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La Newsletter 16/44 de l'AALEME

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Légion étrangère : 40 ans en Lauragais, ça se fête

Actualités

Publié le 16/11/2016

Le colonel Dufour, chef de corps, devant le drapeau du 4e régiment étranger. /Photo DDM, Gladys

Le colonel Dufour, chef de corps, devant le drapeau du 4e régiment étranger. /Photo DDM, Gladys

Des anciens, y compris de la période africaine, reviendront pour l'occasion. Nous aurons également trois anciens chefs de corps». Le «4», si riche de son histoire, est aussi résolument tourné vers l'avenir ; l'occasion de féliciter ses cadres. «Le régiment vient de permettre, depuis juillet 2015, la montée en puissance de la Légion étrangère, par l'investissement de ses cadres. Quelle entreprise est capable, à effectif constant, de monter sa «production» de 70 % ? Nous avons réussi ça parce que nous avons ici des hommes exceptionnels, auxquels on peut tout demander», leur rend hommage le commandant. Il revient sur les liens étroits qui unissent le régiment à sa ville, évoque le souvenir de Jean-Pierre Cassabel à qui l'on doit cette installation quand tant d'autres villes de France avaient candidaté, évoque cette fidélité qui a perduré et les galons de «première classe d'honneur» qui vont être remis au maire Patrick Maugard par le général commandant la Légion étrangère, «un symbole pour la ville, toujours là quand on a besoin d'elle, et pour l'homme, dont l'attachement au régiment n'est plus à prouver».Il y a quarante ans, le «4» arrivait à Castelnaudary et investissait Lapasset. Un anniversaire que les légionnaires souhaitent fêter avec la population chaurienne et lauragaise.

Prise d'armes, musique, défilé, exposition et démonstration de matériel, conférences son et lumière, feu d'artifice… Depuis trois mois, au quartier Danjou, on travaille à l'organisation du quarantième anniversaire de l'arrivée du 4e régiment étranger dans notre ville, qui aura lieu ce samedi 19 novembre, place de la République. Les légionnaires ont mis les petits plats dans les grands pour inviter la population, qu'ils espèrent en nombre pour fêter cet anniversaire avec eux. Ils sortent pour l'occasion de l'enceinte du quartier Danjou vers la place de la République… «L'objectif est de faire perdurer les excellentes relations nouées ici en Lauragais et à Castelnaudary. Derrière cette fête que, de notre côté, nous célébrons chaque année, nous montrons notre attachement à cette ville qui nous a si bien accueillis», explique le colonel Nicolas Dufour, commandant le 4e RE. Le patron des «fortes têtes» rappelle que nous sommes ici dans un régiment de formation, le creuset de la Légion étrangère, que chaque légionnaire y vient à plusieurs reprises au cours de sa carrière. «Quand le régiment est arrivé de Corse, nous nous demandions si l'on aurait ici des conditions favorables d'entraînement. Nous y avons trouvé un terrain de manœuvres fantastique. Quand le quartier Danjou a été construit, il l'a été exactement pour les besoins du régiment, c'était alors le plus moderne des années «80». Chaque compagnie a sa ferme, avec des dizaines d'hectares autour pour s'entraîner».


la fête pour tous, ce samedi

À 9 h 30 : Aubade de la musique, place de la République. À 10 heures : Prise d'armes et défilé, place et cours de la République. À 12 heures : Apéritif à la Halle aux grains, offert à la population chaurienne. À 14 heures : Présentation des matériels de tous les régiments de la Légion, place de la République. À 17 heures : Conférences et témoignages, à la Halle aux grains. À 19 h 30 : Évocation historique. et feu d'artifice, place de la République.

Dossier réalisé par Gladys Kichkoff

«Légionnaire» en librairies lundi prochain

Actualités

Publié le 13/11/2016

«Légionnaire» en librairies lundi prochain

«Légionnaire» en librairies lundi prochain

Le livre «Légionnaire», que tout Chaurien aura à cœur de lire tant l'institution «Légion» est centrale ici et dans le Lauragais, sortira le lundi 21 novembre. Il est co-écrit par deux auteurs : Bertrand Constant, aujourd'hui comédien, était officier au 2e REP (Régiment étranger de parachutistes, l'élite de la Légion Étrangère) il y a quelques années. Quant à Victor Ferreira, photographe-reporter, il a été légionnaire pendant près de 25 ans.

Leur ouvrage est un livre unique : du plus jeune au plus ancien, du nouvel engagé volontaire à l'officier, du Français d'origine au lointain Kirghize, 64 légionnaires se sont laissés photographier malgré leur tradition de l'anonymat, tout en mettant «leur cœur sur la table». Pour quelles raisons ont-ils choisi d'abandonner leur première vie et d'en conquérir une seconde ? Pendant deux ans, Victor Ferreira a rencontré près d'une centaine de légionnaires à travers le monde en leur posant toujours les mêmes questions. Ceux-ci se sont livrés en confiance, parfois même en poésie. Bertrand Constant a transformé les entretiens et les questions en narration tout en s'attachant à préserver la sincérité et l'exactitude de leurs propos. Ce livre permet de comprendre la Légion Étrangère de l'intérieur, et notamment ces hommes aux parcours si différents qui ont tous fait un jour le choix de s'engager pour un même idéal. Entre confessions et révélations, c'est une rencontre exceptionnelle avec ces soldats mythiques, partout admirés, craints sur tous les théâtres d'opération et que le monde entier nous envie. Chaque portrait, composé d'une photo et d'un monologue, propose au lecteur une expérience hors du commun : devenir Légionnaire à son tour. Au moins le temps d'une lecture!

La Dépêche du Midi

Millau : la cérémonie officielle du 11 novembre perturbée

Midi Libre

Publié 12/11/2016

Millau : la cérémonie officielle du 11 novembre perturbée

Le moment de recueillement devant le monument aux morts avait été respecté au cours de la matinée.

Le défilé de la Légion, initialement prévu après la commémoration, ce vendredi 11 novembre, a été annulé.

La cérémonie officielle en souvenir de l'Armistice de 1918, qui se déroulait vendredi matin autour du monument aux morts érigé dans le parc de la Victoire, ne s'est pas terminée selon le programme initial. Malgré ce que laissaient penser les barrières, barrages et rues bloquées entre la place du Mandarous et une grande partie du boulevard de la République, le défilé de la 13e Demi-brigade de la Légion étrangère, qui devait clôturer la cérémonie officielle, n'a pas eu lieu. La mairie avait été avertie dès jeudi soir de cette annulation ordonnée par l'état-major de l'armée, mais elle avait maintenu le dispositif de sécurité "au cas où il y ait un changement de programme".

"Nous avons fait reculer l'armée pour treize individus !"

Si l'état-major de l'armée de terre a pris une telle décision de dernière minute, c'est parce qu'il a eu vent, sur les réseaux sociaux, d'un appel lancé par des militants qui se présentent comme antimilitaristes. "Des motifs d'ordre public nous ont conduits à penser que le défilé militaire ne pourrait pas se dérouler dans le respect dû à notre armée", a déclaré à Midi Libre la préfecture au cours de la journée de vendredi.

La cérémonie officielle, menée par le premier adjoint Claude Assier, s'était déroulée dans un grand respect du protocole, réchauffé de temps à autre par quelques rayons de soleil. La commémoration a été rythmée par les déplacements des troupes, les remises de décorations, la lecture de poèmes par les élèves du collège Jeanne-d'Arc, le dépôt de gerbes, ou encore le ravivage de la flamme du souvenir par des élèves du collège Marcel-Aymard et du CMJS, avant une minute de silence et La Marseillaise.

Un "Vive la Légion" à la fin des discours

En fin de cérémonie, Christophe Saint-Pierre a pris la parole pour annoncer le changement de programme. À la suite de ces quelques mots, l'assemblée s'est dispersée dans une certaine confusion. Chacun y allant de son commentaire...

Le cortège s'est ensuite dirigé vers la mairie pour clôturer les honneurs. Sur le boulevard de la République, des spectateurs attendaient encore le défilé. Sur le parvis de la mairie, ou L'Élan millavois et L'Harmonie du Sud-Aveyron ont joué une aubade, le maire de Millau a pris la parole. "Je m'excuse de cette annulation auprès de la population, des anciens combattants et de vos hommes, mon colonel", a commencé le premier édile.

"Je suis un fervent défenseur de la liberté d'expression, mais manifester un jour comme celui-ci, alors que nous commémorons un grand moment de notre Histoire... Il y a un temps pour chaque chose. Je suis très en colère, nous avons fait reculer l'armée pour treize individus. C'est une minorité qui prend en otage une majorité, qui elle est favorable à la venue de la Légion. Il va falloir que les politiques réfléchissent." Les discours se sont terminés sur un timide, mais franc, "Vive la Légion !", venant du public rassemblé devant les grilles de la mairie.

EVA TISSOT

La Légion honore ses disparus à Pérols

Midi Libre

Publié le 15/11/2016

La Légion honore ses disparus à Pérols

Mercredi 2 novembre, les disparus de la Légion étrangère ont été honorés au cimetière Saint-Sixte.

Le président de l'amicale des Anciens de la Légion étrangère de Montpellier et de ses environs (AALEME) et le maire Jean-Pierre Rico ont déposé une gerbe sur le caveau des disparus. L'amicale des Anciens légionnaires de Montpellier et ses environs a toujours eu des rapports privilégiés avec la ville de Pérols depuis sa création en 1974. Le 24 avril 1976 l'amicale a reçu officiellement son drapeau. Le 30 décembre 1982, Robert Félix Fabre, maire de Pérols, a été décoré de la médaille d'honneur de la Légion étrangère pour services rendus a l'amicale. Le 24 novembre 1980 le président François Simon signe la concession de terrain dans le cimetière communal de la commune (concession perpétuelle). Le 4 mars 1982 a eu lieu à l'église l'inhumation d'un ancien sergent Edmond Maury décédé en 1976 qui repose désormais dans le caveau.

Depuis perdure la tradition, les anciens de l'amicale se réunissent tous les 2 novembre devant le caveau pour honorer leurs chers disparus. L'équipe municipale actuelle est très attachée à ses traditions a précisé l'édile auprès des anciens légionnaires. "Nous, à la Légion, nous avons le culte des anciens, chez nous on ne pleure pas les morts on les honore. Ce caveau existe depuis quelques années, il est ouvert non seulement aux anciens légionnaires de l'amicale mais à tout légionnaire qui en ferait la demande" explique le président de l'amicale avant d'assister avec tous les militaires, familles et officiels à une messe spéciale célébrée par le père Hervé Dussel dans l'église de la commune.

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Le 11 novembre à PAPEETE

Nouvelle histoire de la Légion étrangère

Nouvelle histoire de la Légion étrangère

Patrick Gmeline (De)

Perrin

Format : ePub sans DRM
Nombre de pages : 735
EBOOK 15,99


L'histoire vivante, souvent haute en couleur, d'un corps d'élite.
La Légion étrangère, cette troupe d'élite composée de soldats étrangers commandés par des officiers français, mythique et enviée, est admirée par toutes les armées du monde. Depuis 1831, date de sa création, elle s'est distinguée sur nombre de champs de bataille. Du Mexique à l'Espagne, de l'Afrique du Nord à l'Indochine, des Émirats au Pacifique. Sans oublier la France, en 1870, puis pendant les deux guerres mondiales.
Ce livre raconte l'histoire officielle, mais aussi officieuse, de ceux qui se sont fait appeler les " képis blancs ", depuis l'origine du corps jusqu'à nos jours. Reconnaissables aujourd'hui à leur béret vert, ces soldats combattent pour la liberté dans le cadre des opérations extérieures et, face à la menace terroriste, assurent la sécurité dans les villes de France.
Pour la première fois depuis longtemps, la Légion étrangère est présentée dans sa globalité, à travers archives et récits inédits ou peu exploités : une toute nouvelle approche qui honore à juste titre ces " Français par le sang versé ", dont les portraits émaillent cet ouvrage.

Laudun-L'Ardoise : solennité et recueillement

Midi Libre

Publié le 13/11/2016

Laudun-L'Ardoise : solennité et recueillement

Une très nombreuse assistance

Laudun-L'Ardoise : solennité et recueillement

Le dépôt de gerbes

 

Laudun-L'Ardoise : solennité et recueillement

La lecture des lettres en présence du maire

La cérémonie de ce 11 novembre 2018 s'est déroulée dans le nouveau lieu de mémoire situé sur le plan de Lascours, en présence d'une foule considérable.

Alors qu'une section de la 1re compagnie du 1er REG rendait les honneurs, le maire, conseiller départemental, Philippe Pécout était entouré des présidents d'anciens combattants : Yves Francini de l'Union locale des Anciens Combattants de Laudun-l'Ardoise ; Manfred Holzhauser de l'Amicale des anciens de la Légion Étrangère.

Dans la nombreuse assistance on notait la présence des élus et des adjoints du conseil municipal ; du représentant du chef de corps du 1er Reg ; des officiers, sous-officiers, caporaux et légionnaires du régiment ; des représentants du SDIS, de la gendarmerie nationale ; des services municipaux police municipale, services techniques, du protocole ; les trois porte-drapeaux ; les enfants des écoles de la commune entourés des nombreux parents ainsi que de nombreux représentants des associations de la commune.

Après la première prise de parole du présidente des anciens combattants, il appartenait au maire de rappeler le souvenir du centenaire de la Grande Guerre et notamment la bataille de Verdun, symbole de cette Première Guerre mondiale. La commune a déploré la perte de onze de ses ressortissants en 1916. Face à cette hécatombe nationale le maire Philippe Pécout a invité toutes les générations au devoir de mémoire.

Avant le dépôt de gerbes devant ce nouveau lieu de mémoire trois enfants de la commune, Noélie Nuez, Ségolène Métier et Sarah Malosse ont accepté de lire trois courriers du front écrits par trois soldats français. Philippe Pécout a ensuite convié l'assistance à partager le verre de l'amitié au Forum tout proche.

2 remises de décorations lors de la 98e cérémonie de l'Armistice du 11 novembre

Le Journal tretsois

11/2016

2 remises de décorations lors de la 98e cérémonie de l'Armistice du 11 novembre

Ce vendredi 11 novembre 2016 comme tous les ans les tretsois se sont rassemblés nombreux place de la mairie et au cimetière pour rendre hommage à nos poilus. Ce jour là avait en effet lieu les 98e commémoration de l'armistice de 1918, sonnant la fin de la Première Guerre Mondiale. Un conflit qui a couté la vie à 85 tretsois il y a un siècle.


C'est à 11h ce vendredi que les commémorations ont eu lieu au cimetière en présence d'une cinquantaine de personnes où des dépôts de gerbe ont eu lieu par Claude Tirabella, pour les Anciens Combattants; et Mr Feruad pour la municipalité, la première sur le caveau principal en entrée du cimetière puis ensuite sur la stèle du Souvenir au centre de ce dernier.

Une minute de silence sera aussi observée en cette journée du 11 novembre, qui est aussi depuis 2012 jour national du souvenir, rendons hommage à tous les « Morts pour la France », hier dans la « Grande Guerre », dans la seconde Guerre Mondiale, dans les guerres de décolonisation, aujourd’hui dans les Opérations Extérieures.


Tout ce petit monde se rendra ensuite place de la mairie pour la cérémonie principale en présence d'une grande partie des élus du conseil municipal, d'anciens combattants, de pompiers, gendarmeries, policiers municipaux et de nombreux habitants. Une cérémonie qui commencera à 11h30 devant plus d'une centaines de personnes qui avaient bravé le froid et le mistral pour se recceuillir et célébrer la mémoire des Combattants morts pour la France, tombés pendant et depuis la « Grande Guerre », et ce dans tous les conflits où la France était et est encore aujourd’hui engagée.

Maurice Chagny, président des anciens combattants dirigera la cérémonie avec le maire et conseiller départemental Jean Claude Feraud.

Dans son discours, Mr Chagny expliquera que "Depuis que le dernier des Combattants de 14-18, le dernier « Poilu », a disparu, le souvenir personnel des souffrances et des sacrifices a laissé la place à l’Histoire. Cette Histoire construite sur tant de destinées tragiques doit continuer d’être une Histoire partagée, dans laquelle chacun de nous reconnaît une part de lui-même et puise cette fierté de notre pays que nous voulons garder, et que nous voulons transmettre à nos enfants : c’est le devoir de mémoire. Dès la fin de la Grande Guerre, la date du 11 novembre s’imposa comme le symbole d’une France qui surmonte l’épreuve. Dans les heures sombres de notre histoire, cette date devint aussi un moment de ralliement. Il n’est que de rappeler ce 11 novembre 1940, où des lycéens et étudiants se réunirent place de l’Etoile, à Paris, bravant les forces d’occupation.

« Plus jamais ça » s’écrièrent les survivants qui revinrent de l’enfer des tranchées. Ils avaient fait leur devoir. Mais ils l’avaient fait d’abord pour que leurs enfants n’aient pas à souffrir, à leur tour, comme eux avaient souffert. Ils voulaient que cette guerre qui avait atteint le comble de l’horreur et de la souffrance, à cause de la folie des hommes, fût la dernière des guerres : « la der-des-der ».

On sait ce qu’il advint : loin de suffire à calmer la folie des hommes, le souvenir de cette horreur attisa la vengeance. Une autre horreur à partir de 1939, bien pire, emporta le monde. A l’horreur de toutes les guerres, elle mêla celle du génocide. L’Histoire est tragique parce qu’elle est humaine ; occulter la dimension tragique de l’Histoire nous condamnerai à sortir de l’Histoire. On ne construit pas la Paix en renonçant à se défendre, on construit la Paix sur le courage, la fidélité et le sens de l’honneur. « Honneur Patrie - Valeur Discipline » cette devise que tout militaire français fait sienne : le jour où ces mots ne toucheront plus le cœur d’aucun Français, où ils seront devenus incompréhensibles pour la plus-part d’entre nous, il n’y aura plus de France.


Mais dans ce 11 novembre, cette journée si profonde de signification, c’est à tous les « Morts pour la France », que la nation, depuis 2012, rend aussi hommage. [...] Hommages aussi aux combattants qui n’étaient pas des soldats : ceux de l’arrière, le peuple sans armes. Et dans ce peuple, les femmes qui, par leur labeur, leur engagement, leur vaillance apportèrent une contribution essentielle à la conduite de la guerre. Sans elles, notre pays ce serait effondré. N’oublions pas non plus les 12 civils tretsois tués lors de cette guerre de 39-45, leurs noms figurent aussi sur ce monument.

Aujourd’hui, devant ce monument dédié aux 85 enfants de Trets tombés au champ d’honneur, lors de la 1ère guerre mondiale, souvent âgés de 19 ans, et aux 16 des autres conflits, rendons leur l’hommage qu’ils méritent, et exprimons leur notre reconnaissance pour que nous puissions vivre en paix, une paix universelle qui s’appuie sur les valeurs républicaines qui ont été les leurs et sont toujours les nôtres : Liberté, Egalité, Fraternité."

Mr le Maire prendra ensuite la parole et rendra à son tour hommage à tous ces valeureux soldats et lira également le message du secrétaire d'Etat aux anciens combattants.

Des dépôts de gerbe auront lieu par Mr Feraud pour le conseil départemental, par Mr Robiglio pour la municipalité, par Maurice Chagny et Mme Anne-Marie TISSELANK pour les anciens combattants et enfin par Antoine Tolédo accompagné par 2 des petits enfants d'André AUDRIC pour le Souvenir Français . Les hymnes seront joués et la chorale PopArc du Foyer rural chantera.

Enfin, il sera procédé à la remise de deux décorations à Monsieur Antoine JESSNER, ancien Légionnaire, membre de la section des Anciens Combattants de Trets .

Monsieur Jessner après une préparation militaire de trois ans contracte un engagement volontaire en sept.1969 à la Légion Etrangère à Marseille. Après sa formation initiale de légionnaire, il est dirigé sur Bonifacio comme instructeur. En juillet 1971 il rejoint le 3e REI à Madagascar, affecté à la compagnie de combat il y est nommé CCh, puis SGT en mars 1973, avant d’être affecté au Détachement de la Légion Etrangère des Comores. En janvier 1974, il rejoint le 1er RE à la maison-mère à Aubagne, où il est promu SCH en 1975. En octobre 1977, il rejoint le 3e REI en Guyane où il est promu ADJ.

De retour en métropole au 1er RE en 1979. Il est admis à suivre le concours pour le recrutement des Officiers des Ecoles d’Armes en 1982, et est promu au grade d’ACH en octobre 1983, puis Major en juillet 1984. En 1985 il est affecté a la 13e DBLE à Djibouti et est promu au grade de LTN en juin 1986. De retour à Aubagne au 1er RE, il est promu CNE par décret du président de la République en juillet 1990. De nouveau il est affecté à Djibouti comme commandant de compagnie en 1991, dont la Somalie qu’il quittera en août 1993, pour devenir officier de sécurité régimentaire affecté au 1er RE. Après une carrière « légionnaire » bien remplie, il sera rayé des contrôles en avril 1995, ayant 26 ans de présence au sein de cette prestigieuse communauté humaine qu’est la Légion Etrangère.

Déjà titulaire de la Médaille de la Défense Nationale, de deux Médailles d’Outre-Mer, dont une avec agrafe « Somalie », et de la Médaille de Chevalier dans l’Ordre de la Grande Comore, Antoine JESSNER a reçu aujourd’hui la Croix du Combattant qui lui sera remise par le LCL Maurice CLERC, d’une part, ainsi que la Médaille du Titre de Reconnaissance de la Nation avec agrafe Somalie, d’autre part, par Mr Chagny président de la section des anciens combattants.

Un apéritif offert par la municipalité cloturera ces célébrations émouvantes vers midi.

REPORTAGE PHOTOS : Fatima TCHICH


Traduction

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