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La Newsletter 16/49 de l'AALEME.

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A REDIFFUSER SANS MODÉRATION

La Légion étrangère au combat 1914-1918

Éditions La Simarre, éditeur, imprimeur à Joué-lès-Tours

Format 22 x 22

112 Pages

DESSINS DE MARCEL DURIEUX

TEXTE DU LIEUTENANT-COLONEL PHILIPPE PASTEAU

Préface Serge Babary et Jacques Chevtchenko

Avant Propos Général de division Jean Maurin

En collaboration avec la Ville de Tours

12 €

La Grande Guerre à la pointe du crayon

La Nouvelle République

08/12/2016

Le lieutenant-colonel Philippe Pasteau a commenté et classé les dessins de Marcel Durieux conservés et exposés aux archives municipales. - Le lieutenant-colonel Philippe Pasteau a commenté et classé les dessins de Marcel Durieux conservés et exposés aux archives municipales.

Le lieutenant-colonel Philippe Pasteau a commenté et classé les dessins de Marcel Durieux conservés et exposés aux archives municipales.

Conservés aux archives municipales, les dessins de guerre de Marcel Durieux sont exposés et publiés dans un bel ouvrage. Un témoignage passionnant.

Peut-être plus que les mots, les dessins du légionnaire Marcel Durieux donnent une idée de ce qu'a été la guerre dans les tranchées. Affûté comme une baïonnette, son crayon saisit sur le vif ou a posteriori la vie au quotidien des soldats dans la Champagne, l'Aisne, la Somme et enfin la Lorraine. Son trait ressemble à celui de la gravure selon la technique de la pointe sèche, la plus à même de creuser des sillons, dans le ciel, les campagnes ou sur le visage des Poilus.

A la fin de l'ouvrage, certains dessins, des œuvres d'après-guerre certainement, sont même en couleurs. À l'inverse de beaucoup de dessins de propagande, le style de Marcel Durieux ne cherche pas à magnifier le soldat, à l'ériger au rang de mythe, mais le montre parfois aussi abîmé que le théâtre des batailles.

Au Fort de Vaux comme à Camerone

Né en Belgique en 1889, Marcel Durieux a vécu au Canada puis il est venu en France en 1914 pour s'enrôler dans la Légion étrangère. Il a participé à de nombreuses offensives, souffert des gaz. Avec le régiment de marche de la Légion étrangère, il a illustré les combats jusqu'en 1918 au nord de Soissons ce qui lui a valu sa neuvième citation à l'ordre de l'armée et l'attribution de la fourragère double aux couleurs de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre.
Après la guerre, il ne retourna pas en Belgique ni au Canada où il avait vécu mais il a fini par s'établir dans la Vienne où il mourut en 1976 à Iteuil. De lui, on ne sait pas grand-chose parce que personne n'a trop creusé. L'avant-propos est signé par le général de division Jean Morin et les dessins sont commentés par un militaire de la direction des ressources humaines de l'armée de Terre, de Tours, le lieutenant-colonel Philippe Pasteau. Il a déjà consacré un livre à l'histoire des Tourangeaux dans la Grande guerre, engagés sur toutes les grandes batailles dans l'Est. L'exposition présentée aux archives municipales suit la chronologie de toute la guerre.
« Je pense que Marcel Durieux n'a pas toujours été en première ligne, du moins plus à partir de 1915. Ses dessins montrent beaucoup de roulante, d'artillerie, caractéristique de l'arrière. Son dessin sur la reddition du Fort de Vaux, avec les Allemands qui présentent les armes au commandant Raynal et à ses hommes, me fait penser à Camerone, en 1863, avec les Mexicains qui ont fait de même. Mais Durieux n'a pas participé à cette scène. »
Ses dessins sont conservés aux archives de la Ville de Tours, dans le fond de l'amicale des 32e et 232e régiments d'infanterie.

« La légion étrangère au combat 1914-1918 », dessins de Marcel Durieux, texte du lieutenant-colonel Philippe Pasteau. Éditions La Simarre : 12 €. Exposition aux archives municipales, à la chapelle Saint-Eloi, jusqu'au 23 décembre, de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 heures.

Raphaël Chambriard

« On nous envoie là où ça pète », témoignent des légionnaires

Ouest-France, toute l’actualité locale et internationale

Publié le 05/12/2016

 

Portrait de légionnaire, extrait du livre.

Portrait de légionnaire, extrait du livre. | DR/Mareuil Éditions

Bertrand Constant est un ancien légionnaire, tout comme Victor Ferreira. Lui est devenu comédien, l’autre photographe. Ensemble, ils ont tiré le portrait de 64 de leurs anciens camarades et leur donnent la parole dans un livre. Un ouvrage atypique, tant les témoignages de légionnaires sont rares. Bertrand Constant explique sa démarche.

Qu’est-ce qui fait le mythe de la Légion ?


Ce sont des soldats d’élite. Mais il y a aussi le projet auquel ils peuvent adhérer, l’accompagnement, l’entraînement technique… Les meilleurs remplacent les meilleurs. Et on les envoie là où ça pète. Il y a un mythe en interne, le légionnaire est le meilleur soldat du monde. Dans le code d’honneur du légionnaire, on n’abandonne pas son camarade au front. Si un est blessé au front, les autres font tout pour l’évacuer, et s’il est mort, son corps n’est pas laissé à l’ennemi. Le légionnaire lui-même est conscient de tout cela...

Un lundi en mémoire de la guerre d'Algérie

L'Est-Éclair

Publié le Lundi 5 Décembre 2016

Plus de 10 000 Aubois ont servi en Algéri e, 119 n’en sont pas revenus.

Il y a quelques semaines, un 119 e  nom a été porté à la stèle des AFN, située à l’angle du boulevard Carnot et de l’avenue Maréchal-Joffre à Troyes.

Vladimir Tomachewsky est «  mort pour la France » en 1962, année de la signature des Accords d’Évian qui mettent fin à la guerre d’Algérie. Né à Troyes en 1939, le soldat tombé à La Ferrière – aujourd’hui Chaabat El Leham, dans l’Oranais – manquait encore au monument de sa ville natale vraisemblablement en raison de son statut de légionnaire.

Cent dix-neuf jeunes Aubois sont morts en Afrique du Nord entre 1954 et 1962, explique Sébastien Touffu, directeur de l’Onac de l’Aube (Office national des anciens combattants).

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La France semble avoir consciencieusement abandonné le terrain à Djibouti

Logo Jeune Afrique

Publié le 30 novembre 2016

 

Le secrétaire d’État français chargé des Relations avec le Parlement répondait à l’invitation d’Ali Hassan Bahdon, le ministre djiboutien de la Défense et des Relations avec le Parlement, pour une visite de travail de quarante-huit heures, avant de s’envoler à nouveau directement vers Paris. Sans passer par la case éthiopienne, contrairement à Jean-Yves Le Drian, dernier officiel français à avoir fait le déplacement à Djibouti, en juillet 2015, après avoir reporté deux fois sa venue.

Le ministre de la Défense, lui aussi en visite pour moins de quarante-huit heures, n’avait alors pas pu s’empêcher de rendre une visite de courtoisie aux autorités éthiopiennes. Ce qui avait passablement agacé les Djiboutiens.

Comme si les liens séculaires tissés entre la France et la petite république ne pouvaient justifier à eux seuls le voyage d’un membre du gouvernement français. D’autant que Djibouti attendait ce déplacement depuis plus de quatre ans, c’est-à-dire depuis qu’Henri de Raincourt, à l’époque ministre chargé de la Coopération, avait assisté à l’investiture d’Ismaïl Omar Guelleh, alors fraîchement réélu pour un troisième mandat.

Le dernier président français à avoir visité le golfe d’Aden, un soir de janvier 2010, s’appelle Nicolas Sarkozy. Fidèle à son style, l’ancien chef de l’État n’avait même pas passé une heure complète en compagnie de son homologue djiboutien avant de rentrer à Paris. Juste le temps de parler des dossiers qui fâchent, comme celui de l’affaire du juge Borrel ou de la réaffectation, prévue un an plus tard, de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE) à Abu Dhabi. Après quarante-neuf années de présence à Djibouti, le départ des bérets verts sonne alors comme un symbole des nouvelles amitiés et priorités de Paris dans la région.

Quel contraste avec le ballet diplomatico-militaire des autres puissances à Djibouti ! Pendant que la France y espaçait ses visites et réduisait son contingent, les autres partenaires du pays y renforçaient leur présence.

Le plus vexant, pour les Djiboutiens, c’est encore de voir le désintérêt quasi général des acteurs économiques français

Du Japonais Shinzo Abe, en 2013, au vice-président chinois, Li Yuancho, il y a quelques jours, en passant par le secrétaire d’État américain, John Kerry, ou encore le président turc, Erdogan, en 2015, les responsables politiques de haut niveau se succèdent au palais présidentiel. Les GI sont aujourd’hui plus nombreux que les soldats des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj). Et, depuis 2008, quelques centaines de Japonais, d’Allemands, d’Italiens et d’Espagnols y sont positionnés à l’année – officiellement pour lutter contre la piraterie le long des côtes somaliennes. En attendant l’arrivée des troupes chinoises début 2017. Et peut-être russes et indiennes à plus long terme.

Le plus vexant, pour les Djiboutiens, c’est encore de voir le désintérêt quasi général des acteurs économiques français, au moment où le pays se construit – au sens propre – un nouvel avenir, grâce aux milliards investis par la Chine, mais aussi par le Japon, le Brésil, la Turquie, le Royaume-Uni…

Lors de son entretien avec le président Guelleh, auquel on ne peut reprocher la moindre attitude antifrançaise, Jean-Marie Le Guen a formulé « le vœu de voir les entreprises françaises s’investir à Djibouti ». Elles vont devoir se dépêcher pour rattraper le retard pris ces dernières années face à leurs concurrentes éthiopiennes, émiraties, sud-africaines, etc. Et même la langue française commence à être malmenée dans les rues de la vieille ville au profit de l’anglais, de l’arabe et de l’amharique. En attendant le mandarin ? Incontournable il y a encore dix ans, la France semble avoir consciencieusement abandonné le terrain. Oubliant que la nature a horreur du vide.

Olivier Caslin

Le 4e RE a baptisé sa 6e compagnie, héritière de la 6e compagnie portée

Lignes de Défense

24.11.2016

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J'avais annoncé, il y a quelques mois (lire ici), le projet de création d'une compagnie de réserve au sein du 4e régiment étranger. C'est désormais chose faite. 40 réservistes ont déjà été recrutés et ils ont effectué leur FMIR (formation militaire initiale du réserviste) entre le 4 et le 19 novembre.

Le 19 novembre, lors de la cérémonie célébrant le quarantième anniversaire de l'implantation du 4e RE à Castelnaudary, la 6e compagnie a été officiellement "baptisée". Elle reprend les traditions de la 6e compagnie portée.

Le capitaine Toulouse a pris le fanion de la 6e compagnie qui est actuellement composé d'une section dirigée par l'ADC Martins (photo 4e RE).

Son fanion est de couleur blanc supérieur et rouge inférieur, dans un carré coupé en deux en diagonale.

Des réservistes de cette compagnie portent un képi "infanterie" noir, le képi blanc étant réservé aux seuls ex-légionnaires.

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«Полезу выручать москаля, даже если ненавижу его»

héraut

Владимир Ващенко 29.11.2016

 

Французский легион: как русские и украинцы вместе служат после событий в Донбассе

Eric Gaillard/Reuters

Около 35% служащих во французском Иностранном легионе — это русскоязычные из Восточной Европы. Согласно данным последних лет, значительную часть из них составляют выходцы из России и Украины. В интервью «Газете.Ru» двое легионеров — русский и украинец — рассказали о том, как политические противоречия и война в Донбассе повлияли на их отношения друг с другом.

Французский Иностранный легион (Legion etrangere) — одно из самых боеспособных соединений современной армии Франции. В его состав входит в том числе элитное подразделений французской армии — 2-й парашютно-десантный полк, который выполняет задачи, аналогичные тем, что ставят перед российским спецназом ВДВ. Подчиняется легион напрямую президенту Франции, бойцы соединения участвовали во всех военных операциях, которые проводило французское государство в последнее время: в Косово, Мали и Ираке. В настоящее время, согласно открытым данным,

около трети всех легионеров составляют выходцы из Восточной Европы.

Как сообщил «Газете.Ru» источник, знакомый с ситуацией, большая часть из них — это уроженцы России, Украины, Белоруссии и Молдавии.

В «кодексе легионера» прописано, что в этом соединении «нет цветов кожи, национальностей, вероисповедания», там все равны. Из этого вытекает, что все противоречия по национальному признаку будущие бойцы должны оставлять за дверью вербовочного пункта.

Однако из любого правила бывают исключения, что и показала гражданская война в Югославии 1991–1995 годов. Тогда в составе легиона служило немало сербов и хорватов, которые с началом боевых действий на Балканах отправились воевать каждый за свою сторону. Некоторые из них даже достигли серьезных успехов: например, Анте Готовина, уволившийся из легиона в звании старшего капрала (аналог старшего сержанта в ВС РФ), дослужился до генерал-лейтенанта армии Хорватии и в ходе войны командовал отдельными корпусами хорватских вооруженных сил. Серб Милорад Улемек после прибытия на родину из легиона командовал спецподразделениями «Супертигры» и «Красные береты».

«Газета.Ru» побеседовала с русским и украинским бойцами Иностранного легиона, чтобы выяснить, насколько сильно конфликт на юго-востоке Украины сказался на их взаимоотношениях. По просьбе военных их имена, фамилии и некоторые личные данные изменены.

— Как давно вы служите в Иностранном легионе?

Никита Зверобоев, 21 год, родился и вырос в подмосковной Балашихе: Год и восемь месяцев.

Сергей Шпачик, 33 года, родился и вырос в Бердянске Запорожской области: Служу два года.

— Были ли у вас проблемы в изучении французского языка?

Зверобоев: Поначалу да, но благодаря знаниям английского мне было учить его чуть легче, чем остальным. Сейчас я знаю все термины, необходимые мне для службы, хотя все равно хотел бы знать французский лучше.

Шпачик: Французский язык — это самая главная проблема для меня здесь. Начал изучать его с нуля, знал только счет до трех и интернациональное «бонжур». Сейчас более или менее объясняюсь, для службы хватает.

— Какова ваша воинская специальность?

Зверобоев: Сапер.

Шпачик: Пулеметчик одного из пехотных полков. Хотя это несколько условно: навыками обращения с огнестрельным оружием должны, по инструкции, владеть все легионеры, все должны уметь управлять машиной и некоторыми видами бронетехники. Отдельно обучают связистов, саперов, военных санитаров, а также военных механиков.

— Есть ли в вашем подразделении люди с Украины / из России?

Зверобоев: Да, трое украинцев.

Шпачик: Русские есть. Хотя для

французов и представителей иных национальностей все мы — белорусы, украинцы, русские и даже молдаване — русские.

По-русски говоришь, родился в бывшем СССР, значит, русский. Подробнее никто не вникает.

— Изменились ли как-то ваши отношения с украинскими или русскими сослуживцами после начала боевых действий в Донбассе?

Зверобоев: Никак не изменились. Общаемся очень дружно как на территории части, так и за ее пределами.

Шпачик: Нет, не особо изменились, тем более русские из моего подразделения здесь оказались уже после начала этого бардака. Про политику никто не говорит, да и особо не интересуется, если честно. Я даже больше скажу: во Франции в принципе эта тема неинтересна.

Для тех, кто живет здесь, происходящее на Украине — это какие-то мелкие разборки банановых республик.

Вот, например, у нас есть два парня с Украины. Оба были на «майдане». Только один — в «Беркуте», а второй — так называемый активист «майдана». То есть воевали, по сути, один против другого. Да, вначале, когда они попали в учебку, у бойцов были разногласия по этому поводу, потому что каждый оставался при своем мнении. Но потом, как я уже говорил ранее про последний кусок хлеба, они стали чуть ли не лучшими друзьями.

— Обсуждали ли вы в принципе этот конфликт?

Зверобоев: Да, конечно. Общее мнение тех украинцев, которых я знаю, в двух словах такое: «Зря наши правители все это затеяли, простые люди по обе стороны конфликта ничего от этого не выигрывают».

Шпачик: Как я уже сказал, почти нет.

— Подшучиваете ли вы по-доброму друг над другом из-за вашего происхождения?

Зверобоев: Конечно, и никто на это не обижается. У меня есть дежурная шутка про то, что они себе еду наверняка готовят на костре, так как привыкли без газа жить (улыбается). Это помогает отвлечься от тягот службы, в армии без юмора никак.

Шпачик: Поржать над национальными особенностями — это дело святое. Всякие там «москали» и «бандеровцы» в шутках фигурируют постоянно.

— Участвовали ли вы в боевых операциях?

Зверобоев: Я был не на боевой, но в миссии за пределами Франции, шесть месяцев там провел, только вернулся.

Шпачик: Боевых действий Франция сейчас не ведет. И не скоро будет, так как хватает и внутренних проблем. Но в форме нас держат и постоянно готовят к боевым действиям. Что вполне логично.

— Если возникнет ситуация, в ходе которой появится угроза жизни вашему сослуживцу с Украины / из России, а единственным, кто мог бы ему помочь, окажетесь вы, вы поможете?

Зверобоев: Конечно, здесь совершенно не важна национальность.

Шпачик: Даже если я его терпеть не могу, все равно полезу выручать, и не только в боевых условиях. Это базовый принцип легиона, на этом все держится.

— Допускаете ли, что встретитесь когда-нибудь уже вне легиона с вашими сослуживцами с Украины / из России как друзья?

Зверобоев: Не то что допускаю, а даже надеюсь на это. Мы успели стать хорошими приятелями за недолгое время совместной службы.

Шпачик: Допускать-то допускаю, но это маловероятно, потому что жизнь в легионе от гражданской жизни сильно отличается, и нам, скорее всего, просто не о чем будет разговаривать. Те, кто уходит со службы, обычно уходят и из твоей жизни.

À Valence, un ancien légionnaire achète un appartement... spécialement pour héberger les SDF !

Publié le 09/12/2016 Par Nathan Weber


Parfois, les véritables héros ne sont pas ceux que l’on voit le plus…

Éric Ondoua est un ancien légionnaire, fan de free-fight et garde du corps de profession. Et c’est également, malgré sa carrure imposante, un homme d’une douceur et d’une bonté incroyable : car le premier front sur lequel il combat, c’est la lutte contre le mal-logement et la précarité.

Le Dauphiné Libéré - Drôme

Ainsi, il vient tout juste d’acheter un appartement à Valence… spécialement pour y héberger des SDF !

À lui seul, il a déjà accueilli une quarantaine de personnes en quelques semaines. L’endroit est ouvert à tous les sans-abri ou autres « personnes en galère » qui ont la volonté de retomber sur leurs pattes, et pour les y aider, il leur offre à leur arrivée des kits avec de quoi s’habiller, des produits de toilette et de la literie.

Il procure cette aide de manière totalement bénévole à travers l’association qu’il a montée, TEAMBMONDE, mais attention cependant : il ne s’agit pas de rester les bras croisés, c’est la seule règle chez Éric ! « Ils peuvent rester plusieurs nuits, mais il y a des règles fixes ici : le lever matinal, et après je veux que la journée, ils cherchent à s’en sortir. Ils ont une aide administrative avec des bénévoles et deux séances de sport obligatoire,» explique-t-il au Dauphiné Libéré.

Plus qu’une aide temporaire, Éric Ondoua tient surtout à ce que ses protégés s’en sortent par leurs propres moyens, afin qu’ils puissent reconquérir leur dignité. Pour cela, il est bien sûr nécessaire d’avoir un point d’ancrage avec la possibilité de se laver et de se changer, ce qui peut les aider à trouver du travail plus facilement.

Éric-Love Ondoua / FACEBOOK


L’association TEAMBMONDE fonctionne aussi grâce aux dons sur des plateformes de financement participatif, et à travers Facebook. Elle reçoit également des dons en vêtements, en matériel de puériculture, mais aussi des meubles pour aménager l’espace.

Si vous êtes intéressé pour aider Éric, vous pouvez le suivre sur sa page Facebook Éric-Love Ondoua ou bien vous rendre sur la plate-forme de financement participatif Cotizup.


Traduction

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