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La Newsletter 13/20 de l'AALEME

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La Newsletter 13/20 de l'AALEME

La Solidaire Légion étrangère 2013

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Le "Camerone" très spécial de Victor Ferreira

Le 02 mai à 6h00 par X. C. | Mis à jour le 04 mai
PHOTO/.Photo D.R

Pour Victor Ferreira, élu municipal, Adjudant-chef au 4e R.E, le 150e anniversaire de Camerone ne manque certainement pas de panache. La vie a été particulièrement dure avec lui, qui retranché dans son auberge de Camerone à lui, a su trouver les ressources pour prendre un nouveau départ, et quel départ... Une carrière de photographe qui prend son envol depuis quelques mois à Alicante, son nouveau lieu de résidence. Il expose actuellement sur de vastes panneaux accrochés dans la ville espagnole ses portraits ramenés de son service en Côte d'Ivoire, exposition qui fait beaucoup parler d'elle en Andalousie et en Côte d'Ivoire. Et ce mardi soir, à Aubagne, il en inaugurait une autre qui lui tient particulièrement à cœur, intitulée "La Légion dans la peau : tatouages de légionnaires". 40 photos de légionnaires arborant leurs tatouages.

Le label Marseille capitale culturelle

L'exposition qui inaugure aussi le tout nouveau musée de la Légion Étrangère d'Aubagne, à la construction duquel la municipalité de Castelnaudary participe depuis de nombreuses années par le biais de dons exceptionnels, tombe bien puisque Marseille, toute proche, a été désignée capitale européenne de la culture. Victor Ferreira se retrouve donc catapulté dans la programmation de "Marseille Provence 2013" . Ses photos, poignantes à la fois par les histoires que racontent les dessins gravés sous l'épiderme, mais aussi par les regards que lancent, en toute confiance, ceux qui dévoilent ainsi leur secret parfois le plus intime à la caméra, ne manqueront pas d'attirer l'attention bien au-delà du public "Légion" visitant le musée de la Légion Étrangère. Car on est loin des clichés colportés par le cinéma et certains médias va-t-en-guerre, à l'image de ce jeune homme arborant de discrets oiseaux s'évadant de son torse, ou de cette maxime dans le dos d'un autre, sur une croix de Jésus : "Comme toi j'ai souffert...». Victor Ferreira fait ressortir à la fois l'humanité de ces hommes, leurs faiblesses, leurs fiertés et offre le récit des vies de ces hommes "sans passé" venus à la Légion pour s'y construire un présent. Le travail réalisé par l'adjudant-chef sur une période de trois ans, a nécessité de nombreux déplacements dans les divers régiments de la Légion. Il fera l'objet d'un livre avant la fin de l'année et sera sans doute édité en Espagne, même si des éditeurs français se sont montrés très intéressés.

Bientôt un livre

La maquette du livre existe déjà, elle est accompagnée de textes brefs, aussi humbles et factuels que les paroles sans fard de l'ex-légionnaire, qui a toujours eu le don d'être poétique sans le vouloir, parce que plein d'humanité, et seront éclairés par les commentaires d'un psychiatre qui se penche sur le rituel universel du tatouage, décliné ici par des hommes "irréguliers" (pour reprendre le titre de l'un des livres fétiches du photographe, écrit par Étienne de Montety). http://www.victorferreira.fr Une nouvelle vie pour l'adjudant-chef Ferreira. Photographe, ses "Tatouages de légionnaires" feront l'objet d'un livre.

Le Général Guignon à l’honneur

Publié le

Avant de présenter la main du capitaine Danjou aux troupes le 30 avril à Aubagne, le général d’armée Michel Guignon a bien voulu répondre aux questions de Légion étrangère magazine. Retour sur un engagement hors du commun qui commence en 1956 à Saint Cyr… et qui se poursuit encore aujourd’hui aux côtés des plus jeunes légionnaires.
Propos recueillis par Jean-Luc Messager

Mon général, vous arrivez comme jeune lieutenant à la Légion étrangère, quelles sont vos premières impressions ?
En 1956, alors que la guerre d’Algérie bat son plein, le gouvernement décide de renvoyer dans leurs foyers quelques contingents de réservistes rappelés. Ma promotion de Saint-Cyr, qui est encore en école d’application, reçoit un beau matin l’ordre de partir pour l’Algérie remplacer les officiers rappelés. Corollaire : nous n’aurons de places que dans les unités comprenant des rappelés. Corollaire du corollaire : Adieu la Légion ! Grosse déception… Après un an comme chef de section dans le Constantinois, au bataillon de Corée, je demande et obtiens une mutation pour la Légion.
Le 1er octobre 1957, je réalise enfin mon rêve. En entrant au quartier Viénot, le nouvel arrivant ressentait ce que doit éprouver le jeune novice en franchissant les portes du couvent. À l’intérieur de la caserne une cour immense, tout est propre, net, peint à neuf. Il règne un silence de cathédrale, hommes et gradés se croisent et se saluent gravement, sans rien dire, en se regardant droit dans les yeux. Au fond de la cour, le monument aux morts, la voie sacrée, imposant… un autre monde. Un peu stressé quand même (j’avais vingt ans…), j’accède au saint des saints, le bureau du chef de corps. Le colonel me reçoit, aimable sans plus, pas de grands discours : « Vous êtes affecté au centre d’instruction n° 1 à Saïda, à cent kilomètres d’ici. Vous rejoindrez par le prochain convoi. »

À Saïda, l’ambiance est moins solennelle mais la discipline légionnaire s’exerce avec la même rigueur. Je prends le commandement d’une section d’instruction. L’effectif est «germanique» à 60 %, le reste est composé d’Italiens, d’Espagnols, de Hongrois et de Gaulois. L’instruction est dure. Il s’agit en quatre mois de transformer en combattants tous ces gens qui viennent des quatre coins d’Europe. Sport, marche, tir, actes élémentaires du combattant, un peu de français, un peu de règlement…
J’ai promis une caisse de bière à celui de ma section qui me battrait au parcours du combattant. Mes types vont s’entraîner le dimanche pour battre le lieutenant. Deux ou trois y arrivent. Super ! On trinque tous ensemble. Mes gars se transforment de jour en jour, ils deviennent plus costauds, plus sûrs d’eux, commencent à avoir de la gueule… Au bout de quatre mois, je les vois partir le coeur serré, vers les régiments opérationnels… Et moi je recommence avec une nouvelle incorporation. Ce boulot d’instructeur est passionnant mais j’enrage quand même : j’aimerais bien, moi aussi, aller faire la guerre. Fin 1958, je suis enfin exaucé. Affecté au 1er REP. Alléluia !

Au sein du 1er régiment étranger de parachutistes, vous êtes «au contact» et vous apprenez à connaître le légionnaire. Quelles sont, pour vous, ses premières qualités d’homme de guerre ?
Le jeune lieutenant qui arrive au 1er REP est dans ses petits souliers. Le 1er REP est un club, ce n’est pas parce qu’on est affecté au régiment qu’on devient membre du club ; pour ça, il faut faire ses preuves et on vous le fait bien sentir. Je suis affecté à la 4e compagnie, indicatif radio «gris» et je prends le commandement de la 3e section «gris 3». Premier départ en opération, vers Cherchell dans l’Ouest algérien. nous sommes trois nouveaux cadres affectés à la compagnie : un adjudant (Gris 4), un sergent-chef, adjoint à la 1re section et moi. Tout le monde nous observe du coin de l’oeil. Premier accrochage, ça tire au-dessus de moi, du côté de la 1re section. Soudain la voix du commandant de compagnie dans le poste radio : « Gris 4 – Ici Gris. Allez prendre la place de Gris 1 qui vient d’être tué. » Gris 4 tergiverse, discute. On sent bien qu’il n’a pas trop envie d’y aller. La voix de Gris coupe court : « Gris 4, terminé pour vous. Gris 3 allez prendre la place de Gris 1 qui vient d’être tué. » C’est une chance. Je fonce chez Gris 1, rassemble quelques légionnaires, on donne l’assaut et on règle l’affaire vite fait bien fait. Gris 1 n’est d’ailleurs pas mort mais simplement blessé. Fin d’opération, debriefing. Gris 4 qui a traîné des pieds : viré ! L’adjoint de Gris 1 qui s’est affolé en annonçant à tort la mort de son chef : viré ! Des trois nouveaux arrivants, je suis le seul à m’en tirer. Cette anecdote est révélatrice de l’esprit du 1er REP : une rigueur implacable dans l’exécution des missions opérationnelles.
En revanche, de retour à Zéralda, changement radical d’ambiance. À la dureté de la vie en opération succède une décontraction de bon aloi. À tous les échelons, chacun récupère, oublie les fatigues du combat et goûte à sa manière la repos du guerrier. Cette alternance, savamment dosée, de rigueur dans le service et de décontraction dans la détente faisait le charme du 1er REP. J’ai toujours essayé d’imprimer ce style dans les unités que j’ai commandées.

Blessure, citation, honneurs et dissolution de l’un des meilleurs régiments de l’armée française, vous découvrez une «autre» Légion après votre convalescence, Quelles sont vos impressions ?
Je me sentais tellement bien au 1er REP que je me disais; avec ma naïveté de lieutenant : « Je vais rester toute ma vie dans cette boutique. » Et tout d’un coup, tout s’effondre. À 25 ans, je me retrouve infirme dans un fauteuil roulant, le régiment dissous, mes chefs en «taule», les copains partis, les légionnaires dispersés, le camp de Zéralda vide et triste à mourir, l’Algérie quasiment perdue… J’ai vécu la mort du 1er REP comme un véritable deuil. Heureusement la Légion m’a récupéré et m’a permis de me refaire une santé. J’ai vécu à Sidi Bel Abbès les dernières heures du drame algérien, puis l’arrivée à Aubagne et l’installation au camp de La Demande. « Nous on avait rien demandé », que nous chantions sur l’air d’Eugènie… Le moral n’était pas au beau fixe.
J’ai repris espoir et confiance au 2e REI où je suis parti prendre le commandement d’une compagnie en 1963. Au Sahara, chargé de protéger les sites d’expérimentation nucléaire et les centres d’essai d’engins spatiaux, le «2» était un magnifique régiment, réparti sur une zone d’action plus grande que la France. Les compagnies étaient des petits sous-groupements interarmes parfaitement adaptés aux évolutions en milieu désertique. Deux cent cinquante légionnaires, des cadres «retaillés», 50 véhicules, une puissance de feu considérable avec un peloton d’automitrailleuses, trois mortiers de 81 mm, trois canons de 75 mm sans reçu, une autonomie complète, mon colonel à 200 kilomètres de là… le rêve ! Le style «saharien» était très différent du style 1er REP mais l’esprit Légion y soufflait avec la même intensité. Au bout de deux ans mes plaies physiques et morales étaient cicatrisées. J’avais retrouvé la foi.

Vous découvrez également une autre armée que vous allez côtoyer, celle qui n’a pas «fait» l’Algérie, quel regard portez-vous sur cette «séparation»?
Après l’Algérie et le Sahara, l’heure est à la reconversion intellectuelle. Mes patrons me poussent vers l’École d’état-major. Je suis leurs directives avec un enthousiasme modéré mais il est vrai que, dans la vie d’officier, il faut savoir alterner les périodes consacrées à l’action et celles consacrées à la réflexion. L’inconvénient, c’est que lorsqu’on met le doigt dans l’engrenage des états-majors, il est difficile d’en sortir. Cependant dans un coin de ma cervelle, j’avais toujours deux objectifs : redevenir TAP et retrouver la Légion. Il me faudra dix ans pour y parvenir. En 1975, à la sortie de l’École de guerre, la DMPAT me propose soit le commandement d’un bataillon à Saint-Cyr, soit le Groupement opérationnel de la Légion étrangère. Pas d’hésitation, je rejoins le GOLE à Bonifacio. Un commandement difficile, des problèmes d’effectifs, des moyens limités, l’ambiance en Corse est assez morose après l’affaire d’Aléria. Heureusement la chance nous sourit. En février 1976, une prise d’otages à Djibouti provoque l’intervention d’un détachement Guépard. Le GOLE est en alerte. En 24h, nous voilà partis à 2 000 kilomètres de là. Nous resterons 4 mois à Djibouti. Retrouvant les grands espaces dans un environnement favorable, bénéficiant de moyens considérables, le GOLE deviendra en quelques semaines un remarquable outil de combat. Trois ans après le GOLE, je retrouve le REP : la boucle est bouclée, le bonheur est complet. Je m’efforcerai, pendant deux ans, de transmettre aux jeunes générations l’héritage que j’ai eu la chance de recevoir vingt ans plus tôt. En quittant Calvi, mon dernier ordre du jour commence ainsi : « En recevant, il y a deux ans, le commandement du 2e régiment étranger de parachutistes, j’avais conscience de réaliser un rêve ébauché il y a un quart de siècle, lorsque je faisais, à la Légion, mes premiers pas d’officier. J’ai réalisé le rêve, j’ai été votre chef ; quel que soit l’avenir, la vie militaire ne pourra plus me donner pareille joie. » C’est bien vrai.

Après une carrière au cours de laquelle vous êtes chargé de hautes responsabilités, vous conservez le lien avec «vos» anciens en adhérant à l’Amicale des anciens légionnaires parachutistes, un lien extrêmement fort pour quelles raisons ?
À vrai dire mes liens avec l’Amicale se sont noués beaucoup plus tôt. En 1980, alors que je commandais le 2e REP, j’ai compris qu’il fallait resserrer les contacts avec mes anciens. C’était une nécessité pour les jeunes qui avaient besoin de références, c’était une obligation morale vis-à-vis de nos anciens à qui nous devions tant. Le drame algérien avait laissé quelques traces douloureuses et il était nécessaire de réunir tous les membres de la famille : ceux du 1er REP et ceux du 2, ceux qui avaient quitté l’armée et ceux qui y étaient restés, ceux qui étaient allés en «taule» et les autres. Compte tenu de mon passé, j’étais bien placé pour fédérer les différentes sensibilités. En 1981, nous avons fait à Calvi une saint Michel extraordinaire. Autour du général Caillaud, du commandant Morin, du commandant de Saint-Marc et d’une centaine d’anciens, le régiment au complet a manifesté sa fidélité à ceux qui avaient forgé la gloire des paras-légion. La ferveur et l’émotion de ces journées sont gravées dans la mémoire de ceux qui ont eu la chance de les vivre. Depuis, je suis resté en relations constantes et suivies avec l’Amicale et j’y ai adhéré dès que j’ai quitté la Légion. Ce qu’il y a de remarquable dans l’AALP, c’est que les générations s’y suivent sans altérer l’esprit de la communauté. La génération d’Indochine sous la présidence du général Caillaud et du commandant Morin a passé la flambeau à la génération d’Algérie avec le colonel Lhopitalier, ceux des Opex ont pris la relève sous la remarquable présidence du général Soubirou. Je suis et je reste très attaché à l’AALP, c’est une façon d’exprimer à la Légion mon infinie reconnaissance pour tout ce que je lui dois.

Il y a deux mois, les légionnaires du 2e REP sautaient sur Tombouctou, vous qui les connaissez bien, qu’ont-ils de différent par rapport à ceux que vous avez commandés ?
Je ne suis pas le laudator temporis acti et les vieux «choses» qui passent leur temps à dire « c’est plus comme avant » m’énervent au plus haut point ! Lorsque j’ai appris que le régiment avait sauté sur Tombouctou, j’ai éprouvé un indicible sentiment de fierté, sentiment encore renforcé lorsque j’ai vu les stocks d’armes récupérés. Les légionnaires d’aujourd’hui ? Ils sont aussi beaux que nous l’étions à 20 ans (et aussi modestes), ils sont mieux habillés, mieux équipés, sans doute plus «techniques» que nous l’étions, peut -être plus costauds aussi. Par-dessus tout, je pense qu’ils ont la même ardeur au combat que celle que nous avions. Au total, les légionnaires changent mais la Légion reste aujourd’hui ce qu’elle a toujours été : une troupe d’une solidité sans égale qu’un esprit de corps amène à se surpasser dès lors que la réputation de la «maison» est en jeu.

Walter Gembaliès, un Pradéen décoré de la Croix de combattant

08.05.2013

Pradéen depuis 5 ans, Walter Gembaliès vient d'être décoré par décision du ministre de la Défense de la médaille Croix de combattant volontaire avec barrette Afrique du Nord le 24 mars par le colonel Munos lors de l'assemblée générale de la Fédération des Combattants Volontaires des P.O.

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Jean-Claude Richet, président départemental des Combattants Volontaires 66, Walter Gembaliès et le colonel Antoine Munos , président du Souvenir Français de Ste Marie/Mer

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Né en 1937, Walter Gembaliès a traversé la guerre dans une zone particulièrement touchée et a perdu beaucoup de membres de sa famille. A 19 ans avec deux amis, il s'engage en 1956 dans la Légion étrangère et fera ses classes en Algérie auprès d'instructeurs anciens officiers de la Wehrmacht; il y connaîtra jusqu'en 1966 ses premiers combats sur le terrain. Blessé de guerre, une citation, médaillé militaire en 1973. Puis Calvi en Corse, ensuite le Tchad pour de nouvelles missions et enfin la base d' Etains d'où il quittera la Légion en 1972 avec le grade d'adjudant-chef.

Une seconde carrière dans la vie civile s'ouvre à lui jusqu'à la retraite en 1991. Aujourd'hui installé dans la capitale du Conflent il connait une vie tranquille dans notre cité qu'il trouve paisible et sûre.

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Castelnaudary. 150e anniversaire de la bataille de Camerone

Publié le 05/05/2013


C'est la fête à la Légion étrangère ce week-end. La traditionnelle fête de Camerone, célébration de la bataille du 30 avril 1863 à Camerone, au Mexique, voici 150 ans. Samedi matin avait lieu la cérémonie présidée par le général de corps d'armée Martial de Braquilandes en présence du secrétaire général Olivier Delcayroux, des élus locaux, des représentants des associations patriotiques.

Par chance, il faisait beau. Après la revue des troupes, ce fut la remise de képis blancs aux nouveaux légionnaires. Geste symbolique au moment de coiffer pour la première fois le képi blanc. C'est avec émotion qu'un ancien légionnaire, M. Munoz, a reçu la Médaille militaire. Puis le lieutenant Armand a récité le combat de Camerone. Et pour finir, le défilé toujours impressionnant, avec en tête la garde des pionniers avec barbe, hache et tablier de cuir couleur buffle. À midi, la kermesse pouvait ouvrir ses portes.

Petit rappel historique

Camerone est le nom d'une auberge mexicaine où le capitaine Danjou, officier de la Légion étrangère, se retrancha le 30 avril 1863, avec soixante-quatre de ses hommes pour résister à une armée mexicaine d'environ 2 000 soldats. Le capitaine Danjou refuse de se rendre et demande à ses hommes d'en faire autant. Le combat s'engage. Le capitaine Danjou est tué ainsi que trente-trois légionnaires. Les trente et un autres furent faits prisonniers. Les Mexicains déplorent plus de 300 tués et blessés.

Malgré l'échec de cette expédition, Napoléon III décida que le nom de Camerone soit inscrit sur le drapeau du régiment étranger et que les noms du capitaine Danjou, des sous-lieutenants Vilain et Maudet soient gravés en lettres d'or sur le mur des Invalides. Cette bataille dramatique en raison de la disproportion des forces et de sa fin tragique, a une valeur symbolique pour tous les légionnaires : «Respecter jusqu'au bout le serment fait à leur chef de ne jamais se rendre et de résister jusqu'à la mort». Courage, mission, sacrifice, respect de la parole donnée, honneur les valeurs de la Légion.

La fête de Camerone continue aujourd'hui à la caserne du capitaine Danjou. À 11 heures, ouverture de la kermesse ; à 18 h 30, tirage de la tombola ; à 21 heures fermeture des portes du 4e RE.

La Dépêche du Midi

Blagnac. En souvenir de l'intensité du combat de Camerone

Publié le 07/05/2013

Bernard Ghestin a remis la médaille de l'Amicale des Anciens de la légion étrangère à Bernard Keller et au colonel J.L. Mercury./Photo DDM F. B.

La célébration du 150e anniversaire de la bataille de Camerone, qui s'est tenue au Square du souvenir français, samedi 4 mai, a rendu les honneurs à un fait d'arme tout à fait exceptionnel, symbole de courage, de loyauté et de camaraderie de la légion étrangère, en présence de l'Amicale des Anciens de la légion étrangère, présidée par Bernard Ghestin, lieutenant-colonel en retraite, du colonel Jean-Luc Mercury, commandant la base de défense de Toulouse, de l'Amicale des anciens combattants, des élus, de la fanfare et d'un public nombreux. Remarquablement narré par Jean Roure, un acte faisant preuve d'un honneur sans bornes et d'une insensée fierté : «Le 30 avril 1863, réfugiés dans une auberge pendant 11 heures, 65 hommes ont engagé un combat acharné contre 2 000 soldats mexicains, ne cédant rien, jusqu'au sacrifice ultime, au final une poignée de ces braves ont fini de charger à la baïonnette».

La Dépêche du Midi

Pfastatt 59e anniversaire de la chute de Dien Bien Phu.

Mercredi 8 mai 2013

Michel Malétic a vécu l’intégralité de la bataille de Dien Bien Phu. L’ancien légionnaire, qui a ensuite passé toute sa carrière aux mines de potasse d’Alsace, évoque ces deux mois épiques dans la cuvette.

Les Bivouacs de Vera-Cruz à Mexico, par un zouave.

Tranches de vie à la phalange magnifique


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