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La Newsletter 15/13 de l'AALEME

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La Newsletter 15/13 de l'AALEME

Repas de Noël de l'AALEME


Le dimanche 13 décembre 2015 à 12h00 à l'€urotel, Centre Commercial du Fenouillet, 34474 Pérols. Tel : 04 67 50 27 27.

Apéritif : kir pétillant, jus de fruit, feuilletés chauds et accras de morue

 

Menu :

Vol au vent de fruits de mer

Magret de canard, sauce forestière

Fromage

Omelette norvégienne

Vin et café compris

 

Prix : 35€ par personne.

 

Participation de l'AALEME pour ses membres à jour de leur cotisation : 5€. A régler auprès de notre trésorier, avant le mercredi 9 décembre 2015 : 30€.

A l'adresse suivante : Trésorier AALEME, Espace les Chênes, 8 chemin des chênes, 34170 Castelnau le Lez.

RMLE, à Madagascar, 1900.‏


Bonjour,

(intéresse KB Aubagne , 1er RE, COMLE si possible de faire suivre)…. ++ Musée - Centre de documentation historique de la Légion étrangère - SAMLE -


Une évolution notable concernant l’historique Légion Etrangère : Le 3°REI est toujours considéré en tant qu’héritier du RMLE période du Colonel ROLLET…Et pourtant, le Régiment de Marche de la Légion Etrangère existait bien avant, puisqu’à Diégo , au cimetière de Ramena, des tombes de légionnaires portant l’inscription RMLE (1900) avaient été retrouvées…mais sans certitude quant à la valeur de l’inscription.
Mais la remise en état du grand cimetière de Cap Diégo a permis de retrouver, rénover, préserver des sépultures de légionnaires de 1900 (5 tombes) portant l’inscription RMLE (voir photo).
Donc, après recherches (actif : AALEME) :

Il existait bien un régiment de marche de la Légion Etrangère, implanté à Diégo Suarez, formé par un EM , les 5éme, 6éme,7éme et 8 éme compagnies du 2éme Etranger !

Alors, quel est donc le régiment héritier du 1er RMLE ????
Qui va « refaire » l’histoire ?
Amitiés légionnaires ,

Remerciements

AALEME , AACLEM, et associations d’anciens qui suivent les informations « cimetières », et aux 2 « légionnaires journalistes » venus récemment du DLEM, au profit de KB, qui ont constaté l’authenticité des faits.

 

YG


Mon ADC,

 

Il est indéniable que ce RMLE à bien existé, même si le Livre d'Or n'en parle pas, et que l'excellent article " D’un régiment de marche de la Légion étrangère (RMLE) à l’autre, répétition ou évolution de l’histoire ? " n'en dit pas plus.

 

Nous disposons :

1 - des photos des pierres tombales.

 

Leg Jean Mousseigne 1er RMLE 08/07/1900
Leg Nicolas Schummer RMLE 09/07/1900
Leg Bathan Levy RMLE 31/07/1900
Leg Jean-Baptiste Heyes RMLE 12/08/1900
Sergent Henri Joseph Paulus Wexler RMLE 24/08/1905

 

2 - de l'article paru dans Le Progrès de Bel-Abbès du 22/08/1900

LETTRE DE MADAGASCAR

Le 19 Juin 1900

MONSIEUR LE DIRECTEUR,

Malgré les entraves apportées par nos conservateurs, le bataillon du 1er Étranger qui, depuis le mois de décembre dernier devait être dirigé sur Dégourdissage est enfin arrivé à destination. Cela ne fut pas sans peine, car si jamais un bataillon fût berné, ce fut bien- celui-là. Si encore les motifs invoqués pour justifier les retards apportés dans l'envoi immédiat du dit bataillon étaient reconnus fondés, il n'y aurait qu'à louer l'Autorité de ses prévenances, mais il n'en est rien, car nos braves militaires ont pu constater à leur arrivée à Diégo-Suarez et dans les postes limitrophes, que les charmants baraquements que l'on avait (soi-disant) préparés, n'étaient en partie qu'ébauchés dans les bureaux du "Génie constructeur ". Les tonnes de matériaux destinées à la construction de ces cases étaient en partie sur les quais, voir même non débarquées. Voilà où en étaient les travaux lors dé l'arrivée du bataillon à Madagascar.

Aux désillusions produites par ces constatations amères, avait précédé un contre-temps non moins fâcheux, le fameux séjour au Camp du Ravin Blanc à Oran, où arrivé lé 22 mars avec l'idée bien arrêtée d'embarquer le 25 du dit, il reçut quelques heures avant le moment fixé pour le départ, l'ordre de surseoir à tout mouvement.

Ce fût une déception générale qui ne laissait entrevoir à nos troupiers que la probabilité d'être dirigés sur Igli, voyage qui n'était pas du tout en harmonie avec les projets élaborés jusque-là, par la majeure partie des postulants pour la grande île africaine. Enfin, le 1er avril (jour choisi sans doute), le commandement résolut de leur faire continuer leur route, et le 20 dû même mois après une traversée aussi belle que rapide, ils arrivaient devant Diégo-Suarez. Le même jour deux compagnies débarquaient à Antsirane et prenaient possession des casernements mis à leur disposition. Le lendemain 21, les deux autres compagnies débarquaient à leur tour et rejoignaient leurs postes respectifs, la 15e compagnie, au Sakaramy, poste intermédiaire entre Antsirane et la Montagne d'Ambre, la 16e compagnie allait s'installer à Oranjéa, poste situé au nord de l'île et qui commande la passe de la baie de Diégo-Suarez. Le 25 mai, cette dernière compagnie quittait ce poste pour rallier Antsirane où elle restait jusqu'au 12 juin.

Nous croyons devoir entretenir un instant nos lecteurs du genre d'exercice que faisait nos légionnaires à leur arrivée dans la Colonie et cela dans le but de les acclimater sans doute.

Aussitôt arrivés, les légionnaires durent se transformer : 1° en conducteurs de plates formes Decauville système de locomotion en usage à Madagascar pour le transport des matériaux dans les différents chantiers où l'on construit des baraquements, (la mise en mouvement de ces voitures se fait à l'aide de mulets) ; 2° en serres-freins, auxiliaires indispensables au bon fonctionnement des voitures ci-dessus précitées ; 3° en hommes de peine de foutes catégories ; 4° en charpentiers, charrons, mécaniciens, ajusteurs, dessinateurs, secrétaires, etc.

Le travail commençait à 5h. 1/2 du matin et se terminait vers 9h. 1/2 ou 10 heurs, le soir de 2h. 1/2 à 5h. 1/2 ou 6 heures. Bon nombre d'hommes étaient assujettis à travailler dans l'eau jusqu'aux aisselles pendant toute la durée du travail. C'est à ce moment seulement que les constructions entrèrent dans la période active ; la Légion fournissait en moyenne 300 travailleurs par jour pendant le premier mois qui suivit notre arrivée. Aussi, il y a aujourd'hui à Antsirane: environ 12 cases, pouvant loger 70 hommes chacune, qui sont complètement terminées, à cela ajoutez tout le matériel nécessaire au montage de 36 cases qui doivent être construites au camp de la montagne d'ambre, cela vous donnera une idée du travail exécuté en majeure partie par nos mauvaises têtes.

Le 2e Etranger venant d'arriver (arrivé le 5 juin par le « Britania » ) va également prendre part à ce genre d'exercice et soulagera un peu ses camarades du 1er qui ne demandent qu'à être aidés.

Par suite de la nouvelle organisation de ces 2 bataillons, en un seul Régiment, le bataillon du 1er Étranger prend le titre suivant : Régiment de marche de la Légion étrangère ; le bataillon du 1er Régiment devient 1er bataillon et celui du 2e Étranger, 2e bataillon;

Les Compagnies du 1er bataillon sont numérotées de 1 à 4 et celles du 2e bataillon, de 5 à 8 inclus.

De ce fait nous avons : 1re compagnie, capitaine Bourdieu ; 2e compagnie, capitaine Guilleminot ; 3e compagnie, capitaine Sotmon ; 4e compagnie, capitaine Canton.

Depuis le 13 juin une fraction de la 4e compagnie occupe le poste de Mahatsinjoafivo, une autre fraction est actuellement au Sakaramy et une 3e fraction est encore à Antsirane. On compte que vers la fin du mois elles se rendront au camp de la montagne d'Ambre où M. le Lieutenant-Colonel Cussac est installé depuis bientôt 15 jours.

Avec les troupes qui doivent incessamment se rendre à Diégo-Suarez, cela portera les effectifs dé la garnison à 5000 hommes de troupe. Il faut cela pour donner un peu d'importance à Diego, car c'est réellement une toute petite ville qui ne compte guère que des militaires et des fonctionnaires. Peut-être que le nombre assez important de troupes qui s'y trouveront réunies d'ici un mois amènera le commerce qui manque totalement, à cette ville.

 

que corroborent les extraits de JO ci dessous.

Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 29/08/1900

 

EXTRAITS

Par arrêté du 23juillet (État-major),

M.le sous-lieutenant Keller, du régiment de marche de la légion étrangère, est placé hors cadres comme adjoint de M. le commandant du génie Goudard dans l'élude du tracé du chemin de fer d'Aniverano au Mangoro.

 

Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 17/10/1900

 

EXTRAITS

Par arrêtés du 1er octobre,

M. le lieutenant de Marquessac, de la 4e compagnie du régiment de marche étranger, est nommé commandant du secteur des Zanndrianambo [district d'Andovoranto], en remplacement de M. le capitaine hors-cadres Haillot, rapatrié.

 

Par arrêtés du 5 octobre,

M. Bosson, caporal de la légion étrangère, mis en congé renouvelable par l'autorité militaire est nommé commis auxiliaire des postes aux appointements de 2400 par an, pour compter du 23 septembre 1900, et affecté au bureau de Mahanoro.

 

A la date du 31 août 1900,

M.le Ministre de la Guerre fait connaître que le soldat Lobreaux, du bataillon étranger, est inscrit d'office au tableau de concours pour la médaille militaire, pour sa brillante conduite à l'attaque de Masindra et à l'assaut des villages rebelles antandroy de Vohitra.

 

Le Progrès de Bel-Abbès du 10/11/1900

 

Les Officiers de la Légion

LA PÉRIODE COLONIALE .

L’Écho de Paris demande que les officiers de la Légion étrangère soient autorisés, comme d’ailleurs la marine, à accomplir une troisième année de période coloniale.

L'État gagne à avoir plus longtemps sous la.main des officiers acclimatés et au courant dès exigences du pays.

Il réalise naturellement de notables économies en retardant d'un an la venue des officiers de là relève et le voyage de retour de leurs camarades rapatriés.

L’Écho de Paris ajoute : « Ces considérations ont sans doute échappé au ministre de la guerre lorsqu'il a décidé qu'aucune prolongation de séjour au delà de deux ans ne pourrait plus être accordée aux officiers d'infanterie en service dans les colonies ».
« Cette mesure vise surtout les. officiers de la Légion étrangère qui encadrent aujourd'hui six bataillons au Tonkin et trois à Madagascar.

« La décision incompréhensible du général André ne modifie en rien les errements suivis à l'égard des sous-officiers et des simples légionnaires. Ceux-ci -sont, comme par le passé, autorisés à prolonger leur séjour dans les bataillons expéditionnaires de la Légion.

«Une explication plausible, du traitement inattendu que le général André impose aux officiers de la Légion, serait le souci du ministre de la guerre de se réserver l'attribution de l'avancement exceptionnel pour lie officiers désireux de faire une simple apparition aux colonies. »

« Il faut espérer que le ministre de la Guerre ne prolongera pas, pour les officiers des bataillons étrangers, le déni de justice qui les atteint. »

« Quant aux officiers désireux de servir dans la légion il devra leur être répondu qu'ils ont un stage initial à accomplir d'abord en Algérie. »

 

Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 13/02/1901

 

EXTRAITS

Par arrêtés du 29 janvier,

M. le lieutenant de Marquessac, de la 4e Cie du régiment étranger de marche à madagascar, est placé hors cadres et désigné comme officier adjoint au commandant du district de Fetraomby.

 

Par contre je n'ai trouvé aucune trace officielle de la création de ce RMLE.

 

Ce que j'en pense :

C'est une décision locale, simplification du fonctionnement de ces deux bataillons, prise par le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances, GALLIENI.

 

Pourquoi ?

Deux choses :

Un peu d'histoire : l'infanterie coloniale, à l'époque dépendait du ministère de la marine. Donc on regroupe les terriens.

Un précédent :

Campagne de 1895 1 Bat (CBA Barre) à 4 Cies (CNE Perrot - CNE Courtois - CNE Bulot - CNE Sardi) au sein du régiment d'Algérie (COL Oudri 2e étranger) Départ le 04/04 arrivé à Majunga le 23/04. 09/08 le CBA Rabot prend le commandement du 1er Bataillon en remplacement du LCL Barre. 23/08 décès du LCL Barre. Retour du bataillon en Algérie le 03/12.

 

Gallieni désigné comme gouverneur, a demandé un bataillon de Légion qu'il obtient.

Campagne de 1896 EM (CBA Cussac) + 2 Cies (CNE Flayelle - CNE Deleuze) du 2e étranger embarquent le 10/08 à Marseille et débarquent le 07/09 à Tamatave - 2 Cies (CNE de Thuy - CNE Brulard) du 1er étranger débarquent le 14/09 à Tamatave.

 

Mais :

Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 09/10/1896

 

DÉCISION No. 63.

Le Général Commandant Supérieur des troupes et des territoires militaires à Madagascar,
Vu l'arrivée à Madagascar d'un Bataillon de marche tiré des deux régiments étrangers de l'armée de terre;

Vu les avantages qu'il y aurait à grouper en un seul régiment, au point de vue du commandement, de la police intérieure, de la discipline et de l'instruction, les 3 Bataillons de l'armée de terre actuellement présents à Madagascar,

Sous réserve de l'approbation de M. M. les Ministres de la Guerre et des Colonies,

DECIDE :


1.-Le Régiment d'Algérie, actuellement constitué à 2 bataillons, comprendra désormais 3 bataillons, savoir; 2 bataillons de tirailleurs algériens, 1 bataillon provenant des régiment étrangers.

2.—L'autorité de M. le Lieutenant-Colonel Commandant le Régiment d'Algérie s'étendra à toutes les parties du service, l'administration exceptée, et s'exercera selon les règles fixées par le décret du 20 Octobre 1892 sur le services intérieur.

3.- Chaque bataillon du Régiment d'Algérie continuera à s'administrer dans les conditions actuelles.

4. —La présente décision entrera en vigueur le 1er Octobre 1896.

Tananarive le 25 Septembre 1896. Le Général Commandant Supérieur des troupes et des territoires militaires, (Signé) : GALLIENI.

 

 

Ce document écrit par un de nos grands anciens prouve bien, que cette période est peu connue, et, que le Centre de documentation historique de la Légion étrangère n'a pas ou peu de fonds concernant cette période.

CHRONIQUES D'UN POSTE AVANCÉ TOME 1

Les habitants du bord de Terre
Thierry FUSALBA

En 1994, le capitaine Fusalba est affecté pour un an au 5e Régiment étranger basé à Mururoa. Durant son séjour, il est envoyé sur l'atoll de Takume, au coeur des Tuamotu, pour y construire une piste d'aviation au profit des habitants. Loin de sa famille, de ses amis et de ses chefs, il va consigner chaque jour les événements sur un "Journal de marche et d'opérations" ajoutant des réflexions personnelles sur la vie, le commandement de ses légionnaires et la beauté fragile des lieux. Dans le deuxième volume, l'auteur nous emportera dans un récit romanesque au Brésil.

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