de service à la Légion étrangère et servait comme auxiliaire sanitaire au centre médical du régiment.

Expérimenté dans le domaine de la montagne, il était particulièrement apprécié de ses chefs et de ses camarades.

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Képi blanc, casque d'acier et croix gammée

Au cours de l'entre-deux-guerres, la Légion étrangère mène un étrange combat contre l'Allemagne. De nombreux Allemands ayant été engagés au sein de ce corps, l’Allemagne y prend pied, non seulement pour tenter de le neutraliser, mais aussi pour étendre son influence dans l'Empire colonial français. Ainsi, la Légion étrangère est l'objet de véritables tentatives de subversion : campagnes de dénigrement, démoralisation, désertion, espionnage, envois d'agents… Pour se défendre, l'armée française réorganise les procédures d'engagement, développe l'esprit de corps, permet aux légionnaires de retourner à la vie civile dans de bonnes conditions, mais aussi crée un service de contre-espionnage. C’est une lutte sans merci. 
Dans cet ouvrage foisonnant, Alexis Neviaski relate des histoires d’hommes. Il suit la vie quotidienne des légionnaires et la terrible pression exercée sur et par les familles. Il dévoile comment des cérémonies, des rituels et finalement les « traditions » ont durablement façonné les hommes. Il montre aussi les rôles importants que jouent les polices allemandes et françaises, ainsi que les services de renseignements à l'intérieur de ce phalanstère. S'appuyant sur des fonds d’archives inédits, l’auteur reconstitue l’histoire méconnue qui, d'une guerre à l'autre, oppose en un combat non conventionnel, la Légion étrangère et l'Allemagne.

Docteur en histoire, Alexis Neviaski est conservateur du patrimoine à la Direction de la mémoire du patrimoine et des archives du ministère de la Défense. Ancien officier de la Légion étrangère, il a dirigé la Division histoire et patrimoine de la Légion étrangère et a été le conservateur du musée de la Légion.

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La Newsletter 12/39 de l'AALEME

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Un semi-marathon matinal pour la Légion étrangère

07/10/2012

950 militaires en ville, ça ne passe pas inaperçu. (Rumeau)

Une fois n'est pas coutume, le départ du semi-marathon de la Légion étrangère, qui pour sa 35e édition a réuni hier pas moins de 950 militaires (et quelques civils), a été donné à 9 h 30.

L'argument avancé par le colonel Talbourdel, patron du 4e RE : "Il faut moins chaud le matin".

Des facilités de logistiques se cachent sans doute derrière ses nouveaux aménagements : à 13 h, il n'y avait plus une trace du millier de personnes participant à l'événement dont l'adjoint du général commandant la Légion étrangère, le colonel Le Cour Grandmaison. Le départ du 10 kilomètres a lui aussi été décalé par rapport aux autres années, pour être donné après celui du 21 km.

Autre nouveauté : la logistique avait, cette fois, été préparée bien en amont. Tous les personnels qui allaient assurer le soutien dans le transport, l'alimentation, la santé et l'organisation générale avaient couru le semi... le 28 septembre. Le but était de tester un nouveau système de puce électronique fixé à la cheville, mais aussi de faire courir les nombreux légionnaires, qui hier n'ont pas eu l'occasion d'enfiler le short et le maillot.

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6 photos du grand 3

Le stage "Sniper" décembre 1968.

Le stage "Sniper" décembre 1968

Le stage "Sniper" décembre 1968

Coupe  de tir  des  Forces Françaises du Sud de l'Océan Indien, octobre 1968.

Coupe  de tir  des  Forces Françaises du Sud de l'Océan Indien, octobre 1968.

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La Newsletter 12/38 de l'AALEME

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Le bulletin 12/03 est en ligne...

A lire en ligne : A télécharger au format PDF :

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Fressenneville : triomphe populaire de la Légion Etrangère… les photos

Publié le 3/10/2012

La Légion étrangère a fait un tabac. Le concert a fait salle comble. Quand au défilé et la parade du dimanche après-midi ils ont été suivis par des centaine de personnes

La Légion étrangère, c’est le meilleur régiment ! “ s’exclame Paul Lartique dans le public. Agé de 77 ans cet ancien combattant de la guerre d’Algérie l’a approchée de très près en 1957 et 1958 : “A cette époque, à Sidi Bel Abbès, j’étais chauffeur de camion et j’assurai le transport des troupes de la Légion étrangère mais aussi les musiciens militaires et les retraités de la Légion qui s’occupaient des travaux de la ferme. ”
Depuis, tous les ans au 14 juillet, cet habitant d’Allery (canton d’Hallencourt) prend le train pour se rendre à Paris et assister au défilé sur les Champs Elysées dont celui de la Légion Etrangère. Et pour rien au monde il n’aurait manqué le défilé à Fressenneville.

Notre article à lire dans l’Eclaireur de la semaine du 2 octobre 2012




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La Newsletter 12/37 de l'AALEME

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Au fil du net...

Voices from Russia

French Army topkick feeds his kitten tinned milk. INDOCHINA. 1956. This is masculine tenderness incarnated… and don’t you dare laugh… Sarge will still kick your arse all over the camp, troop…

French Army Légion étrangère trooper with… a kitty in his cargo pouch… well, waddaya know… INDOCHINA. 1956

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4 photos du grand 3

Les lieutenants de SAKARAMY  1967 -68 : ARNAUD, KAY, PLASSARD , BREG  et   en  bas  CHAUFFERT-HIVART,  PELTIER .

Stage "SNIPER"

Inspection du général Inspecteur des Troupes de Marine

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La Newsletter 12/36 de l'AALEME

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Recherche Anciens de la CMLE 1970.

Bonjour,

je suis l'ancien légionnaire Lefebure Pierre, matricule 146096 et je lance un avis de recherche pour des anciens de la CMLE au Tchad en 1970.

je suis en relation avec le général Aubert commandant la CMLE en tant que capitaine et de deux anciens.

D'avance merci pour vos recherches.

Cordialement.

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Déjà paru à l'adresse suivante : http://aaleme.fr/index.php/recherche/5213-recherche-anciens-

Fressenneville : un enfant du pays à la tête de la musique de la Légion Etrangère

Publié le 25/09/2012 à 14:34 par nicolasgueroult

Ce week-end, la Musique de la Légion étrangère débarque dans la commune. A leur tête, Jérôme Dumont, un enfant du pays qui a appris à jouer au sein de l’école de musique de la CCVI.

Claudine et André Dumont seront ce week-end à Fressenneville, des spectateurs privilégiés

Entre fierté et émotion, Claudine et André Dumont attendent avec impatience ce week-end du 29 et 30 septembre. Leur fils Jérôme défilera en effet dans sa commune d’origine, à la tête de la Musique de la Légion Etrangère. Une destination symbolique pour le musicien globe-trotter, formé à l’école de musique de la CCVI.

La passion comme destin

Le destin adresse parfois de ces clins d’œil qui font douter du hasard… Trente-cinq années après avoir quitté sa commune d’origine, Jérôme Dumont foulera de nouveau sa terre ce week-end du 29 et 30 septembre. Toutefois, s’il l’avait quittée au pas de course pour poursuivre sa passion de la musique, c’est au rythme lent et impressionnant de 88 pas minute qu’il arpentera les rues fressennevilloises. L’enfant du pays a parcouru du chemin en effet, depuis son départ. Il franchira ainsi les portes de la commune à la tête d’une des formations musicales militaires les plus respectées sur la surface du globe : la légendaire Musique de la Légion étrangère. Un couronnement, pour cet éternel passionné de musique au parcours atypique.

Le programme du week-end

• Samedi 29 septembre : arrivée des 60 musiciens le samedi, 11 h 47, en gare d’Abbeville. Le camion contenant le matériel arrivera à 1h00 à Fressenneville.
L’après-midi, les légionnaires testeront la sonorité de la salle du gymnase. Chacun pourra suivre cette répétition, mais dans le plus grand silence.
Le concert débutera à 21 h 00 : 9 morceaux pendant la première partie, puis, après l’entracte, 8 nouveaux morceaux, avec en point d’orgue la partition du boudin.
• Dimanche 30 septembre : défilé des 60 musiciens dans Fressenneville., au rythme de 88 pas minute, identique au défilé du 14 Juillet sur les Champs Elysées. Départ place de la République, puis rue Jean Jaurés jusqu’au rond point du “Chat rond”, puis rue Geneviève Gabard pour rejoindre le stade Marcel Poiret pour une grande parade.
Après leur spectacle, chacun pourra dialoguer avec eux à la buvette installée pour l’occasion.

Notre article complet à lire dans l’Eclaireur du mardi 25 septembre 2012

La musique de la Légion Etrangère sera présente samedi et dimanche à Fressenneville

La musique de la Légion étrangère sera présente samedi et dimanche à Fressenneville

Street Art à Paris: Les bouilles des Halles.

le 21/09/2012

El Nino de las Pinturas: Portrait de Jean Noël Julien. 2012.

El Nino de las Pinturas: Portrait de Jean Noël Julien. 2012. © DR

Huit héros anonymes du quartier des Halles à Paris on été choisis par les habitants et peints par de jeunes street artistes internationaux. Une façon de souligner l' importance du dialogue entre générations et de raconter l' hisitoire du quartier.

Quand j’arrive devant l’église Saint Eustache dans les Halles, des employés sont en train d’accrocher sur la façade le portrait peint de Michel Theraud , un ancien SDF devenu jardinier de la ville de Paris et bénévole à la soupe populaire devant Saint Eustache. Pourquoi Michel Theraud  est-il passé de l’ombre à la lumière ?

Atma: portrait de Michel Theraud. 2012.

Atma: portrait de Michel Theraud. 2012. © DR

Il a été choisi par son quartier: il est un des huit « êtres aimés ». En fait, c’est toute une histoire, une belle histoire. A l’ origine une expérience mené au Mexique par l’association Nobulo et reprise aujourd’hui par le dandy médiatique Emmanuel de Brantes via son association « Tous pour l’art ». Il est devant moi, droit comme un i majuscule, chaussé de jolis mocassins dont le motif évoque une vache. Il m’explique tout et le discours est bien huilé. D’abord, par voix d’affiche et orale, on a demandé aux habitants du premier arrondissement de choisir un des leurs qu’ils aimaient bien. Cette liste a été soumise à des jeunes artistes spécialisés dans le portrait et le grand format, plus ou moins dans la mouvance du graffiti. Chaque artiste a fait un choix. Michel Theraud a été choisi par Atma, né à Bordeaux en 1979 et qui a travaillé dans les souterrains de la gare de Waterloo à Londres. Son portrait de Michel Theraud est classique mais il fait ressortir la force d’un homme hors du commun: orphelin, ancien légionnaire qui ramassait les morts au Ruanda, ex-alcoolique et ex SDF. Dans la rue tous les gens le saluent, ça ne devrait pas s’arrêter car son portrait devrait rester jusqu’au mi décembre.
Atma et Michel Theraud devant son portrait. 2012.

Atma et Michel Theraud devant son portrait. 2012. © DR

Ces portraits «d’êtres aimés, les bouilles des halles » sont répartis sur un circuit qui va des Halles à la Comédie Française en passant par la mairie du premier arrondissement où devrait s’afficher le portrait de madame Chaleyat, féministe de la première heure et militante dans un parti politique écolo. C’est aussi une réalisation d' Atma mais là, il s’est lâché un peu plus en osant les rayures et en soulignant l’œil vif du personnage.
Atma: portrait de madame Chaleyat. 2012.

Atma: portrait de madame Chaleyat. 2012. © DR

Dans une petite rue derrière la Samaritaine, je tombe nez à nez avec l’artiste Macs qui photographie son œuvre: le portrait de Jack Kuzma, le libraire né en 1967 à Cracovie et arrivé en France à l’âge de 14 ans. Macs à insisté sur son regard dans un style proche de la caricature.
Macs photographiant son portrait de monsieur Jack Kuzma. 2012.

Macs photographiant son portrait de monsieur Jack Kuzma. 2012. © Photo Thierry Hay

Macs: portrait de Jack Kuzma. 2012.

Macs: portrait de Jack Kuzma. 2012. © DR

Originaire de Suisse, ce peintre énergique a participé à de nombreuses expositions internationales. Il a réalisé aussi un autre portrait à la porte Lescot, mais beaucoup moins bon à mon avis, je passe. Le boulanger aussi a une bonne tête, il s’appelle Jean Noël Julien et gère trois boulangeries. C’est El Nino de las Pinturas qui a dessiné le roi de la baguette locale, aimé des autres. Cet artiste espagnole est le plus graffiste de tous et à mon avis le plus intéressant. Sa technique et son style personnel lui ont ouvert les portes de nombreuses expositions en France, Allemagne, Italie, Argentine, Mexique .Son portrait du boulanger propose un joli jeu de couleurs chaudes et une succession dynamique de calligraphies.
El Nino de las Pinturas: Portrait de Jean Noël Julien. 2012.

El Nino de las Pinturas: Portrait de Jean Noël Julien. 2012. © DR

Je vais à la rencontre d' un autre travail d' El Nino: le portrait d' un réceptionniste d' hôtel: Majij Hejaj, un marocain arrivé à Paris en 2003. Je suis frappé par la vivacité du regard.
El Nino de las Pinturas: portrait de Majid Hejaj ( détail). 2012.

El Nino de las Pinturas: portrait de Majid Hejaj ( détail). 2012. © DR

L'artiste Axel Void est né en 1986 à Miami d’une mère haïtienne et d’un père espagnole. Il a eu une très bonne idée: peindre monsieur Loucheben , le boucher, en noir et blanc et dans une sobriété inhabituel pour un portrait de boucher.
Axel Void: portrait de monsieur Loucheben. 2012.

Axel Void: portrait de monsieur Loucheben. 2012. © DR

Mais Axel Void a aussi réussi à faire entrer Elsa à la Comédie Française ou plutôt sur la palissade des travaux qui entoure la Comédie Française, ce qui va permettre à Elsa de rester jusqu’à la fin des travaux en février.
Axel Void en train de peindre le 'portrait d' Elsa'. 2012.

Axel Void en train de peindre le "portrait d' Elsa". 2012. © DR

L’artiste a peint une main qui touche un bébé avec ce mot: « unconditional », comprendre : un amour inconditionnel.
Axel Void: portrait d' Elsa. 2012.

Axel Void: portrait d' Elsa. 2012. © DR

Il y a aussi Edwina qui tient la maroquinerie de luxe et d' autres... Tous ces inconnus sont devenus des « héros », choisis par les habitants du quartier et la rencontre entre ces anonymes méritants et les artistes qui ont choisi, eux, de les peindre, apporte une petite émotion à certaines œuvres. Mais je me pose une question: Fait-on de l’Art avec des bons sentiments ? En voilà une bonne question... Malgré tout le bien que je pense de ce projet, je suis bien obligé de dire que j’ai trouvé les réalisations artistiques assez inégales. Je vous laisse juge, des êtres aimés ça mérite quand même le détour.

Sidi-Brahim à Villeneuve-lès-Maguelone.

Le samedi 22 septembre 2012 à 10H30.
Service communication - Mairie de Villeneuve-lès-Maguelone

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Evolution du dossier des cimetières‏ du Nord de Madagascar.

 

Visite et temps de travail avec l'ambassadeur de France, l'attaché de défense et la coopération.

 

Déroulement :

Mercredi après-midi  avec l’attaché de défense et la coopération, visite du cimetière en déshérence de Sakaramy (ancien escadron blindé du 3e REI.)

Mercredi soir : réception organisée par l’ambassadeur ; présence des cadres et marins de la frégate LA FAYETTE.

Jeudi : visite protocolaire de la frégate, présence du 1er ministre de Madagascar.

Vendredi matin : avec les 2 colonels , visite longue du cimetière de Ramena (proche d’ Orangea) qui est régulièrement entretenu par le DLEM et les bonnes volontés présentes.

 

Il en ressort :

- Souhait national prévoyant un regroupement de toutes les sépultures en un seul lieu, difficile à traiter (beaucoup de corps doivent avoir disparu, autorisations longues…etc.)

- Possibilité conformément au dossier préalable constitué de remise en état des cimetières , budget moyen annuel à redéfinir.

- Conventions à passer avec les mairies pour : gardiennage , entretien et contrôles par les services officiels français.

- Possibilité de partenariat avec une association locale sérieuse , type association d’Ambre . (contacts préliminaires pris, Ambre est entre autres pour la promotion du patrimoine de la région de Diégo et coiffe / participe à la rédaction du journal bimensuel local , passionné par l’histoire de Diégo

- Possibilité de financer , à la fois par de l’argent public pour certaines opérations , et du privé par canal associatif.

- Suggestions du colonel Attaché militaire , parfaitement recevable : créer un parcours type touristique «  chemins de mémoire » incluant les cimetières militaires français (modèle cimetière colonial de Nosy komba que nous avons réhabilité en 1968, et qui a été intégré dans le circuit touristique dépendant de Nosy Be. Prévoir un mat des couleurs pour le cimetière de Ramena.

 

Conclusion :

Les réflexions menées par nos associations citées permettent une précieuse avancée , et bien sur, difficile de ne s’occuper que des légionnaires, les militaires ensevelis , tous grades et toutes armes confondus ne peuvent plus être séparés ; les marins ( et l’ambassadeur) ont découvert avec surprise la tombe du Cne de Frégate FONTAINE , dernier défenseur de Diégo , tué en mai 1942.
J’ai eu affaire à des interlocuteurs ouverts et positifs , et ce dossier est en bonne voie.

Yves GALVEZ, ADC (er)

La Légion

La Légion

Thomas Gast

Avec le 2e REP au cœur des crises internationales

Mémoire d'un légionnaire

Sortie le 28 Septembre 2012

 

„Je suis un homme libre

Je veux en aucun cas être un homme commun.
J’ai le droit de sortir de l’ordinaire – quand je le peux.
Je me souhaite des chances, pas des garanties ni la sécurité.

Je ne veux pas être un citoyen entretenu, humilié et insensible, parce que l’État me prend en charge. Je veux confronter le risque, aspirer à quelque chose et le réaliser, faire naufrage et connaître des succès. Je refuse qu’on me prenne ma propre initiative pour une bouchée de pain.

Je préfère aller à l’encontre des difficultés de la vie, que de mener une existence assurée, je préfère ressentir la tension fébrile de mon propre succès, que le repos apathique d’Utopia. Je ne veux ni donner ma liberté contre des bienfaits ni ma dignité humaine contre l’aumône.

J’ai appris, à penser et agir pour moi-même, à regarder le monde en face et à reconnaître : Ceci est mon œuvre ! “

Avec cette citation d’Albert Schweitzer commence le livre.

Volontaires étrangers 1939 - 1945

Le numéro 4 de "Légion étrangère, histoire, patrimoine et traditions" sera dans les kiosques à partir du 3 octobre 2012.

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La Lettre de la FSALE n°15

Le mot du président

Comme vous le savez, faute d’un successeur, j’ai accepté la proposition de l’assemblée générale et du conseil d’administration d’être prolongé une ultime année dans mes fonctions de Président Fédéral en précisant que quoi qu’il advienne je « quitterai le bord » le 2 juin 2013 à l’issue du Congrès d’Orange. Il va sans dire que dans l’intervalle je vais m’employer à trouver un ou plusieurs candidats à la présidence de la FSALE avec, je l’espère, plus de succès que l’année dernière. Afin de susciter des vocations parmi ceux qui pour des raisons professionnelles ou géographiques (lieu de résidence hors la Région parisienne) ne pourraient être « président à temps plein » il a été procédé à la transformation du poste de Secrétaire Général en celui de Directeur Général, comme décidé lors de notre A.G. Ce changement d’appellation n’est pas une clause de style. Outre des attributions élargies pour pallier l’absentéisme du président ce changement de portage du titulaire du poste (Colonel Habourdin) implique l’octroi d’une indemnité en stricte conformité avec la réglementation fiscale en vigueur. Je précise que des dispositions analogues ont été adoptées par d’autres fédérations (TDM, Saint-Cyrienne, Epaulette, UNC) confrontées aux mêmes difficultés lors de la relève de leur président.

Ceci étant, durant les mois qui nous séparent du congrès il n’est nullement question pour la FSALE de rester « l’arme au pied ». Trois dossiers vont nous mobiliser. Le premier porte sur l’entretien des sépultures de nos morts et le cas échéant des monuments dédiés à nos compagnons d’armes. Les amicales seront sollicitées et si nécessaire un soutien financier mis en place (à l’étranger notamment). Toutefois pour éviter une dispersion des efforts et des bonnes volontés, une coordination par le bureau de la FSALE est nécessaire. Vous recevrez très prochainement des orientations en la matière et l’attribution de secteurs de responsabilités.

Le deuxième dossier concerne le placement des anciens de la Légion étrangère en recherche d’emploi. Nous disposons de deux outils complémentaires le BARLE et Atouts Légion. Cette association, adhérente à la FSALE, mérite d’être mieux connue et reconnue. Nous allons nous y employer d’autant que son Directeur général est désormais l’Adjudant-chef (ER) Fassi, membre du bureau de la FSALE.

Le troisième dossier porte sur l’information interne et sur la communication. Même s’il convient, tant s’en faut, de ne pas rougir de l’existant (je songe notamment à notre site internet) ces deux domaines sont des « ogres insatiables » qu’il convient de nourrir en permanence. Nous allons nous y employer. Plusieurs pistes sont à l’étude.

Je terminerai « ce mot » par une note un peu plus grave qui a pour nom solidarité. Non pas la solidarité avec un grand S, trop souvent galvaudée, mais la solidarité du quotidien. Celle qui consiste, lorsqu’on fait partie d’un ensemble, en l’occurrence la communauté légionnaire, à ne pas jouer en solo sans en mesurer toutes les conséquences. Je songe notamment à ces propos, ces écrits, ces actions qui, pour être louables, engagent par solidarité contrainte notre communauté. Aussi avant de vous lancer dans des entreprises qui pour louables et respectables qu’elles soient sortent du champ de vos responsabilités de président d’amicale, il importe de s’assurer que l’horizon est bien dégagé. Un simple coup de fil à votre délégué, voire au siége de la FSALE, devrait permettre de trouver le ton qui s’impose. Loin de moi l’idée de brider les belles initiatives mais solidarité oblige.

Général de corps d'armée (2s) Robert Rideau - Président de la FSALE.

Site : www.legionetrangere.fr

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15, Avenue de la Motte-Picquet

75007 Paris

Tél: 01 45 51 48 50

Fax : 01 45 51 00 12

La Légion étrangère aux 24 heures du Mans Vélo

Publié le 18 septembre 2012

Dans le cadre du club sportif de la défense, une équipe de la Légion étrangère a participé aux « 24 heures vélo » du Mans le 25 août 2012.

Pour cette 4e édition, 2087 cyclistes, soit plus de 500 équipes, ont pris le fameux départ  « type Le Mans » où les coureurs alignés rejoignent leur vélo tenus par leurs coéquipiers de l’autre côté de la piste.

Cette année, le vent a soufflé fort, malmenant les hommes et les machines. Malgré ces conditions difficiles, l’équipe de la Légion étrangère, composée du sergent Martyins et du caporal Fiandraza du 1er REG, du caporal-chef Barcaci du 2e REI et du caporal Ferreira du 4e RE, termine 53e sur les 460 équipes à l’arrivée. Les légionnaires auront parcouru près de 215 tours de piste totalisant une distance de 887,22 km.

Fressenneville : défilé de la Légion Etrangère les 29 et 30

Publié le 18/09/2012 à 10:16 par nicolasgueroult

Après la Garde Républicaine l'année dernière, c'est la musique de la Légion étrangère qui défilera dans les rues de Fressenneville les 29 et 30 septembre prochains.

LE temps d'un week-end, la Légion Etrangère s'installera à Fressenneville

Le temps d'un week-end, la Légion étrangère s'installera à Fressenneville

Frissons garantis les 29 et 30 septembre prochains à Fressenneville. Au rythme intimidant de leur 88 pas minute, les musiciens de la Légion Etrangère paraderont dans les rues. A l’occasion de cette visite exceptionnelle, la municipalité de Fressenneville en partenariat avec  l’Eclaireur vous permet de remporter votre entrée pour assister au concert du samedi soir.

Notre article complet à lire dans l’Eclaireur de ce mardi 18 septembre.

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Les points forts de la rentrée à la Légion étrangère

20/09/2012

Le colonel Yann Talbourdel, chef de corps du 4e R. E., aux côtés des autres cadres du régiment. (Photo Didier Rumeau)

C'est aussi la rentrée pour la Légion étrangère, qui va s'inscrire dans la vie publique de la cité par un premier temps fort samedi 6 octobre, avec l'organisation de son 35e semi-marathon, une épreuve sportive ouverte à tous.

Cette année, la course aura lieu le matin, avec un rassemblement vers 7 h, pour un départ à 9 h 30. De ce fait, il ne sera pas possible de s'inscrire sur place le jour de l'épreuve (*).

Un quart d'heure après le premier départ, les cadets s'élanceront pour parcourir une épreuve de 10 kilomètres (contre 21 km pour le classique semi-marathon), la remise des récompenses étant prévue à 11 h 45, place de la République. Les organisateurs attendent environ 1 000 concurrents qui, cette année, seront dépourvus de dossards. Une puce électronique sera glissée dans leurs chaussures, celle-ci transmettant un signal au moment ou l'athlète franchit le tapis de la ligne d'arrivée.

Le 15 novembre, le régiment des "Fortes têtes" fêtera ses 92 ans, en souvenir de sa création à Marrakech, au Maroc.

Dès 8 h, un "footing régimentaire" aura lieu, le centre-ville laissant alors la priorité à des baskets entraînées. Après l'accueil du général commandant la Légion étrangère, une messe aura lieu à la collégiale Saint-Michel.

Le lendemain 16 novembre, le 4e RE ouvrira ses portes au public avec une prise d'armes, à 15 h, à l'intérieur de la caserne. A la galerie Paul-Sibra, les autorités militaires visiteront l'exposition photographique traitant de la "Grande Guerre 1914-1918", de "Bir-Hakeim 6 juin 1942" et du thème "Le 4e Régiment étranger depuis son arrivée dans le Lauragais" (**).

Autre grand point fort de cette rentrée des légionnaires, "l'exercice régimentaire" prévu entre les 26 et 30 novembre. 600 hommes et 200 véhicules seront engagés dans une "zone d'action" qui reste à l'étude, prévoyant cependant un départ de Castres avec un repli sud-est vers la caserne. Le colonel Yann Talbourdel, chef de corps du 4e RE, précise que le travail sera accès sur le "combat retardateur". Au contraire du "mode attaque" qui prévoie "d'aller de l'avant", "le combat retardateur a pour objectif de faire gagner du temps et de protéger les personnes qui sont situées à l'arrière des militaires. Il s'agit donc de procéder à une succession d'embuscades afin de freiner et de détruire l'ennemi".

Le dernier événement public de cette année auquel sera convié le public aura traditionnellement lieu à Noël, à l'occasion de la confection de crèches, des crèches réalisées par des soldats de toutes confessions, s'efforçant d'être unis par un même objectif, qu'il soit spirituel ou symbolique.

je recherche ces anciens du 4e Escadron du 1er REC qui se trouvaient à Bou Sfer en décembre 1970

Bonjour,
Toujours dans le cadre de mes recherches sur les dernières Bases et Unités en Algérie, je recherche ces anciens du 4e Escadron du 1er REC qui se trouvaient à Bou Sfer en décembre 1970 :
Les Lt Badie - Magne - Dampierre -
Adjudants Minh - Scmmidt - Balland - Newber -
Maréchal des logis chef Hugikovic - Meyer - Remmeter -
Maréchal des logis Pluquet - Rlefing -
Brigadier Bader -
Avec mes sentiments cordiaux.
B.Ballanger
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Saint Michel 2012 de l'UNP34 à Quarante.

Monsieur Gilbert RIVAYRAND

Maire de QUARANTE

Monsieur Jean-Claude BONNAIRE

Président Départemental

et les Parachutistes de la section U.N.P. de l'Hérault

Vous prient de bien vouloir honorer de votre présence

les cérémonies de la Saint-Michel qui se dérouleront cette année

à

QUARANTE

le samedi 13 octobre 2012

PROGRAMME

9h45 Arrivée au parking qui jouxte la salle polyvalente
(Fléchage en place en arrivant par PUISSERGUIER)

10h00 Office religieux en l'Abbatiale Sainte Marie.
11h15 A la fin de l’office, cortège en direction du monument aux morts, précédé
par la batterie-fanfare de l’Union Départementale des Sapeurs pompiers de l’Hérault.
11h30 Cérémonie au monument du souvenir, dépôts de gerbes
12h.00 Inauguration plaque BIR HAKEIM dans le jardin de la Chapelle St JEAN
12h15 Vin d’honneur offert par la municipalité à la Chapelle St JEAN
13h00 Repas dans la salle polyvalente (pour ceux qui se seront inscrits)


MenuTraiteur : «les MARMITONS»

Pavé de Sandre aux cèpes
Filet de canard rôti
Aux poires et
Ses petits légumes
Assiette du fromager
Délice Pâtissier
Petit Brésilien
Vins -rosé – rouge
De la cave de Quarante


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Coupon réponse

M./Mme:……………………………………………………………………………………
participera aux cérémonies de la St Michel 2012……OUI………NON…………(rayer la mention inutile)
participera au repas…………………………………………………………OUI………NON…………(rayer la mention inutile)
accompagné (e) de ….………….personnes
et souhaiterait se trouver, dans la mesure du possible, à la même table que…………………………….…………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….……………….
Ci-joint un chèque de 26 € x……..=…..……..€ à l'ordre de l'UNP 34
Envoyer le tout au siège: UNP 34 : 22 bis Allée du Roc - 34980 St. Clément de Rivière
AVANT le vendredi 5 octobre 2012 dernier délai

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La Newsletter 12/34 de l'AALEME

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Général Clément-Bollée, commandant à Lille des forces terrestres, face aux baisses d’effectif : « Attention à ce qu’on fait »

Publié le 14/09/2012

Le général Clément-Bollée est le nouveau commandant de la force terrestre, basée à Lille au quartier Kléber (740 personnes) et chargée de préparer les soldats à partir en opérations. Un poste clé qui permet à l’ancien légionnaire d’avoir un oeil aiguisé sur le retrait d’Afghanistan, la baisse des effectifs et le futur de la Défense...

Le général Clément-Bollée est le nouveau commandant de la force terrestre, basée à Lille au quartier Kléber (740 personnes) et chargée de préparer les soldats à partir en opérations. Photo PATRICK JAMES

– Comment le CFT s’est-il adapté à l’accélération du retrait des forces françaises en Afghanistan­ ?

« ­Il y a un an, il fallait être en Kapisa, en Surobi, agir et combattre aux côtés des Afghans. Aujourd’hui, nous ne sommes plus en Surobi, nous sommes en train de quitter la Kapisa, en appui de la brigade afghane qui a pris totalement le combat à son compte. Je lisais un rapport où l’armée afghane a mené une opération de A à Z. Et puis, selon les engagements du président de la République, nous devons nous désengager. Dans une boucle de réaction très courte, la préparation et nos besoins ont complètement changé. Le bataillon de logistique devient la force essentielle. Il s’agit de le faire en bon ordre, tout en ayant l’impérieux devoir de garantir la sécurité de cette affaire. Nous aurons 1 400 hommes au 1er janvier 2013 et l’effort logistique sera terminé à l’été 2013. ­»

– Quitter un pays semble constituer un mission complexe...

«­ C’est une affaire difficile et délicate. Je vous donne un exemple avec le désengagement d’un VAB (véhicule de l’avant blindé) de Tagab. Il faut organiser un convoi sécurisé jusqu’à Kaboul et c’est une manoeuvre en tant que telle. On le place ensuite dans une zone de stockage à l’aéroport et selon les vecteurs aériens, il faut assurer le flux du matériel. La manœuvre logistique est d’une complexité phénoménale, d’où la nécessité de travailler l’anticipation. C’est le résultat de la préparation réalisée en amont à Mourmelon et organisée par le CFT.­ »

– Après l’Afghanistan, quel est l’avenir de votre commandement ­?

« ­Il faut transformer l’essai afghan. Ce théâtre a tiré vers le haut l’armée de Terre, vers des standards inégalés. Nous allons tirer les plus-values pour travailler sur ce que sera la guerre de demain. Elle sera fatalement littoral et urbaine, passer de la mer à la terre et dans les villes. ­»

– À part s’il faut intervenir au Niger ou au Mali...

«­Je lis les déclaration de nos responsables. Notre souci serait probablement de fournir des capacités pour la formation d’armées africaines, les unités de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) avant leur intervention ou l’armée malienne... ­»

– Comment jugez-vous la baisse des effectifs des armées­ ?

«­ Nous atteignons un seuil. Pour la première fois de l’histoire, nous sommes moins de 100 000 dans l’armée de Terre. Nous sommes conscients des réalités économiques et il est légitime que nous participions à l’effort national. Mais attention au seuil qui est peut-être un étiage. A Falloujah (Irak, 2004), 45 000 marines américains sont intervenus pour une ville de 300 000 habitants. Vous multipliez par deux et vous avez le format de l’armée française. Après Fukushima, l’armée de Terre japonaise a déployé ses 100 000 hommes comme nous le ferions en cas de catastrophe sur notre sol. Alors, je dis "attention à ce qu’on fait". ­»

– Alertez-vous les hommes politiques de cet étiage­ ?

«­ J’ai été entendu par la commission du Sénat ­; je vais présenter nos capacités à Patricia Adam (présidente de la commission de la défense nationale et des forces armées à l’Assemblée nationale). L’armée de Terre est un couteau suisse mais certaines fonctions sont au niveau minimum comme le NBC (nucléaire, biologique, chimique) où nous n’avons qu’un régiment. On reste sur la cohérence ou on se tourne vers des abandons capacitaires. Tout dépend de l’ambition nationale. ­»

– Le budget du CFT est-il menacé ­?

« ­Il est sanctuarisé pour 2012 à 120 M€. À ce prix, j’entraîne pour un an 88 000 hommes et femmes des forces terrestres. L’armée de Terre représente 44 % des effectifs de la Défense et 29 % de la masse salariale. Alors quand on nous accuse d’être des gros consommateurs un peu irresponsables, je trouve ça un peu fort de café. Nous avons le souci de l’optimisation et de la rationalisation des coûts. ­»

– On évoque aussi des mutualisations avec des armées étrangères...

«­ Plus que la mutualisation par abandons, nous préférons le partage capacitaire. Ce sera une des clés. Si on a besoin d’évacuer des ressortissants de Monrovia ou Abidjan et que ce sont les Anglais qui aient gardé les parachutistes, ça peut être un problème. L’Allemagne entre dans le programme du LRU (lance-roquettes unitaire). Nous avons décidé de partager l’école de formation voire un centre de simulation comme pour les hélicoptères. Notre école de parachutistes à Pau pourrait faire de même. Nous partageons le drone «­ watchkeeper ­» avec les Anglais. Faut-il deux régiments ou un binational ­? Ça peut être une approche pour le futur.­ »

– Qu’attendez-vous du nouveau livre blanc de la Défense et de la Sécurité ­?

« ­Un rapport du Sénat juge notre périmètre «­ tout juste insuffisant ­», la formule est intéressante. Nous avons un format qui répond aux engagements mais avec des endroits à la limite du hors-jeu (vivement l’hélicoptère NH90, nos Pumas sont épuisés). Pour le livre blanc, dirigé par Jean-Marie Guéhénno, nous sommes assez sereins car il est mené par des gens responsables, conscients de la qualité de l’outil militaire français. Nous souhaitons que les choses soient arbitrés objectivement pour répondre à la question­: c’est quoi la France­ ? ­»

Propos recueillis par Olivier Berger

35° Semi-marahon de la Légion étrangère.

Commémoration de Sidi-Brahim

AMICALE DES ANCIENS CHASSEURS

A PIEDS -  ALPINS  - MECANISES

SIDI-BRAHIM DE L’HERAULT

 

Monsieur le Président, cher ami,

 

L’Amicale la Sidi-Brahim de l’Hérault organise à Villeneuve lès Maguelone le samedi 22 septembre 2012 la commémoration des combats de Sidi-Brahim.

Programme :

10h Accueil des autorités au centre culturel Béranger de Frédol

10h15 Cortège vers le monument aux morts de la commune

10h30.  Monument aux morts.

Bénédiction du fanion

Lever des couleurs

Récit des combats de Sidi-Brahim

Allocution

Dépôt de gerbe.

11h30 Retour au centre culturel en cortège

11h45  Vin d’honneur.

12h45 Repas

 

Il nous serait agréable de vous compter à nos cotés pour cette cérémonie. Vous pouvez bien sur  informer les adhérents de votre amicale et les inviter à participer à cette journée. Avec votre drapeau si possible.

Je reste à votre entière disposition pour tous renseignements qui vous seraient nécessaires.

Dans l’attente de vous lire, je vous prie de croire, Monsieur le Président, en mon profond respect et vous adresse notre salut chasseur.


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Tattoo Militar Chile 2012.

Saint Michel 2012 de l'AALEB à Agde.

Le dimanche 30 septembre 2012 à 11H00 à la Stèle Camerone, route du Grau D'agde.
JE SOUHAITERAI UNE PARTICIPATION EN MASSE DES AMICALES ET POURQUOI PAS FAIRE UN PIQUE NIQUE A L'ISSUE SUR LE GRAU D'AGDE EN FONCTION DE LA MÉTÉO.
CLAUDE TEKELORUM - AALE DU BITERROIS

Repas de l'AALE de Nîmes

Par ailleurs nous organiserons un repas le dimanche 7 octobre 2012 avec nos Amis pieds noirs. Si dans votre Amicale comme dans beaucoup il se trouve des membres sympathisants pieds noirs vous pouvez les pré alerter  à ce moment je ne connais pas encore le prix du repas (couscous royal) ils peuvent se faire connaitre en tel au 09.62.06.85.84 ou au 04.66.27.21.97 afin que nous ayons une adresse pour le courrier.A l'avance merci.

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La Légion monte aux créneaux

Dimanche 16 septembre 2012


Les blogs seraient-ils utiles ? C’est sans doute vrai pour certains d’entre eux qui remuent les méninges des contemporains qui les lisent. Nous n’avons pas cette prétention. Peut-être un peu agitateurs d’idées, nous mêlant de presque tout et de quelques riens, nous ne pensons pas que nos modestes écrits puissent être à l’origine d’actions bénéfiques, et pourtant…

Je viens de recevoir, ce dimanche matin, la photo d’un article du Provençal, envoyée par un ami -  lui aussi ancien officier de Légion - qui m’a empli de satisfaction, malgré la coquille qui fait qu’au moment d’un énième dégraissage de l’armée, un correspondant local du journal Le Provençal réussit à créer un nouveau régiment : le 2e R.I. Mais que dit l’article ? Que le cimetière où repose le colonel de Chabrières, chef de corps du 2e régiment étranger, tué à Magenta, et dont j’ai parlé dans ma lettre d’ailleurs nº 73, vient d’être restauré par une quinzaine de légionnaires du 2e R.E.I.

Devons-nous y voir une relation de cause à effet ? Je ne sais, mais en tout cas, j’aime à croire que oui. Et dans cette éventualité je me sens récompensé de l’écriture des soixante-treize lettres qui ont précédé celle-ci…

Merci à ce si vieux régiment pour l’action entreprise et de montrer que la Légion peut toujours monter aux créneaux autrement que les armes à la main.

Antoine Marquet

Antoine

Lettre 12/09 de l’ASAF

Association de soutien à l’armée française

18, rue de VEZELAY
75008 PARIS
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www.asafrance.fr

« Ne pas subir »

(Maréchal Jean de Lattre de Tassigny)

Lettre de l’ASAF 12/09

« Cri de détresse ou signal d’alarme ? »

 

Le texte d’une lettre écrite par une épouse de militaire circule depuis 48h sur internet. L’ASAF, ne pouvant identifier l’auteur - qui déclare vouloir rester anonyme -, ne publiera donc pas sur son site ce document appliquant ainsi rigoureusement la règle d’édition qu’elle s’est fixée.
Cependant, l’ASAF estime que les termes employés dans ce document révèlent, sous une forme inhabituelle mais directe et vraie, le malaise profond et général des armées qui pourrait rapidement atteindre un point de rupture et se traduire brutalement par des comportements aussi graves que ceux qu’ont déjà connus les forces de sécurité intérieure. La « coupe est pleine ». Il y a un vrai sentiment de « ras le bol ».

La méfiance

Ceux qui servent en silence les armes de la France mesurent le fossé considérable entre d’une part les déclarations élogieuses sur leurs succès opérationnels et les discours de compassion sur les sacrifices consentis et d’autre part les efforts et sacrifices budgétaires supplémentaires qu’ils doivent encore subir. Ils ont oublié leurs illusions ; ils perdent confiance ; ils subodorent la tromperie. Eux qui ne cessent de se réorganiser et de réduire leurs effectifs depuis 30 ans sans rechigner, en remplissant malgré tout les missions demandées parfois avec « des bouts de ficelle » et en prenant des risques personnels considérables, ne comprennent pas et n’acceptent plus de payer pour ceux qui, en France, refusent toute réorganisation ou réforme à coup de manifestations et de grèves et obtiennent ainsi gain de cause.

Ne plus se taire

Il faut comprendre que les soldats, marins et aviateurs qui ont vu leurs camarades tués ou blessés dans les conflits récents ne se tairont probablement plus s’ils constatent que les moyens juste suffisants qui leur ont été octroyés pour remplir leur mission, sont encore réduits. Ils savent que ce sont leurs jeunes camarades qui paieront demain au prix du sang les lâchetés et mensonges d’aujourd’hui. Mieux que quiconque ils savent que les mesures d’économie proposées par les technocrates de Bercy et du ministère de la Défense se traduiront demain par des morts et des blessés.

Invoquer la situation financière très grave dans laquelle se débat notre pays pour justifier de nouvelles coupes dans le budget de la Défense, c’est mentir par omission. C’est oublier de dire que la part du budget de l’Etat consacré à la Défense a été divisée par deux en 30 ans ; c’est oublier de rappeler que pendant cette même période la dette n’a cessé de croître !

S’opposer aux coupes sur le budget de la Défense est aujourd’hui le devoir des responsables militaires et civils, qui sont conscients de l’état réel de notre armée. Il leur faut éviter, par un silence complice, la dislocation irresponsable de notre outil militaire ; il leur faut se souvenir que le même silence des dirigeants politiques français pendant 30 ans a conduit à une dette abyssale de 1 800 milliards d’euros.

Qu’ont fait ces responsables politiques des dizaines de milliards récupérés ainsi sur le budget de la Défense ?

Aujourd’hui, plutôt que de sacrifier de manière quasi irréversible les moyens indispensables à l’État pour remplir son premier devoir, la classe politique dans son ensemble doit s’accorder à préserver les ressources consacrées à la Défense et proposer de réorganiser en profondeur des organismes budgétivores et souvent peu efficaces qui se sont fossilisés depuis plus d’une génération.

Il y a encore dans leurs budgets des marges de productivité que les armées n’ont plus.

La REDACTION de L’ASAF (www.asafrance.fr)

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Uzbin, à chacun son « métier »


Décidément, nos démocraties - et particulièrement la nôtre - sont bien malades car incapables d'affronter avec responsabilité et dignité certaines réalités.
Alors que la société pourrait, sous l'action militante de certains groupes de pression bien-pensants, s'acheminer vers la légalisation de l'euthanasie, c'est à dire donner la mort à un être humain en fin de vie, non pas finalement pour le délivrer de son calvaire mais bien plutôt pour supprimer le plus vite possible la souffrance morale que certains refusent d'assumer face à la souffrance physique de l'autre, elle récuse à présent - c'est nouveau - la mort de soldats tombés en opérations.
Alors que le lien fort qui existait entre la nation et son armée se délite peu à peu en raison notamment de l'abandon de la conscription, la professionnalisation des forces a rendu nos armées plus vulnérables dans leur relation avec la société civile avec le risque d'être discréditées à tort car considérées dorénavant comme une institution comme une autre, employant des professionnels comme une quelconque grande entreprise du CAC 40.

Bien que le « métier » des armes implique un rôle particulier au service de la défense et de la survie de la collectivité, c'est à dire de la nation, de ses intérêts ainsi que des valeurs qu'elle porte, avec des risques qui sont pleinement assumés par les intéressés, il semble que nos soldats qui tombent en opérations sont désormais passés du statut de héros à celui de victimes. Il est probable que la paix qui règne en Europe depuis la fin de la Seconde guerre mondiale et la construction de l'Union européenne qui a suivi, d'une part, et l'apparition avec la première guerre du Golfe en 1990 de concepts ou d'idées utopiques comme le fameux concept de «zéro-mort », d'autre part, ont faussé la perception de la guerre dans l'opinion publique et contribué à ce refus qui devient obsessionnel aujourd'hui pour certains s'agissant de la mort de soldats en opérations sur des théâtres extérieurs.
On rendait généralement hommage à des héros mais on plaint dorénavant des victimes. Et si ce sont des victimes, c'est que des fautes ont été commises et il faut donc trouver un responsable.

C'est ainsi que les familles de deux de nos héros tombés en Afghanistan, à Uzbin, en 2008, ont saisi la justice en portant plainte pour « mise en danger de la vie d'autrui », initiative malheureuse qui non seulement soulève des questions délicates à la fois juridiques et déontologiques mais qui, de surcroît, pourrait avoir des conséquences dont on ne mesure pas l'étendue sur le plan opérationnel.
Contre l'avis du parquet, la Cour d'appel de Paris a donné son feu vert à l'ouverture d'une enquête judiciaire pour « homicides involontaires » sur la mort de dix soldats français, comme s'il s'agissait d'un accident du travail provoqué par la faute d'un chef d'entreprise ou d'un chef de chantier négligents en matière se sécurité. Bref, un fait divers comme un autre.
Les juges considèrent donc la plainte recevable alors qu'ils auraient dû la rejeter en se déclarant incompétents, ce qu'ils sont précisément ici car nous ne sommes pas dans un contexte de paix régi par le droit mais dans une situation de guerre, par définition incontrôlable, où s'affrontent avec la plus extrême violence deux camps et dans laquelle le soldat peut, du fait de sa fonction, donner la mort tout en sachant qu'il peut perdre sa propre vie. Par ailleurs, comment codifier dans le droit des actions qui deviendraient pour le coup suicidaires sur le terrain en appliquant un corps de « règles » que de toutes façons l'adversaire ignore. Nous ne sommes plus au temps des chevaliers.

En revanche nous vivons là en plein délire et le citoyen est en droit de se poser quelques questions.
Tout d'abord, quelle compétence et quelles connaissances les juges peuvent-ils revendiquer en matière d'opérations de guerre pour déterminer si une faute a été commise par la hiérarchie militaire ? Et s'il y a eu faute, à quel niveau pourraient-ils la situer ? Au niveau du commandant du dispositif qui se déplaçait sur le terrain, au niveau du commandant du bataillon, du régiment ou de la brigade concernés, au niveau du général commandant les éléments français ?

Par ailleurs, il ne doit pas échapper aux juges que nos forces en Afghanistan agissent sous mandat de l'ONU au sein d'une coalition dirigée par l'OTAN qui décide des missions et des moyens à engager sur le terrain quotidiennement. La chose n'est pas simple. Alors permettons-nous une digression. Le chef est toujours responsable, et chez le militaire ce principe est toujours appliqué et assumé contrairement à d'autres milieux. Mais si l'avocat d'une des familles plaignantes a pu affirmer qu'"on n'avait pas le droit d'envoyer des soldats à la mort sans leur donner les moyens de se défendre, sans leur donner les moyens d'échapper à un guet-apens construit par la négligence, par le laxisme de la hiérarchie" ( !), on pourrait rappeler à ce dernier et à ceux qui pensent comme lui que les armées, et en particulier leurs chefs, obéissent au politique qui décide de les engager sur tel ou tel théâtre de guerre. D'ailleurs, c'est bien le président de la République qui est LE chef des armées et est donc responsable de leur engagement. Et puis, s'agissant des moyens mis à la disposition de nos forces armées rappelons également que les lois de programmation votées n'ont jamais été respectées et les budgets alloués sans cesse réduits par les élus de la République eux-mêmes. Chacun sait, c'est une constante, que les budgets de la Défense ont régulièrement joué la variable d'ajustement.
Et si nos soldats sur le terrain ne disposent pas de tous les moyens adaptés pour assurer leur sécurité, les politiques n'en sont-ils pas les premiers responsables? Responsables mais pas coupables ? Alors, faudra-t-il désigner un bouc émissaire, un chef militaire de préférence, décrété coupable par les juges pour endosser une responsabilité qui n'est pas la sienne ? Pas responsable mais coupable tout de même ? Cela serait à l'évidence plus facile que de condamner l’État, ou le politique qui n'a pas fourni au chef militaire les moyens adaptés pour remplir sa mission.

D'autre part, cette initiative malheureuse des familles plaignantes n'est pas comprise et est très mal accueillie par nos soldats sur le terrain qui par le biais notamment de l'internet ont qualifié cette démarche d'« injure », de « honte » ou de « traîtrise » à la mémoire de leurs compagnons tombés. Elle marque un nouveau pas dans la judiciarisation des opérations militaires, ce qui posera indéniablement un problème complexe et risque de créer des situations dangereuses pour la vie de nos soldats en paralysant l'action militaire.
En effet, dans les situations critiques, on attend des chefs une réaction rapide, parfois instinctive. Ils pourraient à présent être inhibés et être amenés à décider à contretemps, voire à ne pas décider ce qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques non seulement sur l'intégrité physique de nos soldats mais également sur la crédibilité et l'image de notre armée qui reposent, mais pour combien de temps encore, sur le sens du devoir, le professionnalisme et le sacrifice de ceux qui la servent malgré le manque de plus en plus criant de moyens.

Mais cette démarche inédite des familles qui se retournent contre l'institution militaire pour une action qui relève du « métier » de soldat met en évidence une réalité typique de l'évolution de notre société qui se caractérise par le déni de la mort. Et nous sommes en présence d'une contradiction totale avec l'engagement non pas consenti mais voulu par le soldat. Ce dernier est volontaire et sait qu'en opérations il risque sa vie en remplissant sa mission. Il est peut-être temps, si on veut éviter cette dérive mortelle que constitue cette judiciarisation des opérations pour nos armées, que le politique réfléchisse aux mesures nécessaires pour adapter le cadre juridique aux opérations de guerre pour les dégager clairement du droit du temps de paix.

Enfin, en étant impertinent et donc politiquement incorrect, le citoyen pourrait s'étonner que les juges aient accepté d'instruire une telle procédure, car pour instruire honnêtement à charge et à décharge, comptent-ils convoquer les chefs talibans à l'origine de l'embuscade meurtrière dans laquelle eux-mêmes ont perdu de nombreux combattants ?
Envisagent-ils une reconstitution sur les lieux du combat ?
La justice, mission régalienne de l’État, doit assurer la protection de la société, la sanction des comportements interdits et l'arbitrage des conflits entre personnes. Elle doit donc garantir le respect du droit par tous et sanctionner les infractions à la loi à partir de règles qui s'appliquent dans un État de droit et contenues dans le code de procédure pénale. La guerre n'est en rien concernée par ce code de procédure.
La Défense nationale, autre mission régalienne de l’État, assure, elle, l'intégrité du territoire et la protection de la population contre les agressions armées. Par ailleurs, en connexion avec notre diplomatie, elle doit être en mesure de remplir des missions qui découlent de nos obligations internationales, notamment sous mandat de l'ONU et qui s'exercent, c'est une évidence, dans un État de non-droit qui comporte des risques énormes pour la vie de nos soldats.
Alors, de grâce, à chacun son « métier » !
Général (2S) Antoine MARTINEZ

Une mesure inique‏

Réduction de 30% du tableau d'avancement au choix dans les armées en 2013 par le Général (2S) Marc ALLAMAND.

Une telle mesure est-elle envisageable dans un autre ministère ?
Où est donc la politique de concertation et de justice prônée par le nouveau gouvernement, lorsque le Premier Ministre annonce dans sa lettre de cadrage que la Défense devra réduire de 30% le tableau d'avancement au choix dans les Armées, en 2013?
Il ne s'agit pas là, par souci d'économie, de supprimer des heures d'entraînement ou de surseoir à la sortie de nouveaux matériels, mais de pénaliser des hommes et des femmes qui n'ont pas démérité, bien au contraire. Quand on sait que le tableau d'avancement paraît généralement en décembre, on mesure l'embarras dans lequel doivent se trouver aujourd'hui les chefs militaires qui devront expliquer à leurs cadres, que les temps sont durs et malgré le mérite qu'ils auraient eu à bénéficier d'une promotion, qu'ils devront faire preuve d'abnégation pour sauver la patrie (ou l'euro). Ce qu'ils ne pourront pas leur dire, mais que tous les intéressés savent, est qu'une fois de plus, les militaires seront victimes de leur statut les empêchant de manifester ouvertement leur mécontentement.
Imaginez un instant que cette mesure frappe le corps professoral de l'Education Nationale. Ce serait la paralysie assurée sur le champ de nos écoles, lycées et facultés.
Réduire arbitrairement le tableau d'avancement au choix, à trois mois de sa parution est une mesure inique, indigne de ceux qui nous gouvernent et la marque d'un manque de considération pour cette catégorie de citoyens.

Un encadrement de qualité indispensable
On peut comprendre que la réduction globale des effectifs déjà prévue jusqu'à 2014, entraîne une adaptation du nombre de cadres. Encore faudrait-il que les mathématiciens de Bercy s'appuient sur une analyse fine des besoins, qui ne peut relever, côté Défense, du seul Contrôle des Armées, comme le Ministre de la Défense le prévoit.

Deux évènements ont plaidé, ou plaident, pour un renforcement de l'encadrement de nos armées. D'abord, la professionnalisation intervenue entre 1996 et 2002 qui a été l'occasion de rattraper le retard que nous avions sur d'autres armées étrangères, notamment l'armée britannique, souvent citée en référence. Ensuite, la décision prise en 2007 de revenir dans les structures de commandement intégré de l'OTAN. On sait l'effort que cela représente pour nos armées de devoir fournir des officiers supérieurs, généralement brevetés.

Par ailleurs, l'avancement est un levier indispensable de la revalorisation de la condition militaire. Les policiers l'ont bien compris lorsqu'ils ont adopté les grades militaires. Aujourd'hui cette décision n'est pourtant pas remise en cause.

Quelle cohérence avec la révision en cours du Livre blanc ?

De quel chapeau sortent donc ces 30%?

Le plan de "dépyramidage" appelé de ses vœux par Bercy doit, s'il s'avère pertinent, répondre à un double impératif:
- rester cohérent avec les besoins de nos armées (celles d'aujourd'hui comme celles de demain) ;
- avoir un calendrier d'application cohérent avec la révision du Livre Blanc qui doit redéfinir le format de notre outil en fonction des menaces retenues et des ambitions internationales de la France.

Or, les résultats du Livre Blanc ne seront mis en application qu'en 2013.

Il serait donc logique, si réduction il doit y avoir, que celle-ci portât sur le tableau d'avancement 2014 et non 2013.
Général (2S) Marc ALLAMAND

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