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Trets : François Monarcha, portrait d'un soldat centenaire

Vendredi, 25 Août 2017 12:28

http://www.laprovence.com/

Vendredi 25/08/2017

Un exemple vivant du légionnaire, fidèle et humble, doué d'une répartie drôle et spontanée

Société - Trets : François Monarcha, portrait d'un soldat centenaire

Joyeux anniversaire à François Monarcha, légionnaire centenaire et combattant de la France libre. Photo I. lo

 

Exemple vivant du légionnaire, fidèle et humble, doué d'une répartie drôle et spontanée, François Monarcha est né le 25 août 1917 en Pologne. Élevé en Allemagne, il arrive en France en 1922 en suivant son père mineur. Ayant connu une enfance difficile, il perd sa mère et commence à travailler à l'âge de 13 ans. Multipliant les petits boulots mal rétribués, à 17 ans, sans ressources, il fait les poubelles pour subsister. Il rencontre alors un retraité qui lui conseille de s'engager dans l'armée, il a 19 ans.

Pour lui, polonais, le choix de l'armée est restreint : c'est la Légion ou rien. Finalement, et après avoir triché sur son âge, il opte pour le 5e REI (régiment étranger d'infanterie), avant de rejoindre Oran, en 1936. Jusqu'au début de l'année 1943, outre l'Algérie, il participe à des campagnes au Maroc, au Sénégal puis en Tunisie. Le 16 septembre 1944, il débarque à L'Estaque. Son unité rejoint la 1re armée du Général de Lattre de Tassigny, libérateur de la Provence, et c'est au coeur de celle-ci, qu'il poursuit la guerre. "En novembre 1944, nous sommes à Arcey, dans le Doubs, j'y rencontre pour la première fois les soldats de l'armée allemande, mon chef de section est tué dès les premières minutes de l'engagement, et je suis nommé chef de section, au feu cette fois." François Monarcha est alors adjudant.

Début février 1945, la bataille de Colmar fait rage. Le 2 février, à la tête de sa section, il est le premier soldat français à entrer dans la ville. En avril de la même année, à Pforzheim, en Allemagne, un sniper stoppe net sa course. Grièvement blessé et évacué à Lyon, il passe dix-neuf mois dans quatre hôpitaux français différents, avant de rejoindre le 1er REI à Bel-Abbès, en Algérie. La boucle est bouclée.

Nommé adjudant-chef, à l'époque le plus jeune en âge, il quitte la Légion le 16 février 1956, après 20 ans de service. Il servira encore dans les Maghzens mobiles du Maroc, chargés de l'ordre dans le royaume et, de retour en France en 1964, dans la police nationale jusqu'en 1973, date de sa retraite définitive. Ayant obtenu la nationalité française en 1948, l'adjudant-chef Monarcha est titulaire de la fourragère de la croix de guerre 1939-1945, à titre individuel. En 1950 il reçoit la médaille militaire et est fait Chevalier de la Légion d'honneur en 2004. Pour le 151e anniversaire de la bataille de Camerone, en 2015, il est désigné par ses pairs pour être le porteur de la main de bois du capitaine Danjou, l'une des reliques de la Légion étrangère.

Devenu fils de France, non par le sang reçu, mais par le sang versé, il s'avère être un compagnon au caractère bien trempé mais discret. Honoré par ses pairs le 22 juin dernier à l'Institution des invalides de la Légion étrangère de Puyloubier, où il réside désormais, le comité de la Légion d'honneur organisera à son égard une petite manifestation avec un repas, le 30 septembre prochain, au restaurant La Popote de Puyloubier. Le journal La Provence lui souhaite, en avance, un excellent anniversaire, et lui témoigne tout son respect.

L’ex-légionnaire vit chaque jour son rêve d’enfant

Mardi, 15 Août 2017 17:13

http://www.ouest-france.fr/

Publié le 11/08/2017

À 30 ans, Mbaye, formé à l'école de Saint-Cyr Coëtquidan dans le Morbihan, a un parcours atypique.

À 30 ans, Mbaye, formé à l'école de Saint-Cyr Coëtquidan dans le Morbihan, a un parcours atypique. | Valentin Asselain

Mbaye, formé à l’école de Saint-Cyr Coëtquidan dans le Morbihan, est un militaire brillant et un homme humble et discret. À 30 ans, il a un parcours atypique, rare même, puisqu’il est passé du statut de légionnaire à celui d’officier.

Mbaye, c’est son prénom, est élève officier de l’école militaire interarmes de Saint-Cyr Coëtquidan. Il savoure en ce moment même ses vacances. Sa formation est terminée. En juillet, il participait aux cérémonies du Triomphe qui marquent la fin de la scolarité. « Émotionnellement, c’était très fort. Une étape de deux ans se termine avec les camarades, mon rêve professionnel se poursuit » , raconte-t-il, ému.

Quelques semaines plus tôt, il avait réussi ses épreuves de fin d’année : « En septembre, je vais poursuivre ma formation dans une école de transmission, avant de choisir un régiment. » Le militaire est brillant, l’homme se veut discret et humble. Il faut le pousser dans ses retranchements pour apprendre qu’il a fini major avec une note de 17 sur 20. « Cela fait partie de ma conception du métier : faire le mieux possible, sans chercher la récompense, sans se mettre en avant. »

Né le 1er août 1987 à Dakar (Sénégal), Mbaye a vécu une enfance heureuse dans une famille aimante, entouré de deux petites soeurs et de ses parents. « Ils restent des exemples, ils se sont sacrifiés pour nos études. » À l’âge de 14 ans, un reportage télé sur les légionnaires le scotche à l’écran. « Papa, j’aimerais bien devenir légionnaire. » Son père l’invite gentiment à réfléchir à un autre métier.

L’adolescent passe à autre chose, réussit son bac, souhaite poursuivre ses études supérieures en France. Il arrive en 2005 pour faire une licence en électronique à Reims. Mais les images de légionnaires « nourrissent [ses] rêves ». Au bout de trois ans, il craque, veut s’engager. « Outre le côté aventurier, les hommes de la Légion étrangère restent des soldats d’élite dont les faits d’armes sont reconnus à travers le monde. » En 2008, à 21 ans, il est recruté, part quatre mois à Castelnaudary dans l’Aude, avant de rejoindre le 2e régiment d’infanterie à Nîmes, dans le Gard. « J’évite de dévoiler cet engagement à mon père. Beaucoup le tentent mais peu restent. »

En juillet 2009, sa compagnie est envoyée en Afghanistan. À cette annonce, son père répond : « Mon fils, tu as fait un choix. Tu dois désormais l’assumer. » Le jeune légionnaire voit cette mission comme une chance : « Très peu de jeunes y sont affectés, je pouvais y acquérir de l’expérience. » Il poursuit : « On se rend vite compte qu’on est entré dans la fournaise. Cela n’a rien à voir avec un jeu vidéo ou un film. Il faut être vigilant pour sa vie et celle de ses camarades. On veut tous revenir vivants. »

« Rien à voir avec un jeu vidéo »

De cet enfer, Mbaye revient avec une croix de la Valeur militaire pour acte de bravoure au combat. « Mais je reviens surtout plus mûr. J’y découvre aussi une forte cohésion avec les camarades. »

De retour en France, il se spécialise dans les transmissions. Devenu caporal, il part pour une courte mission aux Émirats Arabes Unis en qualité d’instructeur. En 2010, après un stage pour devenir sergent, il est repéré par le capitaine Thomas, de son prénom. « Une personne qui compte pour moi », confie-t-il.

En 2012, Mbaye décide de passer le concours d’entrée à l’école militaire interarmes (EMIA) afin de devenir officier. La même année, il obtient la nationalité française : « Une fierté », souligne-t-il. Après diverses missions, en 2014, nouveau déploiement en République Centrafricaine sous les ordres du capitaine Thomas. « Nous sommes au milieu d’une guerre civile, la violence est extrême, choquante. Mais des coups durs, il y en a partout, l’important est de garder la mission en tête. »

Désormais commandant, Thomas se rappelle que le jeune légionnaire lui a fait part de son souhait de devenir officier. « J’ai fait la connaissance d’un jeune très discret, avec un fort potentiel intellectuel et une réelle envie d’évolution. Comme nous partions en mission ensemble, je lui ai proposé de l’aider à préparer ce concours », raconte le commandant.

Malgré une mission extrêmement difficile, « le légionnaire Mbaye profite de tous ses moments de pause pour étudier à mes côtés avec envie, détermination, écoute ». Le commandant poursuit : « Sa force de caractère pour atteindre ses objectifs m’impressionne. »

Le grand jour du concours arrive en mars 2015. Mbaye, travailleur acharné, finit 3eà l’issue de la sélection. « Les jeunes qui passent du statut de légionnaire à celui d’élève officier sont rares. Je savais qu’il allait réussir », assure le commandant. En août de la même année, il intègre Saint-Cyr Coëtquidan. Lors de la cérémonie des Sabres, en novembre, Mbaye choisit sans hésiter le commandant Thomas pour l’adouber.

Le jeune étudiant est aujourd’hui lieutenant. Le papa réticent de l’enfant Mbaye est aujourd’hui un père très fier du parcours de son fils. Pour le commandant Thomas, ce parcours est une évidence : « Il fera tout pour aller au bout de ses rêves. Être aussi déterminé en toute discrétion, c’est juste très rare. »

Servir fait partie de l’ADN de François

Mardi, 15 Août 2017 17:20

http://www.sudouest.fr/

Publié le 09/08/2017 par Alain Caillau.

Servir fait partie de l’ADN de François

Marie-Françoise et François Chalmel. Photo A. C.

Après un parcours de militaire, ce colonel issu de Saint-Cyr, a servi sa commune durant trois mandats comme maire. François Chalmel a décidé de ne pas se représenter en 2014 pour se consacrer à sa famille. Marié à Marie-Françoise, le couple a eu cinq enfants et la famille est désormais riche de 12 petits enfants. François Chalmel s’est retiré dans la maison familiale où il est né. Cette grosse bâtisse a vu sur l’église de Saint-Cirq, « église qui a abrité des moments de joie avec les baptêmes et mariages des enfants, mais aussi des moments de peine ».

Parcours en quatre étapes

François Chalmel est né en 1941. Sa vie se divise, c’est lui qui le précise, en quatre étapes. La première est celle de la formation, la suivante est celle du service consacré à la République comme officier de l’armée française, la troisième est au profit des concitoyens, et la dernière au bénéfice de sa famille.

Sortie officier de Saint-Cyr, François part durant deux ans dans le corps des chasseurs alpins. Puis, comme cadre, il servira la Légion étrangère – « la meilleure entreprise d’insertion », glisse-t-il. François sert dans l’armée de 1967 à 1989. Durant son parcours, il a suivi plusieurs longs séjours en opération, d’abord au Tchad, puis en République Centrafricaine et enfin dans les territoires français des Afars et des Issas devenus en 1978, la République de Djibouti. De 1989 à 1994, il est mandaté par le maire d’Agen, Paul Chollet, pour réhabiliter le quartier difficile de Montanou. Des actions de revitalisation du monde associatif sont menées, des contacts école famille sont favorisés, des commerces sont créés, ainsi qu’une police de proximité, pour redonner une vie tranquille au quartier.

En 1995, il se lance dans la politique et enchaîne trois mandats comme maire. Il ne se représentera pas en 2014. Le vide de l’abandon des responsabilités politiques a été comblé par la présidence de l’Association nationale des croix de guerre et valeurs militaires durant sept ans et actuellement par son intégration au sein de la Délégation départementale de la lutte contre la lèpre. Le regard que porte ce sage sur la gestion de la commune est bienveillant : « La municipalité actuelle réalise des actions en continuité avec ce que nous avions réalisé. J’aurais, cependant cherché, si j’avais poursuivi, à me rapprocher de Saint-Hilaire, commune historiquement liée à la nôtre. »

Patrice : «la Ville rose plus adaptée à Albi qu'à Toulouse»

Mercredi, 16 Août 2017 18:01

http://www.ladepeche.fr/

Publié le 16/08/2017

Patrice : «la Ville rose plus adaptée à Albi qu'à Toulouse»

«Quand je pensais à Albi , j'avais l'image d'une ville sale. Je ne sais pas pourquoi, car je n'y étais jamais venue.» Eh bien, le samedi 12 août, Béatrice a changé d'avis du jour au lendemain. Il lui a suffi d'une virée de quelques heures depuis l'Aveyron, le temps de faire les classiques : la cathédrale, le cloître Saint-Salvy et une balade dans les rues du centre historique… Béatrice, son mari Patrice et leur fille Luna ont décidé de revenir hier pour le marché des artisans en nocturne, autour de la cathédrale. Et tous les trois ne le regrettent pas. Pour Luna, qui adorent les chevaux, le manège du jardin National et la fontaine de la place du Vigan se partagent la première place sur le podium des bons souvenirs. Béatrice cite spontanément le cloître Saint-Salvy, «un endroit magique, hors du temps et de la ville. On ne s'attend pas à y trouver autant de plantes.» Patrice approuve : «il me fait penser à celui d'Arles.» La cathédrale ? Le mot fuse dans la bouche des parents : «extraordinaire». Mais toutes ces briques interpellent Patrice. «Pour moi, le nom de Ville rose est plus adapté à Albi qu'à Toulouse», confie ce soldat de la Légion étrangère basé à Castelnaudary, loin de sa femme qui travaille dans l'industrie, en Bretagne. Réunis le temps des vacances , ils savourent ce décor cinématographique. «J'imagine les palefreniers, les vieux artisans dans ces rues il y a des siècles… le travail de restauration est incroyable. En plus, il y a beaucoup de panneaux avec des explications sur les lieux», se félicite Béatrice. «Et l'accueil dans les trois restaurants où nous sommes allés, super ! Pareil dans les magasins où on est pas agressés par les vendeurs», conclut Patrice. Une belle découverte, surtout pour Béatrice qui a changé d'avis sur Albi, «une ville très bien entretenue».

Montpellier : sans-abri, "l'été, c'est difficile"

Mardi, 22 Août 2017 20:16

http://www.midilibre.fr/

20 août 2017

Montpellier : sans-abri, "l'été, c'est difficile"

Laurent, ancien du 6e REG, est installé depuis cinq mois à côté du couvent des Augustins. DIANE SPRIMONT

Si le manque de moyens pour les sans-abri se fait ressentir toute l'année, la fermeture des associations et l'absence des bénévoles, eux, sont significatifs des vacances estivales. Témoignages de ceux qui y sont confrontés.

Laurent. "La chaleur ne me fait pas peur. J'étais militaire"

Une vedette à l'échelle d'un quartier. Tous les riverains le connaissent et le saluent, c'est "l'élément fédérateur". Laurent s'est installé près du musée Fabre, il y a quelques mois. Ancien légionnaire, la chaleur, ça ne lui fait "pas peur". Le choix de son emplacement est stratégique. "Là où je dors, il y a un courant d'air qui passe. Donc, la nuit, quand il fait chaud, il y a comme un ventilateur naturel".

Niché entre le couvent des Augustins et la fontaine de la rue Fabre, il fait "des tours de manège". Chaque jour, pour rester au frais, il se déplace autour de la fontaine en fonction de la position du soleil. "J'ai déjà vu des personnes ivres allongées au soleil. Ca, ça pardonne pas, prévient-il. Moi, je ne me laisserai jamais crever. C'est mon côté militaire".

Quant à la nourriture, Laurent redouble d'attention. "Quand on te donne à manger, t'as pas forcément faim à ce moment-là, explique-t-il. Et avec le soleil qui cogne, la conservation est compliquée. On peut facilement tomber malade". Pendant l'été, il faut manger "tout de suite". Sinon, ce Picard préférera "distribuer la nourriture plutôt que la gâcher".

Laurent aborde un autre point fondamental avec une technique imparable : l'hydratation. "Si j'ai de l'eau ou des bières, je les mets à l'abri du soleil, sous le rocher de la fontaine, montre-t-il fièrement. Comme ça, ça reste au frais (rires)". Fraîcheur avérée. Ce dernier déplore toutefois qu'il n'y ait pas "de flotte dispo" à Montpellier. Mais les deux avocates du cabinet attenant au couvents, ces "femmes exceptionnelles", lui donnent toujours une bouteille d'eau fraîche si besoin.

Un militaire aux élans littéraires. Muni d'un carnet, il écrit. Il décrit. Tous les jours. "J'observe à longueur de journée mon quartier. J'analyse le comportement et le regard des gens". Les messages affectionnés de riverains s'y étalent à perte de vue. L'analyse scrupuleuse de leur for intérieur est sa principale matière. Gare aux fautes d'orthographe, elles sont à peine tolérées. Laurent a failli être délogé de son emplacement cinq mois plus tôt. Il relate que plusieurs personnes se sont soulevées pour empêcher l'expulsion de leur voisin préféré. Visiblement, le sursaut riverain a fonctionné.

Maria et Banda. "Fuir l'argentine"

Sac à dos, chaussures de rando avec une petite bombe lacrymo. La première a 22 ans, la seconde 24. Maria et Brenda ont fui l'Argentine, leur pays natal. Elles s'échappent d'une crise économique qui rendrait la vie "deux fois plus chère qu'en Europe". Au moins, ici, elles peuvent acheter quelque chose à manger avec un euro. Sinon, elles filent en douce attraper les restes au bistrot du coin.

"Pour nous deux, c'est plus facile de vivre dehors l'été", précise Maria. Elles ne savent pas combien de temps elles vont s'arrêter à Montpellier. Du moins, pas plus qu'elles ne le sussent en Espagne, au Portugal ou encore en Italie. Le jour où elles décideront de décamper, Brenda et Maria attendront sur la chaussée. Pancarte et pouces levés. Mais ce n'est pas à l'ordre du jour. "Le temps est bien pour vivre à l'extérieur, ici. Par contre, on doit toujours chercher de l'ombre. En hiver, on est obligé de trouver des endroits comme des aéroports pour dormir", ajoute Brenda.

Les deux Argentines ont déjà expérimenté la rue pendant l'hiver en Amérique du Sud. Elles se souviennent du froid mais surtout de la peur. "C'est très dangereux de rester dehors là-bas. C'est très pauvre. On avait vraiment peur, ici pas du tout, relate Brenda. On dort près de la gare Saint-Roch, avec une bombe lacrymogène au cas où".

Toutes deux étudiantes dans leur pays, elles ont tout abandonné. Là-bas, "notre société va très, très mal, raconte Maria. La vie est chère, les gens sont pauvres. Nos professeurs ont arrêté d'enseigner en plein milieu de l'année. Ils n'étaient plus payés". Alors, sans but ni point de chute, elles sillonnent l'Europe. Et l'Argentine ? "On ne sait pas, on verra".

Myriam. "L'hiver, il y a plein d'assos"

Myriam ne touche plus le RSA depuis cinq ans. Agrippées à son sac, ses mains s'engouffrent dans un capharnaüm de papiers administratifs et de prospectus. Elle sait exactement où y trouver la photo de sa fille. Avec son compagnon, Driss, ils préfèrent éviter le centre-ville de Montpellier. S'ils s'y rendent, c'est pour les maraudes, "pour pouvoir manger". "Il y a moins de monde qui est présent l'été pour distribuer des repas, constate Myriam. En hiver, il y a plein d'assos et de bénévoles qui nous aident. Puis la chaleur, c'est horrible".

Pendant la saison estivale, Myriam raconte qu'elle se nourrit presque exclusivement de sandwiches et de conserves donnés par les associations, "alors qu'en hiver, toutes les semaines, on a des colis de nourriture avec des produits frais". Myriam et Driss privilégient leurs animaux, "on ne mange pas souvent parce qu'il faut payer le véto et les croquettes". Autre difficulté, les chiens sont "intenables avec la chaleur". Chaque soir, Myriam attend la baisse du mercure pour les sortir.

Bill. "Ils veulent cacher la misère pour les touristes"

Depuis dix-sept ans, Bill vit à Montpellier. Et depuis un an, il a son "p'tit coin de commerce" dans les rues de l'Écusson. "C'est difficile. On dort moins, voire pas du tout pendant l'été. On est tout le temps fatigué parce qu'on reste sur le qui-vive", raconte-t-il. Bénévoles et sans-abri évoquent une pression supplémentaire des autorités pendant la saison estivale. Durant cette période, la municipalité applique chaque année un arrêté “Tranquillité publique” permettant d'écarter plus aisément les sans-abri du centre-ville. "Ils veulent cacher la misère pour les touristes, s'indigne Bill. Mais t'as beau la cacher, elle sera toujours là".

Son récit et celui d'autres SDF laissent penser à un véritable jeu du chat et de la souris. "En plus, ils nous mettent une prune. Mais ils l'envoient à qui ? Au buisson du coin ?", raille-t-il. Ce dernier parvient difficilement à s'endormir, "à la moindre branche qui craque, au moindre petit bruit, je me réveille. J'ai peur de me faire déloger". Mais il le jure, il essaie pourtant juste de "survivre".

Le chiffre

160 : C’est le nombre de repas offerts en moyenne, chaque soir, par l’Association humanitaire de Montpellier. D’autres structures distribuant des denrées alimentaires pendant l’année sont fermées l’été. Les bénévoles de l’AHM observent donc une hausse de la demande lors de leurs passages. Mais manquant de volontaires en juillet et en août, l’association ne peut circuler qu’un jour sur deux. Cette baisse d’effectif contribuerait régulièrement à attiser les tensions au moment de la distribution.

Contact AHM : 07 83 04 38 16

Accident d'apnée de Calvi : Le corps du S/C Mansour Ainlalane rapatrié dans son pays d'origine

Samedi, 19 Août 2017 13:01

http://www.corsenetinfos.corsica/

Rédigé par (Jean-Paul-Lottier) le Jeudi 17 Août 2017

Ainsi que nous l'avons relaté, le 14 août dernier, un apnéiste a disparu dans le secteur de la baie de Nichjarettu. Le corps sans vie du sergent-chef Mansour Ainlalane, du 2e Régiment Étranger de Parachutistes était retrouvé le lendemain. Sur le site officiel du Régiment, le colonel Jean de Monicault, chef de Corps du 2e REP a publié un communiqué.

Accident d'apnée de Calvi : Le corps du S/C Mansour Ainlalane rapatrié dans son pays d'origine

"Le colonel Jean de MONICAULT, commandant le 2e régiment étranger de parachutistes, a le regret d'annoncer le décès du sergent-chef Mansour AINLALANE, survenu accidentellement le mardi 15 aout 2017 lors d'un quartier libre, alors qu'il s'adonnait à sa passion, la pêche sous-marine en apnée.

Agé de 35 ans, le sergent-chef AINLALANE avait rejoint le 2e REP en 2008.
Il exercait en tant qu'infirmier diplômé d’État à l'antenne médicale des armées de Calvi.
Spécialiste remarquable et sous-officier particulièrement doué et apprécié, il avait participé à plusieurs opérations extérieures, notamment en Afghanistan en 2010 et au Mali en 2016.
Titulaire de deux citations, il était célibataire sans enfant. Sa dépouille rejoindra l'Algérie, sa terre natale
"

En cette douloureuse circonstance, la rédaction de Corse Net Infos, présente à sa famille et à ses proches, au chef de corps du 2e REP, le Colonel Jean de Monicault et à la grande famille de la Légion Étrangère ses sincères condoléances.

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Quand un vicomte guerrier et poète se faisait le chantre du brassard Croix-Rouge

Jeudi, 24 Août 2017 14:20

http://cicr.blog.lemonde.fr/

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Poète et Soldat

Dimanche, 27 Août 2017 04:32

Le Matin du 20 mai 1889

La mort d'un capitaine en retraite simple soldat.

Mercredi, 09 Août 2017 08:58

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Jeudi, 10 Août 2017 12:23

Feuilles d'avant la tourmente. Dans la tranchée intellectuelle ; âmes et figures militaires - 1917

Samedi, 26 Août 2017 20:12


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