AALEME

Légionnaire toujours...

  • Plein écran
  • Ecran large
  • Ecran étroit
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

2017

La Newsletter 17/26 de l'AALEME.

Envoyer

La Newsletter 17/26 de l'AALEME.

A REDIFFUSER SANS MODÉRATION

Qui est cet officier (Lt ???) du 1er REC, photo prise près de Bou Sfer lors d’un concours hippique en mai 1967. ?

Qui est cet officier (Lt ???) du 1er REC, photo prise près de Bou Sfer lors d’un concours hippique en mai 1967.

Merci pour votre aide.

Cordialement.

B.Ballanger    Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. Section UNC  33 600  Pessac – Porte drapeau -

Je recherche qui est ce Lt-colonel devant le drapeau du 2e REI à Bou Sfer début juillet 1967

Je recherche qui est ce Lt-colonel devant le drapeau du 2ème REI. Cette photo a été prise à Bou Sfer début juillet 1967 lors du départ du général Albert Pommier.

Le 2ème REI venait tout juste de quitter le sud Saharien pour remonter à Mers el Kebir -  Bou Sfer.

En vous remerciant pour votre aide.

 

B.Ballanger     Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

Zone de défense Ouest. Le général de Saint Chamas sur le départ

http://www.ouest-france.fr/

Publié le 02/06/2017

Le général de Saint Chamas a passé les troupes en revue, ce vendredi matin. Dans les rangs, des jeunes de la Journée Défense et Citoyenneté (JCD).

Le général Christophe de Saint Chamas, commandant de zone de défense et de sécurité Ouest, va quitter ses fonctions à la rentrée. Il fait valoir ses droits à la retraite. Il était arrivé en poste, à Rennes, en août 2014. Son successeur n'est pas encore connu.

Le général de corps d’armée Christophe de Saint Chamas commande à lui seul l’ensemble de la zone de défense et de sécurité Ouest, la plus vaste et la plus peuplée du pays puisqu’elle comprend vingt départements et englobe les régions Bretagne, Centre-Val de Loire, Normandie et Pays de la Loire.

Il a remis des décorations, notamment à un personnel civil du ministère des Armées.

Il a remis des décorations, notamment à un personnel civil du ministère des Armées. | Ouest-France

Un nouveau général à la rentrée

En poste à Rennes depuis août 2014, il est sur le point de quitter ses fonctions, pour faire valoir ses droits à la retraite. On ne connaît pas encore le nom de son successeur.

« Je continuerai à servir, à travailler »

Ce vendredi, à la caserne Foch, à Rennes, il a présidé sa dernière cérémonie des couleurs, laissant apparaître une certaine émotion. « Je regarde désormais vers la porte. De l’autre côté, il y a ma famille, mon cercle le plus proche, confie-t-il au moment de son discours. Je continuerai à servir, à travailler. »

Général de corps d'armée (quatre étoiles), Christophe de Saint Chamas a été formé à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr.

Général de corps d'armée (quatre étoiles), Christophe de Saint Chamas a été formé à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr. | Ouest-France

Auparavant à la tête de la Légion étrangère

Né en 1959, cet ancien élève de Saint-Cyr a d’abord servi dans l’Arme légère cavalerie, avant d’intégrer la Légion étrangère. Un corps prestigieux qu’il commandera de 2011 à 2014, avant d’arriver en Bretagne.

Théâtres d’opérations extérieures

Au cours de sa carrière, il a occupé de nombreuses responsabilités à l’étranger, sur des théâtres d’opérations extérieures : Tchad, Centrafrique, Congo-Brazaville, Côte d’Ivoire. Également en ex-Yougoslavie et en Afghanistan, ainsi que lors de la Guerre du Golfe.

La Légion fait son cinéma pour les enfants

http://www.laprovence.com/

Vendredi 02/06/2017

 

Les CE1 de La Tourtelle ont passé la journée au musée du quartier Vienot

La Légion fait son cinéma pour les enfants

Le capitaine Seznec guide les enfants à travers l'exposition. À droite : Laurence Moïse, professeur des écoles à l'école élémentaire la Tourtelle. Photo g.n.

Mardi de 9 heures à 16 heures, les vingt-cinq enfants de la classe de CE1 de Laurence Moïse ont passé la journée au quartier Vienot, le cantonnement de la Légion Étrangère. Après une matinée partagée avec les musiciens de la Musique de la Légion étrangère (MLE), ils ont effectué durant l'après-midi une visite guidée du musée.

Accueillis au bâtiment de la MLE, ces enfants de 7 à 8 ans de l'école élémentaire de La Tourtelle, ont été répartis en petits groupes dans plusieurs ateliers-pupitres : trompettes, tubas, saxophones, clarinettes, flûtes traversières et percussions. Après une présentation puis une démonstration avec chaque instrument, ils ont pu les manipuler et ont même essayé de jouer. Cette activité complétait de façon ludique et pratique, la découverte et études théoriques effectuées en classe à l'aide de livres, photos, disques et DVD.

Leur dynamique enseignante, elle-même petite-fille d'un légionnaire-parachutiste d'origine autrichienne qui a achevé sa carrière comme adjudant-chef, avait réservé une surprise de taille à leurs hôtes : en coeur et avec fierté, les enfants ont entonné "Eugénie" qui est un grand classique du répertoire de chants de la Légion. Les musiciens de la MLE, ravis, ont à leur tour interprété quelques chants puis ont donné un petit récital de musiques inspirées des divers films mis en avant dans l'exposition temporaire inédite du musée, sur le thème : "Légion et cinéma, quand le 7e art s'empare du képi blanc". La petite Dana a "surtout aimé le saxophone car il a un beau son. J'ai été surprise de découvrir que les légionnaires sont aussi des musiciens, car je croyais qu'ils n'allaient qu'à la guerre". Après un déjeuner sorti du sac et pris sur place, la classe s'est déplacée pour la seconde activité de la journée : la visite guidée du musée de la Légion étrangère.

Pour leur faire découvrir le musée et bien sûr l'exposition temporaire, c'est le conservateur en personne qui a commenté et entraîné les enfants à travers les salles. Joseph n'a rien perdu des explications données. Pour lui "les légionnaires sont des guerriers qui n'ont peur de rien et qui impressionnent. C'est pour ça qu'on a fait des films sur eux. Ça fait rêver !".

La Légion étrangère a toujours suscité dans l'imaginaire collectif, depuis sa création en 1831, l'idée d'aventure, d'exotisme, de dépassement de soi ou de nouveau départ... Le cinéma a largement contribué à promouvoir cette image autour d'un légionnaire viril, bagarreur et séducteur. Ainsi dès 1912, avec le film "Under Two Flags" de Lucius Henderson, puis en plongeant avec Gary Cooper dans les beaux yeux de Marlène Dietrich à la sortie de "Morocco" (1930), ou en suivant la saga "Beau geste", tout le cinéma a tourné avec la Légion. Qui n'a pas rêvé de prendre un "Taxi pour Tobrouck" en 1961, avec Aznavour et Ventura ; ou de braquer une banque avec "Les Morfalous" entraînés par Belmondo ?

C'est cet univers-là que le musée a recréé, le temps d'une exposition temporaire. Le cinéma l'Éden de La Ciotat (plus vieux cinéma du monde), le cinéma du château de la Buzine et le cinéma Le Pagnol d'Aubagne proposent depuis le 24 mars de revoir tous ces films à l'occasion de projections en lien avec l'exposition...

Géraud Seznec, le conservateur du musée souligne l'importance de recevoir des scolaires car "c'est un lien indispensable entre l'armée et la jeunesse, aujourd'hui plus qu'hier compte tenu de la situation. On les sensibilise ainsi à l'esprit de défense, et on leur présente la Légion Étrangère qui est partie intégrante de la ville d'Aubagne".

L'exposition du musée est visible jusqu'au 27 août 2017. Musée de la Légion étrangère, chemin de Thuilière. www.musee.legion-etrangere.com

Gaby NICOLAS

Jean-Pierre Dijou, nouveau porte-drapeau

http://www.varmatin.com/

Publié le 31/05/2017

De gauche à droite : Daniel Mennegand, Pascal Verrelle, Arthur Maquet et Jean-Pierre Dijou.

Samedi après-midi, dans les locaux du 35, rue de la République, l'adjudant Arthur Maquet, le président de l'Amicale des anciens de la Légion étrangère, section Le Luc et environs, a remis le drapeau de la section locale à l'adjudant-chef Jean-Pierre Dijou.

"Légion et Cinéma": Wayne, Belmondo, Van Damme au musée de la Légion étrangère

http://culturebox.francetvinfo.fr/

Par Anne Elizabeth Philibert publié le 08/06/2017

Belmondo est l'un des légionnaires les plus connus au cinéma 

Belmondo est l'un des légionnaires les plus connus au cinéma © René Chateau Productions

La Légion étrangère et le cinéma, deux univers bien différents qui pourtant se côtoient souvent sur le grand écran. À Aubagne, le musée de la Légion étrangère accueille une exposition sur le 7e art. Ce voyage cinématographique où les soldats coiffés du képi blanc tiennent le rôle principal est à découvrir jusqu'au 27 Août. Dans l'imaginaire collectif, la Légion étrangère est synonyme d'aventure, d'exotisme, de virilité et de dépassement de soi. Le cinéma s'empare de ces valeurs dès 1895 pour faire voyager le spectateur dans les contrées les plus éloignées et les plus dangereuses sur les pas des légionnaires. Organisée par le Musée de la Légion étrangère à Aubagne, cette exposition temporaire invite à pénétrer dans l'univers de la Légion à travers le cinéma. L'occasion de redécouvrir les nombreux chefs-d'oeuvres du cinéma français et étranger. Certains ont même suscité des vocations puisque des militaires se sont engagés dans la Légion après avoir vu les films de Jean-Paul Belmondo ou Jean-Claude Van Damme. 

Reportage : M.Frey - P.Guigou

Les stars dans la peau des légionnaires

Le cinéma s'empare très vite du mythe du légionnaire et le traite sous différents angles.
Hollywood fait rêver le public avec notamment John Wayne dans "The three Musketeers" en 1933 puis Burt Lancaster en 1951 dans "Ten Tall Men". Mais le film qui restera gravé dans les mémoire est sans aucun doute "Morocco" interprété par l'inoubliable Gary Cooper aux côtés de la sublime Marlène Dietrich.

En France, c'est Fernandel, la star comique la plus connue à l'époque qui endosse pour la première fois à l'écran le treillis dans "Un de la Légion". Le film donne une belle image de l'esprit de camaraderie dans la Légion. D'autres grands noms du cinéma ont coiffé le képi blanc comme Alain Delon dans "L'Insoumis" en 1964. Mais celui qui incarne l'humour propre aux légionnaires est sans nul doute plus que l'humour potache et décalé des Charlots dans "Et vive la liberté", c'est Jean-Paul Belmondo dans "Les Morfalous" en 1984. Son personnage sert avec truculence les dialogues de Jacques Audiard, lequel avait, quelques années auparavant, signé les répliques devenues cultes d'un "Un taxi pour Tobrouk" avec Lino Ventura en 1961.

Extrait d’un dialogue de ”Un taxi pour Tobrouk” Samuel Goldmann (Charles Aznavour)

À mon avis, dans la guerre, il y a une chose attractive : c’est le défilé de la victoire. L’emmerdant, c’est tout ce qui se passe avant. Il faudrait toucher sa prime d’engagement et défiler tout de suite. Avant que ça se gâte…”

 

Au tout début des années 2000, Jean-Claude Van Damme devient l'un des meilleurs ambassadeurs de ces légionnaires forts, au corps ultra-musclé grâce au film "Légionnaire" tourné en 1998. 

Le capitaine Géraud, conservateur du musée de la Légion étrangère à Aubagne, ne s'en cache pas : toute cette filmographie contribue largement au mythe du légionnaire. Des films que l'on peut voir ou revoir en ce moment au cinéma l'Eden à La Ciotat.

La 13e DBLE et le souvenir de Bir-Hakeim

Ainsi va le monde !

lundi 12 juin 2017

Le colonel Percie du Sert remet au commandant de la 4ème compagnie son fanion

A l’occasion du 75e anniversaire de la sortie de vive force de Bir-Hakeim, la 4ème compagnie de la 13ème demi-brigade de la Légion étrangère a reçu, samedi, son fanion dans les jardins de l’Ordre de la Libération, à Paris. Cérémonie qui s’est déroulée en présence d’Hubert Germain, dernier officier vivant de la 13, ayant participé à la bataille de Bir Hakeim et l’un des onze derniers Compagnons de la Libération encore en vie.

Hubert Germain (photos Fanny Baldi)

Dans la nuit du 10 au 11 juin 1942, Bir Hakeim est évacué par les hommes de la 1ère Brigade française libre du général Koenig. Les légionnaires de la 13ème Demi-brigade de la Légion étrangère participaient à cette "sortie de vive force". Les noms des 96 Compagnons de la Libération de la 13e DBLE, ont, ensuite été appelés dans la cour d’honneur.

Indochine: l'hommage des légionnaires au lieutenant Neveu

http://www.centre-presse.fr/

09/06/2017

Quatre anciens légionnaires présents hier matin à cette cérémonie qui mobilise peu le grand public.

 

Une délégation de l'amicale des anciens légionnaires de la Vienne participait hier pour la première fois à Montmorillon à la cérémonie commémorative de la guerre en Indochine, qui se déroule chaque 8 juin, habituellement en petit comité.

Les gerbes ont été déposées par le maire, le sous-préfet, le suppléant du député et Jacky Neveu, frère d'Yvon Neveu, seul Montmorillonnais tué en Indochine. Lieutenant parachutiste de la Légion étrangère, il avait trouvé la mort le 28 septembre 1950, en traversant une rivière en crue, à la tête d'une équipe de reconnaissance.


« Nous avons découvert l'a passé dans le journal l'existence du lieutenant Neveu, nous avons donc décidé de venir cette année pour lui rendre hommage », précisait Jacques Vendrell, président de l'amicale des anciens légionnaires de la Vienne.

Ce qui est en ligne depuis la dernière Newsletter...

Raoul Lufbery, un Américain dans la Grande Guerre

http://theconversation.com/

14 juin 2017

Raoul Lufbery comptait à sa mort 17 victoires homologuées et 15 probables. Wikipédia


« Lafayette here we are ! » telle est la phrase que prononça le lieutenant-colonel Charles Stanton sur la tombe du héros des deux mondes. Si l’année 1917 marque officiellement l’entrée en guerre des États-Unis, dès 1914, des volontaires américains se battaient déjà au côté des Français. Le major Lufbery faisait partie de ces américains engagés dans l’armée française.

L’arrivée du Général Pershing et des premières troupes le 13 juin 1917.

En quête de Patrie

Né en 1885 d’un père américain et d’une mère française, il grandit en France chez sa grand-mère maternelle. Une situation peu banale à cette époque, qui le prive un temps de toute nationalité. En effet, jusqu’en 1927, la femme prenait la nationalité de son mari et perdait le bénéfice de la sienne. Pour l’administration française, la mère de Lufbery étant devenue américaine, son futur enfant se retrouvait soumis au régime de la loi du 26 juin 1889. Si celle-ci permettait à un étranger de devenir français, il devait pour cela attendre sa majorité, alors fixée à 21 ans, et être toujours domicilié en France.

Portrait officiel de Lufbery. Public domain

Aujourd’hui, une personne dans la même situation serait française dés sa naissance, car s’appliquerait le principe de double droit du sol : l’enfant né en France d’au moins un parent né en France, en l’occurrence sa mère, est français dès sa naissance. Mais à l’époque, si la loi du 26 juin 1889 permettait l’innovation du « double droit du sol », elle ne concernait alors que le père, et n’était pas encore étendue aux deux parents.

Lufbery ne peut pas non plus prétendre à la nationalité américaine, car aux États-Unis, le droit du sol prime sur le droit du sang. Il lui aurait fallu y habiter au moins cinq ans pour obtenir la nationalité de son père. Impatient, il trouve une alternative en s’engageant dans l’armée des États-Unis. Enfin américain, le soldat Lufbery est envoyé aux Philippines et y devient mécanicien.

L’Américain dans la légion étrangère

En 1914, quand la guerre éclate, Raoul Lufbery n’a qu’une idée en tête, revenir défendre sa patrie natale. Seulement, la loi des États-Unis interdit formellement de s’engager dans une armée étrangère, exposant ceux qui dérogeaient à la règle à perdre leur qualité et leurs droits de citoyen. À presque 30 ans, Lufbery n’en a cure, il devient légionnaire. Il écrit :

« Je ne considère pas que je me bats pour la France seule, mais pour la cause de l’humanité, la plus noble des causes. »

Une compagnie de la Deuxième Légion sur les Champ-de-Mars à Paris. Auguste Antoine Masse (1795-1836) -- Wikipédia

La Légion étrangère est instituée en 1831 par le Roi Louis-Philippe pour permettre l’incorporation de soldats étrangers dans l’armée française. Disposant d’un commandement particulier, ses règles de recrutement offrent aux engagés l’occasion de commencer une nouvelle vie et d’obtenir in fine la nationalité française.

Dés 1914, de nombreux Américains, souvent issus de familles fortunées, s’engagent pour la France. L’ambassadeur des États-Unis à Paris, Myront Herrick, écrit à Lufbery :

« Sans aucun doute, vous violez la loi, mais je sais fort bien ce que je ferais si j’étais à votre place. »

Au départ, cette présence américaine engagée dans l’armée française n’est pas vraiment mise en valeur. D’abord, la conception même de la Légion amène à mettre en retrait l’origine des volontaires au profit du drapeau tricolore. Ensuite, tout étranger fait l’objet de suspicion dans la France paranoïaque de 1914. Enfin, la Légion, par tradition, ne combat jamais en France métropolitaine. Le nombre de pertes oblige le commandement français à rompre cette tradition : le 11 novembre 1915 est ainsi créé le régiment de marche de la Légion étrangère.

Pour sa part, Lufbery n’aura que transité par la légion étrangère, il se fait transférer dès août 1914 dans l’escadron aérien de Marc Pourpe, et passera son brevet de pilote l’année suivante.

La bravoure des Américains et l’éventualité d’une entrée en guerre des États-Unis vont convaincre le commandement français de mieux valoriser les volontaires yankees.

La gloire de l’Escadrille La Fayette

Le 7 mai 1915, le paquebot RMS Lusitania est coulé par un sous-marin allemand avec à son bord plus de 1 200 passagers, dont près de 200 Américains. Cette tragédie est un tournant dans l’opinion publique américaine, jusque-là peu favorable à une intervention armée.

Discours du président américain Woodrow Wilson exhortant le Congrès à déclarer la guerre à l’Allemagne, Washington, 2 avril 1917. Wikipédia

Le mécène américain Norman Prince, brillant avocat diplômé d’Harvard et passionné d’aéronautique propose au commandement français de financer une « escadrille américaine » alors que le Président Wilson s’efforce de convaincre les Américains de l’utilité d’une intervention en France. Le 21 mars 1916, le département de l’armée de l’air français donne un avis positif, et fin avril 1916, l’escadrille La Fayette est déployée à Luxeuil-les-Bains.

Le 3 février 1917, le président Wilson annonce au Congrès la rupture des relations officielles avec l’Allemagne. Le 2 avril 1917, Wilson demande au Congrès de déclarer officiellement la guerre à l’Allemagne, ce qui sera fait 4 jours plus tard :

« L’Amérique doit donner son sang pour les principes qui l’ont fait naître… »

lancera le Président américain lors de son discours.

À la lumière de cette chronologie, l’Escadrille La Fayette apparaît autant comme une aide militaire qu’un moyen de propagande annonçant l’engagement d’une nouvelle force alliée.

Douglas MacMonagle à gauche et Raoul Lufbery à droite, le lion était le symbole de l’Escadrille La Fayette.

Raoul Lufbery, Norman Prince et l’escadrille vont être suivis dans leurs exploits par la presse nationale et locale. L’aviation, invention du début du siècle, fascine le grand public. Les victoires de Lufbery sont contées et racontées à travers livres et articles. Dés 1916, les aviateurs bénéficient d’une popularité dans une France en quête d’espoir.

Le socle des forces américaines

À la fin de l’année 1917, les forces aériennes américaines sont plus que sommaires : 55 appareils obsolètes et 35 pilotes en manque d’expérience. L’Escadrille La Fayette passe donc entièrement sous commandement américain afin de constituer l’ossature de l’aviation des États-Unis. Lufbery est promu major de l’armée américaine.

L’aventure de Lufbery se termine le 19 mai 1918, quand il se jette de son appareil en flamme. À l’époque, les avions n’étaient pas encore équipés de parachute. Les habitants de Maron recueillirent sa dépouille, et l’emmenèrent à la mairie, où une chapelle ardente fut improvisée. Dans ce petit village lorrain, personne n’a oublié cet aviateur américain mort pour la France.

L’hommage de tout un territoire

 

Monument aux morts devant l’église de Maron : une plaque en l’hommage à Lufbery y est apposée. G.Garitan -- Travail personnel

Le souvenir de Lufbery s’est transmis de génération en génération à travers des articles, livres, et bandes dessinées… Une rue dans son village natal de Chamalières porte son nom. Dans la commune de Maron où le héros est tombé, il est au cœur de ses commémorations. Dans le cadre de la Mission centenaire, une exposition sur Lufbery est mise en place avec la participation des élèves de l’école de Maron-Sexey.

La Communauté de Communes de Moselle Madon a aussi fait appel à des étudiants de l’Université de Lorraine pour effectuer des recherches sur la période, et organiser un cycle évènementiel à l’approche du centenaire de l’armistice. Enfin, une conférence sera donnée le 19 juillet prochain au Musée Lorrain de Nancy.

Dans l’Est Républicain en 1918, Thérèse Bernard concluait ainsi un poème dédié à l’aviateur :

« Honore Lufbery, son splendide courage,
À qui tous les Français rendent un juste hommage »

Légion étrangère, Fusilier France 1918

Figurine en alliage de plomb et d’étain monobloc à peindre.
Buste : taille 6.5cm


Sculpture : M. Saez

Prix:

Prix TTC : 26,00 €

Prix HT : 24.07 €

Assemblée Générale de la FSALE

L’Assemblée Générale de la Fédération des Sociétés d’Anciens de la Légion Etrangère s’est parfaitement déroulée dans la salle mise à disposition par le chef de corps du GRLE le lieutenant-colonel Yann Doutey au fort de Nogent le jeudi 8 juin 2017 à 09 h30.

Un compte rendu de cette importante réunion annuelle fera l’objet d’un article détaillé dans notre prochain « Echo de la FSALE ».

De nombreux points figurant dans l’ordre du jour ont été évoqués, parfois avec une petite dose qui fait montre de l’intérêt portée à ce genre de manifestation par nos Anciens.

A retenir l’excellente ambiance qui régnait, la journée se terminait par un repas convivial ponctué de chants légionnaires à l’image de ce qui se fait traditionnellement lors de toutes nos réunions qui regroupent les Anciens légionnaires.

A ne pas douter, un grand moment de fraternité légionnaire.

L'armée française dévoile son nouveau fusil d'assaut

http://www.laprovence.com/

Mercredi 14/06/2017

 

D'origine allemande, le HK416 remplace progressivement le fameux Famas

Société - L'armée française dévoile son nouveau fusil d'assaut

Un légionnaire de la 13e DBLE équipé du tout nouveau HK416F. Photo DR

Après presque quatre décennies de bons et loyaux services, le fameux fusil d'assaut Famas produit par la Manufacture de Saint-Etienne, prend progressivement sa retraite, laissant la place au HK416F construit en Allemagne par Heckler et Koch. Une arme capable comme celle qu'elle remplace, de tirer les munitions OTAN de calibre 5,56 mm, mais également, et c'est une nouveauté, des grenades OTAN de 40 mm.

Disponible en deux versions "longue" ou "courte", le HK416F de 93 cm est destiné prioritairement aux fantassins, tandis que le modèle de 84 cm s'adresse aux combattants embarqués, notamment à bord de véhicules blindés. À la différence du Famas, ce fusil est totalement ambidextre et dispose d'une crosse réglable (5 positions possibles), de quatre rails à accessoires (baïonnette, lance-grenades avec possibilité de tir tendu, lunettes de visée, etc.) mais aussi d'une bretelle ajustable sans qu'il soit nécessaire de la bricoler...

Quant au chargeur, compatible avec celui du fusil d'assaut américain M4, il contient 30 cartouches, contre 25 pour celui du Famas. Une option "bipied" chère à l'armée française depuis la Première Guerre mondiale, est également à l'étude. Autre différence notable : la cadence de tir peut varier de 700 à 900 coups/minutes, contre 900 à 1100 pour le Famas.

Un remplacement progressif

Basée sur la commune de La Cavalerie, au sein du camp militaire du Larzac (Aveyron), la 13e demi-brigade de la Légion étrangère (1) est la première unité opérationnelle à avoir perçu la nouvelle arme. L'une de ses compagnies en est déjà totalement équipée et une seconde devrait l'être à la rentrée prochaine. Mais c'est le 1er Régiment de tirailleurs, basé à Epinal (Vosges), qui aura l'insigne honneur de la présenter officiellement au peuple français et au Président de la République, chef des armées, lors du défilé du 14 juillet.

Commandant en second de la 13e DBLE, le lieutenant-colonel Simon d'Haussonville ne tarit pas d'éloges sur le nouveau fusil d'assaut.

"Il s'agit d'une arme rustique, très fiable, extrêmement simple d'entretien et surtout très précise. La masse de la version courte est identique à celle du Famas (3,7 kg NDLR) et celle de la version longue, bien que supérieure (4 kg NDLR), est parfaitement équilibrée. Quant à ses composants, ils sont bien moins nombreux et complexes que ceux du Famas. La prise en main est donc très rapide. Pour des soldats formés au Famas, elle demande à peine une journée d'apprentissage".

Appelé à remplacer le Famas à l'horizon 2028, le nouveau fusil d'assaut devrait être commandé à plus de 100 000 d'exemplaires, dont près de 95 000 pour l'Armée de Terre. Il est vrai que son prédécesseur devenait de plus en plus laborieux et coûteux à entretenir. Le chef d'état-major des armées avait d'ailleurs résumé la situation de manière très... percutante, soulignant que le prix d'un HK416F complet équivalait à celui de trois percuteurs ou de six chargeurs de Famas...


(1) Basée de 1962 à 2011 à Djibouti, la 13e DBLE a ensuite été déployée aux Emirats arabes unis pendant cinq ans, avant de rejoindre le camp du Larzac pour sa toute première installation en France métropolitaine depuis sa création. Cette unité fait partie de la 3e Division dont l'état-major se trouve à Marseille, au quartier Rendu (9e).

Philippe Gallini

L’armée de Terre reçoit ses premiers HK 416F

http://forcesoperations.com/

14 juin, 2017

 

Le 1er régiment de Tirailleurs (1er RTir) est depuis hier la première unité de l’armée de Terre à percevoir officiellement un lot de 150 fusils d’assaut HK 416F produits par l’allemand Heckler & Koch. « Le Premier toujours premier ! », la devise consacrée d’un régiment déjouant au passage les pronostics de Jean-Yves Le Drian, qui avait réservé la primeur du HK 416F à la 13e demi-brigade de la Légion étrangère (13e DBLE).

(Crédit: armée de Terre/1er RTir)

(Crédit: armée de Terre/1er RTir)

Ces 150 exemplaires ont en effet été perçus en avance de phase pour permettre aux soldats du 1er RTir de s’entraîner à leur maniement en vue du défilé du 14 juillet à Paris. Comme nous l’expliquions sur FOB, la DGA avait perçu début mai un premier lot de 400 HK 416F, sur un total de 660, dont 250 rejoindront « bientôt », d’après l’armée de Terre, le camp du Larzac pour être distribués à la 13e DBLE. Rien n’avait alors filtré concernant les 150 exemplaires restant, désormais destinés à descendre l’avenue des Champs-Élysées dans un mois.

Le 1er RTir a pris livraison de ses 150 HK 416F au sein du 2e régiment du matériel de Poitiers (2e RMat). Un travail précis de comptage contradictoire et de relève des numéros de série attend maintenant le comptable matériel du 2e RMat et la compagnie utilisatrice des HK 416F. Chaque fusil d’assaut étant accompagné de neuf accessoires et de 13 chargeurs, dont trois pour les munitions d’exercice, ce lot contient en tout plus de 3000 numéros de série à consigner minutieusement.

L’armée de Terre disposera d’ici 2028 de 93 080 exemplaires du HK 416F de calibre OTAN 5.56 mm, déclinés en versions longue et courte. Les HK 416F coexisteront avec le FAMAS FELIN en parallèle à leur « félinisation » au sein des régiments en 2020-2021. Les prochaines unités équipées seront la 13e DBLE, puis le 8e RPIMa et le 2e REP.

Comptage contradictoire et relevé des numéros de série des 3000 armes et accessoires perçus par le 1er RTir (Crédit: armée de Terre/1er RTir)

Comptage contradictoire et relevé des numéros de série des 3000 armes et accessoires perçus par le 1er RTir (Crédit: armée de Terre/1er RTir)

Ma maison en rouge et vert – la légion étrangère

 

Ebook : 4.99 
Livre Broché : 7.90 

Cela se résume en trois temps. Le premier est, bien sûr, la mort de mon père et la galère financière qui fut très dure pour nous tous.

Le deuxième est la rencontre avec deux stars du cinéma et de la chanson, mais surtout leur écoute à propos de notre métier.

Enfin, le troisième est la rencontre avec Marie-Catherine, des années plus tard. Son destin se brisera, tout comme le mien.

Repas champêtre de l’Amicale des anciens de la Légion étrangère du Biterrois

BULLETIN DE LIAISON N°57 de l'AALE de la région Niçoise


La Newsletter 17/25 de l'AALEME.

Envoyer

La Newsletter 17/25 de l'AALEME.

A REDIFFUSER SANS MODÉRATION

Modification de l'itinéraire, en raison de travaux, pour le repas champêtre de l'AALEME le samedi 10 juin 2017.

En rouge l'itinéraire habituel. En vert l'itinéraire à prendre.

Quitter la D 65 au carrefour précédent. (43.659025, 3.981032)

Prendre à droite la direction La Cadoule.

Suivre la piste.

Avant le virage prononcé à droite, prendre la piste à gauche. (43.659784, 3.984407)

Remonté tout droit jusqu'au rond point boisé (43.663620, 3.982368), le contourner et continuer en direction du NO.

Rejoindre le terre plein sur la droite de la piste (43.664165, 3.982036) et se garer.

Pensez à prévenir ceux qui n'ont pas Internet.


La Newsletter 17/24 de l'AALEME.

Envoyer

La Newsletter 17/24 de l'AALEME.

A REDIFFUSER SANS MODÉRATION

Repas champêtre de l'AALEME

 

Le samedi 10 juin 2017 à partir de 11H00 sur le domaine de Mireille.

Pour les habitués des méchouis de l'AALEME au parc de la Cadoule, continuer sur la D65 en direction du Nord et prendre à droite au prochain carrefour avant le panneau Millau Ales.

Kir de bienvenue,
brasucade de moules,
jambon au tonneau façon Marcel,
flageolets,
fromage
pâtisserie.
Vin.
Café
Prix : 22

Le bar de l'AALEME sera ouvert... mais payant...

N’oubliez pas verres, assiettes et couverts.

Les réservations et le règlement, libellé à l'ordre de l'AALEME, sont à adresser impérativement à notre trésorier, au plus tard le mercredi 7 juin 2017. AALEME, Espace les Chênes, 8 chemin des chênes, 34170 Castelnau le Lez.

La Légion, modèle de vertu

https://www.valeursactuelles.com/

Par Denis Tillinac / Jeudi 11 mai 2017

 

 

L’impressionnante commémoration, à Aubagne, de la bataille de Camerone est l’occasion de raviver la flamme de notre patriotisme.

Il y a des moments où l’on a besoin de prendre ses distances avec les réalités pour s’ébattre dans un univers moins frelaté. Ainsi, l’autre dimanche, tandis que la campagne présidentielle tournait à la foire d’empoigne sur les estrades médiatiques, eus-je le privilège de découvrir à Aubagne un théâtre digne de l’antique : le commandement de la Légion étrangère. Depuis toujours, je rêvais d’assister à la commémoration de la bataille de Camerone, 30 avril 1863, dans ce décor dont les photos ont ensoleillé mon imaginaire : la “voie sacrée”, le fameux monument aux morts ramené de Sidi Bel-Abbès avec sa “boule”, le musée et un pan de montagne sur la ligne d’horizon. Partout les képis blancs ou les bérets verts de légende, de belle légende — et rien d’essentiel ne distingue l’étoilé du simple galonné, non plus que l’autochtone de l’étranger : la Légion est une famille, soudée par une mémoire.

J’ai retrouvé un ami d’enfance, ancien colonel de la Légion en retraite depuis des lustres, mais chaque 30 avril il revient à Aubagne, où il a servi, pour communier avec ses frères d’armes dans une même ferveur. Car une religiosité ennoblit le cérémonial ; une liturgie au rituel immuable le hisse à l’altitude d’une sacralité étrangement pure. Les régiments défilent au pas rythmé par la fameuse musique devant une assistance nombreuse et recueillie. Lecture est faite par un soldat du récit de la bataille de Camerone — l’exploit inouï de quelques légionnaires, repliés dans une hacienda, accablés par la chaleur et torturés par la soif, face à des soldats mexicains infiniment supérieurs en nombre.

Ce texte récité par coeur devrait être connu de tout écolier. Le fol héroïsme qu’il évoque mérite la comparaison avec celui de Roland à Roncevaux. À ceci près que les faits attestés ont précédé le mythe et que, sur les cinq continents, la Légion étrangère, depuis sa création en 1831 sous le règne de Louis-Philippe “roi des Français”, a illustré des vertus cardinales : honneur, fidélité, bravoure, oubli de soi. Elle a forcé le respect des états-majors du monde entier et aujourd’hui encore on cite ses actions en exemple. L’ordre du jour de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, fut remarquable dans sa sobriété ; chaque mot sonnait juste. Les gorges se nouèrent lorsque le sergent-chef Nguyen Van Phong, un ancien supplétif des campagnes d’Indochine, porta, telle une relique, la main de bois du capitaine Danjou, ramenée de Camerone par les rares survivants. Un soldat de chaque régiment l’accompagnait, innovation bienvenue pour étayer la double symbolique de l’esprit de corps et des accointances entre l’ère des pionniers et le temps présent.

À ce moment crucial de la liturgie s’exalte en vert et rouge l’âme de la Légion. La Marseillaise, qui a retenti sous un ciel tourmenté après que le général Maurin eut présenté ses soldats au ministre, m’a (presque) convaincu que l’âme de la France a des restes de jouvence. La naturalisation par le même ministre de deux légionnaires — un Japonais et un Kirghize — suggérait en filigrane ce que pourrait signifier le mot “intégration”. Ou “assimilation”, comme on voudra. Rien de plus français qu’un légionnaire de provenance tropicale, équatoriale ou autre. Rien de plus réconfortant que cette commémoration quand on a encore envie de rêver une France un peu idéale. Coiffée d’un képi blanc, on voudrait la croire altière et invincible. Rien de plus émouvant que cette famille disséminée sur les champs de bataille, rameutée par le culte de ses glorieux ancêtres.

En retrouvant le monde profane dans les rues de Marseille aux murs maculés par les affiches électorales, j’avais l’impression pas très rassurante d’avoir perdu la boussole de mon patriotisme. N’importe, je sais où elle se trouve : à Aubagne, au bout de la “voie sacrée”, dans le tabernacle où la main fraternelle du capitaine Danjou montre à bon entendeur le chemin de l’espoir.

La Légion étrangère célèbre la bataille de Camerone

http://www.ladepeche.fr/

Publié le 11/05/2017

La Légion étrangère rend hommage aux morts pour la France devant le monument aux morts d'Arbéost.

La Légion étrangère rend hommage aux morts pour la France devant le monument aux morts d'Arbéost.

L'histoire de la Légion étrangère est jalonnée de nombreux combats héroïques depuis sa création par Louis-Philippe en 1831. L'un d'entre eux a été choisi pour symboliser les valeurs de la Légion étrangère : Camerone. Le 30 avril 1863, dans l'hacienda de Camerone au Mexique, 3 officiers et 62 légionnaires résistèrent pendant toute une journée à 2.000 Mexicains. En se battant jusqu'à la dernière extrémité, les légionnaires avaient empêché les Mexicains d'attaquer le convoi qu'ils devaient protéger. En se sacrifiant, ils avaient permis au convoi de passer. Ils avaient rempli leur mission. Ce combat est resté le symbole de la fidélité à la parole donnée, de la mission remplie quel qu'en soit le coût. Le symbole du devoir et du sacrifice.

Le 30 avril est devenu la fête traditionnelle de la Légion étrangère : à cette date, toutes ses entités, où qu'elles soient, se regroupent pour assister à la lecture du combat. L'amicale des anciens de la Légion étrangère des Hautes-Pyrénées a pris pour habitude de célébrer le combat de Camerone sur les différents lieux de résidence de ses membres. Cette année, c'est à Arbéost, village d'adoption du président de l'amicale, le chef d'escadrons Gilbert Hensinger, que s'est déroulée la célébration, en présence du maire, André Mallecot, et d'une vingtaine d'anciens légionnaires, accompagnés de leur famille et amis. Après un hommage aux morts pour la France et la lecture du récit du combat de Camerone, l'assemblée s'est retrouvée autour du traditionnel «boudin-vin blanc» suivi d'un repas de cohésion rythmé par les non moins traditionnels chants «Légion».

Les anciens légionnaires se souviennent

http://www.lest-eclair.fr/

Publié le 13/05/2017

À l’issue de l’assemblée générale, des gerbes ont été déposées au monument aux morts.

À l’issue de l’assemblée générale, des gerbes ont été déposées au monument aux morts.

Cette année, l’Association des anciens légionnaires de l’Aube avait choisi la commune de Chessy-les-Prés pour organiser son assemblée générale.

En présence du maire, Mme Lhuillier, et de membres de l’association haut-marnaise, le président, Jean-Philippe Ferraro, a animé les débats.

Après l’assemblée et une messe célébrée par le père Julien Bécot, les participants se sont retrouvés autour du monument aux morts pour célébrer le souvenir de la bataille de Camerone, qui opposa la Légion étrangère aux troupes mexicaines, le 30 avril 1863, lors de l'expédition française au Mexique.

Camerone : vibrante commémoration pour la Légion

http://www.ladepeche.fr/

Publié le 17/05/2017

La Légion étrangère à Balma pour la commémoration des combats de Camerone.

La Légion étrangère à Balma pour la commémoration des combats de Camerone.

Samedi, place de la Libération, 150 personnes se sont recueillies devant le monument aux morts, entourées de légionnaires en armes, pour commémorer les combats de Camerone. Lors de la cérémonie, l'émotion était palpable. Le général Eric Bellot des Minières, commandant la 11e brigade parachutiste, a rappelé qu' «une poignée de légionnaires aux ordres du capitaine Danjou firent, le 30 avril 1863, le serment insensé de se battre jusqu'à la mort» pour retarder les 2000 Mexicains du colonel Milàn.

Gérard Drouin, ordonnanceur, a lu le vibrant récit du combat de Camerone durant lequel, 12 heures durant, la 3e compagnie du régiment étranger fit preuve d'une solidité qui forçat l'admiration des troupes mexicaines et insuffla à la Légion étrangère un état d'esprit dont elle ne s'est jamais départie. À la fin de cette terrible journée, les six légionnaires encore en état de combattre acceptèrent de se rendre, faute de munitions, à condition de garder leurs armes et de pouvoir secourir leurs camarades blessés ce qui leur fut accepté compte tenu de leur vaillance au combat.

En fin de cérémonie, les personnes présentes ont fait résonner la place de la Libération en entonnant haut et fort «La Marseillaise».

S'adressant aux légionnaires, le maire Vincent Terrail-Novès a déclaré : «Avec modestie, courage et don de vous, vous ne cessez de respecter les vertus d'honneur et la fidélité qui président votre engagement pour la France, merci à vous», avant de remettre la médaille de la ville au lieutenant-colonel Bernard Ghestin.

La Dépêche du Midi

L'exercice Corbell 17 de "Terrorisme et Sécurité Civile" s'est poursuivi à Calvi et Calenzana

http://www.corsenetinfos.corsica/

Rédigé par (Jean-Paul-Lottier) le Jeudi 18 Mai 2017

L'exercice Corbell 17 "Full Scale" 36 heures non-stop qui se déroule actuellement en Balagne au profit de stagiaires du Haut comité français pour la défense civile, en session de validation de stage, s'est poursuivie toute la journée de jeudi dans le secteur de Calvi et de Calenzana

Intervention des unités du SPIG d'Ajaccio et de Calvi Photos GG et FD

Intervention des unités du SPIG d'Ajaccio et de Calvi Photos GG et FD


Débuté mercredi à 20 heures avec la prise d'otages à l'aéroport de Calvi, cette édition 2017 de l'exercice Corbell 17 "Full Scale", 36 heures  non-stop se terminera ce jeudi  à 20 heures par un pot qui aura lieu à la caserne Sampiero dans la citadelle de Calvi. 
Rappelons que cet exercice de "terrorisme et de Sécurité Civile" organisé par le  Haut Comité Français pour la Défense Civile au profit de 32 stagiaires qui, au terme d'une année de cours viennent ici pour valider leur stage, a l'appui et le soutien logistique du SDIS de Haute-Corse, du 2e REP de Calvi, de la Gendarmerie et autres pour un total de 300 personnes mobilisées.
Mercredi soir, nous l'avons dit, à l'aéroport Calvi-Balagne, censé être  sur l'île de Corbell 17, dans une République indépendante de l'Océan indien, des personnes ont été prises en otage par des terroristes.
Les négociations ayant échoué, les militaires du 2e REP de Calvi, spécialisés dans ce type d'opération de guérilla urbaine ont donné l'assaut à 5h30 du matin , tuant notamment un terroriste.
Les otages, dont certains blessés, ont été évacués dans un premier temps par des Véhicules Avancés Blindés du 2e REP, avant d'être pris en compte par des sapeurs pompiers du Détachement Recherche, Extraction et Sauvetage, puis conduits à bord de char M113 vers un lieu plus sûr.


Cette phase terminée, les organisateurs enchaînaient presque aussitôt par un séisme en Corse faisant plusieurs victimes et nécessitant d'importants moyens pour des personnes ensevelies et blessées.
Présent depuis  le levée du jour, Jérômev Seguy, sous-préfet de Calvi suivait avec beaucoup d'intérêt les différentes opérations.
Ce séisme a eu d'autres conséquences encore plus dramatiques avec à Calenzana des installations de Kyrnolia touchées et avec un laboratoire contaminé  par des produits hautement toxiques.
Une femme qui se trouvait sur les lieux est décédée. Le mari horrifié et révolté n'a pu contenir ses nerfs et a pris des otages avec qui il s'est réfugié au 2e étage du bâtiment.
L'urgence était de sauver les otages. Des éléments du Peloton de Secours et d'Intervention de la Gendarmerie d'Ajaccio et de Calvi intervenaient avec des équipements particuliers et en présence d'un négociateur.Les forces du SPIG prenaient d'assaut le bâtiment sous l'oeil d'observateurs privilégiés, le Cdt Olivier Burles, commandant la Compagnie de Gendarmerie Calvi-Balagne et son adjoint le capitaine Pascal Hervé, alors que les pompiers équipés d'une protection balistique toute récente étaient prêts à intervenir.
Le forcené acceptait au terme des négociations de libérer un otage puis de confier son arme aux autres otages  qui sortaient, avant de se rendre aux militaires du SPIG.
Conduit à l'extérieur, ce dernier était mis au sol et menotté. La zone sécurisée, les pompiers pouvaient intervenir auprès des blessés.
Restait ensuite à gérer le problème de contamination du laboratoire.
Cette fois, il était fait appel au SDIS  2A équipé de moyens pour le traitement des risques technologiques et  à un QUAD 6X6,  équipé de moyens de décontamination que nous vous avons présenté hier.


En début d'après-midi, un autre problème se posait avec l'arrivée de manifestants au Poste de Commandement Opérationnel installé aux Services Techniques de la Ville de Calvi à Cantone, nécessitant l'intervention des forces de l'ordres.
Dernière phase, celle de l'évacuation des otages, conduits à la plage du "Pain de sucre" à Lumio puis acheminés à pied jusqu'au Centre Amphibie de la Légion, avant de les transférer par la mer, en Zodiac, jusqu'au Port de Calvi.
L'exercice "Non Stop" prenait fin.
Ne restait plus alors qu'aux stagiaires et organisateurs qu'à débriefer.

Ce qui est en ligne depuis la dernière Newsletter...

Exercice de simulation grandeur nature pour la Légion étrangère

https://www.objectifgard.com/

17 mai 2017

L'EFA en action sur le Rhône (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

L'EFA en action sur le Rhône (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Vous n’êtes pas sans savoir qu’entre le pays Brique et le petit voisin du pays vert, situé sur l’autre rive du Rhône, les relations sont loin d’être au beau fixe.

Le pays Brique revendique en effet la souveraineté du petit état voisin, qui comprend les départements de Vaucluse, des Bouches-du-Rhône et du Var, et des actions de déstabilisation de mouvements séparatistes Brique agitent l’état Vert, notamment autour du département de Canjuers, enclave du puissant état Bleu voisin.

Comment traverser le Rhône sans pont ?

C’est dans ce contexte que l’exercice Antares de la Légion étrangère se déroule depuis vendredi dernier et jusqu’à jeudi. Un exercice de simulation d’une ampleur considérable, puisqu’il mobilise 800 hommes de la 6e Brigade légère blindée de la Légion, installée à Nîmes et qui comprend un état-major et sept régiments, parmi lesquels le 1er régiment étranger de cavalerie de Carpiagne et le 1er régiment étranger de génie de L’Ardoise, deux régiments particulièrement scrutés lors de l’exercice.

Partis des environs de Gallargues-le-Montueux, les militaires doivent rallier la région de Cavaillon (Vaucluse). Entre les deux, il y a le Rhône, frontière entre les deux états fictifs, qu’il s’agit de traverser. C’est là que ça se corse : « nous utilisons préférentiellement les ponts d’infrastructures, mais il s’agit de points de vulnérabilités, un pont constitue un goulot d’étranglement », explique le colonel Emmanuel Phelut, chef de corps du 1er REG de l’Ardoise. Et ce d’autant plus que « nous sommes sur un territoire revendiqué par un adversaire, le pays Brique, et que la population ne nous est donc pas forcément favorable, poursuit le colonel. Et l’ennemi peut entraver notre progression en bloquant les ponts, notamment avec des véhicules piégés. »

Le engins embarquent sur l'EFA... (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Les engins embarquent sur l'EFA... (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Alors, comment faire traverser un fleuve comme le Rhône, qui peut faire jusqu’à 500 mètres de large, aux véhicules blindés, camions et autres 4x4 ? La réponse tient en trois lettres : EFA, pour engin de franchissement par l’avant. Si le nom est un peu savant, le principe est simple comme un bac : les engins montent sur l’EFA, et les puissants moteurs de l’engin amphibie font le reste. En quelques minutes, le Rhône est traversé et les engins débarqués en sécurité. « Il est important que le franchissement soit fluide pour éviter une concentration des troupes », précise le colonel Phelut, toujours dans un souci de ne pas exposer ses troupes à l’ennemi.

Pour les besoins de l’exercice de franchissement du Rhône, qui n’est réalisé qu’une fois tous les deux ans environ, « 70 véhicules vont franchir le fleuve, dont une vingtaine dans la nuit de mardi à mercredi », explique le capitaine Leclair, commandant la 3e compagnie de combat du 1er REG. Le tout sur les solides épaules des trois EFA disposés à Roquemaure pour l’exercice, qui font 43 tonnes chacun et qui sont capables d’embarquer jusqu’au char Leclerc, vous savez ce petit véhicule de 50 tonnes à peine…

... puis débarquent sur l'autre rive (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

... puis débarquent sur l'autre rive (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

« Un ‘war game’ grandeur réelle »

Un exercice de franchissement effectué en deux points, Roquemaure et l’Ardoise, qui, comme le reste de la simulation, se poursuit aussi la nuit : « on fait en sorte qu’il se passe toujours quelque chose », précise le général Benoît Durieux, qui commande la 6e BLB. Depuis son poste de commandement installé quelque part vers Caderousse (Vaucluse), il suit les opérations sur une carte papier, mais aussi sur écran : « on est une des seules armées d’Europe à avoir ce type de numérisation de l’espace de bataille », note le général.

Au poste de commandement (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Au poste de commandement (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Un général qui scrute avec attention les performances des 1er REC et 1er REG : « l’exercice vise à contrôler les capacités des différents postes de commandement. Il s’agit d’un ‘war game’ grandeur réelle qui vise à voir comment on réagit en condition. » C’est donc dans ce cadre que les capacités de génie du 1er REG sont testées, notamment sur la partie franchissement du Rhône.

Un franchissement de fleuve que les hommes de la Légion peuvent être amenés à réaliser sur les différents théâtres d’opération, « y compris dans le cadre national, comme lors de grandes crues », précise le colonel Phelut. Au delà, « on a besoin d’un entraînement régulier, car dans la réalité, rien ne se passe jamais comme prévu », ajoute le général. On n’est jamais à l’abri d’une panne, comme celle d’un véhicule avant blindé qui casse sa boîte de vitesse au moment de quitter l’EFA, une fois la traversée du Rhône effectuée… La simulation est également une occasion de travailler sur un aspect primordial, dans l’armée comme ailleurs : « il y a un aspect humain, les gens travaillent sous pression, avec peu de sommeil, on doit aussi gérer cet aspect », précise le colonel Phelut.

Le colonel Phelut et le général Durieux, au poste de commandement (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Le colonel Phelut et le général Durieux, au poste de commandement (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Après la fin de l’exercice jeudi viendra le temps du débriefing : « une manoeuvre peut toujours être optimisée, il y a un énorme travail d’autocritique interne, explique le général Durieux. Il y a un débriefing à chaud très rapidement, puis un autre à froid, par écrit. » En espérant que d’ici là, le conflit entre le pays Brique et l’état Vert aura trouvé son épilogue.

Thierry ALLARD

A 94 ans, Alexis Buonfils, colonel de la Légion étrangère, s'est éteint à Antibes

http://www.nicematin.com/

Publié le 18/05/2017

Colonel de la Légion étrangère, cet Antibois est décédé à l'âge de 94 ans. Il s'est également battu pour sa ville en politique et dans plusieurs associations - dont l'Amicale des Antibois

Un grand homme, un grand soldat vient de déposer les armes. Alexis Buonfils, cousin de Camille Rayon, est décédé à l'âge de 94 ans.

Né à Antibes en 1922, il a fréquenté l'école de la Pinède avant d'entrer au collège Roustan. Après un bac philo, il fait une année de droit.

Lorsque la guerre éclate, réfractaire au service du travail obligatoire (1) et insoumis aux chantiers de jeunesse, Alexis prend le commandement d'un groupe de résistance (Force unies de la jeunesse patriotique). Il devient membre du Comité de Libération de la ville d'Antibes en 1944. Je n’étais pas fait pour l’armée, disait-il, mais cela m’a poussé à m’engager. Après mes classes, j’ai intégré l’École militaire interarmes d’où je suis sorti officier dans la promotion Victoire".

En 1946, il part pour l’Indochine et se trouve affecté à la 13e demi-brigade de la Légion étrangère, dont il en deviendra le commandant par intérim en 1948. Jacques Peyrat a été sous ses ordres.

"Un grand homme"

Lors d'un rassemblement national des bérets verts à Juan-les-Pins, l’ancien maire de Nice avait déclaré : "Alexis était un grand homme, je lui dois beaucoup, il m’a sauvé la vie dans les rizières".

Jusqu’en 1957, le colonel suivra ses régiments sur nombre de théâtres d’opérations entre l’Algérie et le Tonkin. En 1973, commandeur de la Légion d’honneur et décoré à de nombreuses reprises, il quitte l’armée et rentre à Antibes.

Créateur de l’Amicale des Antibois, Alexis Buonfils a aussi été le patron local du RPR et membre du Rotary. Ses obsèques seront célébrées lundi 22 mai à 11 heures en l’église de la Pinède à Juan-les-Pins.

1. Le service du travail obligatoire (STO) fut, durant l’Occupation, la réquisition et le transfert vers l’Allemagne de centaines de milliers de travailleurs français contre leur gré, afin de participer à l’effort de guerre allemand. (Photo archives Sébastien Botella)

« L’As des as » américain est tombé de l’avion en feu

http://www.ouest-france.fr/

Par Michel DERRIEN

Il y a 99 ans, jour pour jour, Gervais Raoul Lufbery tombait de son avion en flammes dans le ciel lorrain. Ainsi se terminait la vie aventureuse de « l’As des as » américain, né en Auvergne, 33 ans auparavant.

Il avait l’étoffe d’un héros et sa vie aventureuse est digne d’un scénario de film. George Lucas ne s’y est pas trompé d’ailleurs, en le faisant le héros d’une des aventures du Jeune Indiana Jones, Attack of the Hawkmen (1995) ou la vie trépidante et dangereuse des as de l’aviation durant la Première Guerre mondiale.

 

Le 14 mars 1885, à 5 h du soir, avenue de la Poudrière à Chamalières (Puy-de-Dôme), vient au monde Gervais Raoul Victor Lufbery. Son père, Edward, est américain. Sa mère, Anne Veissière, Chamaliéroise. Le petit garçon ne connaîtra quasiment pas ses parents. Sa mère meurt un an après sa naissance et son père, ingénieur chimiste à la manufacture de caoutchouc Torrilhon, retourne dans son pays au Connecticut, laissant le petit Raoul, ainsi qu’il se fera appeler, et ses deux frères, à leur grand-mère maternelle.

Une vie d’aventures

Ce n’est qu’en 1906 qu’il découvre l’Amérique. Il y apprend l’anglais et demande la citoyenneté américaine. Il s’engage pour deux ans dans l’armée de son pays qui l’envoie aux Philippines, prélude d’une vie aventure sur les tous les continents où il endosse les métiers les plus improbables : infirmier au Caire, débardeur à Calcutta, chasseur de tigre, chef de gare en Inde…

Rapoul Lufbery avec Whisky, une des mascottes de l’escadrille. (Photo : DR)

Jusqu’à ce jour de 1912, où, à Saïgon, dans l’Indochine française, il croise Marc Pourpe, un autre aventurier. Un Lorientais de son âge, fils de Liane de Pougy, qui deviendra une des plus grandes courtisanes de Paris. Pourpe gagne sa vie comme pilote en faisant des exhibitions. Il a raconté sa rencontre avec Lufbery :

« J’étais en train de travailler à ma « Curieuse », du cercle de spectateurs qui m’entourait, je vois se détacher un jeune homme qui vient à moi et me demande quelques instants d’entretien. De ma taille, bien découplé, les yeux francs et loyaux, un perpétuel sourire gouailleur fin, l’air honnête, tel était l’aspect que me produisit le nouveau venu

- Vous cherchez un mécanicien ? me dit-il.

- Certes. Voulez-vous de moi ?

- Vous êtes mécanicien ? Vous ne connaissez pas le moteur d’avion ?

- Non !

- Alors pourquoi vous présenter ? Vous vous fichez de moi ? J’ai autre chose à faire qu’à amuser les gens. Adieu.

- Permettez-moi d’insister. Vous, le jour où vous avez travaillé sur un moteur pour la première fois, étiez-vous compétent ? Non. Et pourtant, n’êtes-vous pas devenu très habile ? Pourquoi n’en serait-il pas ainsi de moi ? J’ai la prétention d’être dégourdi et travailleur. Ce que vous m’aurez montré une fois, je le saurai pour toujours. Je suis certain que vous ne regretterez pas de m’avoir accepté.

Le raisonnement était plein de logique, la rencontre était originale. J’acceptai… »

 

Dans la crypte du Mémorial de l’escadrille La Fayette, la tombe de Raoul Lufbery. (Photo : DR)

C’est le début d’une grande amitié. L’Américain devient le mécanicien attitré du Français. En janvier 1914, il participe logiquement au raid Le Caire - Karthoum au Soudan. Une première mondiale : 4 500 km au-dessus de terres inconnues et désertiques.

La guerre bouleverse les projets de deux hommes et notamment une traversée de l’Atlantique en avion ! Dès août 1914, Pourpe s’engage dans l’aviation française. Lufbery l’Américain dans la Légion étrangère. Le Français fait des pieds et des mains pour le faire verser comme mécanicien dans son dépôt d’aviation dans la Somme.

Il devient aviateur pour venger son ami

2 décembre 1914, Lufbery assiste, impuissant, à la mort de son ami. De retour d’une mission, l’avion de Marc Pourpe s’écrase. Lufbery jure alors de devenir pilote et de venger son ami. Il apprend le job à Chartres, dans une école de pilotage. Il décroche son brevet et est versé dans une escadrille de bombardiers.

Première mission en janvier 1916 pour bombarder la gare de Metz-Sablon, alors en territoire allemand. Lufbery ronge son frein. Il voudrait rejoindre la chasse.

Son vœu est exaucé en mai 1916. D’autant plus facilement que l’état-major français a décidé de créer une escadrille pour regrouper les pilotes américains volontaires combattant pour la France alors que leur pays observe une stricte neutralité. C’est dans cette escadrille, baptisée plus tard escadrille La Fayette, que Lufbery va se couvrir de gloire au côté de Chapmann, Norman Prince, Kiffin Rockwell…

La tête de chef Sioux, emblème de l’escadrille La Fayette. (Photo : DR)

Il décroche sa première victoire le 30 juillet 1916 dans le ciel de Verdun. Il abat un second appareil allemand, le 4 août. Un troisième le 8. Un Aviatik qui tombe en flammes près du fort de Douaumont.

Une fois au sol, Lufbery sacrifie à la tradition de l’escadrille La Fayette après chaque victoire homologuée : déguster un verre de vieux bourbon, provenant de la « bouteille de la mort ». Le nectar avait été offert par Paul Rockwell à son frère Kiffin, auteur de la première victoire de l’escadrille, le 18 mai 1916.

Il a le combat dans le sang

Lufbery retrouve aussi Whisky et Soda, deux lionceaux devenus les mascottes de la base. Ils font la joie des pilotes et la terreur des visiteurs jusqu’au moment où devenus trop grands, les deux lions sont offerts au jardin des Plantes à Paris.

Le pilote américain accumule les victoires. Tout n’est pas simple pourtant. Perclus de rhumatisme, il faut parfois le porter pour qu’il puisse prendre place à bord de son Nieuport. Il acceptera, la mort dans l’âme, de se faire soigner à l’hôpital en janvier 1917. Il compte alors sept victoires.

Le mémorial de l’escadrille La Fayette à Marne-la-Coquette, à l’ouest de Paris. (Photo : Daniel Fouray/Ouest-France)

Avril 1917, l’escadrille La Fayette est engagée lors de la bataille du Chemin des Dames. Lufbery est décoré de la médaille militaire anglaise ; il est promu sous-lieutenant dans l’armée française. Plus tard, il reçoit cette citation, une énième : « Pilote de chasse qui a livré en deux semaines seize combats au cours desquels il a touché et fait tomber désemparés six avions ennemis et en abattu un autre le 4 septembre 1917 (11e victoire) ; a eu son appareil cinq fois atteint gravement dans ces combats. »

Février 1918, dix mois après l’entrée en guerre des États-Unis, l’escadrille La Fayette passe avec hommes et matériels sous commandement américain. Lufbery, promu major, est chargé de l’instruction des jeunes pilotes. Mais il a le combat dans le sang.

Un corps se détache de l’avion en flammes

Le 19 mai 1918, jour de la Pentecôte, Raoul Lufbery décolle du terrain de Toul (Meurthe-et-Moselle) pour venir en aide à un pilote inexpérimenté aux prises avec un avion ennemi. Il place son Nieuport en position de tir. Une courte rafale, la mitrailleuse s’enraye. L’Allemand réplique et touche.

La mort de Raoul Lufbery racontée en BD. (Photo : DR)

Des témoins décrivent qu’ils ont vu soudainement un corps se détacher de l’avion en flammes puis s’écraser dans un jardin dans le village de Maron, à une douzaine de kilomètres au sud-est de Toul.

A-t-il sauté pour ne pas griller ? Lufbery avait l’habitude de dire à ses pilotes : « Dans un avion en feu, ne jamais sauter, sauter c’est la mort certaine. Il vaut mieux rester dans un avion en feu, il y a quatre ou cinq cas où le pilote a survécu. » L’autre hypothèse est que le pilote américain qui a décollé en urgence, a oublié de boucler sa ceinture. I

Son corps est transporté dans une chapelle ardente par les villageois. Ses obsèques sont célébrées le lendemain à Toul, en présence de très nombreux soldats français et américains. Il repose aujourd’hui dans la crypte du Mémorial de l’escadrille La Fayette à Marne-la-Coquette, à l’ouest de Paris, aux côtés de 52 de ses camarades morts au combat dans le ciel de France pour une immense majorité d’entre eux.

Avec dix-sept victoires homologuées et une quinzaine d’autres probables, Raoul Gervais Lufbery est « l’As des as » américain de la Première Guerre mondiale. Il est titulaire de la Légion d’honneur, de la Médaille militaire, de la Croix de Guerre et de la British Military Medal. Il avait 33 ans.

Alexandre Zinoview : le quotidien de La Grande Guerre en peinture

http://culturebox.francetvinfo.fr/

Par Marie Pujolas Publié le 27/05/2017

Tableau d'Alexandre Zinoview © France 3 / Culturebox / capture d'écran

 

L'artiste russe Alexandre Zinoview (1889-1977) n'est pas un artiste officiel missionné par une armée pour représenter une vision héroïque de la guerre. Engagé volontaire au sein de la Légion étrangère, il n'a jamais laissé ses crayons et ses pinceaux. L'Historial de la Grande Guerre de Péronne (Somme) consacre une exposition à cet artiste. A voir jusqu'au 10 décembre 2017.

Alexandre Zinoview est arrivé à Paris à l'âge de 19 ans en 1908. Il s'installe dans le quartier de Montparnasse et fréquente notamment Picasso, Foujita ou Diego Rivera. Il participe aux Salons et au bouillonnement artistique de l'époque. Mais il a une autre facette. Au service de la police secrète tsariste, il espionne les révolutionnaires russes en exil. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il rejoint la Légion étrangère et se retrouve sur le front de Champagne. Il devient soldat mais reste surtout artiste. "Très tôt, il a décidé de documenter sa guerre, raconter l'histoire de cette guerre à travers son œil, un carnet intime, ses ouvres dessinées et peintes", explique Alexandre Sumpf, commissaire de l'exposition à l'Historial de la Grande Guerre de Péronne.

Corps déchiquetés, amputés, les gueules cassées

Contrairement aux artistes officiels des régimes, qui glorifient les soldats et les combats, Zinoview explore le quotidien et montre l'horreur. En 1915, les autorités françaises imposent aux Russes mobilisables de combattre sur le front Ouest ou en Russie. On leur propose notamment de rejoindre l'Ambulance Russe, patronnée par l'impératrice Alexandra. Zinoview s'y engage en tant qu'infirmier-interprète. Dans ses dessins et ses peintures, il représente les corps déchiquetés, amputés, les gueules cassées. "Il s'est nourri de son expérience de soldat et de cette confrontation directe à la blessure et à la mort. Ce qui n'est pas fréquent dans l'iconographie de la Première Guerre Mondiale, d’avoir ces représentations assez crues de membres déchirés", explique Cécile Pichon-Bohn, chargée de recherche au CNRS et commissaire de l'exposition.

Levée de fonds pour la série télévisée la plus chère de Norvège

http://www.norvege-fr.com/

vendredi 26 mai 2017

Actualité, média

Aage Aaberge, connu pour avoir produit le film Kon-Tiki, s’est rendu à Cannes pour lever les 200 millions de couronnes nécessaires pour la production de ce qui deviendra la série télévisée la plus chère de Norvège, "La bataille de Narvik". Netflix, la BBC et quelques autres géants du secteur sont à la table des négociations.

La série prévoit 10 épisodes mais la route est encore longue avant la réalisation du projet. Christopher Grøndahl a été chargé d’écrire le scénario et devrait livrer une première ébauche d’ici un an. L’objectif est de tourner en 2019 pour une sortie en 2020. Le budget estimé à 200 millions de couronnes minimum est astronomique au regard des standards norvégiens. Et c’est ce qui explique la démarche des producteurs à Cannes, pour qui les négociations sont un enjeu capital. En effet, ils ont bien sûr pris des contacts avec NRK et TV2, mais pour envisager une distribution internationale, ce voyage à Cannes, puis le suivant à Londres, était indispensable, même si Aage Aaberge reconnaît que d’être le producteur d’un film nominé aux Oscars (Kon-Tiki en 2013) ouvre quelques portes, et devrait lui permettre de sélectionner un casting international.

La vocation internationale du projet est une évidence pour le producteur puisqu’il traitera d’un évènement historique impliquant l’Allemagne, l’Angleterre, la France et la légion étrangère. Il existe d’ailleurs à Nice une stèle devant laquelle a lieu chaque année une commémoration. Selon Aage Aaberge, la bataille de Narvik est sous-estimée. Pourtant les chiffres sont éloquents : 65 jours de combats, 8.500 morts et 80 avions abattus qui constituent la première défaite d’Hitler, même s’il s’emparera néanmoins de la ville lorsque les Alliés décideront de l’abandonner.

La série se voudra nécessairement historique et politique, mais le récit sera davantage axé sur la façon dont cette bataille a été vécue par la population.

L’opération aéroportée sur Kolwezi (19 mai 1978)

http://www.defense.gouv.fr/

22/05/2017

 

Le Congo a obtenu son indépendance de la Belgique en 1960. En 1971, Mobutu le baptise Zaïre ; la province minière du Katanga devient le Shaba. Un accord de coopération militaire est signé avec la France en 1974. En 1978, les deux grands s’affrontent de manière indirecte en Afrique. Les Soviétiques y mènent une politique de déstabilisation grâce aux troupes cubaines d’Angola.

Des rebelles ex-katangais préparent un coup de force contre le Shaba dont le cuivre fournit près des 2/3 des revenus du Zaïre. En mai 1978, ils s’infiltrent à partir de la Zambie ; le 13,3 500 Tigres-commandos de Mbumba s’emparent de l’aérodrome de Kengere,coupant les communications de la cité minière de Kolwezi. Cette ville de 40 Km²et de 100 000 âmes dispose d’un aérodromeet d’une station radio. Divisée en quartiersidentifiables - vieille ville à l’Ouest, ville européenne à l’Est, Manika au Sud-est - Kolwezi possède un hôpital et un lycée. 3 000 occidentaux travaillent pour la Société Générale des Carrières et des Mines. A l’arrivée de rebelles, les forces zaïroises l’abandonnent. Des habitants sont abattus, d’autres pris en otage. L’ambassade de France à Kinshasa est alertée. Mobutu affirme à Paris qu’il contrôle la situation.

Mais que veulent les rebelles ? Piller et se retirer ou tenter un coup de force ? Mobutu semble incapable de faire face. Des interceptions font état d’exécutions sommaires à Kolwezi. Dès lors, comment sauver les expatriés sans intervention militaire ? Et si l’on s’y décide, comment faire sans heurter l’opinion internationale ? Le 14, Mbumba déclenche une offensive. L’armée zaïroise étant en difficulté, Mobutu appelle à l’aide.Le COL Gras (MMF au Zaïre) suggère une opération aéroportée (OAP à Paris. L’accueil de Bruxelles est réservé. Les rebelles exécutent pourtant les pro-Mobutu et les Blancs qui refusent d’être détroussés ; terrorisées, leurs familles se terrent. Le 15, les exactions s’accélèrent. Gras transmet l’ébauche d’un plan d’OAP .

Conscient de l’impossibilité d’un renfort après la mise à terre, il mise sur la surprise ! De toute manière, le temps presse. Les Belges souhaiteraient se contenter d’évacuer les ressortissants européens. La journée s’achève sans qu’une décision soit arrêtée… On estime que plusieurs centaines de rebelles ont déjà quitté Kolwezi ; à Manika, il n’en resterait que 500 et quelques Cubains. Le moment parait donc opportun, mais il manque le courage politique pour lancer l’opération.

Au matin du 16, des parachutistes zaïrois sautent sur Kolwezi ; d’autres progressent depuis Lubumbashi. Si les pertes gouvernementales sont lourdes, l’aérodrome est repris. Se croyant attaqués par des unités aidées de soldats européens, les Tigres massacrent les otages. Devant l’urgence, le président Giscard d’Estaing décide d’intervenir. La France assurera l’OAP au plus près de Kolwezi. Puis la Belgique procédera à l’évacuation des Européens. Avec l’accord du gouvernement zaïrois, Londres enverra en Zambie quatre avions de ravitaillement, puis assurera le rapatriement des Britanniques.

Enfin, Washington gèrera la logistique. L’unité française qui est en alerte Guépard est le 2e REP. Seule unité parachutiste de la Légion, il a fait partie de la 11e DP, mais peut aussi être engagé comme l’infanterie traditionnelle grâce à ses véhicules. Le REP compte plus de 1 000 hommes. Commandée par le COL Erulin, cette unité professionnelle est adaptée à l’intervention. Mais il faudra réquisitionner des avions pour aller à Kinshasa. Pour le largage, six avions tactiques sont nécessaires ; la France n’en a que deux. Après avoir repris Kolwezi, les Français devront rétablir la normalité au Shaba.

Le 17, le délai d’alerte du REP passe de 72h00 à 06h00. Deux équipes du 13e RDP et une du 1er RPIMa sont envoyées à Kolwezi pour recueillir du renseignement. Á 20h00, le REP achève ses perceptions ; dans la nuit du 17 au 18, son délai d’alerte est diminué de moitié. Sans en connaître motif, il se déplace vers Solenzara.

Le 18, le général Lacaze ordonne de délivrer Kolwezi. 4 DC-8 d’UTA et 1 du Transport Aérien Militaire emportent les légionnaires vers Kinshasa ; un 707 d’Air France transporte le matériel. Les perceptions commencent en soirée et les Cies sont briefées. Si les légionnaires ont le sentiment de réaliser un sauvetage et s’ils sont surentraînés, peu ont une expérience opérationnelle. En outre, les renseignements font défaut ; 700 hommes vont sauter à 250 m./sol sous le feu adverse.

Le 19 à 11h00, la 1ère vague (405 h.) embarque dans 1 Transall et 4 C-130 zaïrois. A 15h30, elle est larguée sur l’aéroclub. Les parachutistes déplorent 6 blessés ; un isolé est tué. Le regroupement effectué, ils marchent sur Kolwezi où des charniers sont découverts ; les clichés de Paris-Match légitimeront l’opération. Une colonne blindée est détruite par les légionnaires ; plusieurs embuscades mettent l’ennemi en fuite. La 2ème vague (250 h.) reçoit l’ordre de reporter son saut à l’Est de Kolwezi. Les Français se sont emparés des points clés, y regroupant 2 800 otages.

Le 20 à 06h30, la 2e vague coupe la retraite aux Tigres. Les parachutistes belges facilitent l’évacuation, laissant le ratissage au REP. L’après-midi, Kolwezi est libérée. Transportant les Européens jusqu’à Kamina, les Belges les acheminent le 21 sur Bruxelles avec huit Boeing. Fin juin, une force africaine assure la relève.

Malgré la fulgurance de Bonite, les Tigres ont tué 700 Africains et 170 Européens. Le REP aperdu 5 hommes, les Belges 1, les Marocains 1. La force d’intervention compte 20 blessés, l’armée zaïroise 14 tués et 8 blessés. 250 rebelles ont péri et 160 ont été capturés. Les légionnaires ont détruit 4 automitrailleuses, saisi 1 000 armes légères d'infanterie (ALI),10 mitrailleuses, 38 fusils mitrailleurs (FM), 21 RPG7, 15 mortiers et 4 canons. Si Bonite fut un succès militaire, cette opération d’évacuation inédite a provoqué des turbulences dans une région déjà bien troublée. Par la suite, le départ des Européens a encouragé le pillage, et le tissu industriel s’est momentanément désagrégé.


Droits : armée de Terre 2017


La Newsletter 17/23 de l'AALEME.

Envoyer

La Newsletter 17/23 de l'AALEME.

A REDIFFUSER SANS MODÉRATION

Caravelle N° 436 - 26/04/1954 - 02/05/1954

Legio Nostra - UNE BD-REPORTAGE SUR LA LÉGION ÉTRANGÈRE

https://guerreshistoire.science-et-vie.com/

Legio Nostra

© Le Lombard

Fondée en 1831, la Légion étrangère reste mystérieuse. Ce corps d'élite français constitué de cent-quarante nationalités est le seul à ne pas se diviser lors du dé lé du 14 juillet, et voue un culte à la prothèse articu- lée du capitaine Danjou, héros de la bataille de Camerone. Au-delà des clichés qui sentent bon le sable chaud, Hervé Loiselet a mené une impressionnante enquête sur l'histoire et le quotidien des légionnaires, de l'époque coloniale aux plus récents con its, avec un focus sur l'opération Serval de 2013 au Mali. Une histoire d'hommes dont le régiment devient la famille.

La critique de Guerres et histoire

A première vue, ce copieux album est un outil de promotion de la Légion après quelques pages on comprend vite que le scénariste est fasciné par ces hommes qu'il voit comme des chevaliers des temps modernes. Malgré le fait qu'on ne sente pas la moindre critique ou des questions posées sur la Légion et ses missions, Legio Nostra est vraiment un livre passionnant et une approche originale pour ces régiments plein de tradition. Le projet se situe avec intelligence entre le reportage et le récit historique. Deux gros morceaux structurent l'album : Camerone, la bataille mythique de la légion durant la guerre du Mexique et la dernière grande action en date : la guerre contre les Djihadistes dans le désert malien vers Tessalit. Deux conflits différents avec des enjeux différents mais qui mettent en scène finalement des hommes qui ont les mêmes qualités guerrières à 160 ans d'écart. Le dessinateur, Benoit Blary, qui gagne encore en sureté et en élégance, et le scénariste, Hervé Loiselet, ont manifestement pris beaucoup de plaisir à se plonger dans les combats. C'est prenant et émouvant. Le reste du livre est consacré à la légion actuelle, son quotidien, son recrutement, uniformes avec plein d'infos sur les chansons, les badges.... Autre originalité, la lecture est parsemée de QR Code qui permettent aux lecteurs d'avoir une ouverture sur beaucoup de sources originales comme des photos ou des journaux. Cet album réjouira les fans de la légion, les amateurs d'histoire militaire et les amateurs de beaux récits d'aventures bien troussés.

Legio Nostra P 42 51

Legio Nostra P 80 89

Pascal Pich fait Paris-Moscou en six jours, sur un vélo d'appartement

https://www.rtbf.be/

Publié le 07/05/2017

Pascal Pich fait Paris-Moscou en six jours, sur un vélo d'appartement

Pascal Pich fait Paris-Moscou en six jours, sur un vélo d'appartement - © Tous droits réservés

"Il faut être un peu taré pour se dire: 'je vais pédaler pendant 6 jours sans bouger'. Il s'agit de faire 3000 bornes en 6 jours, mais pas sur la route. Et 3000 km c'est Paris-Moscou, alors partons à Moscou, je vous invite !", lance à l'AFP Pascal Pich en sueur sur son vélo statique installé sur des rouleaux.

Accro aux défis les plus dingues, Pascal Pich a pris le départ d'une ligne virtuelle mardi 2 mai à 14h30 pour accrocher un 11ème record à son palmarès: celui des 6 jours sur home-trainer, qu'il détient depuis un an (2878 km).

Sous le regard de Michel Drucker

Lundi à 14h30, le Gardois de 53 ans coupera la ligne sous le regard de son parrain sportif depuis de nombreuses années, la star de la télé Michel Drucker, avec, il l'espère, quelque 3300 km au compteur. Mais pourquoi, quand on est de la trempe des Iron Man (triathlon alliant 3,8 km de natation, 180,2 km à vélo et un marathon, soit une course de 42,195 km), auréolé de 5 titres de champion du monde en ultra-triathlon (distances multiples de l'Iron man), court-on sur un vélo d'appartement? "Ca me prouve qu'à 53 ans je peux encore faire du haut niveau. Tant que je peux réaliser des performances, je suis vivant. Et je n'ai toujours pas trouvé les limites de mon corps!"


En 1990, alors qu'il avait 26 ans, Pascal Pich avait repoussé ses limites pour la première fois avec un tout premier record: 10 heures de natation, 10 heures de vélo et 10 heures de course à pied. Aujourd'hui, il pédale sans relâche sur une estrade aux couleurs de la Légion étrangère, qu'il a intégrée (au titre de la réserve) en janvier - car la passion de l'ultra triathlon ne nourrit pas son homme. L'institution l'accompagne d'ailleurs dans ce challenge avec notamment 8 légionnaires qui se relaient non-stop pour pédaler avec lui sur un home-trainer.

Il faut déposer son cerveau au début et le récupérer à la fin

Sous le regard du public, également invité à partager son challenge sur un autre vélo placé à ses côtés, il transpire 20 heures par jour, fait quelques petites pauses pour se nourrir de fruits et de féculents et dormir 2 à 3 heures dans le hall 1 de la Foire de Paris. La plus grosse difficulté est psychologique. "Il faut déposer son cerveau au début et le récupérer à la fin. Si on commence à penser, on va droit dans le mur, car ce sont rarement des pensées positives", raconte-t-il.

Pour une bonne cause


Avec cette performance insolite, Pascal Pich espère récolter de l'argent pour l'association "Le courage de Julie", qui vient en aide aux enfants atteints d'une tumeur cérébrale cancéreuse. Mais aussi attirer l'attention sur cette discipline ultra confidentielle qu'est l'ultra-triathlon pour pouvoir réaliser son ultime défi: un deca-Iron man, soit 38 km de natation, 1800 km à vélo et 423 km à pied, à réaliser 6 fois sur une année. En bougeant cette fois!

Les légionnaires se souviennent

http://www.centre-presse.fr/

05/05/2017

 

Bernard Sireau reçoit la médaille de la Fédération des anciens de la légion étrangère.

 

Ce week-end, l'amicale des anciens de la légion étrangère de la Vienne s'est réunie à Charroux pour commémorer le 154 anniversaire du combat de Camerone.

Combat qui opposa une compagnie de la légion étrangère aux troupes mexicaines le 30 avril 1863 lors de l'expédition française au Mexique. Soixante-deux soldats de la légion, assiégés dans un bâtiment d'une hacienda du petit village de Camarón de Tejeda, résistèrent plus d'une journée à l'assaut de 2000 soldats mexicains. À la fin de la journée, les six légionnaires encore en état de combattre, à court de munitions, se rendent à leurs adversaires à condition de garder leurs armes et de pouvoir secourir leurs camarades blessés.
Ce souvenir est l'occasion pour les « Fortes têtes » d'inviter la population à mieux les connaître. Après la levée des couleurs, Jacques Vendrell, le président de l'amicale a rendu hommage à Jean Stamm, décédé le 13 avril dernier alors que onze médailles allaient lui être rendues.
A cette occasion, Jacques Vendrell a souhaité rappeler le sort de ces anciens combattants d'un certain âge esseulés: « Ne les laissez pas dans l'oubli, prenez soin d'eux, apprenez aux jeunes populations, qu'ils ont de la chance d'avoir une France libre ».
En fin de cérémonie, Bernard Sireau a reçu la médaille de la Fédération des anciens de la légion étrangère.

Contact: Jacques Vendrell, 6 rue du pâtis 86470 Bennassay, Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

Commémorations du combat de Camerone

https://pl.ambafrance.org/

 

Le samedi 29 avril à Poznan se sont tenues les commémorations du combat de Camerone, présidées par le général Jacob de la Fédération des sociétés d’Anciens de la légion étrangère et en présence de l’attaché de défense.

JPEG - 137.8 ko
Commémorations du combat de Camerone à Poznan, le 29 avril 2017.

JPEG

Le rassemblement des Anciens s’est tenu au cœur de la vieille ville, à l’intérieur du musée national de Grande-Pologne situé sur le rynek. Les Anciens ont, avec le consul honoraire et devant un public nombreux, écouté le récit du combat de Camerone. L’un d’entre eux a été décoré pour son action au sein de la fédération.

JPEG

Une exposition sur les Polonais dans la légion étrangère a ensuite été inaugurée par le directeur du Musée. Elle restera en place jusqu’au mois d’octobre 2017. Vous êtes tous cordialement invités à aller la visiter pour mieux connaître ces Polonais qui ont décidé de servir la France.

Legia Cudzoziemska. Polacy w służbie Francji

http://www.mnp.art.pl/

Wystawa zostanie otwarta w przeddzień Święta Cameron, obchodzonego corocznie w rocznicę bitwy oddziału Legii Cudzoziemskiej 30 kwietnia 1863 na terenie Meksyku.

Polacy w Legii Cudzoziemskiej byli obecni od samego jej początku, czyli od 1831 r., kiedy to jeden z kilku pierwszych batalionów tej formacji miał polski skład osobowy. W wielkim uproszeniu można stwierdzić, że w najbardziej tragicznych dziejach naszego narodu, Legia Cudzoziemska była dla Polaków na emigracji służbą wojskową, nadzieją na odzyskanie niepodległości i odrodzenie Wojska Polskiego. W kolejnych latach była m. in. spełnieniem marzeń o służbie wojskowej poza granicami kraju, przygodą.

Wystawa pokazuje zestawy umundurowania i oporządzenia wojskowego, broń, odznaczenia, odznaki poszczególnych jednostek, dokumenty, fotografie, pamiątki z misji bojowych itd. Wystawa zorganizowana we współpracy ze Stowarzyszeniem Byłych Żołnierzy i Przyjaciół Legii Cudzoziemskiej w Polsce.


Kuratorzy: Jarosław Łuczak, Anna Szukalska-Kuś, Krzysztof Schramm

Miejsce: Wielkopolskie Muzeum Wojskowe, Stary Rynek 9

« Les diverses colonisations de l’Afrique du Nord »

Ce qui est en ligne depuis la dernière Newsletter...


La Newsletter 17/22 de l'AALEME.

Envoyer

La Newsletter 17/22 de l'AALEME.

A REDIFFUSER SANS MODÉRATION

Discours de Monsieur Jean-Yves Le Drian : «La Nation compte plus que jamais sur vous.»

legion visuel.jpg

30-04-2017

 

"Je suis heureux et fier d’être à vos côtés. Continuez à servir avec honneur et fidélité, More majorum. La Nation compte plus que jamais sur vous.

Vive la Légion étrangère ! Vive la République ! Vive la France !"

Officiers, sous-officiers, caporaux-chefs, caporaux, clairons et légionnaires,

Aujourd’hui, à Aubagne et dans toutes les unités de la Légion étrangère, chez tous les anciens, et partout dans le monde où flotte son fanion vert et rouge, la grande famille des légionnaires célèbre le 154e anniversaire du combat de Camerone.

Plus d’un siècle et demi a passé, et la compagnie du capitaine Danjou est entrée dans la légende. Légionnaires, cette légende est la vôtre, celle que vous maintenez vivante en la célébrant aujourd’hui, en demeurant fidèle à la leçon de volonté et d’abnégation de vos anciens. C’est la leçon de courage de ces soldats devenus des héros ; la leçon d’énergie pour les chefs capables, par leur exemple, de faire que leurs hommes donnent le meilleur d’eux-mêmes.

La flamme de Camerone, je la retrouve dans vos regards. Je la rencontre dans la vie du sergent-chef Phong Nguyen Van et de ceux qui l’accompagneront lorsqu’il remontera la voie sacrée, portant la main du capitaine Danjou, cette relique qui inspire chaque légionnaire, du jour de son engagement au jour de son départ. Aujourd’hui, tous vos drapeaux portent dans leurs plis l’inscription glorieuse « Camerone 1863 ».

Cette année, nous rendons plus particulièrement hommage aux volontaires indochinois qui s’engagèrent comme supplétifs dans vos rangs lors de la guerre d’Indochine. Combattants extraordinaires de bravoure, à l’image des compagnies indochinoises parachutistes intégrées aux bataillons étrangers de parachutistes (BEP), ils ont marqué de manière indélébileotre histoire et celle de l’Indochine dont le destin tragique reste profondément inscrit dans la mémoire de la Légion étrangère. A jamais, les combattants de Cao Bang, Dong Khé et de la RC4, de Lang Son, Na San et de Diên Biên Phû ont pris place aux côtés des héros de Camerone.

Le combat de Camerone, s’il vous est propre, n’en incarne pas moins les vertus de nos armées, le respect de la parole donnée, la volonté indéfectible d’accomplir la mission jusqu’au bout, la solidarité entre frères d’armes, que la mort seule éteint, le courage, enfin, qui force l’admiration jusque dans les rangs ennemis. Camerone est la fête incontournable de la Légion étrangère. Le combat que menèrent ces 62 légionnaires est fondateur ; fondateur pour votre identité, fondateur pour tous ceux qui choisissent aujourd’hui de rejoindre vos rangs et d’avoir l’honneur de porter le célèbre képi blanc et pour qui « la mission est sacrée ».

En commémorant Camerone, nous rendons aussi hommage à ceux qui sont tombés cette année au service de la France, à ceux qui sont allés jusqu’au sacrifice suprême pour accomplir la mission qui leur avait été confiée. En cet instant solennel, mes pensées se tournent vers eux et vers leurs familles. Comme à Camerone, « la vie plutôt que le courage abandonna ces hommes ». Aujourd’hui au Sahel et au Levant, comme jadis au Mexique, hier en Afghanistan et demain, ailleurs encore, nos soldats portent haut les couleurs de la France dont ils sont à la fois l’honneur et la fierté. Mes pensées se tournent plus particulièrement aujourd’hui vers toutes les unités de la Légion étrangère déployées à travers le monde et qui célèbrent, en même temps que nous, cette date anniversaire.

En fêtant Camerone, nous saluons aussi tous ceux qui ont fait le choix de rejoindre vos rangs et, à travers elle, le choix d’un nouveau départ, au service de la France. Ce nouveau départ, cette chance donnée à qui veut la saisir, c’est l’un des plus beaux principes de la Légion étrangère, que chaque nouvelle génération de légionnaires incarne avec force. En lui, deux valeurs se conjuguent, deux valeurs qui sont la marque de la République : l’universalité d’abord, puisqu’à travers vous se rassemblent 150 nationalités, d’Europe, d’Afrique et d’Asie, des Amériques et de l’Océanie. Celle de la cohésion et de l’unité de l’intégration ensuite, puisque l’uniforme que vous revêtez, marqué de la grenade à sept flammes, c’est celui de la France, heureuse et fière de pouvoir compter sur vous pour la défendre, vous qui êtes fiers de la servir à titre étranger.

« Etranger devenus fils de France, non par le sang reçu mais par le sang versé », le légionnaire est ainsi cet homme qui, cherchant un nouveau départ, se voit accueilli dans la grande famille légionnaire qui lui ouvrira les portes d’une nouvelle patrie dont il deviendra bien souvent un enfant. Ainsi, les décrets de naturalisation que je remettrai dans un instant à deux légionnaires témoignent de la reconnaissance du pays à ceux qui ont tout donné pour lui.

La Légion étrangère est une force d’exception. Sous le fanion vert et rouge, vous répondez d’un engagement d’autant plus admirable que nombre d’entre vous se sont mis au service d’un pays qui n’était d’abord pas le leur, mais dont vous vous rendez dignes, par vos faits d’armes, et par le sens que reçoivent ici les mots de patrie, de dévouement et de courage, d’honneur et de fidélité.

C’est justement le thème de la cérémonie de cette année : « Légionnaire, tu es un volontaire servant la France avec honneur et fidélité ». Volontaire, vous l’êtes tous. Que vous soyez légionnaires, sous-officiers, officiers, vous êtes volontaires pour servir la France, partout où le chef des armées décide de vous envoyer. Tous, vous avez osé un jour - et il faut aussi avoir de l’audace pour l’oser ! - franchir le pas et vous présenter ici. Volontaires, vous venez d’horizons différents, mais tous, c’est un même idéal qui vous inspire, une même fraternité qui vous soude les uns aux autres ; c’est un même engagement qui vous rassemble, comme il vous lie à tous ceux qui vous ont précédé dans cette voie exigeante et dont l’exemple vous guide.

Vos missions, vous pouvez les accomplir grâce à la formidable solidarité qui vous lie les uns aux autres, à l’entraînement comme au combat. Je respecte la force de vos traditions que ce jour illustre avec éclat. J’admire votre esprit de corps et l’alchimie extraordinaire qui existe entre légionnaires. Ces valeurs sont le ciment de la famille que forme la Légion étrangère, comme en témoigne votre devise « Legio patria nostra ».

Vous accomplissez aussi ces missions avec les moyens renforcés dont vous avez été dotés. Je pense bien sûr au formidable défi du recrutement que tous les régiments de la Légion étrangère relèvent avec enthousiasme, depuis que le Président de la République a décidé de faire passer la force opérationnelle terrestre de 66 000 à 77 000 hommes. Dans la réalisation de cet effort de défense historique, la Légion se tient au premier rang.

En m’adressant à vous tous, légionnaires, qui allez et venez dans la légende d’un combat qui vous rassemble, et plus encore, qui vous ressemble, je veux vous exprimer toute la confiance que la Nation place dans la Légion étrangère, toute l’admiration aussi que lui inspire ceux qui, en venant de tous les horizons, ont fait le choix de la servir, les armes à la main.

Je suis heureux et fier d’être à vos côtés. Continuez à servir avec honneur et fidélité, More majorum. La Nation compte plus que jamais sur vous.

Vive la Légion étrangère ! Vive la République ! Vive la France !

 

Monsieur Jean-Yves le Drian, Ministre de la Défense
Discours prononcé lors de Camerone 2017, à Aubagne

Le CEMAT au «4» pour Camerone

legion visuel.jpg

30-04-2017

 

"Magnifique exception française, la Légion étrangère incarne à la fois l’intégration et la naturalisation dans leurs formes les plus abouties."

Cette année, une fois de plus, la grande famille légionnaire se regroupe et commémore avec respect, solennité et émotion, l’héroïque résistance du capitaine Danjou et de ses hommes. Sur tous les continents, des légionnaires, en activité ou en retraite, des familles, des amis, voire des admirateurs, vivent cette journée avec une intensité qui atteste du caractère fondateur de Camerone pour l’âme de la Légion étrangère.

La main du capitaine Danjou qui, au moment où je vous parle, remonte la Voie Sacrée de la maison Mère, fait figure de relique. Le récit du combat, que nous entendrons dans quelques instants, est d’essence liturgique. Les soixante-deux légionnaires tombés ce 30 avril 1863 sur le sol mexicain sont vénérés avec une inaltérable piété. L’hacienda dans laquelle résonnèrent leurs derniers souffles est un véritable lieu saint dans l’inconscient « vert et rouge ». Alors effectivement, Camerone est bien un acte fondateur, un acte qui structure toute la Légion étrangère et qui inspire tout légionnaire sa vie durant, un acte par lequel l’absolue diversité du recrutement se mue naturellement en absolue unicité de l’esprit de corps, illustrée de la plus belle manière lorsque le bloc insécable que vous formez descend les Champs-Elysée

Magnifique exception française, la Légion étrangère incarne à la fois l’intégration et la naturalisation dans leurs formes les plus abouties. L’engagé volontaire y devient légionnaire « quelles que soient sa nationalité, sa race ou sa religion » et parfois Français « non par le sang reçu, mais par le sang versé ».

Faire de ce « volontaire » un légionnaire est justement la mission principale de votre régiment. Cette étape sera symbolisée dans quelques instants par le rite de remise des képis blancs à la section du sergent-chef Sedlecklas. Messieurs les futurs légionnaires, souvenez-vous longtemps de cet instant que vous allez vivre en revêtant le képi blanc que vous méritez désormais de porter. Souvenez-vous de ces trois mots, « Legio Patria Nostra », que vous allez prononcer et qui vous engageront désormais. Souvenez-vous également des paroles de votre code d’honneur que vous allez réciter, ils devront guider vos pas dans la carrière mais également au cours de votre existence toute entière.

La force et la réputation de la Légion étrangère reposent pour beaucoup sur la qualité avec laquelle le « 4 » remplit sa mission d’instruction, une mission de l’ombre, mais une mission sans laquelle aucun régiment étranger des forces ne saurait survivre. Le message de Camerone nous rappelle justement qu’il n’y a pas de petite mission. Une simple escorte de convoi, qui ne semblait pas spécialement importante, est ainsi devenue l’illustre fait d’armes que nous commémorons aujourd’hui.

Messieurs les « fortes têtes », on peut dire que vous n’avez pas chômé depuis deux ans ! La remontée en puissance de la Légion étrangère, avant d’être une réalité fut un défi de taille, un défi face auquel vous étiez en première ligne, un défi que vous avez su relever avec le professionnalisme, l’enthousiasme et la sérénité qui caractérisent les troupes d’élite.

Le plan de charge de votre régiment à presque doublé. Le quartier « Capitaine Danjou » a été soumis à de redoutables contraintes d’effectifs. Vos permissions se sont raréfiées. Vos familles, que je tiens ici à remercier, ont payé leur écot à ce projet. 40 ans après sa création, 30 ans après son emménagement dans ce beau quartier, le « 4 », sous les ordres de son chef, le colonel Dufour, a démontré sa parfaite résilience.

L’armée de Terre vous félicite ; c’est le sens de ma présence parmi vous aujourd’hui. La France vous remercie ; c’est le sens de votre présence sur les Champs-Elysées le 14 juillet prochain.

Dans quelques instants, certains d’entre vous seront décorés. A travers les médailles qui orneront bientôt leur poitrine, chacun d’entre eux ajoutera – à sa façon – quelques lignes à l’histoire de la Légion. Recevez messieurs, mes sincères félicitations et celles de toute l’armée de Terre.

Je voudrais enfin souligner la présence de cadets de la Défense au milieu de nous aujourd’hui. Cela illustre à la fois la vivacité d’esprit de Défense en France et le parfait ancrage du régiment dans le Lauragais. Merci également aux nombreux Chauriens qui nous entourent à l’occasion de cette fête de famille. Merci enfin aux anciens du régiment, et notamment aux anciens chefs de corps, qui témoignent par leur présence de leur attachement à leur beau régiment.

A vous tous, légionnaires et amis de la Légion étrangère, la caporal d’honneur, que je suis, souhaite un « Joyeux Camerone » !

 


Général d’armée Jean-Pierre Bosser,
Chef d’état-major de l’armée de Terre
Ordre du jour N°43, du 30 avril 2017

Camerone, «l'acte fondateur de la Légion étrangère»

http://www.ladepeche.fr/

Publié le 02/05/2017

 

Un public nombreux pour assister à la cérémonie.

Un public nombreux pour assister à la cérémonie.

 

C'est nombreux que le public, presque 2 000 personnes, a rendu hommage à la Légion et ses légionnaires lors de la prise d'arme de ce samedi, en présence du général d'armée Jean-Pierre Bosser, chef d'état-major de l'armée de terre, venu présider la cérémonie. Une cérémonie émouvante au cours de laquelle le 4e régiment étranger a célébré ces héros français lors de la bataille de Camerone. Soixante soldats qui ont préféré combattre jusqu'à la mort plutôt que se rendre face à l'armée mexicaine, luttant vaillamment pendant huit heures. Cette bataille a fait 300 morts et autant de blessés.

Camerone est «l'acte fondateur de la Légion étrangère», précisa le général Jean-Pierre Bosser, qui a rendu un vibrant hommage à ces légionnaires, insistant sur le fait que Camerone rappelle «qu'il n'y a pas de petites missions». Pour avoir réussi avec la rigueur qui les caractérise la montée en effectifs, ils seront mis à l'honneur le 14-Juillet en défilant sur les Champs-Élysées. Une mission de formation qui s'est vue augmenter de 80 %. C'est ainsi que les dernières recrues formées ont reçu leur képi blanc devant le général. C'est avec la devise «Legio Patria Nostra» et le code d'honneur du légionnaire cité devant le général que les jeunes recrues deviennent véritablement légionnaires.

«Cette cérémonie de Camerone a un sens particulier, elle met en avant les valeurs de la Légion en s'appuyant sur un haut fait d'armes, qui donne du corps et de la cohésion au 4e RE. Une Légion qui fait la fierté de la population chaurienne, en témoigne ce nombreux public», précisait Patrick Maugard, maire de Castelnaudary.

La cérémonie terminée, place à la kermesse de Camerone, l'occasion pour le public de répondre à la gentillesse de leurs hôtes pour des journées «portes ouvertes» très attendues par les petits et les grands, avec en soirée le traditionnel bal gratuit et l'élection de Miss Képi blanc. Nous y reviendrons dans une édition ultérieure.

La Dépêche du Midi

Bagnols : Camerone a été célébré avec faste et solennité

http://www.midilibre.fr/

Publié le 03/05/2017

Bagnols : Camerone a été célébré avec faste et solennité
Les visiteurs très nombreux pour assister à la cérémonie. DR

Le 1er Reg de Laudun-l'Ardoise a célébré l'anniversaire de la bataille de Camerone.

Le 1er Régiment étranger de génie du quartier général Rollet de Laudun-l'Ardoise a célébré l'anniversaire de la bataille de Camerone, ce dimanche 30 avril. Un haut fait d'armes historique qui a opposé une compagnie de la Légion étrangère aux troupes mexicaines le 30 avril 1863 lors de l'expédition française au Mexique.

La soixantaine de soldats de la Légion, assiégée dans un bâtiment d'une hacienda du petit village de Camerone de Tejeda, résista plus d'une journée à l'assaut de 2 000 soldats mexicains. À la fin de la journée, les six légionnaires encore en état de combattre, à court de munitions, chargèrent les troupes mexicaines à la baïonnette.

La remise des décorations

Cette cérémonie était placée sous l'autorité du général Benoît Durieux, commandant la 6e Brigade légère blindée. Le chef de corps, le colonel Emmanuel Phelut, a présenté au général les unités du régiment présentes à cette commémoration. On notait la présence autour de la place d'Armes de la section des pionniers, ils portent traditionnellement la barbe, la hache et le tablier de cuir couleur buffle, ainsi que les différentes compagnies du régiment et les réservistes mais aussi avec la participation de la musique des sapeurs-pompiers de Paris dirigée par son chef de musique.

Après les honneurs au drapeau, ce fut l'arrivée des autorités civiles et militaires, le salut au drapeau et la revue des troupes. Le général de la 6e BLB a prononcé la lecture de son ordre du jour. Puis ce fut la remise des décorations : a été décernée la médaille militaire à l'adjudant-chef Cholaert, le major Phelut et l'adjudant-chef Kouch. La médaille de la Défense nationale avec étoile de bronze au sergent, Rémaly Pivot ; au caporal-chef Raveloson ; au caporal, Kaliniiazov ; au caporal, Mikkola ; au caporal, Vovtchyk ; au 1re classe, Andrianandraina ; au caporal, Bolormaa et au sergent, Miron.

Il y a eu ensuite le récit du combat de Camerone, (a capella), par un officier du régiment. Pour clore cette prise d'armes, le 1er Régiment étranger de génie a défilé au son du Boudin, marche traditionnelle de la Légion étrangère, devant le très nombreux public. En point d'orgue de cette commémoration, la traditionnelle kermesse du 1er mai avec l'élection de Miss Képi Blanc, s'est déroulée au quartier Général-Rollet.

CAMERONE EN POLYNESIE

comme d’habitude une belle prestation au cimetière de l’URANIE a PAPEETE
Suivie par un repas , du coté de PUNAUIA
Ambiance magnifique , chant légion a tue tête, et bien sur……………
pour les plus téméraires cela a finis dans la piscine du resto
de la haut nos anciens ont du bien se marrer, et voir que quand bien même nous somme éloigné de la mère patrie
les traditions son toujours respectés
VIVE LA LEGION qui a fait de moi l’homme que je suis
Adc (er) SCANZI

Un dur cu sensibilitate. Picturile unui român din Legiunea Străină, admirate de actori celebri

http://www.romanialibera.ro/

02 mai 2017

Jean-Paul Belmondo, Jean-Claude Van Damme, Alain Delon – sunt doar câțiva dintre marii actori invitați la o grandioasă expoziție ce a avut loc în Franța.

Evenimentul intitulat „Legiunea și cinematograful“ a fost organizat chiar de către această unitate de elită la Muzeul Legiunii Străine de la Aubagne, precum și în cinematografele din apropiere, între care și în cea mai veche sală de proiecție din lume situate în orășelul din apropiere - La Ciotat.

„M-am simțit onorat că importante lucrări de pictură de-ale mele au putut fi admirate de vizitatori, printre care și faimoșii invitați pe care i-ați pomenit. Acest lucru constituie o etapă importantă din cariera mea artistică, cu care mă mândresc“, a declarat Emil Bodi, românul care a participat la faimoasa expoziție a Legiunii Străine.

El s-a născut la Slatina în 1970. Talentul artistic și l-a descoperit încă de când avea patru ani, atunci când vecinul său, „pictorul Botez“ îl inițiază în tainele artelor frumoase. Mai târziu, Emil îl întâlnește pe maestul Ion Minoiu, un pictor ceramist de artă monumentală. “Maestrul Minoiu este unul dintre elevii marilor pictori Nicolae Dărăscu și Camil Ressu“, ne-a declarat Emil.

Legionarul român continuă să picteze în cadrul celei mai mari instituții militare din Europa - Legion Etrangere. Re­cent, a participat la o expoziție în orașul Cassis, din sudul Franței, “acolo unde a pictat și marele pictor român Luchian“, după cum explică chiar artistul. Una dintre lucrările sale a fost expusă în Muzeul Legiunii Străine si­tuat la Aubagne, cu ocazia evenimentului „Legion et cinema“.

Un refugiu în culori

Emil Bodi consideră că „tabloul este frontiera dintre talent și studii“. „În unele momente din viața asta efemeră, pictura rămâne un bun refugiu; pentru legiune pictez din dragoste, pentru că atunci când viața m-a pus la încercare, Legiunea a fost cam singura care mi-a deschis porțile! În semn de respect, de recunoștință, trebuie să lăsăm și ceva bun pe unde trecem! Pentru asta pictez pentru Legiune!“, a explicat românul, referindu-se la tablourile sale pe teme militare.

El a mai spus că este mândru că pictează cu la fel de mare pasiune și respect și „pentru lumea exterioară, pentru Oameni, cu O mare“. În cadrul evenimentului „Legiunea și cinematograful“, inaugurat recent în Franța și unde a expus Bodi, au fost programate proiecții cu principalele pelicule pe aceasta temă, în care au jucat actori de renume: „Under Two Flags“ (1912) de Lucius Henderson, „Morocco“ (1930), cu Gary Cooper și Marlene Dietrich, „Taxi pour Tobrouck“ (1961), cu Charles Aznavour și Lino Ventura și multe altele, până la „Legionarul“, cu Jean-Claude Van Damme.

Ils se sont battus jusqu'au dernier souffle

http://www.lanouvellerepublique.fr/

03/05/2017

Les officiers généraux et le maire ont reçu le récit de la bataille sous verre. - Les officiers généraux et le maire ont reçu le récit de la bataille sous verre.

Les officiers généraux et le maire ont reçu le récit de la bataille sous verre.

 

En mémoire du 30 avril 1863, où 62 valeureux soldats de la 3e compagnie du régiment étranger d'infanterie sous le commandement du capitaine Danjou se sont illustrés au cours de la célèbre bataille de Camérone au Mexique, ce samedi 29 avril 2017, c'est à Marcé-sur-Esves, ville natale de Jean-Baptiste Serreau, sergent du 1er Régiment de Marche de la Légion Étrangère (RMLE) mort en 1918, des suites d'une maladie contractée en service que le maire, Gérard Dubois, a accueilli pour cette commémoration, le général de Corps Aérien Jean-François Dischamps, le Général de division Jean-Claude Gautier et le Général-médecin Christian Maurice en présence des corps de la gendarmerie, des pompiers, des élus et d'un public venu en grand nombre.

Pour ce 154e anniversaire, une messe commémorative a été célébrée par le père Bernard Taudière en l'église Saint-Martin accompagné par les trente choristes des vocalises du Brignon de Betz-le-Château et de la formation Chanter en Cœur de Ligueil sous la direction de Franck Lespagnol. C'est ensuite accompagné par la musique départementale des sapeurs-pompiers de Touraine sous la baguette du capitaine Thierry Piedallu que le cortège s'est rendu au monument aux morts où en présence des trente-deux porte-drapeaux des associations d'anciens combattants, Jean-Jacques Marcucetti a fait lecture du récit poignant de cette épopée qui sera remis par Lorailler sous la forme d'un tableau au maire et officiers généraux.

Cameron de Tejeda est un village mexicain situé à l'ouest du port de Véracruz connu pour l'épisode dramatique de sa bataille. Un monument rappelle ce combat.

Ce qui est en ligne depuis la dernière Newsletter...

Laudun-l'Ardoise : le combat de Camerone, célébré avec faste et solennité

http://www.midilibre.fr/

Publié le 03/05/2017

Laudun-l'Ardoise : le combat de Camerone, célébré avec faste et solennité

L'arrivée du drapeau du régiment

Laudun-l'Ardoise : le combat de Camerone, célébré avec faste et solennité

La foule considérable des visiteurs

Laudun-l'Ardoise : le combat de Camerone, célébré avec faste et solennité

Les sapeurs pompiers de Paris

Laudun-l'Ardoise : le combat de Camerone, célébré avec faste et solennité

Les autorités civiles et militaires

Laudun-l'Ardoise : le combat de Camerone, célébré avec faste et solennité

Le général et le chef de corps

Laudun-l'Ardoise : le combat de Camerone, célébré avec faste et solennité

Les pionniers du régiment

Laudun-l'Ardoise : le combat de Camerone, célébré avec faste et solennité

Le chef de corps a ouvert le défilé

Le 1er Régiment Etranger de Génie du quartier général Rollet de Laudun-l'Ardoise a célébré l'anniversaire de la bataille de Camerone ce dimanche 30 avril 2017.

Ce haut fait d'armes historique a opposé une compagnie de la Légion étrangère aux troupes mexicaines le 30 avril 1863 lors de l'expédition française au Mexique. La soixantaine de soldats de la Légion, assiégée dans un bâtiment d'une hacienda du petit village de Camerone de Tejeda, résista plus d'une journée à l'assaut de 2 000 soldats mexicains. À la fin de la journée, les six légionnaires encore en état de combattre, à court de munitions, chargèrent les troupes mexicaines à la baïonnette.
Cette cérémonie était placée sous l'autorité du le général Benoit Durieux commandant la 6e brigade légère blindée. Le chef de corps le colonel Emmanuel Phelut a présenté au général les unités du régiment présentes à cette commémoration.

Avec la participation de la musique des sapeurs pompiers de Paris dirigée par son chef de musique ; On notait la présence autour de la place d'Armes : La section des pionniers, ils portent traditionnellement la barbe, la hache et le tablier de cuir couleur buffle ; ainsi que les différentes compagnies du régiment et les réservistes

Après les honneurs au drapeau, ce fut l'arrivée des autorités civiles et militaires, le salut au drapeau et la revue des troupes. Le général de la 6e BLB a prononcé la lecture de son ordre du jour puis la remise des décorations a été décernée :
La médaille militaire à l'adjudant chef Cholaert, le major Phelut et l'adjudant chef Kouch. La médaille de la Défense Nationale avec étoile de bronze au sergent Rémaly Pivot ; au caporal chef Raveloson ; au caporal Kaliniiazov ; au caporal Mikkola ; au caporal Vovtchyk ; au 1re classe Andrianandraina ; au caporal Bolormaa et au sergent Miron.
A suivi le récit du combat de Camerone, (a cappella), par un officier du régiment.

Pour clore cette prise d'armes, le 1er Régiment Etranger de Génie a défilé au son du Boudin, marche traditionnelle de la Légion Etrangère devant le très nombreux public venu au Quartier Général Rollet.
En point d'orgue de cette commémoration la traditionnelle la kermesse du 1er Mai avec l'élection de Miss Képi Blanc, s'est déroulée au quartier Général Rollet.

La DGA réceptionne les 400 premiers HK 416F

http://forcesoperations.com/

3 mai, 2017

 

Huit mois après la notification du marché AIF, la Direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné aujourd’hui les 400 premiers fusils d’assaut HK 416F de l’allemand Heckler & Koch, appelés à remplacer un FAMAS en service au sein des trois forces armées françaises depuis près de 40 ans.

Quelques HK 416F sont déjà entre les mains de la 13e DBLE depuis début avril (Crédit photo: Légion étrangère)

Quelques HK 416F sont déjà entre les mains de la 13e DBLE depuis début avril (Crédit photo: Légion étrangère)

Petit rappel. Inscrit dans le cadre de la Loi de programmation militaire 2014-2019, le programme AIF prévoit notamment la livraison d’ici 2028 de 93 080 HK 416F de calibre OTAN 5.56 mm à l’armée de Terre. Le HK 416F sera décliné en deux versions : une version standard de 90 cm commandée à 38 500 exemplaires, dont 14 915 seront « félinisés », et une version courte de 80 cm pour équiper les fantassins embarqués, soit 55 000 soldats.

Destinés à l’armée de terre, ces premiers exemplaires devraient, d’ici le mois de juin, rejoindre le camp du Larzac, où ils seront distribués aux membres de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère. Quelques heureux primo-formateurs de la 13e DBLE s’entraînent d’ailleurs depuis le début du mois d’avril au maniement de l’arme.

Parmi ce lot initial, 250 HK 416F seront confiés à la 4e compagnie et à la Section d’aide à l’engagement débarqué (SAED) de la 13e DBLE. En octobre prochain, 250 nouveaux HK 416F rejoindront les râteliers de la 1e compagnie, explique la Légion étrangère.

Au total, quelques 5 300 fusils d’assaut seront livrés à l’armée de Terre en 2017. La cadence de livraison doublera ensuite jusqu’en 2023, pour retomber à 5000 exemplaires par an entre 2024 et 2028.

« Legio Nostra : la Légion étrangère d’hier et d’aujourd’hui » par Benoit Blary et Hervé Loiselet

http://bdzoom.com/

4 mai 2017 Par Philippe Tomblaine

 

 

Sujet de tous les fantasmes depuis sa création en 1831, la Légion étrangère est aussi mythique que secrète. Au-delà des clichés qui sentent bon le sable chaud, Hervé Loiselet a mené une impressionnante enquête pour comprendre l’histoire et le quotidien des légionnaires, de l’époque coloniale jusqu’aux conflits contemporains, notamment dans le cadre de l’opération Serval au Mali en 2013. Superbement illustrées par les aquarelles de Benoit Blary, les 120 pages de ce one-shot BD-reportage dépoussièrent intelligemment l’image controversée des onze régiments de cette troupe singulière, vouée au sacrifice et à l’accomplissement exemplaire de sa mission.

La Légion saute sur... Tombouctou ; séquence d'ouverture de l'album

« Engagez-vous, qu’ils disaient ! » Derrière l’ironique image traditionnelle du troufion, devenu (depuis les légions romaines) un engagé plus ou moins volontaire au service de la patrie, se cache de plus nobles réalités ; dans le cas de la Légion étrangère, Hervé Loiselet (« 20 ans de guerre » en 2010 au Lombard) et Benoit Blary (« Virginia » chez Casterman) rappellent utilement les chiffres : totalisant, en 2016, 7 800 hommes répartis en 13 unités (métropole et territoires d’outre-mer), la Légion sélectionne chaque années 1 000 nouvelles recrues parmi les quelques 9 000 candidats qui viennent postuler. En s’engageant pour cinq ans, parfois sous un pseudonyme, le légionnaire d’origine étrangère pourra à terme être naturalisé français. Par la loi du sang versé ou par acceptation des valeurs républicaines, le soldat est ainsi reconnu officiellement dans sa défense de l’idéal national.

Recherches pour le visuel de couverture

À l’évidence, d’une époque à l’autre, ces grandes valeurs auront exacerbé l’intérêt ou la critique envers ce corps d’élite. Initiée par le maréchal Soult (l’un des vainqueurs d’Austerlitz) et Louis-Philippe en 1831, succédant à de nombreux régiments étrangers, la Légion « permettra » la conquête de l’Algérie ou l’indépendance italienne. Engagée dans des conditions difficiles sous le Second Empire contre le Mexique, la Légion vit un mémorable épisode héroïque le 28 avril 1863 lors de la bataille de Camerone (voir le récent album consacré au sujet par Thierry Gloris) : dès lors, fédérés chaque année autour du récit de la résistance des 60 hommes du capitaine Danjou contre leurs 2000 ennemis, les légionnaires entretiennent un rituel qui singularise la Légion. De l’image du guerrier romantique à celle du mercenaire sans foi ni loi, la fiction aura pendant plusieurs décennies délivrée une figuration ambigüe du légionnaire : de « Mickey in the Foreign Legion » (Floyd Gottfredson, 1937) à « La Légion saute sur Kolwezi » (Raoul Coutard, 1980) en passant par « La Main coupée » (Blaise Cendrars, 1946), « Les Morfalous » (Henri Verneuil, 1984) et le doublet « Mon légionnaire »/« Non, je ne regrette rien » chanté par Édith Piaf (1936 et 1956), il est effectivement difficile de se faire une idée simple du sujet… Remise en cause et suscitant la méfiance lors de la décolonisation, la Légion fait aujourd’hui l’objet de débats plus apaisés même si les vieux réflexes sont tenaces : chacun aura lu, ici ou là, la description d’un fait divers mettant en exergue la qualité de légionnaire du principal fauteur de troubles.

Camerone, la bataille symbole (pages 42 et 55)

Mickey (Abbeville Press, 1981) et Belmondo dans la Légion : deux images archétypales

 

Tel que représenté en couverture sur une suggestion de l’éditeur, le légionnaire se distingue pourtant fièrement avec son képi blanc (délavé et usé par le soleil) vissé sur la tête depuis juillet 1939. Autre image clé : celle du défilé du 14 juillet, où la Légion défile au pas lent et cadencé (88 pas par minute), précédée d’un groupe de 36 pionniers. En qualité de vétérans, ces derniers arborent la barbe, la hache et le tablier de buffle, trois éléments symbolisant leur expérience et leur qualité de bâtisseur, ouvrant comme jadis la route à leur régiment. Méticuleux, le légionnaire apprendra à combattre autant qu’à repasser ses uniformes en suivant des règles méticuleuses. Ne devant faire aucun pli ni à son code de l’honneur ni à son courage dans le feu de l’action, le légionnaire, paré d’une tenue de combat adéquate (casque optronique, gilet pare-balles, fusil famas, lunettes à vision nocturne) se retrouve sur tous les théâtres d’opérations extérieurs ou intérieurs. Après le Zaïre (1978), le Tchad (1979), le Golfe (1991), la Somalie (1992), la Yougoslavie (1993), et depuis l’Afghanistan (2001, 2008, 2012) ou le Mali (2013 – 2014), la Légion contre désormais les forces djihadistes, devant sécuriser de vastes territoires et permettre le recouvrement des intégrités territoriales.

Détails pour la couverture

L'uniforme fait le Légionnaire (page 68)

Divisé en huit chapitres successifs parfaitement complémentaires (« La Victoire », « L’Image », « L’Histoire », « Le Culte », « Le Quotidien », « La Bataille », « L’Hommage » et « Ensemble »), ce copieux album est accompagné de très riches interviews expliquant plus en détails l’importance des traditions, l’organisation des hommages rendus aux soldats morts pour la France (10 tués dont 3 légionnaires durant l’opération Serval), ainsi que le rôle significatif du mensuel Le Képi blanc, lequel atteindra son 800e numéro en juillet prochain. Comme l’écrit in fine le colonel Jean de Monicault, c’est avec brio que les auteurs font ici revivre les grandes valeurs de la Légion : rares sont en définitive les œuvres à rendre aussi accessible le mystère et la grandeur de ce militaire nommé Légionnaire. Une lecture qui satisfera sans doute même les plus farouches partisans à l’esprit « militaria », ce qui n’est pas peu dire…

Le 1er numéro du Képi blanc, imprimé à Oran en avril 1947.

Le 1er numéro du Képi blanc, imprimé à Oran en avril 1947.

Philippe TOMBLAINE

« Legio Nostra : la Légion étrangère d’hier et d’aujourd’hui » par Benoit Blary et Hervé Loiselet
Éditions Le Lombard (17,95 €) – ISBN : 978-2-803636655

Pérols : hommage aux combattants de Camerone

http://www.midilibre.fr/

Publié le 03/05/2017

Pérols : hommage aux combattants de Camerone

Au cimetière de Pérols DB

Pérols : hommage aux combattants de Camerone

Le défilé en direction du monument aux morts DB

La Légion et les autres corps d'armes réunis.

La Légion et les autres corps d'armes ont rendu hommage aux légionnaires, samedi matin 22 avril, au cimetière de Pérols. Le 30 avril 1863, 63 légionnaires tiennent tête à l'armée mexicaine dans le village de Camerone ; les huit survivants héroïques se rendront à l'ennemi à une seule condition, se rendre avec leurs armes et que les blessés soient soignés. Les Mexicains acceptent, en reconnaissance du courage et de la bravoure des légionnaires. Depuis, la Légion honore cette date. Dont le président de l'Amicale Aaleme (Amicale des anciens de la Légion Étrangère de Montpellier et environs).

Et de préciser : "Nous avons trois communes de cœur : Le Crès où est érigé le monument en souvenir de nos soldats, Castelnau-le-Lez, lieu de notre siège, et Pérols où reposent les anciens dans le caveau." Le maire, JeanPierre Rico, a déposé une gerbe, accompagné des autorités militaires. "C'est un honneur pour Pérols de renouer avec cette tradition oubliée depuis près de trente-cinq ans. Nous tissons des liens forts avec la Légion ; d'ailleurs ils sont présents à nos défilés." "Nous attendons une remise de képis blancs", a commenté Jean-Marc Leiendeckers, élu et correspondant Défense.

L'Illustration samedi 19 janvier 1918

La Légion.

L'Illustration samedi 19 janvier 1918


La Newsletter 17/21 de l'AALEME.

Envoyer

La Newsletter 17/21 de l'AALEME.

A REDIFFUSER SANS MODÉRATION

Sud-Aveyron : un légionnaire décède dans le camp du Larzac

http://www.midilibre.fr/

Publié le 30 avril 2017

Sud-Aveyron : un légionnaire décède dans le camp du Larzac

Il était arrivé dans le camp en janvier dernier. ILLUSTRATION / EVA TISSOT

Il a été victime d'un arrêt cardiaque dans le cadre d'un cross régimentaire.

Il était arrivé dans le camp de La Cavalerie au début de l'année. Le sergent Steeve Fulilagi, légionnaire au camps du Larzac est décédé vendredi matin, dans le cadre du cross régimentaire des festivités de Camerone. Il a été victime d'un arrêt cardiaque.

Les honneurs militaires rendus mercredi

Agé de 31 ans, originaire de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, il s'était engagé dans la Légion en 2011. Les honneurs militaires lui seront rendus le 3 mai 2017 au quartier général de Castelnau, à La Cavalerie. Son corps sera inhumé en Nouvelle Calédonie.

Ce dimanche et lundi, se tiennent, dans le camp du Larzac les festivités de Camerone, la traditionnelle fête des légionnaires.

Camerone à la 13 au Larzac

lundi 1 mai 2017

Le soleil tombait en morceaux s’affichant en gouttelettes glacées du meilleur effet, accrochées aux lobes des oreilles des participants à ce premier “Camerone” de la 13ème Demi Brigade de la Légion Etrangère sur le sol métropolitain, commémorant le 154ème anniversaire du combat des légionnaires du capitaine Danjou au Mexique le 30 avril 1863.

Marque indélébile de son intégration dans un paysage et une région au passé sulfureux symboliquement uilisé au profit de prises de positions hostiles à toutes implantations militaires; de nombreux aveyronnaises et aveyronnais avaient fait le déplacement pour voir et accueillir cette “Phalange magnifique” déployée dans toute la splendeur d’un superbe régiment Légion qui renait de ses cendres indestructibles.

 

Il faut dire que la nature fait bien les choses, au soleil brulant de la remise du drapeaux de juin dernier, s’opposait tout naturellement cette pluie glaciale de quoi faire comprendre aux légionnaires qu’ils devaient maintenant s’adapter à la température qui devait être celle que subissaient leurs anciens en 1940, au moment où leur régiment s’implantait dans ce camp du Larzac avant de partir pour la Norvège est se couvrir de gloire à Narwicl.

Trempés, les anciens légionnaires et leurs amis ne se sont pas trompés, en souhaitant marquer par leur présence leur attachement nostalgique à ce beau régiment. La 13 a fière allure, que les vents de la destinée lui soient favorables guidés par sa devise: “More Majorum” (à la manière de nos Anciens) qui l’accompagnera inlassablement sur la voie honorable de sa fidélité à sa France chérie, l’amour du Chef, l’obéissance seront aux rendez-vous, n’en doutons surtout pas…

Les légionnaires du Larzac ouvrent leurs portes

http://france3-regions.francetvinfo.fr/

Par Mathilde de Flamesnil + MP Publié le 01/05/2017 à 07:24

© France 3 Occitanie

© France 3 Occitanie

C'est une tradition vieille de 154 ans. Cette année sur le Larzac, c'est une première.
Installée depuis juin dernier, la 13ème demi brigade de légion étrangère célèbrait ce dimance le combat héroïque de Camerone.
Le 30 avril 1863, 65 légionnaires perdaient la vie face à une armée de cavaliers mexicains, une bataille devenue le symbole de tout un régiment.

La population civile a pu participer
Hommage partagé, pour cette journée, la légion a souhaité ouvrir ses portes au public. Face aux militaires, 500 curieux, élus ou habitants des environs. 
Une fête qui continue toute la journée ce lundi sur le camp militaire du Larzac où la légion poursuit au fil des mois sa montée en puissance. La 13ème demi brigade composée aujourd'hui de 800 soldats devrait en compter un millier d'ici la fin de l'été pour atteindre 1300 hommes en 2018.

Vidéo :le reportage de Mathilde de Flamesnil et Régis Dequeker

Sud-Aveyron : les portes ouvertes se poursuivent sur le Larzac avec la Légion

http://www.midilibre.fr/

Publié le 30 avril 2017

Sud-Aveyron : les portes ouvertes se poursuivent sur le Larzac avec la Légion

Dimanche, les légionnaires ont défilé. G. R.

 

Elles se tiennent de 11 h à 20 h ce lundi 1er mai après la commémoration Camerone qui a eu lieu dimanche.

Il va falloir apprendre à célébrer cette fête. Les légionnaires ont commémoré pour la première fois la bataille de Camerone, dimanche, dans le camp du Larzac. Malgré le mauvais temps, toute la journée, les militaires ont invité la population du territoire pour une journée portes ouvertes.

Hervé Loiselet avec Legio Nostra, Français par le sang versé

https://ligneclaire.info/

29 avril 2017

 

La légion Étrangère française existe depuis 1831. Ce corps a collé à l’histoire de France jusqu’à nos jours et continue à être appelé en première ligne dès que la situation devient une affaire de professionnels aguerris. Hervé Loiselet a écrit Legio Nostra (Le Lombard), une BD-reportage. Avec son objectivité de journaliste, il trace le portrait d’hier et d’aujourd’hui, sans complaisance de ces légionnaires, étrangers devenus français par le sang versé. C’est Benoit Blary qui en a assuré le dessin. Propos recueillis par Jean-Laurent TRUC.

Hervé Loiselet

H. Loiselet (Le Lombard ®)

Hervé Loiselet, pourquoi ce choix de la Légion ?

La question s’est posée il y a 5 ou 6 ans de faire un album sur la Légion. Antoine Maurel, mon éditeur, me l’avait proposé. Je ne savais pas vraiment quoi faire. C’était une commande non détaillée. Il m’a dit « fais du reportage-documentaire. Tu connais l’Armée, fais la Légion ». Je ne savais pas comment aborder le thème. J’ai discuté avec des officiers et puis j’ai contacté la Légion. Ils m’ont invité à Aubagne assister à Camerone. (ndlr : Camerone, c’est en 1863 au Mexique. Une poignée de légionnaires résiste jusqu’à la mort à des centaines de soldats ennemis commandés par le capitaine Danjou, sujet souvent traité en BD dont Palacios. Danjou portait une prothèse de main en bois. Elle est devenue une relique montrée seulement le 30 avril à Aubagne. A notre que la main de Danjou avait été volée sur le champ de bataille et récupérée ensuite).

Et c’est là que vous avez réalisé ce qu’était la Légion Étrangère ?

Oui, je ne mesurais pas ce que c’était. J’avais alors les contacts mais pas d’idée de départ en sachant que je ne voulais pas faire un truc mytho ni dénigrant. J’ai ensuit été longtemps malade. Mon éditeur m’a rappelé pour le contrat. Je trainais la patte. J’ai revu pas mal de films de guerre dont le reportage tourné en 1967, en pleine guerre du Vietnam par Pierre Schoendoerffer, La Section Anderson. J’avais mon axe et mon angle. Qui sont ces hommes, comment font-ils la guerre ? Soit je racontais l’histoire de la Légion, soit je disais ce qu’ils faisaient aujourd’hui. En 2013 le 2e Régiment Étranger de parachutistes saute sur Tombouctou au Mali et stoppe l’offensive djihadiste. A partir de là je pouvais dérouler le quotidien du légionnaire présent et passé en m’appuyant sur leur Histoire et sur le culte de Camerone.

Legio Nostra

Legio Nostra n’est pas qu’un format BD ?

Il fallait trouver aussi une alternance entre BD et Histoire, ajouter des interviews. C’est hybride avec beaucoup de bonus et de l’illustration. Impossible d’être exhaustif en un album. J’ai fait un choix sur des faits saillants. De la guerre de 14 à Bir Hakeim, la France Libre, la guerre d’Indochine avec ses 11.000 légionnaires tués, l’Algérie et le putsch de 1961, le saut déjà du 2e REP sur Kolwezi, le Liban, le Cambodge, la Guerre du Golfe et le Mali. C’est un résumé de l’histoire, de la Légion. Il ne fallait pas que cela tombe des mains d’un connaisseur mais qu’un néophyte comprenne. Le légionnaire va là où on lui dit d’aller et où les autres ne vont pas. Je n’ai rien caché. Ces hommes sont des légionnaires avant tout et ce n’est pas un vernis.

Au dessin vous retrouvez Benoît Blary.

C’est le quatrième album que je signe avec Benoît Blary. On avait fait 20 ans de guerre. Il dessine facilement ce style de sujet et il a une grosse documentation. Il est très vite dans l’action avec beaucoup de références dans son imaginaire.

Votre projet d’album était calé dès le départ ?

Non, il a évolué. Le chapitrage a bougé avec une pagination qui a augmenté ou diminué. J’aurai voulu prolonger avec des interviews de journalistes étrangers. Je n’ai pas pu. Il y a beaucoup aujourd’hui de Russes, d’Ukrainiens et de Serbes. Il y a à la Légion la force d’une alchimie qui prend quelques soient les origines ou expériences militaires du légionnaire.

Legio Nostra

Blary ®

Quel avenir pour la Légion ?

Elle a un avenir non seulement pour ses qualités opérationnelles mais aussi comme modèle (le seul disponible) à une très hypothétique armée européenne. L’état d’esprit de l’armée française est apporté à des gens qui viennent de partout et deviennent Français par le sang versé. La Légion stagne à 8000 hommes de nos jours. On avait parlé de sa disparition. Elle est revenue en première ligne avec Kolwezi, au Liban. La 13e Demi Brigade de la Légion Étrangère est stationnée depuis peu sur le Larzac. Les officiers sortis de Saint-Cyr choisissaient autrefois la Légion en priorité et aujourd’hui les forces spéciales.

La Légion Étrangère d'hier et d'aujourd'hui

Vous avez eu plaisir à réaliser cet ouvrage ? Comment la Légion a réagi ?

Oui, bien sûr mais beaucoup de mal à le faire. La Légion, cela leur a plu. Au début ils avaient des réticences, des doutes ensuite puis ils ont adhéré. On a corrigé de très petits détails. A l’origine je voulais des interviews hors Légion mais les officiers d’autres armes n’aiment pas parler de la Légion. La communication est très structurée. Il fallait un feu vert au plus haut niveau. Des planches de Legio Nostra seront exposées à Calvi au 2e REP cet été.

Et après la Légion ?

J’ai en cours un one shot sur le procès d’un couple de femmes à la fin de la guerre en 44 pour collaboration devenu ensuite à Cluny un acte de Résistance. Un second procès à charge a eu lieu en fait sur le dos de victimes innocentes au nom de la réconciliation nationale.

Legio Nostra, La Légion Étrangère d’hier et d’aujourd’hui, Le Lombard, 17,95 €

Bayeux. Une cérémonie en hommage aux déportés

http://www.ouest-france.fr/

Publié le 30/04/2017 Eric MARIE.

Yvonne Lebrun-Busquet et le maire, Patrick Gomont, étaient accompagnés par des membres du conseil municipal des jeunes.

Yvonne Lebrun-Busquet et le maire, Patrick Gomont, étaient accompagnés par des membres du conseil municipal des jeunes. | Ouest-France.

dimanche 30 avril 2017, à l’occasion de la Journée nationale du souvenir de la Déportation, une cérémonie a eu lieu, au monument de la rue Larcher, à Bayeux (Calvados).

Chaque année, le dernier dimanche d’avril est dédié à la mémoire des victimes et héros de la Déportation de la Seconde Guerre mondiale.

Dimanche, les enfants de déportés se sont retrouvés devant le monument de la rue Larcher. Après la lecture de la liste des victimes bayeusaines de la Déportation, les lycéens de Jeanne-d’Arc ont lu un poème de Louis Aragon, La rose et le réséda .

La cérémonie s’est déroulée devant le monument des déportés, rue Larcher. | Ouest-France.

La cérémonie s’est déroulée devant le monument des déportés, rue Larcher.

Yvonne Le Brun Busquet a lu un message aux accents politiques. « Il faut sans relâche répéter que cette célébration n’est pas uniquement tournée vers l’histoire, mais bien vers notre présent et notre avenir, a souligné la présidente de l’Association des déportés de Bayeux.  Le message des déportés est d’une brûlante actualité. »

Les membres des amicales des anciens de la Légion étrangère ont participé à la cérémonie.

Les membres des amicales des anciens de la Légion étrangère ont participé à la cérémonie. | Ouest-France.

Un dépôt de gerbe a été effectué par les enfants du conseil municipal des jeunes et les représentants civils et militaires, en présence des anciens de la Légion étrangère qui célébraient également le 154e anniversaire du combat de Camerone.

URANIE. Camerone 2017

En compagnie du commissaire en chef Jean-Michel PEREA (ancien de la 13e DBLE et du REP)

Ce qui est en ligne depuis la dernière Newsletter...

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone

http://www.laprovence.com/

Dimanche 30/04/2017

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 1

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 2

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 3

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 4

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 5

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 6

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 7

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 8

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 9

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 10

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 11

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 12

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 13

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 14

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 15

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 16

Prise d'armes au 2e REP de Calvi pour le 154ème anniversaire du combat de Camerone

http://www.corsenetinfos.corsica/

Rédigé par (Jean-Paul-Lottier) le Dimanche 30 Avril 2017

 

C'est avec un Régiment en effectif restreint et en l'absence du colonel Jean de Monicault, chef de corps, que le 2ème Régiment Etranger de Parachutistes à fêté ce dimanche matin le 154ème anniversaire du combat de Camerone à l'occasion d'une prise d'armes qui s'est déroulée au camp Raffalli

Prise d'armes au 2ème REP de Calvi pour le 154ème anniversaire du combat de Camerone

"Camerone, 30 avril 1863. Ils furent moins de soixante opposés à toute une armée.
Sa masse les écrasa. La vie plutôt que le courage abandonna ces soldats français".

La main du capitaine Danjou  est conservée dans la crypte de la Légion Etrangère à Aubagne.
Chaque année, elle est portée par un ancien de la Maison  et du 2ème REP, le SCH (er) N'Guyen Van Phong.
Ce haut fait d'armes de la Légion Etrangère est commémoré chaque année au 2ème REP de Calvi, tout comme dans les autres Régiments Légion.
C'était le cas ce dimanche à 10h30, au camp Raffalli où s'est déroulée la traditionnelle prise d'armes.
Une grande partie du Régiment est actuellement en mission de protection des français avec le colonel Jean de Monicault à sa tête, ce qui explique le caractère restreint de cette cérémonie et le fait que ce soit le Lieutenant-Colonel Favrot qui commande le 2e REP par suppléance.
Ce dernier devait passer les troupes en revue avant d'accueillir les autorités : le général de Brigade Eric Bellot  des Minières, commandant la  11e BP à Toulouse, Ange Santini, maire de Calvi, Etienne Suzzoni, maire de Lumio,  Jérôme Séguy , sous-préfet de Calvi,  colonel Marc Le Bouil, commandant la  BA126 de Ventiseri-Solenzara 
Ces derniers devaient saluer le drapeau avant de regagner leurs emplacements alors que le général Eric Bellot des Minières passait à son tour les troupes en revue.



Une pensée pour le colonel Jean de Monicault et les légionnaires engagés à Paris dans la difficile mission de protection des français
Dans son ordre du jour, le Général Eric Bellot des Minières rappelait le courage et les sacrifices des combattants de Camerone avant de rappeler les missions actuelles accomplies avec courage par les légionnaires, avant de s'adresser à eux: " Il vous appartient de perpétuer l'héritage de vos anciens ".
Et de poursuivre: "En ce jour anniversaire, j'ai une pensée toute particulière pour le colonel Jean de Monicault et les légionnaires parachutistes  engagés actuellement à Paris dans la difficile mission de protection des français. J'ai également une pensée pour ce qui vont être décorés dans un instant. Je tiens ici à saluer  leur comportement remarquable et leur dévouement exceptionnel au service de la France".
Puis, au coeur de la voie sacrée, il était procédé à une remise de médaille.
Au nom du président de  la République la Médaille Militaire était décernée à l'adjdudant Roman Dojcar, l'adjudant Darius Eidikis, au sergent-chef  Lomano Vei et au sergentLassana Tounkara. Le capitaine Gaspard Munsh et l'adjudant-chef Frédrick Bonaparte étaient décoré dans l'Ordre National du Mérite.
C'est un capitaine, officier du 2e REP qui devait lire le récit du combat de Camerone ponctué par la sonnerie aux morts et une minute de silence.
Au terme de la prise d'armes, le public était invité à assister au défilé des troupes.
Un cocktail devait suivre dans les jardins du Parc Beaumont

THE SPIRIT OF THE FOREIGN LEGION

Lundi, 01 Mai 2017 12:35

http://archive.spectator.co.uk/

22 AUGUST 1940 By P. 0. LAPIS

 

MUCH has been written, in many places and in many tongues, about the Foreign Legion, and I might add that all sorts of things have been said about it. My own experience of the Legion was not long, but it was profound because I was able to live the life of the legionary where it should be lived— on the battle-ground. Crisis reveals character; fighting proves the soldier.

It was during the Norwegian campaign that I became an officer in the Foreign Legion. Most of my friends of that period are in England now. In their training at the camp, they still evince the same will to fight which they showed in the many battles that made them the conquerors of Narvik, and which will reveal itself anew in further campaigns at the side of the British troops. I recently asked permission to spend a week- end at the camp and we relived our memories and talked of life, but as often happened during the campaign itself, the conver- sation took a somewhat philosophic turn. What, we asked each other, is the spirit of the Foreign Legion? We had discussed that already in Norway.

Most of the officers were French. Captain Francois de Luzancay, who was killed during the bombardment of Bjerkvik, was the son of an aristocratic colonel from Vendee. The colonel came from the Franche Comte. Others had been born in various parts of France, and had homes, families, small estates in Berry or in Brittany. Some had been through the military college of St. Cyr. Others had begun their military careers as leg:onaries and had worked their way up from rank to rank until they became lieutenants, perhaps after twenty years' service. Among the foreign-born officers it was the same—some, who had been officers in a foreign army, retained their foreign rank, others had worked their way up from the ranks. One, a Georgian prince, tall, fair, with simple manners and a haughty voice, directed his machine-guns with consummate tactical art, and when bullets from the other side made a hole in his cloak and almost grazed his throat, he brushed them aside with his hand; he was, and remained, a prince. Another had been through all the internal campaigns in Germany, from Bavaria to the Baltic, chased from lakes to the forests, and from pla'ns to the mountains, sometimes wearying of the ideals which failed him, one after another, but always fresh for battle. One came from the East, another from Scandinavia.

It was the army of Gideon. The colonel, who liked to quote Scripture, often pointed out that Gideon, when he was forming his army, put aside those who lapped the water like dogs when he sent them down to the lake, and kept those who carried the water to their mouths in their hands. This colonel had written a book on the morale of infantry during battle—a book that the General Staff had preferred not to see published. We agreed that detachment, a kind of asceticism, was the basis of an officer's calling. What we had left behind—and, I might add, what was before us—was necessarily of no account. Perfect men of action, my comrades lived between the past and the future, at the very instant of the present.

The professional army, and above all the Legion, implies that essential virtue of the soldier, combativeness.

" That seems commonplace," said the colonel, " but not so common as all that. When speaking to the great democratic armies, one always talks of sacrifice. Sacrifice! By so doing, the commanders themselves imply that there is something that the men have to sacrifice. This something is civil life, com- fortable life, wife and children, position, cars, little houses with bay windows, and slippers! Alas, it would appear that the slipper has become the symbol of civilisation and the ideal of life. To sacrifice something so essential, so rare, so precious and so profoundly human as slippers, men must be offered something to counterbalance them: a magical and inspiring goal. Magical and inspiring goals are not to be found every day. But they were found by Cromwell's Ironsides, with their id v0.. of religious freedom, and the armies of the Revolution, with St. Just's idea of liberty—God. If you cannot instil into the troops some similar idea, fame, revenge, the glory of God, or liberty, to outweigh in their heart the love of slippers, you are beaten."

The Legion is warlike because those who come to us have nothing to sacrifice. The legionary has already—often, I admit, for reasons which originally had nothing to do with asceticism but were due to a moral accident in his life—sacrificed his slippers. But he could have started life again elsewhere, in another land if he had had to leave his own, without entering the lists of war. He has chosen the life of camps, and danger. For the Legion's officers it is different. We have our homes, our families, our ties, our affections, but we are men of action. There may be things that are bound to us ; we are certainly not bound to them. We never wear slippers ; either-we wear boots or we go barefoot. The same thing applies to motor- cycle racers, aviators and all professions which entail taking risks. There is no sacrifice because our happiness is in action, dangerous action.

" Look at Lefort," said the colonel, " he is always dreaming of some brilliant deed. Remember Luzancay, we always had to hold him back So much for sacrifice, for the past. And I would say as much for the future. Action is sufficient in itself, without regard to its purpose. I fought in Morocco before the war of 1914. Was it for Lyautey, for the Sultan or for the banks? I fought against the Turks in Cilicia. Was it for the Greeks? I have fought in Poland, in China, and again in the Sahara and Morocco. Why? I never asked why. It was to live to the full.'

Here we were then, in the Norwegian affair. For months and months we had been waiting impatiently in the African sands. As far as the war was concerned, they had forgotten us—the Legion. We groaned. Suddenly they discovered us and sent us from the tropics to the Pole. What joy, what enthusiasm! At last we were going to see some fighting, we who had taken no part in this war, we should have the conqueror's halo. But no, hardly had we landed, on the morn- ing of our first battle, when we learnt of the invasion of Belgium and Holland. The great offensive had begun. Far from being the capital event, we should be only a side-show of the war. an anecdote in the epic. Did this prevent us from fighting? Not at all. We fought, and we retook Narvik in less than a day, when they had been hesitating outside it for two months. There was hard fighting in the mountains, after which they made us retreat. Narvik was certainly taken; but Paris was about to fall. So we had fought in vain, without glory, without even success. Did anyone grumble? Who would grumble at a fight? For a warrior, there is no vain battle.

This is the real military spirit. This soldierly mind, this spirit of the sword, is, above all, that of the Legion. With the other sate of mind, the spirit of the slipper, regiments can be made, but they are regiments of electors. Cr else these crowds have to be inflamed with the burning spirit of revolutions; the free God of Cromwell, the liberty God of St. Just, or what has beaten us for the moment, the devouring myth of Hitler.

65 Legionäre kämpften bis zum letzten Mann gegen 2200 Mexikaner

https://www.welt.de/

Von Florian Stark le 29 avril 2017

 

Fought on 30 April 1863, the Battle of Camarón established the legendary status of the French Foreign Legion as a fighting force. France intervened in Mexico in 1862, initially with the support. | Verwendung weltweit, Keine Weitergabe an Wiederverkäufer.

 

Die Legionäre verschanzten sich am 30. April 1863 in der Hazienda Camerone. Am Abend konnten nur noch drei von ihnen kämpfen

Quelle: picture-alliance / /HIP

 

Als Napoleon III. sich 1863 in Mexiko engagierte, wurde eine Kompanie der französischen Fremdenlegion von 2200 Mexikanern attackiert. Die 65 Legionäre entschieden sich, das Unmögliche zu versuchen.

Es war noch mitten in der Nacht, als Hauptmann Jean Danjou mit zwei Offizieren und 62 Fremdenlegionären aufbrach. Sein Befehl lautete, einen Konvoi mit Nachschub zu eskortieren, der mit Waffen, Munition und Geld die Belagerer der mexikanischen Stadt Puebla unterstützen sollte, die dem französischen Expeditionskorps den Weg nach Mexiko-Stadt blockierte. Am Morgen des 30. April 1863 versperrte eine ganze mexikanische Brigade, mehr als 2000 Mann, den Soldaten den Weg. Doch statt sich zurückzuziehen, beschloss Danjou zu kämpfen.

Camerone, der Name des Ortes, wo das folgende Gefecht stattfand, prangt seitdem auf Fahnen der französischen Fremdenlegion. Die Namen von Danjou und seiner beiden Leutnants, die den Tag ebenfalls nicht überlebten, wurden im Pariser Invalidendom verewigt: als vorbildliches Beispiel für den Opfermut und die Standhaftigkeit der Legion, ihren Auftrag bis zur letzten Patrone zu erfüllen. Der 30. April ist heute noch der Feiertag der Légion étrangère, der von der ganzen Truppe knapp 8000 Mann starken Elitetruppe der französischen Armee begangen wird.

Dass es sich bei Camerone ausgerechnet um eine Hazienda im fernen Mexiko handelte, erklärt sich aus der Tradition der Legion. Als König Louis Philippe 1831 die Formation einer neuen Truppe unterzeichnete, war es das erste Ziel, die zahlreichen Ausländer, die sich während der Restaurationspolitik Metternichs und nach der gescheiterten Revolution in Polen 1830 nach Frankreich geflüchtet hatten, ein militärisches Auffangbecken zu bieten. Um sich gegen innenpolitische Kritiker abzusichern, sagte Louis Philippe zu, dass die neue Einheit nur außerhalb Frankreichs eingesetzt werden dürfe. So wurde die Legion zur militärischen Speerspitze der französischen Kolonialpolitik.

 

Sie kämpfte in Nordafrika, vor allem in Algerien und auch in Spanien und verlor dort wiederholt fast ihren ganzen Mannschaftsbestand. Doch es fanden sich immer wieder genügend Rekruten, zumal Aufstände und Revolutionen in Europa genügend Menschen übrig ließen, die außer dem Soldatenhandwerk nichts gelernt hatten. Eine Eliteeinheit war die Legion nur bedingt. Ihre Soldaten hatten wenig zu verlieren und wurden von ihren französischen Offizieren auch nicht geschont.

Der Schweizer Schriftsteller Friedrich Glauser hat in seinem Romandebüt „Gourrama“ den Alltag in der Legion am Anfang des 20. Jahrhunderts aus eigener Anschauung beschrieben: „Die Fäulnis, die du hier antriffst: der Hass von Soldat zu Soldat, die Verleumdung, die Bosheit, alles, was es Niedriges im Menschen gibt, das Fehlen jeder schönen Gebärde – das drückt einen unglaublich nieder.“

Das Gegenbild lieferte der Kampf um die Hazienda Camerone am 30. April 1863. Da Mexiko seine Auslandsschulden nicht begleichen konnte, hatte Kaiser Napoleon III. im Jahr zuvor ein Expeditionskorps nach Mittelamerika entsandt. Da die USA im Bürgerkrieg gebunden waren, konnten die Truppen im Kampf gegen den mexikanischen Präsidenten Benito Juárez nach und nach Teile des Landes unter ihre Kontrolle bringen. 1864 wurde mit dem habsburgischen Erzherzog Maximilian, einem Bruder von Franz Joseph I., ein Kaiser von Frankreichs Gnaden installiert. Er sollte 1867 vor dem Erschießungspeloton der letztlich siegreichen Aufständischen enden.

Im Oktober 1863 empfing der österreichische Erzherzog Maximilian von Österreich auf Schloss Miramare bei Triest eine mexikanische Gesandtschaft, die ihm die Kaiserkrone ihres Landes anbot.

Im Oktober 1863 empfing der österreichische Erzherzog Maximilian von Österreich auf Schloss Miramare bei Triest eine mexikanische Gesandtschaft, die ihm die Kaiserkrone ihres Landes anbot.

Quelle: picture alliance / IMAGNO/Austri

Doch bis dahin war es 1863 noch weit. Um den erwarteten Nachschub nicht in die Arme der Mexikaner fallen zu lassen, verschanzte sich Hauptmann Danjou mit seinen Legionären hinter den Mauern des Landgutes. Es war ein höchst ungleicher Kampf. Oberst Francisco de Paula Milán, von Juárez zum Militärbefehlshaber von Veracruz erhoben, verfügte über 1600 Infanteristen und 600 Reiter. Miláns Aufforderung, sich zu ergeben, beantwortete Danjou mit den Worten: „Wir haben noch Munition, und wir ergeben uns nicht!“ Anschließend schwor er vor seinen Männern, sich bis zu seinem Tod zu verteidigen. Sie folgten seinem Vorbild. Gegen 10 Uhr begann der mexikanische Angriff.

Die Fremdenlegionäre schlugen sich verbissen. Unter sengender Sonne, ohne Wasser und Nahrung, warfen sie Angriff auf Angriff zurück. Gegen Mittag wurde Danjou tödlich getroffen, um zwei Uhr fiel einer seiner Leutnants. Als die Mexikaner begannen, Feuer an die Hazienda zu legen, wehrten sich die Legionäre immer noch. Die meisten von ihnen waren verwundet.

Legionnaires of the 1st regiment of the French Foreign legion parade with their weapons during the commemoration ceremony of the 1863 battle of Camerone, at the Foreign Legion base of Aubagne, near the southern city of Marseille, Tuesday, April 30, 2013. The Foreign Legion marked the 150th anniversary of the Camerone battle in which some 65 French Foreign Legionnaires resisted a Mexican army of more than 2,000 men. The Battle of Camerone is the greatest symbol of the French Foreign Legion, held up as an example of bravery and determination of fighting to the death.(AP Photo/Claude Paris) |

Noch heute feiert die Fremdenlegion den 30. April als Ehrentag

Quelle: picture alliance / AP Photo

Als Milán am Abend den letzten Sturm befahl, waren nur noch ein Leutnant und fünf Legionäre übrig. Sie zogen sich in eine Ecke der Ummauerung zurück, pflanzten ihre Bajonette auf und stürzten sich auf die Angreifer. Nachdem drei von ihnen gefallen waren, forderte ein mexikanischer Offizier die Überlebenden noch einmal zur Aufgabe auf. „Wir ergeben uns nur, wenn ihr uns versprecht, dass wir uns um unsere Verwundeten kümmern können und dass wir unser Waffen behalten können“, lautete die Antwort. Es wurde ihnen gewährt.

Es zeigte sich, dass 31 Legionäre nur verwundet waren. Sie kamen in Gefangenschaft, die die meisten allerdings nicht überlebten. Mehr als 300 Mexikaner sollen gefallen sein. Der Konvoi kam nach Puebla durch, das kurz darauf fiel. Wenig später zogen die Franzosen in Mexiko-Stadt ein. Am Ort der Schlacht aber wurde 1892 ein Denkmal errichtet: „Hier standen sie gegen eine ganze Armee – deren Masse hat sie erdrückt.“

Sie finden „Weltgeschichte“ auch auf Facebook. Wir freuen uns über ein Like.

La Légion Étrangère a célébré le combat de Camerone

http://lejournaldugers.fr/

Jean-Bernard Wiorowski - Le 30 avril 2017

Le lieutenant-colonel Flourette  remet au caporal Couaillac la décoration de la TRN, témoignage de la reconnaissance de la Nation.

Les officiels.

 

Dimanche 23 avril les membres de l’Amicale des anciens de la légion étrangère du Gers (AALE 32) ont célébré le 164ème anniversaire du combat de Camerone survenu durant la campagne du Mexique le 30 avril 1863.

Ils se rendirent en matinée place de la Légion Etrangère à Auch où était présent un piquet d’honneur de légionnaires du 4ème régiment étranger. Sous le fier regard du légionnaire qui orne la stèle, la place était rehaussée par les présences de nombreux drapeaux et des membres des autres associations patriotiques du département mais aussi par les superbes véhicules militaires de collection d’Alfred Algéri. L’Adjudant-chef (er) BAUS président de l’association MVCG (military vehicle conservation group) fit procéder au lever des couleurs puis à un dépôt de gerbes. Après ce moment solennel fut respectée la traditionnelle dégustation du boudin blanc.

Puis tous les participants se rendirent à la cathédrale pour la célébration de la messe en l’honneur de tous les légionnaires morts au service de la patrie qu’ils s’étaient choisis, la France.

Enfin l’ultime rendez-vous se déroula au monument aux morts, place Salinis à Auch, en présence des généraux Boss, Thomas, Mengelle et de Jean-Claude Pasqualini, représentant le sénateur-maire d’Auch, Jean-Sébastien Massenez, représentant le président du Conseil Départemental, et le lieutenant colonel Flourette, délégué départemental militaire.Ll’ancien caporal-chef  KNITL  lut avec émotion l’émouvant récit du combat de Camerone qui se termine par cette phrase émouvante « la vie plutôt que le courage abandonna ces soldats français……… ».
Cette cérémonie fut l’occasion pour le lieutenant-colonel Flourette  de remettre au caporal Couaillac la décoration de la TRN, témoignage de la reconnaissance de la Nation.

Celebración del 154 aniversario de la Batalla de Camarón de Tejeda

Lundi, 01 Mai 2017 08:36

AALEME - Camerone 2017 - Photos J-P ROSTY


La Newsletter 17/20 de l'AALEME.

Envoyer

La Newsletter 17/20 de l'AALEME.

A REDIFFUSER SANS MODÉRATION

Camerone Autrement

Dans cette terre chaude du Mexique, pour ces soldats français venus d’Afrique du Nord, chaque soir ils attendaient le lendemain avec calme et sérénité, sur le principe partagé qu’un lendemain ne pouvait être que radieux et chantant puisqu’il était fait pour parfaire la tâche entreprise la veille.

Dans cette région humide et chaude, nos soldats commençaient leur journée par des gestes lents et mesurés, l’un préparant le café, l’autre surveillant les alentours et celui-ci s’affairant à équiper les mules avant le départ de la compagnie. Chaque action entreprise le matin étant conçue comme la suite de celle commencée la veille et l’amorce à entreprendre pour celle de demain… la routine !

Depuis qu’ils étaient partis de leur cantonnement pour remplir cette mission que seuls les officiers en connaissaient le but, chaque jour avait son lendemain, chaque lendemain son soir, de quoi préparer un nouveau lendemain… Les jours passaient inlassablement sans pour autant cesser les activités ce qui permettait aussi de dire qu’ils se ressemblaient.

Or, il advient qu’un jour, qu’un matin, se détachaient en ombres chinoises dans l’horizon proche, un groupe de cavaliers mexicains en mouvement se détachait, affichant une hostilité programmée et la mission secrètement gardée se révélait dans toute sa brutalité aux hommes du capitaine Danjou.

L’homme chargé de faire le café donna un grand coup de pied dans le chaudron ce qui déclencha le signal d’alerte, chacun compris que ce matin là serait probablement sans lendemain.

La commémoration du combat de Camerone nous unit, elle nous permet d’afficher nos valeurs et d’exprimer notre attachement à l’alchimie transportée jusqu’à nos jours des légionnaires du capitaine Danjou qui nous ont donné l’esprit de Camerone et cette commémoration, instant impalpable et insaisissable où la main est présentée et portée par un des nôtres.

Instant présent où nous sommes solidaires avec le sergent-chef (er) Van Phong N’Guyen et honorés de le savoir entrer dans la légende des porteurs de la main en ce 154e anniversaire du combat de Camerone.

More Majorum.

C. M.

Camerone 2017, hommage particulier aux volontaires supplétifs indochinois.

Publié le 10/03/2017

Le général commandant la Légion étrangère Jean Maurin avait rendu officiel, en janvier, le thème de l’année 2017 pour toute la Légion : « légionnaire, tu es un volontaire ». Dans la continuité de ce message,il a souhaité souligner le rôle déterminant des volontaires indochinois qui ont combattu comme supplétifs dans les rangs de la Légion. Ces «frères d’armes » seront représentés par le sergent-chef (er) N’Guyen Van Phong, futur porteur de la main du capitaine Danjou, à l’occasion de la commémoration du combat de Camerone, à Aubagne le 30 avril 2017.

Le général commandant la Légion étrangère Jean Maurin avait rendu officiel, en janvier, le thème de l’année 2017 pour toute la Légion : « légionnaire, tu es un volontaire ». Répété à chaque occasion, il permet à la communauté Légion de se retrouver durant toute l’année autour d’un message fort et fédérateur qui s’impose à chaque régiment. Cette année, le message est le premier article du code d’honneur de la Légion étrangère, instauré dans les années 80 : « Légionnaire, tu es un volontaire servant la France avec honneur et fidélité ». Et dans cet article, le mot « volontaire » sera mis en avant. Il rappelle symboliquement le premier pas, le premier acte de volontariat, qui a amené chaque légionnaire, chaque sous-officier, mais aussi chaque officier à venir servir la Légion étrangère.

Bérêt blanc des CIPLE | Collection du musée de la Légion étrangère

Dans la continuité de ce message, le général a souhaité souligner le rôle déterminant des volontaires indochinois qui ont combattu comme supplétifs dans les rangs de la Légion. L’Histoire retient cet épisode comme celui du « jaunissement » (1950 – 1954).

A toutes les époques, l’armée française eut recours à des soldats indigènes dans ses territoires coloniaux. Mais, jusqu’à la guerre d’Indochine, la Légion y échappa. L’introduction de réguliers indochinois dans la quasi-totalité des formations légionnaires fut décidée pour remplacer les pertes subies sur la RC 4 ; le général de Lattre de Tassigny accéléra le processus. Si la Légion fut attentive à ne jamais dépasser un volume trop important, au risque de trop ressembler à la Coloniale, chaque bataillon était prévu en compter jusqu’à 400, pour arriver à 1 200 hommes. Plusieurs méthodes furent employées : l’amalgame avec les compagnies indochinoises parachutistes de la Légion étrangère (CIPLE) dans les BEP, la substitution dans les unités spécialisées, ou la mise sur pied de bataillons mixtes dès leur constitution. Les supplétifs apportèrent leurs techniques de guérilla, leur connaissance du terrain, leurs méthodes non conventionnelles. La Légion, ainsi qu’elle avait appris des espagnols, des russes, des allemands, gagna un élément précieux avec les supplétifs indochinois : la souplesse. Faut-il rappeler cet épisode, lorsqu’un légionnaire hongrois ordonne un « mau-len, mau-len » répercuté par un supplétif indochinois qui crie « schnell, schnell ». L’amalgame a fonctionné entre frères d’armes. Plus de 2 000 d’entre eux ont été tués au combat. Une plaque à leur mémoire sera dévoilée au musée après la prise d’armes de Camerone, le 30 avril 2017.

le sergent-chef (er) N’Guyen Van Phong reçu par le général Maurin le 13 mars 2017

Parmi ces «frères d’armes », le général Jean Maurin vient de désigner le sergent-chef (er) N’Guyen Van Phong pour les représenter. Il sera le futur porteur de la main du capitaine Danjou à l’occasion de la commémoration du combat de Camerone, à Aubagne le 30 avril 2017.

Né le 21 décembre 1935 au Nord Vietnam à Noi Bai, il s’engage à dix-huit ans pour servir comme supplétif au 32e bataillon de marche de tirailleurs sénégalais (32 BMTS) du Corps expéditionnaire français. D’abord à la 329e, puis à la 331e compagnie de supplétifs militaires, il servira ensuite au commando 14 en 1953. Il obtient trois citations durant cette année. Un an plus tard, en mai 1954, il contracte un engagement au titre de la base aéroportée Nord (BAPN) et est affecté au 1er bataillon étranger de parachutiste (1BEP) d’abord comme supplétif, il porte le béret blanc. Le 19 septembre 1955, il est admis comme «légionnaire » par l’intendant militaire de Saïgon. Il sera ensuite affecté au 2 BEP en 1955. Il est peu après rapatrié en Afrique du Nord. Le légionnaire Nguyen quitte sa terre natale, avec trois citations sur sa croix de guerre des TOE et un brevet de parachutiste, mais ne quitte pas pour autant la guerre. Lorsqu’il arrive en Algérie, les opérations militaires ont débuté depuis plus d’un an.

Grenadier-voltigeur « dynamique et courageux, volontaire pour toutes les sorties de jour et de nuit », il fait montre « des plus brillantes qualités de combattant ». En dix-huit mois, il est à nouveau cité à trois reprises et s’affirme comme un soldat éprouvé qui, après la perte de son chef prend le commandement de son équipe. En 1957, il s’illustre pour avoir « magnifiquement » donné l’assaut à des rebelles algériens. Cité une nouvelle fois mais cette fois–ci à l’ordre de l’armée, il se voit attribuer la médaille militaire « car par son action déterminée, il a été l’un des plus efficaces artisans d’un succès coûtant à l’adversaire soixante morts, six mitrailleurs, vingt pistolets mitrailleurs et trente fusils ». Caporal en 1958, caporal-chef l’année suivante, il est affecté à la 3ème compagnie saharienne portée de la légion étrangère (CSPL) en octobre 1960. Deux ans plus tard, il est promu sergent et, en 1963, la 3ème CSPLE qui est dissoute devient la 7ème compagnie portée du 4°REI. Le sergent Nguyen quitte définitivement l’Algérie en 1964 et rejoint ensuite la 13ème DBLE qui vient de s’installer à Djibouti. A son retour en 1967 il est affecté au 2ème REP et effectue le déménagement du régiment entre Bou-Sfer et Calvi. Il y est considéré comme une excellent chef de section. Il est naturalisé français en 1968 et se marie en 1970. Jeune sergent-chef affecté à la 2ème compagnie, il prend le commandement d’une section avec laquelle il sera projeté au Tchad où il reste une année (avril 1969-avril 1970). Le 19 juin 1971, le sergent-chef Nguyen est rendu à la vie civile après dix-huit ans de services loyaux.

N’Guyen Van Phong était, lors de la cérémonie de Camerone de 2010, accompagnateur du Chef de bataillon (er) Roger Faulques, porteur de la main. Officier de la Légion d’honneur (2003), médaillé militaire (1958), sept fois cité dont trois fois comme supplétif indochinois il est membre de l’association des commandos Nord Vietnam dont il sera longtemps le porte-fanion.

Les accompagnateurs seront au nombre de 11, à hauteur de un légionnaire par régiment. Ce choix met en valeur la continuité entre les anciens et les jeunes, par le biais de cet acte de volontariat qui les engage et les attache définitivement à la Légion étrangère.

Le centenaire de la Légion étrangère.

Obsèques du lieutenant Villi Peters engagé volontaire au 1er Régiment de la Légion Étrangère.

L'Image de la guerre. janvier 1917

Les anciens entre solidarité et mémoire.

LaProvence.com

Les formateurs de la 13e DBLE expérimentent le HK 416 F

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/

19.04.2017

13e dble.jpg

La 13e DBLE va percevoir à partir de juin le nouveau fusil HK 416 F.

Actuellement, est menée une phase d'évaluation et d'expérimentation de l'arme par des légionnaires. Sur cette photo prise à la Cavalerie (photo Légion étrangère), des formateurs de la 2e compagnie s'entraînent avec la nouvelle arme, dans deux versions aux canons différents (la version standard au canon long AIF/S et la version courte AIF/C).

Ce qui est en ligne depuis la dernière Newsletter...

Les premières images du mémorial en hommage aux soldats morts pour la France en opérations extérieures

http://www.huffingtonpost.fr/
18/04/2017

 

DÉFENSE - "Avec ce mémorial, c'est la nation toute entière qui pourra honorer sa dette à l'égard de ceux qui sont morts pour la France". François Hollande a participé ce mardi 18 avril à la cérémonie de lancement des travaux du mémorial en hommage aux soldats morts pour la France en Opex (opérations extérieures).

Annoncé début 2016 par le président de la République, le monument sera installé dans l'enceinte du Parc André Citroën dans le 15e arrondissement de Paris, à quelques centaines de mètres de l'"Hexagone Balard", le nouveau bâtiment du ministère de la Défense.

La statue a été imaginée par l'artiste Stéphane Vigny et les travaux d'aménagement confiés à l'architecte Jean-Paul Viguier. "Plus de 630 noms de soldats seront gravés sur cette statue, indique France Info, qui rappelle que cette cérémonie lance une année mémorielle dédiée aux Opex.

"12.000 militaires sont déployés actuellement hors de nos frontières", a rappelé François Hollande dans son discours. Le monument doit être inauguré en 2018.

 

Agence Jean-Paul Viguier & Associés / Stéphane Vigny

 

Agence Jean-Paul Viguier & Associés / Stéphane Vigny

Belfort : les anciens Légionnaires commémorent la bataille de Camerone

Lundi, 24 Avril 2017 07:29

http://www.estrepublicain.fr/

Le 22/04/2017

Hommage aux morts de la bataille de Camerone

La Nouvelle République

24/04/2017

L'adjudant-chef Jean-Pierre Fusone raconte la bataille de Camerone. - L'adjudant-chef Jean-Pierre Fusone raconte la bataille de Camerone.

L'adjudant-chef Jean-Pierre Fusone raconte la bataille de Camerone.

Le 30 avril 1863, à Camerone, au Mexique, une compagnie de la Légion étrangère composée de 62 hommes, s'oppose aux troupes mexicaines, fortes de 2.000 soldats. Au soir de la bataille, le combat héroïque des légionnaires fera 300 morts et autant de blessés chez l'adversaire et laissera six rescapés dans leurs rangs. Ce haut fait de guerre est depuis devenu le symbole de la Légion étrangère. Samedi, à Blois, à la gendarmerie, une émouvante cérémonie organisée par l'Amicale des anciens de la Légion présidée par Jean-Pierre Fusone, rendait hommage aux morts de la bataille de Camerone, en présence des familles, de nombreuses associations patriotiques, ainsi que des autorités civiles et militaires.

Cor. NR : Michel Lomba

Le parcours d’un ancien combattant à Hirson

http://www.lunion.fr/

Publié le 22/04/2017

Très engagé dans les associations mémorielles, Pierre Fiecha a passé cinq années en Afrique du Nord.

L'homme au képi blanc.

Pierre Fiecha est un homme dynamique, enjoué, jovial, mariant l’humour au sérieux et qui aime la vie tout en étant et restant pleinement investi dans les missions qui sont les siennes : la sauvegarde et la transmission du devoir de mémoire. Il est connu de tous par sa silhouette, son képi blanc, sa pensée et son attitude.

En Afrique, Pierre Fiecha a été blessé par une bombe au napalm

Mais beaucoup ignorent son passé patriotique. Président de l’Amicale des porte-drapeaux du Nouvion / La Capelle / Hirson et premier vice-président de la 492e section des Médaillés militaires d’Hirson, Pierre est né le 5 mars 1939 à Le Favril (Nord). Il est allé à l’école jusqu’à 14 ans et, après avoir travaillé dans différents endroits, en février 1958, il s’engage dans la Légion étrangère pour une durée de 5 ans. Muté en Algérie, il est envoyé pour 4 mois à Saïda, puis affecté au 3e Régiment étranger d’infanterie et envoyé à la frontière tunisienne, où il a fait son baptême du feu. Le 30 août 1960, il a reçu une bombe au napalm dans les jambes. Blessé, il a été héliporté à l’hôpital de Batna et enfin rapatrié sanitaire à Sidi Bel Abbes. Son séjour terminé, au bout de ces 5 années, il reprit le travail dans le civil.

Multiples casquettes de président

Marié et père de 7 enfants, il a travaillé durant 30 ans au Service de l’équipement, tout en étant également brancardier à l’Hospitalité diocésaine de Soissons.

Il s’est beaucoup engagé sur le plan associatif, devenant secrétaire des anciens combattants d’Afrique du Nord (AFN), puis président de la section du Nouvion pendant 25 ans, mais aussi président des Médaillés militaires de la section du Nouvion durant 22 ans puis vice-président et porte-drapeau de cette section. Durant plus de 30 ans, il a été membre, vice-président et maintenant président de l’Amicale des porte-drapeaux de l’Amicale des cantons du Nouvion / La Capelle / Hirson.

Flopée de médailles

Après la dissolution et la fusion de la section des Médaillés militaires du Nouvion au profit de la section d’Hirson, il est devenu le premier vice-président, en 2016, de cette dernière. Il est titulaire de la Médaille militaire depuis 1977, de l’ordre national du Mérite, de la croix de la Valeur militaire avec l’étoile d’Argent et une citation à l’ordre de la Division, de la croix du Combattant volontaire, de la croix du Combattant, du titre de Reconnaissance de la Nation, de la Médaille commémorative AFN, de la médaille des Engagés volontaires, de la médaille des Blessés, de la croix du Combattant de l’Europe et de la croix du Combattant des moins de 20 ans.

Dossier de presse Camerone 2017.

Lundi, 24 Avril 2017 09:10

154e anniversaire du Combat de Camerone à Pérols


La Newsletter 17/19 de l'AALEME.

Envoyer

La Newsletter 17/19 de l'AALEME.

A REDIFFUSER SANS MODÉRATION

La 10e Cie/ III/ 13e DBLE au Cambodge en 1947 ?

Ecrire à : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. qui transmettra.

Razzia des clubs Tarra Maré et du 2e REP de Calvi aux championnats de France de Jiu-Jitsu brésilien à Paris

Corse Net Infos - Pure player corse

Rédigé par (Jean-Paul-Lottier) le Lundi 10 Avril 2017

Lors des championnats de France de Jiu-Jitsu brésilien qui se sont déroulés le week-end dernier, Halle Carpentier à Paris, le club Tarra Maré de Calvi et la section Jiu-Jitsu du 2e Régiment Entranger de Parachutistes, entraînés par Sylvain Pelloux-Prayer, se sont distingués en obtenant 8 médailles, dont 2 titres de champion de France

Razzia des clubs Tarra Maré et du 2e REP de Calvi aux championnats de France de Jiu-Jitsu brésilien à Paris

8 compétiteurs du club Tarra Maré de Calvi et de la section jiu-jitsu du 2e Régiment Etranger de Parachutistes de Calvi, tous les deux entrainés par Sylvain Pelloux-Prayer, ont participé )à ces championnats de France de jiu-jitsu brésilien qui se sont déroulés le week-end dernier, à la Halle Carpentier à Paris

Le jiu-jitsu brésilien est un art martial cousin du judo, dont l’objectif est de contrôler son adversaire au sol puis de le soumettre par clé de bras, jambe, poignet ou étranglement. Près de 1000 participants de tout l’hexagone, Guyane et Réunion étaient présents sur les tatamis de la Halle Carpentier à Paris. Le premier jour était consacré au championnat « GI » c’est-à-dire avec le port du kimono. Le second jour a vu s’affronter les combattants « NO GI » dans une tenue plus proche de la lutte n’autorisant pas la saisie des vêtements.

Tournoi « Gi »

Les premiers à combattre samedi étaient les ceintures blanches master. En -64kg, Pélissier François, du club Tarra maré, remportait de belle manière son premier combat contre Youri Hugolini de Stenay en enchainant les points au sol. Il gagna également la demi-finale par abandon contre le combattant de Nancy. La finale l’opposait à Antohy Pageot qui fut rapide pour le projeter et dominer par un contrôle en « montée » c’est-à-dire à cheval sur l’adversaire. François perdit sur clé de bras mais ramène une belle seconde place à la Corse dans une catégorie de neuf combattants.

En -82kg, l’ajaccien Philippe Monso accédait à la demi-finale après un premier combat bien géré tout en domination sur son adversaire. Le parisien Sébastien Duru ne lui laissa pas le temps d’en faire autant en le projetant par ramassage de jambe puis en le contrôlant par différentes positions jusqu’à la fin du combat. Une belle troisième place tout de même pour Philippe Monso qui effectuait sa première saison en jiu-jitsu.

Chez les ceintures bleus, Marie Laure Siméoni concourrait en master -64 kg. Un seul combat pour la calvaise qui mit d’entrée de jeu un gros pressing debout à sa concurrente Sarah Lelarge. Celle-ci amena le combat au sol ou Marie Laure réussit à passer « la garde » c’est-à-dire les jambes de son adversaire et à la contrôler sur différentes positions dominantes jusqu’à la fin du combat. Marie Laure, unique féminine de la section de Balagne, devenait donc championne de France de jiu-jitsu !

En master – 76kg, le légionnaire Rafal Boguszewski joua de malchance en affrontant dès le premier tour le favori du tournoi. Malgré un combat équilibré sur des tentatives de contrôle et une avance aux points jusqu’à la fin du combat, Boguszeswski s’incline face au futur champion de France et ne put accéder au podium.

En ceintures noires, l’élite du jiu-jitsu français s’était donné rendez-vous. Raphael Outeiro, membre également du deuxième REP de Calvi, réalisa un combat acharné face au Parisien Julien Fouche sans parvenir toutefois à le renverser. Fouche gagna le combat mais ce fut une bonne expérience pour Raphael qui réalise ses premières compétitions en ceinture noire.

Enfin en Master -82kg, Sylvain Pelloux-Prayer, entraineur des sections calvaises, fit un retour gagnant au plus haut niveau. Dominant en demi-finale le Parisien Soufiane Hammoud, il résista à une belle tentative de clé de cheville puis attaqua sur la même clé, obligeant son adversaire à abandonner. En finale, Sylvain rencontra une farouche résistance face au strasbourgeois Salah Mezhoud. A égalité de points à la fin du combat, le calvais ne gagne que d’un petit avantage mais ramène de cette façon le deuxième titre de champion de France à la délégation Corse.

Tournoi « no Gi »
Le dimanche, l’équipe de Balagne avait choisi de présenter les combattants n’ayant pu se rendre aux qualifications en kimono du mois d’octobre.

En intermédiaire -67 kg, Marc Dominé fit un beau retour à la compétition en accédant aux demi-finales qu’il perd sur une clé de cheville imposée par le normand Baptiste Thibault. Médaille de bronze donc pour le postier de Calenzana.

En -79kg, Rafal Boguzsewski fait encore parler sa malchance en tombant sur le meilleur combattant toutes catégories du tournoi, le lutteur Oulloubi Alikhanov, ce dernier ne laissant aucune chance au légionnaire d’avancer dans le classement.

Mathieu Annibalianno ne parvenait pas non plus à renouveler son exploit de l’Open de France et dût se soumettre sur clé de bras dès son premier combat.

En intermédiaire master – 85kg, Basan Outnasanov, légionnaire déjà sacré champion de France en kimono la saison passée, s’attaquait à une catégorie particulièrement relevée de vingt et un combattants. Aucun adversaire ne fut facile pour Basan qui luta et projeta tous ses opposants jusqu’à la demi-finale. Mais son opposant, bien que dominé dans le travail debout, parvint à amener le combat au sol et à placer une clé de bras dans les dernières minutes de combat. Déception pour le Calvais de ne pas accéder cette fois à la finale. Basan Outnasanov réalisa tout de même un parcours exemplaire en combattant de nouveau pour le titre toute catégories ou il termine troisième derrière des adversaires professionnels tous du niveau international.

Le tournoi s’achevait pour l’équipe de Balagne par le beau parcours en NO GI de Raphael Outeiro. Vainqueur de son premier combat, il accédait à la finale des avancés -67 kg ou il résista particulièrement bien à son adversaire Mathias Coliné, troisième européen de sa catégorie. Le légionnaire dût abandonner sur clé d’épaule juste avant la fin après un combat très convaincant.

Un bilan exceptionnel
Les deux sections de jiu-jitsu de Balagne, seuls Corses à participer aux championnats de Jiu-jitsu sur le continent, ont une nouvelle fois brillé : huit médailles sur deux jours dont deux titres de champion de France et deux titres de vice-champion de France. L’entraineur du club Tarra Maré et de la section Jiu-jitsu du 2 REP exprime sa satisfaction :

« Nous parvenons malgré notre très faible effectif de pratiquant, une vingtaine en tout sur les deux sections, à faire entendre la voie de la Corse sur le jiu-jitsu français. Nous espérons maintenant faire d’avantage connaitre ce bel art martial du futur à tous les Corses… » soulignait Sylvain Pelloux.

Résultats

Gi
Master ceinture blanche -64 kg : Pelissier François médaille d’argent

Master ceinture blanche -82kg : Philippe Monso médaille de bronze

Master ceinture bleu féminine : Marie Laure Siméoni médaille d’or

Master ceinture noire -82kg : Sylvain Pelloux-Prayer médaille d’or


No Gi

Senior intermédiaire -67kg : Marc Dominé médaille de bronze

Sénior intermédiaire -85kg : Basan Outnasanov médaille de bronze

Sénior intermédiaire toutes catégories : Basan outnasanov médaille de bronze

Sénior avancé -67kg : Raphael Outeiro Médaille d’argent.

L'art russe dans toute sa splendeur

Actualités

Publié le 12/04/2017

 

Les artistes Nika Abidov et Polina Izmailova accompagnées de la conseillère municipale Nicole Cathala.

Les artistes Nika Abidov et Polina Izmailova accompagnées de la conseillère municipale Nicole Cathala.

 

La magnifique galerie Paul-Sibra accueille actuellement une superbe exposition de peinture de l'artiste russe Polina Izmailova. Cette artiste est l'épouse d'un légionnaire de Castelnaudary.

À travers différents portraits d'hommes et de femmes, des peintures sur le Christ et la Vierge, puis avec toute une série de natures mortes, on est impressionné par la puissance de cette peinture.

Il est à noter l'incroyable nostalgie des paysages russes qui sont peints par Polina. Le visiteur est marqué par cette nostalgie, où l'éloignement avec la famille et des lieux est saisissant. De véritables photographies de souvenirs d'enfance et de paysages aux couleurs des quatre saisons. La rigueur de l'hiver, les couleurs chaudes d'un automne finissant et les peintures vivifiantes de l'été et du printemps nous font voyager dans le pays natal de Polina. Polina qui est une véritable artiste accomplie, puisqu'elle a écrit deux romans, et sept recueils de poèmes. Une autre épouse de légionnaire, Nika Abidov, violoncelliste, est venue jouer pour le vernissage. Une expérience unique que de voyager au son, en direct d'un violon, devant de magnifiques toiles. Une illustration musicale à renouveler.

L'exposition est actuellement à la galerie jusqu'au 16 avril.

La Dépêche du Midi

La belle et la bête de course

http://www.lalsace.fr/

le 12/04/2017 par Fabien Rouschop

Driss et Caroline El Himer le jurent : ils ne parlent pour ainsi dire jamais de course à pied à la maison. Et pourtant, leur quotidien, chez eux à Geudertheim, tourne majoritairement autour de ce sport qui fait d’eux l’un des couples les plus prolifiques de la discipline en Alsace.Photos  L’Alsace/ Jean-Marc Loos

Driss et Caroline El Himer le jurent : ils ne parlent pour ainsi dire jamais de course à pied à la maison. Et pourtant, leur quotidien, chez eux à Geudertheim, tourne majoritairement autour de ce sport qui fait d’eux l’un des couples les plus prolifiques de la discipline en Alsace.Photos L’Alsace/ Jean-Marc Loos

C’est un samedi après-midi comme un autre pour la famille El Himer. Caroline prépare l’une ou l’autre pâtisserie en cuisine, Driss va bientôt s’en aller diriger un entraînement à Brumath, Jade (7 ans) est à son cours de clarinette et Maude (6 ans) fredonne un air de la Reine des Neiges dans sa chambre. Dehors, un beau soleil printanier inonde la magnifique bâtisse construite il y a quatre ans dans ce nouveau quartier de Geudertheim, coquet petit village de 2500 habitants au nord de Strasbourg.

Rien ne semble pouvoir troubler le calme apparent. Et pourtant, le quotidien des El Himer s’accélère bien plus souvent qu’à son tour, jusqu’à atteindre chaque dimanche une vitesse moyenne de 16 à 20 km/h, quand maman et papa chaussent leurs baskets et trustent les podiums des courses de la région. Pour Driss, c’est désormais un hobby après avoir été un vrai métier qui l’a vu revêtir le maillot de l’équipe de France à 27 reprises, être l’un des tout meilleurs spécialistes mondiaux de cross-country entre 1998 et 2010 et participer aux Jeux Olympiques d’Athènes sur marathon en 2004. Pour Caroline, cette passion a ressuscité il y a trois-quatre ans pour bien vite se muer en véritable razzia : depuis 2014, Madame El Himer a accumulé la bagatelle de 36 victoires sur route, renouant le fil d’un sport qui ne la comblait pas plus que ça du temps où elle s’appelait encore Caroline Gross.

« Raciste ou pas raciste, je dis bonjour à tout le monde »

C’est pourtant bien au détour d’un cross, la discipline qu’elle aime le moins, qu’elle va tomber sous le charme de son futur époux. Nous sommes à Chartres, le 7 mars 1998. La blondinette de Geudertheim, grande et fine comme les asperges qui poussent à deux pas de sa maison, se retrouve dans le même hôtel qu’un beau brun de 23 ans, soldat de la légion étrangère arrivé un an et demi plus tôt de son Maroc natal. Driss ne parle quasiment pas un mot de français, « mais c’est lui qui m’a draguée ! » , jure Caroline.

Le lendemain, elle remportera le titre de championne de France juniors par équipes avec les demoiselles de l’Unitas Brumath, avant que son légionnaire ne décroche à la surprise générale la première de ses huit couronnes nationales Élite, à la faveur d’une naturalisation express opérée quelques jours auparavant.

« Il m’a offert son bouquet de vainqueur et à partir de là, il n’a pas arrêté de m’appeler, se remémore-t-elle. On a caché notre relation jusqu’en 2001-2002. Puis, en 2003, on a emménagé ensemble à Brumath, juste après son record sur marathon à Paris (2h06’48’’) . »« Jusque-là, je venais une à deux fois par mois à Strasbourg, rappelle Driss, alors basé au 1er Régiment étranger à Aubagne. À chaque fois, c’était avion, hôtel et resto. J’étais célibataire, je gagnais plutôt bien ma vie grâce à l’athlé, donc j’utilisais mon argent pour voir Caroline dès que je le pouvais. »

L’étonnement, pour ne pas dire la désapprobation, a pris le relais quand le couple mixte s’est affiché au grand jour. « Un musulman, Marocain d’origine, parlant mal le français, soldat de la légion étrangère et dont le boulot était de courir, ça faisait beaucoup pour le milieu d’où je venais, soupire la Geudertheimoise de 35 ans. Jusqu’au lycée, j’avais surtout été confrontée aux idées d’extrême-droite. Au début de notre relation, ça a été dur, et ça l’est encore parfois aujourd’hui. » Car Driss a beau faire partie du paysage local depuis bientôt quinze ans et être Français depuis encore plus longtemps, le contexte arabo/islamophobe post-attentats et le racisme ordinaire lui rappellent régulièrement ses origines. Encore récemment, on lui a déboulonné l’une des roues de sa Twingo pendant qu’il s’entraînait et même vertement invité à rentrer chez lui au milieu d’un footing en forêt…

Pas du genre à s’apitoyer, le gamin de Tiflet, à 50 kilomètres de Rabat, prend les choses avec philosophie. « Raciste ou pas raciste, je dis bonjour à tout le monde, ça fait partie de mon éducation, indique-t-il posément. Et puis, je n’ai rien à me reprocher… » Caroline, elle, s’est réconciliée avec la société grâce au Théâtre national de Strasbourg, où elle fait carrière depuis 2003 dans les ressources humaines. « Je m’occupe notamment des contrats des intermittents. Je me suis très vite sentie à l’aise dans ce milieu où on se fiche pas mal que tu sois blanc, noir, arabe ou gay. »

« Driss, plus t’es nul, plus tu l’intéresses »

Pour ne rien gâcher, son emploi du temps lui permet de s’entraîner entre midi et deux, après l’avoir longtemps fait en poussant la charrette dans laquelle ses deux petites filles s’endormaient au bout de quelques centaines de mètres. « Cette charrette, c’est le seul élément de la petite enfance de Maude et Jade que j’ai gardé, sourit la fille du maire de Geudertheim, tellement mordue qu’elle se cache parfois pour aller s’entraîner, de peur de se faire gronder par son coach de mari. Driss était très souvent absent à l’époque, alors ces sorties avec les filles, c’était un moyen pour moi de m’évader, de respirer. Je n’allais quand même pas payer une nourrice pour que ‘‘madame’’ aille courir… Et puis, en 2012, l’envie de faire de la compétition est revenue, après huit ans de pause. La charrette m’avait renforcée physiquement. Alors quand j’ai fait le 10 km des Courses de Strasbourg 2013 en 50 minutes en poussant les filles, je me suis dit que ça pouvait valoir 40 minutes toute seule. » Trois ans plus tard, Caroline El Himer a porté son record à 35’41’’ lors des Foulées de Rosenau et compte bien l’améliorer ce samedi au même endroit.

Driss, parrain de l’épreuve frontalière, sera là aussi, mais « à la cool ». Désormais bien plus intéressé par l’avenir de ceux qu’il entraîne que le sien, l’international tricolore se contente de quatre petites sorties par semaine. « Aujourd’hui, c’est au feeling, mais bon, quand on passe de 12-13 séances hebdomadaires à quasiment plus rien, on le sent, indique-t-il malicieusement. À mon âge (43 ans) , c’est surtout la récupération qui est difficile. Mais bon, tout ça ne me manque pas, surtout pas le monde du haut niveau, tellement hypocrite et ingrat. Mon petit plaisir à moi, c’est juste de réussir encore à courir un 10 km en 30 minutes et à battre des petits jeunes de temps en temps. »

Parallèlement, son auto-entreprise de coaching a vu près de 230 adultes faire appel à ses services, entre deux groupes à Strasbourg, trois à Mommenheim et un dernier, exclusivement féminin, à Eckwersheim. Sans compter les cours individuels et ces quelques amis qui lui ont demandé de les préparer au prochain marathon de Berlin. Soit un temps plein « de 40 heures par semaine » , entièrement dédié à des coureurs amateurs. « Driss, plus t’es nul, plus tu l’intéresses » , résume Caroline.

« On passe pour les fous du village »

« Entre les filles, le boulot et les entraînements, on est au taquet du matin au soir, constate le natif de Khezazna. On passe un peu pour les fous du village à courir partout tout le temps. Mais on n’a rien sans rien. » Tant pis pour le jardin qui n’en est toujours pas un derrière la maison et tant pis pour ces retrouvailles devant la télé, le soir vers 22 h, qui les voient généralement sombrer au bout d’un petit quart d’heure… « Cela dit, on a toujours fait passer la famille avant, affirme Caroline, dont la progéniture se voit pour l’instant plus sur le podium de « The Voice » que celui des courses de Schirmeck. On est bien organisé, on cuisine tous les jours, on reçoit nos amis, on se fait inviter et on ne se refuse rien. Bref, on ne vit pas que pour la course à pied… »

La preuve, l’autre dimanche, ils sont allés courir un 10 km à Paris - Caroline a fini 1re féminine, Driss 2e masculin - avant d’emmener Jade et Maude à Disneyland. « Dans ce cas-là, il faut prendre un peu sur soi pour faire la queue pendant 50 minutes alors que t’as les jambes en compote… (rires) Quand on est rentrés, on était rincés. » Et, comme chaque fin de dimanche ou presque, les deux gazelles de Geudertheim se sont regardées : « Dis, c’est toi qui fais les pâtes ce soir ? »

Guy Perrier, la disparition d’un capitaine d’industrie

http://www.estrepublicain.fr/

Le 04/04/2017

Directeur du centre de production d’Automobiles Peugeot à Sochaux de 1987 à 1990, Guy Perrier, capitaine d’industrie et historien, s’est éteint à l’âge de 92 ans.

Guy Perrier, directeur du site de PSA Sochaux de 1987 à 1990. Archives ER

Après avoir dirigé le site d’Automobiles Peugeot à Mulhouse de 1979 à 1987, Guy Perrier poursuit et achève sa carrière à l’âge de 75 ans à la direction de Sochaux.

Cet ancien officier parachutiste de la Légion étrangère et homme de caractère arrive dans le Pays de Montbéliard à la fin des années 1980. Sa mission est d’assurer la réussite du lancement de la 605. La nouvelle voiture haut de gamme fabriquée à Sochaux.

En 1989 démarre à Mulhouse une grève générale, qui gagne le groupe tout entier. Un conflit sur fond de revendications salariales alimenté par la publication dans le Canard Enchaîné de la feuille de paie de Jacques Calvet, alors président de PSA Peugeot Citroën.

Lors de cette page d’histoire mouvementée Guy Perrier veillera, avec l’assurance de l’homme entré dans la Résistance à l’âge de 15 ans, à ce que ce conflit, l’un des plus longs jamais vus chez le Lion, n’entraîne pas de drames comme en juin 1968 à Sochaux.

Guy Perrier quitte le monde de l’industrie pour se consacrer à l’une de ses grandes passions : l’Histoire contemporaine.

Dès 1997, il consacre un livre à Pierre Brossolette : « le visionnaire de la Résistance ». Puis, il publie en 1999 un ouvrage consacré au Colonel Passy et les services spéciaux de la France. Suivent plusieurs ouvrages dont un consacré au général Leclerc. En 2013, Guy Perrier publie une ultime étude intitulée « Françaises sous l’uniforme : 1852-1993 », consacrée à «douze résistantes, qui ont changé le cours de l’histoire ». Un ouvrage publié un an avant que Guy Perrier soit élevé, par décision du président de la République, Nicolas Sarkozy, à la dignité de Grand-croix dans l’ordre de la Légion d’honneur.

Jacques BALTHAZARD

Le sprint d’Ogari, le survol de Mezeghrane

La Voix du Nord

Par Maxime Prévost | Publié le 03/04/2017

 

Il était troisième l’année dernière, il est cette fois allé chercher le titre – son deuxième en deux semaines. Le Kényan Charles Ogari a signé un finish de haut vol pour coiffer sur le poteau son compatriote Vincent Nchogu.

Charles Ogari (doosard n°69) s’est imposé sur le fil face à Vincent Nchogu. photo thomas lo presti

Hier matin, lors des 31e foulées valenciennoises, Nchogu avait réussi à creuser l’écart à partir du 7e kilomètre, au prix d’une superbe boucle le long de la rue de la longue chasse, moment phare de ce tout nouveau parcours imposé par les travaux et les drastiques conditions de sécurité. Ogari, 25 ans, coureur de la légion étrangère, a alors sorti toutes ses tripes pour rattraper Vincent Nchogu et même le dépasser dans les tout derniers mètres. Le record de la course (28’31) n’est certes pas tombé hier, Ogari ayant couru en 29’06 (trois secondes de mieux qu’en 2016), mais le spectacle était au rendez-vous.

Ogari revenait sur la course : « J’ai commencé à sentir une douleur dans le bas du dos vers le 7 e kilomètre. J’ai alors stagné un petit peu et Vincent en a bien profité. J’ai pris mon mal en patience et gardé des réserves pour le sprint final car je savais que rien n’était joué. Au final, je pense que cette douleur ne doit pas être bien grave. » On retiendra par ailleurs que sur les quinze premières féminines, six battaient leur record personnel.

« J’ai commencé à sentir une douleur dans le bas du dos vers le 7e kilomètre. J’ai alors stagné un petit peu et Vincent en a bien profité. »

Chez les féminines, justement, l’Altoséquanaise Samira Mezeghrane a écrasé la concurrence en remportant la course en solitaire, en 32’42, soit plus de deux minutes de mieux que Mélanie Doutart (34’53), deuxième. La jeune maman, qui prépare les championnats de France, se rapproche de son record personnel (32’26) et fait tomber, au passage, le record de l’épreuve chez les dames.

Sur 5 km, c’est le coureur du coin Pierre Potteau qui est allé chercher une victoire difficile en moins de 15 minutes (14’54). Fatigué par un enchaînement de quatre courses en autant de week-ends, le champion du Cateau a dû se défaire de Christopher Gabet, accrocheur, mais finalement deuxième. La jeune Lilloise Sarah Achab a quant à elle fait souffler un vent (violent, pour le coup, en 18’24) de fraîcheur en remportant l’épreuve féminine.

Ce qui est en ligne depuis la dernière Newsletter...

Fremdenlegion in Algerien 1930er

 

ALAT et Stabilisation : Le cas de l'Algérie

La Légion.

Le Monde colonial illustré. avril 1937

Marsouins et Légionnaires défricheurs et bâtisseurs sur les plateaux du Tran-Ninh

Le Monde colonial illustré. octobre 1938

La grande inconnue

Le Monde colonial illustré. Juin 1939.

La Légion campe en plein Sahara marocain.

La cérémonie des couleurs.

BULLETIN DE LIAISON N° 56 de l'AALE de la région Niçoise


La Newsletter 17/18 de l'AALEME.

Envoyer

La Newsletter 17/18 de l'AALEME.

A REDIFFUSER SANS MODÉRATION

Camerone 2017 de l'AALEME

Le samedi 22 avril 2017 à Pérols.

10h15 : rassemblement à l’entrée du cimetière Saint Sixte.

10h30 : dépôt de gerbe au caveau de l'Amicale.

11h00 : Messe en l'église Saint Sixte II.

11h35 : Cérémonie au Monument aux Morts.

12h00 : Vin d'honneur, Chapelle des Pénitents, rue de la Chapelle.

13h00 : Repas au Restaurant China Wok, 3, Route de la Foire, 34470 Pérols.

 

Cuisine Asiatique en Buffet à volonté.

Café.

un quart de vin par personne.

 

Prix : 22€ A régler auprès de notre trésorier, avant le mardi 18 avril 2017, 12H00.

A l'adresse suivante : Trésorier AALEME, Espace les Chênes, 8 chemin des chênes, 34170 Castelnau le Lez.

Mobile : 06 37 54 97 08

AG du 60e anniversaire de l'AALE du Vaucluse et Camerone 2017.

 

Messieurs les présidents,

 

les membres de l'amicale du Vaucluse seraient honoré de votre présence, accompagne de votre porte drapeau et des membres de votre amicale qui le souhaite, à notre assemblée générale et au 60e anniversaire de notre association le 15 avril 2017.

 

amitiés légionnaires

 

Ponce-y-Navarro

Président

de l'Association des Anciens de la Légion Étrangère de Vaucluse

 

BP 111

84103 Orange Cedex

 

Permanence le Lundi et Mercredi Matin de 09h00 à 11h00 à Orange

Vendredi de 09h00 à 16h00 2°REG

Camerone 2017 de l'AALE de l'Aude.

Camerone 2017 de l'AALE de Nîmes

Camerone de l'AALESSE et de l'AALEB

Camerone à la 13e DBLE.

DIMANCHE 30 AVRIL :

09h30 : accueil des autorités et petit déjeuner avec le chef de corps. Présentation de la cérémonie et de la journée.

10h00 : mise en place du personnel de sécurité, mise en place du dispositif du service d'ordre et mise en place des postes de secours.

10h15-10h45 : ouverture des portes, accueil du public.

11h00 : MEP terminée. Cérémonie de Camerone.

12h00 : défilé des troupes. Honneur au drapeau.

Ouverture de la Kermesse.

Repas au plateau à l’ordinaire.

12h30 : vin d’honneur, remise du décret de naturalisation

13h00 : lunch et du repas du chef de corps avec les VIP.

20h00 : fermeture des stands et animations.

20h30-22h30 : élection de miss Képi blanc.

22h30 – 02h00 : bal du légionnaire. Évacuation du public.

LUNDI 1er MAI :

09h00 : accueil des équipes de football et de rugby.

09h30 : début de la rencontre sportive.

10h30 : fin de la rencontre. Remise du prix à l’équipe gagnante.

10h45 : mise en place terminée du personnel dans les stands, mise en place du dispositif du service d'ordre et mise en place des postes de secours.

10h45 : revue du site par l’officier de marque.

11h00 : ouverture des portes, admission du public et début des animations

12h00 : repas au plateau à l’ordinaire.

17h00 : tirage de la tombola.

20h00 : fermeture des stands et animations et évacuation du public.

Ce qui est en ligne depuis la dernière Newsletter...

Laudun-l'Ardoise : l’Amicale des anciens de la Légion réunie

ttp://www.midilibre.fr/

23 mars 2017

Laudun-l'Ardoise : l’Amicale des anciens de la Légion réunie

Les membres de l'Amicale

Laudun-l'Ardoise : l’Amicale des anciens de la Légion réunie

Le dépôt de gerbe

Laudun-l'Ardoise : l’Amicale des anciens de la Légion réunie

Les portes drapeaux

Laudun-l'Ardoise : l’Amicale des anciens de la Légion réunie

Les autorités

L'assocation était en assemblée générale samedi 18 mars.

C'est en présence de Jacques Lhoro, délégué régional de la FSALE, et présidée par Emmanuel Phelut, chef de corps du 1er Régiment étranger de génie (Reg), que s'est ouverte samedi 18 mars, l'assemblée générale annuelle de l'AALE de Laudun. Manfred Holzhauser, président, a présenté son rapport moral en rappelant quelque temps fort de l'année 2016, comme la participation de l'amicale à la remise du drapeau de la 13e Demi-brigade Légion étrangère le 29 juin 2016 au camp de la cavalerie au Larzac, et l'inauguration du mémorial de Laudun-l'Ardoise, le 14 octobre 2016.

Il a vivement remercié pour leur participation les présidents des amicales de la Légion de la zone Sud-Est, le lieutenant-colonel Deutscmann de Nîmes, le commandant Letestu de Montpellier et le major Ponse Y Navaro du Vaucluse, qui avaient fait le déplacement pour l'occasion en signe du respect et de la fraternité qui unit chaque légionnaire. Le secrétaire et le trésorier ont ensuite exposé leurs rapports qui ont été adoptés à l'unanimité. Le bureau de l'Amicale est maintenu avec un chancelier, Yves Galvez, qui accompagnera les adhérents dans leurs démarches en vu d'obtenir distinctions et décorations. Trois nouveaux postes ont été créés au conseil : MM. Galvez, chancelier, Aubertin et Cascaves, au conseil d'administration.

Le président a conclu l'assemblée en insistant sur la dynamique de l'Amicale qui œuvre pour les intérêts des anciens légionnaires et leurs veuves apportant un soutien à tous ceux qui sont en difficulté. Tous les participants se sont ensuite rendus devant les colonnes de Balbek sur la place d'arme du 1er Reg pour rendre un hommage aux morts dans une cérémonie intime rehaussée par un piquet d'honneur du régiment. Après que la sonnerie du clairon, le colonel Phelut, le président Manfred Holzhauser et le délégué de la FSALE le commandant Lohro ont déposé une gerbe au pied du monument encadré par sept porte-drapeaux. Tout le monde s'est ensuite rassemblé au mess Sudre pour un repas convivial et familial.

Des légionnaires au grand cœur

Actualités

Publié le 29/03/2017

Emilie Petitjean, Laurent et Nicolas Jalabert ont été recus au 4e régiment étranger./Photo DDM, Gladys

Emilie Petitjean, Laurent et Nicolas Jalabert ont été recus au 4e régiment étranger./Photo DDM, Gladys

 

Participer à un Ironman, c'est déjà une sacrée performance en soi. Couplé à une noble cause, avec des prestigieux parrains, c'est un exploit hors norme à mettre au crédit des légionnaires chauriens.

Ils sont cinq, cinq légionnaires du 4e Régiment étranger de Castelnaudary qui vont participer à l'Ironman de Nice, le 23 juillet prochain. Au départ avec eux, deux de leurs collègues de Calvi ,et deux carabiniers du Prince de Monaco, les 2e classes Yohann Sarvisse-Matge et Jérémy Colin. Un Ironman, c'est un triathlon XXL, d'une distance de 226 km, soit 3,8km de natation, 180 km de vélo – l'équivalent d'une étape du Tour de France – et 42,195 km de course à pied, tout simplement un marathon pour terminer... Les légionnaires chauriens, qui ne manquent pas de motivation, ont trouvé une raison supplémentaire de participer : l'association «Promenade des anges-14 juillet 2016», créée après le terrible attentat de Nice et pour laquelle ils se sont engagés à récolter des fonds.

Pour Franck, major au «4», il s'agit de renforcer le lien Armée-Nation. «Il faut un but à cette épreuve», relève-t-il, confiant combien il avait été touché par le soutien des élus et de la population à Paris lors de l'hommage à un légionnaire du Lauragais . Œuvrer en faveur d'une association, pour lui militaire, c'est un juste retour des choses. Lui et ses équipiers auront pour les soutenir de prestigieux parrains : Laurent et Nicolas Jalabert, champions cyclistes, que l'on ne présente plus. Le premier salue «une belle initiative pour la cause qui est soutenue. Tout le monde a été touché par ce drame. C'est un sport qui fait partie des sports que je pratique : le triathlon. Venant de la part de militaires, j'ai trouvé ce projet sympa. Cela m'a parlé, je n'ai pas hésité, je ne me suis même pas posé la question. ça ne coûte rien, un peu de solidarité, de soutien pour des gens qui vont faire faire quelque chose qu'ils aiment. Dans les moments difficiles , ils pourront se raccrocher à la cause pour laquelle ils font l'effort. Nous sommes derrière pour les soutenir».

Cette association pour laquelle les Fortes têtes se mobilisent, «Promenade des anges», explique Émilie Petitjean, la présidente, «c'est l'association de toutes les victimes : ceux qui souffrent de la perte d'un proche, ceux qui souffrent d'une blessure, dans leur chair ou dans leur esprit, y compris les primo-intervenants – pompiers, policiers, personnels soignants, hospitaliers, militaires –, témoins cette nuit-là de la barbarie d'un fou et qui considèrent qu'ils n'ont pas le droit de se plaindre. Pour nous, ils sont aussi victimes. Les dons récoltés permettront de réunir tout le monde. Aujourd'hui, bien peu se connaissent et beaucoup se sentent isolés . Ils permettront de porter plusieurs autres projets dont la réalisation d'une Maison du souvenir».

Yohann Sarvisse-Matge participera à l'événement. «On va puiser au fond de nous, avec un but final en tête qui va nous porter, nous aider à avancer», souligne-t-il L'occasion pour lui de rappeler combien les carabiniers monégasques sont attachés aux nobles causes. Pour ne citer qu'elle, les Rochers du Cœur, antenne de l'association Louis Carlesimo, association fondée en 2013 par Bernard Boucher et Laurent Bouin, tous deux carabiniers, et qui œuvre pour sortir les enfants de l'hôpital et de leur détresse quotidienne, pour leur faire oublier leur souffrance. Journée princesse pour les fillettes, qui vivent une parenthèse de rêve, sorties au Festival du cirque, baptêmes en hélicoptère, planeur, Formule1...

Gladys Kichkoff

Zinovi Pechkoff, un légionnaire français venu de Russie

Russia Beyond the Headlines


Fils d’un artisan de Nijni Novgorod (à 400 kilomètres à l’est de Moscou), militaire et diplomate français. Frère du révolutionnaire et homme politique Iakov Sverdlov, mais antibolchevik farouche. N’ayant étudié qu’à l’école paroissiale, il s’entretenait d’égal à égal avec les grands écrivains, les chefs militaires et les hommes politiques. Un destin étonnant aux nombreuses péripéties et aventures.

Vladimir Lénine et Alexandre Bogdanov jouent aux échecs. Capri, 1908. À la gauche de Lénine sont assis Alexandre Ignatiev (visage coupé) et Ivan Ladyjnikov, on retrouve debout : Vladimir Bazarov (Roudnev), Maxime Gorki, Zinovi Pechkov et Natalia Bogdanova. Crédit : Iouri Zhelyabuzhsky

Vladimir Lénine et Alexandre Bogdanov jouent aux échecs. Capri, 1908. À la gauche de Lénine sont assis Alexandre Ignatiev (visage coupé) et Ivan Ladyjnikov, on retrouve debout : Vladimir Bazarov (Roudnev), Maxime Gorki, Zinovi Pechkov et Natalia Bogdanova. Crédit : Iouri Zhelyabuzhsky

Fils adoptif de Maxime Gorki

Futur légionnaire français et ami de Charles de Gaulle, Zinovi Sverdlov est né en 1884 dans la famille d’un artisan juif à Nijni Novgorod (Volga). Originaire de la même ville, le grand écrivain Maxime Gorki (de son vrai nom Alexeï Pechkov), connaissait la famille Sverdlov et aimait tout particulièrement Zinovi, avide de savoir et prêt à toutes les aventures.

Zinovi Pechkoff. Crédit : National photo company

Zinovi Pechkoff. Crédit : National photo company

Le jeune homme entre rapidement dans l’entourage de l’écrivain, où il fait connaissance avec nombre d’intellectuels protestataires et s’intéresse aux idées révolutionnaires qui lui valent même des problèmes avec la police. Mais, selon les dires, lorsque Zinovi se convertit à la religion orthodoxe, sa famille juive le renie. Il devient ensuite le fils adoptif de Gorki qui lui donne son nom de famille.

Zinovi a un grand talent artistique, une belle voix et l’oreille absolue, au point qu’il veut entrer à la Philharmonie impériale. Mais les circonstances en décident autrement : à vingt ans, il quitte la Russie à la recherche d’aventures et d’un emploi intéressant. En outre, il souhaite échapper à l’œil un peu trop vigilant de la police.

Ami du général de Gaulle

Canada, États-Unis, Nouvelle-Zélande… Zinovi Pechkov travaille à l’étranger comme chargeur dans une briqueterie et comme ouvrier dans une ferme à fourrure et une imprimerie. Il se lance dans le commerce, mais fait rapidement faillite. Il trouve ensuite un emploi dans une maison d’édition russe aux États-Unis. Puis le destin le conduit en France, où il apprend la nouvelle du début de la Première Guerre mondiale.

À la différence de ses connaissances révolutionnaires en Russie, il ne souhaite pas la défaite de la monarchie tsariste et de ses alliés. Sans hésiter un instant, Zinovi se porte volontaire. Les étrangers ne pouvant pas servir dans l’armée française, le fils adoptif de Maxime Gorki se retrouve dans la Légion étrangère.

En 1915, il est grièvement blessé au bras lors d’une attaque aux environs d’Arras. Les infirmiers le considèrent comme condamné et veulent le laisser sur le champ de bataille. Mais l’évacuation du blessé est ordonnée par… le lieutenant Charles de Gaulle. Zinovi se retrouve à l’Hôpital américain de Paris.

Les médecins se voient obligés de l’amputer du bras, mais Zinovi fait preuve d’un grand courage et apprend à se servir d’un seul bras. La même année, sur ordre du maréchal Joseph Joffre, le légionnaire russe est récompensé de la Croix de Guerre à l’Hôtel des invalides. Quelques temps après, il deviendra l’ami de son sauveur, Charles de Gaulle, avec qui il traversera plus tard une deuxième guerre.

De l’autre côté de la barricade

Dès leur adolescence, Zinovi et son frère Iakov sont passionnés par les idées révolutionnaires. Mais ils prennent des chemins radicalement différents et chacun se retrouve de son côté de la barricade, considérant l’autre comme un ennemi idéologique. Zinovi n’accepte pas la révolution d’Octobre avec ses violences et son aspiration à confisquer pour tout redistribuer.

Zinovi Pechkoff.

Crédit : Domaine public

Zinovi Pechkoff.

Iakov Sverdlov.

Crédit : rusarchives.ru

Iakov Sverdlov.

 

« C’est plutôt le romantisme de la révolution, propre à la jeunesse de cette époque. Ce n’est pas par hasard qu’après 1917 Zinovi n’est plus jamais revenu en Russie, bien que l’occasion se soit présentée. Pechkoff a depuis longtemps d’autres valeurs et idéaux. Dans la guerre civile, il se retrouve du côté des Blancs », affirme l’écrivain et journaliste Armen Gasparian, membre du Conseil central de la Société russe d’histoire militaire, auteur de nombreux livres sur l’histoire militaire.

Son frère Iakov est l’initiateur de la Terreur rouge et de la répression contre les cosaques. Il tient également un rôle dans l’exécution de la famille du tsar. Il renie son frère Zinovi, le qualifiant « d’agent de la Triple Entente ». Au début de l’année 1919, Zinovi envoie un télégramme à son frère : « Iachka (diminutif de Iakov), quand nous nous emparerons de Moscou, nous pendrons en premier Lénine, puis se sera ton tour, pour ce que vous avez fait de la Russie ! ».

Toutefois, « Iachka » ne tiendra pas longtemps : la même année il est victime de la pandémie de grippe espagnole. Mais ce n’est qu’une version officielle : on sait combien Lénine n’appréciait pas ses concurrents…

Agent russo-français

La perspicacité et l’astuce, une capacité à établir avec facilité les contacts nécessaires, des propos convaincants et éclatants, le talent à gagner ses interlocuteurs à sa cause : tous ces dons « trouvent preneur » en France. C’est ainsi que Zinovi Pechkoff entame une carrière diplomatique. Une carrière impétueuse : il est rapidement dépêché dans différents pays avec des missions très sérieuses, voire secrètes.

Durant la guerre civile en Russie, Zinovi fait partie de la mission diplomatique française. Il aide énergiquement les affamés en envoyant des chargements depuis Le Havre et Marseille, et en évacuant de nombreux compatriotes d’une Russie en proie à la guerre civile.

Il se charge également de missions militaires. Il part pour le Maroc où il commande une compagnie. L’écrivain André Maurois dit qu’il est l’un des chefs « qui savent relever +Les Humiliés et les Offensés+ » et que ces derniers commencent à comprendre « la grandeur de l’œuvre à laquelle ils sont associés. La Légion étrangère a hérité de la mission de la Légion romaine ». Ces hommes « servent ici la civilisation ». « Et quand le commandant Pechkoff lui-même, les yeux brillants de foi, parle de ses hommes avec cette simplicité humaine et directe que le lecteur aimera dans son livre, ses amis pensent : un apôtre », indique André Maurois.

Malgré la position antibolchevique de Zinovi, les structures de sécurité françaises le surveillent d’un œil vigilant. En effet, son frère est un homme politique éminent et son père adoptif et un écrivain adulé par le pouvoir soviétique. Ce qui éveille bien des soupçons. Sans raison, affirment aujourd’hui les historiens.

« Pechkoff ne travaillait pas pour le 7ème département (du renseignement extérieur) du ministère de l’Intérieur. Moscou possédait d’autres sources d’information en France. Toutefois, il est facile de comprendre les doutes de Paris. D’autant plus que la presse de l’époque publiait tous les jours des articles sur des gangsters bolcheviks dans la capitale française. Même les simples émigrés étaient suspects, sans parler de personnages comme Zinovi Pechkoff. Mais à ce que je sache, la Sûreté n’a trouvé aucun fait qui aurait prouvé ses éventuelles relations avec Moscou », souligne Armen Gasparian.

Fidèle à la France jusqu’au dernier jour

En 1940, Zinovi ne reconnaît pas le pouvoir des occupants nazis et refuse de continuer à servir sous le commandement des Allemands. Il est arrêté et le tribunal militaire le condamne à être exécuté. C’est son talent de diplomate et son expérience militaire qui lui sauvent la vie : il persuade son gardien d’échanger la montre en or de Maxime Gorki contre une grenade, réussit à prendre en otage le commandant et à s’emparer d’un avion pour rejoindre Charles de Gaulle.

Son vieil ami connaît tous les talents de Zinovi et lui confie des missions très sérieuses. En Afrique du Sud, Pechkoff réussit à convaincre les autorités locales de se ranger du côté des Alliés. Il se place ensuite à la tête de la mission française en Chine puis au Japon. Il reçoit enfin le rang d’ambassadeur de France.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Zinovi reçoit de nombreuses décorations et distinctions, dont la grand-croix de la Légion d'honneur, et devient général de bridage de l’armée française. En 1950, il prend sa retraite et vit à Paris, rue Lauriston.

Il est décédé à l’âge de 82 ans à Paris et repose au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois. Des militaires et politiques éminents sont venus lui faire leurs adieux. Selon son testament, sa tombe ne porte que l’inscription suivante : « Zinovi Pechkoff Légionnaire ».

Qui es-tu? Où vas-tu? - Souvenirs d'un officier parachutiste corse à la Légion Etrangère, Indochine 1949-1954

Decitre, librairie en ligne, achat et vente livres

Jean Luciani - Qui es-tu? Où vas-tu? - Souvenirs d'un officier parachutiste corse à la Légion Etrangère, Indochine 1949-1954.

Jean Luciani

Philippe de Maleissye (Interviewer),

Jacques Bonnetête (Préfacier)

Résistant puis officier issu de la promotion "Indochine" (1946), formé à Coëtquidan, Jean Luciani a combattu en Indochine comme lieutenant puis capitaine au sein de la Légion Etrangère, au cours de deux séjours successifs. Quatre fois blessé durant la bataille de Dien Bien Phu, il y a joué un rôle capital, particulièrement lors de la "bataille des 5 collines", du 30 mars au 4 avril 1954, qui lui valut d'être nommé capitaine "au feu".
Ce sont ses souvenirs - une épopée - de chef de section, d'officier-adjoint de bataillon et de commandant de compagnie, au 1er bataillon du 2e REI puis au ler BEP, qu'il retrace, ici, dans un dialogue très vivant avec Philippe de Maleissye. On y découvre son engagement, son courage, son humour, sa modestie mais aussi son dévouement sans limites à ses légionnaires qui lui portèrent tous, en toutes circonstances, une affection et une admiration sans bornes.
Grand officier de la Légion d'honneur, le colonel Jean Luciani est titulaire de dix citations et quatorze titres de guerre.

Jean Luciani est né à Lyon en 1926. Officier de la promotion "Indochine" (1946), il sert en Indochine au sein du 2e REI (1er séjour) et du 1er BEP (2e séjour), puis en Algérie, au sein de la 11e demi-brigade de choc. En 1968, il quitte l'armée et rejoint le secteur privé, où il crée et dirige une entreprise, avant de s'engager dans la vie politique et d'être un élu régional dans les années 80 et 90.
Jean Luciani est aujourd'hui le secrétaire général de l'Association Nationale des Anciens Prisonniers Internés Déportés d'Indochine (ANAPI). Colonel (H), Grand officier de la Légion d'honneur. Philippe DE MALELS'SYE u recueilli et rédigé les souvenirs du colonel Jean LticiANt. B signe ici, son second ouvrage. Philippe De Maleissye, officier ayant servi à la Légion Etrangère (2e REP et 4e RE), Chevalier de la Légion d'honneur et Officier de l'ordre national du Mérite, est aujourd'hui Contrôleur général des armées.
Responsable de la communication de l'ANAPI et ami de Jean Luciani, il est l'auteur du roman historique "La vallée perdue".

Zinoviev, Alexandre. Un artiste russe sur le front occidental

http://www.editionsalternatives.com/

 

Zinoviev, Alexandre

Collectif

Alexandre Zinoview est né en Russie en 1882. Peintre, graveur, artiste éclectique, il s’installe à Paris en 1908 en plein cœur du Montparnasse bohême, côtoyant Picasso, Modigliani ou Diego Rivera – qui peindra son portrait. Si Zinoview participe pleinement au bouillonnement artistique de l’époque, exposant dans les différents Salons, c’est aussi un espion à la solde des services secrets russes. Quand éclate la Première Guerre mondiale, Zinoview s’engage. Russe, il est versé à la Légion étrangère et part sur le front de Champagne, avant d’intégrer l’Ambulance russe, puis le Corps expéditionnaire russe. Fin 1918, Zinoview parvient à quitter le front et part aux États-Unis avec une délégation de la Légion étrangère afin de promouvoir le nouvel emprunt de guerre auprès des citoyens américains.

Ce livre accompagne l’exposition Alexandre Zinoview, le théâtre de la guerre qui se tiendra du 25 mars au 30 novembre 2017, à l’Historial de la Grande Guerre, de Péronne.

COUVERTURE PROVISOIRE

En librairie le 18 mai 2017


128 pages en quadri, broché, 23 x 28 cm Prix : 24 €

ISBN : 9782072721687

Prochainement / Alexandre Zinoview : Le théâtre de la guerre

Historial de la Grande Guerre

 

Du 18 mai au 10 décembre 2017, l’Historial de la Grande Guerre vous proposera, dans son musée à Péronne, une exposition temporaire consacrée à l’artiste Russe Alexandre Zinoview.

Le joueur d’accordéon – © Alexandre Zinoview – Collection Historial de la Grande Guerre

Cette exposition temporaire ouvrira ses portes le jeudi 18 mai 2017, pour se clôturer en toute fin de saison, le 10 décembre. Les dates précises de l’exposition sont à venir.

Alexandre Petrovitch Zinoview

Peintre russe arrivé en 1908 à Paris, rapidement connu à Montparnasse où il fréquente ses compatriotes, Alexandre Zinoview se lie d’amitié avec Diego Rivera et connaît Picasso. Le 24 août 1914, il s’engage volontairement dans la Légion étrangère pour cinq ans afin de défendre sa patrie d’adoption et sceller par son exemple personnel l’alliance franco-russe. Jamais blessé, son destin militaire n’a pourtant rien d’un long fleuve tranquille : chaque année, il expérimente une nouvelle manière d’être un Russe faisant la guerre en France.

Engagé volontaire, Zinoview n’est pas mobilisé comme peintre aux armées et ne bénéficie d’aucun traitement de faveur : personne ne cherche à utiliser ses talents particuliers. Il fait une expérience directe de la guerre, même s’il sert aussi dans des positions plus protégées et que son long séjour à Lyon en 1918 l’éloigne de la furie des champs de bataille.

Son art de la composition et les postures de ses personnages font de la guerre vécue par Zinoview un authentique théâtre – son théâtre personnel où il met en scène sa vision de l’humanité et ses fantasmes, mais aussi le théâtre des opérations, des nationalismes et des passions politiques, celui des souffrances collectives, des émotions singulières et des destins individuels. L’exposition retrace un destin personnel hors normes et un parcours artistique où peinture, graphisme et photographie se nourrissent les uns les autres. Son regard russe sur la France en guerre et français sur les Russes engagés sur ce front se situe au cœur d’un propos à la fois chronologique et thématique.

Parcours de l’exposition

Le parcours d’exposition se déploie selon une logique chrono-thématique. La jeunesse et l’itinéraire de guerre de Zinoview nous permettent d’aborder les différentes lignes de force de son œuvre. Le plan de l’exposition est chronologique (la Légion étrangère, le Corps expéditionnaire russe etc.). Parallèlement et au sein de chaque partie, on trouve des ensembles d’œuvres regroupés autour de thématiques (le corps, l’exotisme, les types de soldats etc.)

L'homme qui fit basculer Mitterrand dans la Résistance

Mémoires de Guerre.

Publié le 9 août 2010 par Roger Cousin

 

20 août 1986. François Mitterrand se rend dans les Hautes-Alpes, à Montmaur, pour une cérémonie officielle. L’endroit est situé dans le Dévoluy, au Sud du Vercors. Le président semble bien connaître cette région, tout comme l’homme auquel on rend hommage aujourd’hui en apposant une plaque commémorative, à l’entrée d’un imposant château médiéval du XIVe siècle.

Devant des habitants qui, pour certains, se montrent très familiers avec lui et le tutoient, il souligne "l’esprit de solidarité, de tolérance et de sacrifice" que ce personnage a su inculquer à tous ceux qui ont fréquenté Montmaur, ajoutant "Je n’ai pas rencontré dans ma vie cinq personnes d’un tel rayonnement". Mais quel est ce mystérieux commandant Antoine Mauduit ? Un camarade de captivité ? Un résistant ? Son nom n’apparaît pourtant pas dans la plupart des ouvrages consacrés à la Résistance française !

Or, il a joué un rôle capital dans le destin de François Mitterrand, voire même "salutaire" selon certains historiens. C’était en 1942. Cette année-là, après s’être échappé d’un camp de prisonniers allemand, le futur président de la République rejoint Vichy. Va-t-il renouer avec ses pires relations d’avant-guerre ? La chance veut que son statut "d’évadé" le rapproche de ceux qui, comme lui, ont connu les épreuves de la captivité et s’en sont sortis par leur courage et leur désir de liberté. Jean Roussel, Guy Fric, Max Varenne sont de ceux-là et vont contribuer au "revirement" du jeune sergent. Cela commence par un chahut soigneusement orchestré lors d’une conférence donnée à Clermont-Ferrand par le physicien Georges Claude, propagandiste de la collaboration. Mais c’est surtout au sein du Commissariat au reclassement des prisonniers que Mitterrand s’engage.

Créé neuf mois plus tôt, cet organisme a pour but d’aider les anciens captifs, pour la plupart libérés pour cause de maladie et souvent considérés comme "ratés" ou "lâches". Bien que d’obédience vichyste, il y règne un esprit pragmatique, où l’efficacité prime. Ses premières réalisations sont la création des "Maisons du prisonnier" et des "Centres d’entraide". François Mitterrand a pour mission de faire connaître les objectifs et les réalisations du Commissariat auprès de la presse. Rapidement, il réalise que ses collègues s’adonnent à bien d’autres activités que la distribution de soupe ou de travail… Il va d’ailleurs très vite s’en apercevoir en se rendant à Montmaur avec son ami Roussel, le 12 juin 1942 pour la Pentecôte, dans un centre de regroupement de prisonniers évadés créé par Antoine Mauduit. Là s’organise en effet l’un des premiers foyers de la Résistance française.

Sixième d’une famille de dix enfants, Antoine Vandersteen Mauduit Larive est originaire du Chesnay, dans les Yvelines. Agé de 40 ans, il a un long passé militaire derrière lui. A 18 ans, il s’est engagé pour trois ans dans l’armée coloniale avant de rejoindre la vie civile avec le grade de lieutenant de réserve. Mais cet homme d’action ne se satisfait pas d’une activité de représentant en peinture. En 1935, il cherche à réintégrer l’Armée française, inquiet de sa faiblesse face à la puissante Allemagne. Ses différentes démarches échouent compte-tenu de ses idées progressistes.

Qu’à cela ne tienne, il s’engage sous un faux nom dans la Légion étrangère, en Algérie, comme simple soldat. Nommé caporal, titulaire du brevet de mitrailleur d’élite, il dévoile finalement sa véritable identité et sa qualité d’officier de réserve de l’Armée française pour être incorporé comme officier. Nouveau refus. Son contrat est annulé : Antoine quitte la Légion et s’installe comme agriculteur. Depuis qu’il a lu l’ouvrage du Dr Carton « La vie sage », il est en effet devenu un fervent militant du "retour à la terre".

Mobilisé en 1939 au 433e Régiment de pionniers, il demande à rejoindre la Légion. Il est alors affecté au 12e Régiment étranger d’infanterie, en cours de formation dans l’Ain où se côtoient des officiers, des étrangers volontaires résidant en France, des républicains espagnols mais aussi des juifs allemands et autrichiens. Là, il fait la connaissance du docteur Guy Fric, futur résistant comme lui. En charge de la 3e Section du REI, il est rapidement confronté avec ses hommes à de violents combats.

Le 12 juin 1940, on lui confie la mission de défendre un embranchement de routes et un pont, à Crouy-sur-Marne. Son groupe tient bon mais, cerné par les Allemands et à court de munitions, il doit se rendre. Il est emprisonné à Nanteuil-le-Haudoin avant d’être interné à l’Oflag V A de Weinsberg, près de Stuttgart. Isolés, les prisonniers n’entendent pas l’appel du général de Gaulle mais ont connaissance de l’entrevue de Montoire, entre le maréchal Pétain et Hitler.

Blessés, réticents à toute idée de collaboration, ils sont huit à jurer de refuser, sur une poignée de terre arrivée de France comme par miracle dans un colis, la défaite, l’occupation allemande et de chercher à s’évader par tous les moyens possibles. Leur mot d’ordre est "La croix ancrée vaincra la croix gammée". Une ancre, symbole de solidité et d’espérance, était en effet représentée sur l’insigne que Mauduit avait donné à ses légionnaires du 12e REI. Il avait même réussi à faire figurer ce symbole sur le fanion de sa section. Leur mouvement est baptisé "La Chaîne", en hommage à Notre-Dame de la Salette, "la vierge aux chaînes" que leur a fait connaître l’abbé Henri Perrin, originaire du Dauphiné. Ils lui adressent tous la même prière : "Notre-Dame de la Salette, qui portiez des chaînes, délivrez-nous de notre captivité".

Au camp de Weinsberg, un prisonnier parle à Mauduit du château de Montmaur, lieu idéal pour organiser un mouvement de résistance. Ce dernier cherche par tous les moyens à s’évader. Mais en 1941, en tant qu’officier des troupes coloniales, il est libéré pour rejoindre l’armée de l’armistice et défendre les colonies françaises contre les Britanniques et… l’Armée de la France libre ! Réussissant très vite à se faire démobiliser, il s’installe à Fréjus et s’efforce de venir en aide aux évadés. Après de nombreuses péripéties et la complicité de quelques amis, Mauduit loue le château de Montmaur pour accueillir les prisonniers, libérés ou évadés. Officiellement, ils défricheront les forêts et fabriqueront du charbon de bois. Mais rapidement, le centre prépare des plans d’évasion des camps allemands et les fait parvenir aux prisonniers en les dissimulant dans des colis.

François Mitterrand tombe sous le charme de cet homme "admirable […] Un personnage fascinant, chevaleresque, un authentique entraîneur d’hommes, d’une formidable rectitude" écrira-t-il plus tard dans ses Mémoires interrompus. "J’ai passé là-bas trois journées curieuses, surprenantes". Il est stupéfait de voir ce "phalanstère où vivent quarante à cinquante personnes que lie comme un pacte mystique". Car Mauduit en est convaincu : "C’est nous, avec notre sang et notre héroïsme, qui paierons pour tous. C’est nécessaire, il faut des sacrifices pour la foule immense". Officiellement créée en juin 1942, l’association La Chaîne donne du corps et de l’efficacité à ce qui deviendra plus tard la "Résistance". Mitterrand est réellement impressionné comme il le relatera plus tard : "Je me souviens de militants communistes qui, jusqu’à la fin de leur vie, ont continué d’appartenir à la Chaîne. A Montmaur régnait un mélange d’esprit boy-scout, de christianisme conventuel […] de patriotisme militant".

Malgré la méfiance de Mauduit à son égard – il reste un homme de Vichy – Mitterrand repart de sa visite avec une conviction : son avenir politique se situe dans la résistance.

La Provence publié le 09/08/2010


La Newsletter 17/17 de l'AALEME.

Envoyer

La Newsletter 17/17 de l'AALEME.

A REDIFFUSER SANS MODÉRATION

La Légion étrangère

Annales politiques et littéraires - 05/03/1911

Notre Légion étrangère

Armée et marine. 15/03/1911.

Honneur à la Légion étrangère.

Le Petit Journal Illustré. 19/03/1911

A mon vieux Régiment.

Envoyer

L'assiette au beurre 01/04/1911

Campagne Nouvelle contre la Légion étrangère.

L'Express du midi 25/08/1913

Légion étrangère

Larousse mensuel illustré N° 87 mai 1914

Les Fêtes de la Légion étrangère

L'Afrique du Nord illustrée. 13/06/1914

Ce qui est en ligne depuis la dernière Newsletter...

Georges d'Ostoya

https://fr.wikipedia.org/

 

Jerzy Soszyński-Ostoja1 dit Georges d'Ostoya (Pologne, 1878 - 1937)2, est un artiste peintre, dessinateur, illustrateur, caricaturiste, écrivain et traducteur3 polonais d'expression française.

Georges d'Ostoya, né en Pologne, s’enrôla dès l'âge de 16 ans dans la Légion étrangère. Durant sa carrière militaire, il voyagea en Turquie, avant de s'installer à Paris vers 1900. Titré « baron », il serait lié aux Ostoja (en).

Connu en France d'abord sous le nom de « d'Ostoya » en tant que caricaturiste pour Le Rire, puis surtout L'Assiette au beurre à partir de juin 1901, il reste l'un des plus gros contributeurs de cet hebdomadaire satirique illustré, avec pas moins de 41 couvertures et compositions d'albums s'étalant jusqu'en 1912. Son style emprunte parfois au caricaturiste autrichien Eduard Thöny4.

Albums et ouvrages publiés

 

  • L'Amour d'une Russe, roman, coll. « Le petit livre », Paris, Ferenczi, 1913.
  • Le Livre des atrocités allemandes d'après les Rapports officiels, recueil de 18 estampes, texte d'Henri Galli, L'Édition de guerre, 1914.
  • Hugues Delorme, Sourires & coups de sabre, poèmes illustrés par d'Ostoya, Paris, Maison de l’Édition, 1915.
  • 1915 : la ruée germanique sur la Pologne, avec Antoni Potocki, Paris, Édition de la Revue de Pologne, 1915.
  • L'Invasion des barbares, 24 lithographies, Paris, Le Prince, 1916.
  • Les Mercenaires : À la légion étrangère, roman, Paris, Renaissance du livre, 1920.
  • L’Île de la survie8, roman, Paris, G. Crès, 1923.
  • Un romantique polonais : Julius Slowacki, essai, [S. l.], 1927.
  • Les Militaires polonais dans les armées françaises, l'ancien régime et la révolution, essai écrit avec Stéphane Wlocewski (Stefan Włoszczewski), Paris, Picart, 1936.

L’intérêt présenté par la guerre du Rif pour l’emploi des chars dans la contre-insurrection contemporaine

UN BRILLANT FAIT DE GUERRE AU MAROC

L'Illustration, No. 3649, 1 Février 1913


La casbah du caïd Anflous, qui vient d'être prise
d'assaut et détruite par la colonne Brulard.

Photographie du maréchal des logis Gaudy.

LA PRISE DE LA CASBAH D'ANFLOUS PAR LA COLONNE BRULARD

Mystérieux et déconcertant Maroc! et quel sage ou quel devin nous expliquera cette énigme?

Au mois de novembre dernier, à peine tranquille à Marakech, le colonel Charles Mangin pousse une pointe vers le Sud. Il y est accueilli en hôte de marque. Il peut se flatter de l'amitié de deux des caïds importants, le M'Tougui et Anflous. Ils le font guider, lui et son escorte, par des hommes sûrs à travers les difficiles sentiers perdus, parmi les oliviers, les arganiers, les inextricables broussailles, jusqu'à leurs casbahs, véritables nids d'aigles, imprenables, gardées par des ravins propres aux embuscades.

Le caïd Anflous à l'une des portes de sa casbah.
--Phot. Gaudy.

Anflous est particulièrement cordial: il vient au-devant des nôtres, à un jour de marche, puis, après avoir invité le colonel et son état-major à lui rendre visite, repart, afin de préparer leur réception. Il leur fait les honneurs de sa casbah,--pas, peut-être, on le verra, jusqu'au tréfonds. Il leur offre d'opulents banquets et, le soir, après le dîner, le divertissement d'un ballet, où paraissent quarante danseurs de choix, appliqués à leur plaire.

Anflous pousse l'amabilité jusqu'à l'extrême limite en se laissant complaisamment photographier devant sa porte... Et puis, les burnous rouges des spahis disparus au tournant du chemin, le caïd si accueillant rentre chez lui, s'y enferme et prépare la trahison. Si bien que le général Brulard vient d'être contraint d'emporter de vive force le dar Anflous, où il a fait son entrée samedi dernier, non sans avoir éprouvé une vive résistance.

Le 20 janvier, la colonne quittait Mogador, et, au lieu de descendre directement vers la casbah d'Anflous, par une région accidentée, pénible, décrivait au nord un demi-cercle par Souk el Hadj et Souk el Tleta el Hanchen. En vain le caïd Guellouli, en son nom et au nom de ses deux alliés le M'Tougui et Anflous, faisait-il des ouvertures de paix: on sait, désormais, ce que valent ces comédies. Le 23, un combat s'engageait près de Bou Riki, sur l'oued Kseb. Le lendemain, la zaouia El Hassen était enlevée, et le 25, on attaquait le dar Anflous.

Les indigènes considéraient ce repaire comme inexpugnable: jamais un sultan n'y était entré de vive force. De fait, la casbah fut vigoureusement défendue. Le combat, acharné, ne dura pas moins de six heures. Dans un terrain épouvantable, nos soldats déployèrent toutes leurs qualités de sang-froid et d'audace intrépide. Ce fut dans une charge superbe qu'ils emportèrent la forteresse. Nous avions 5 morts--dont un officier supérieur--et 16 blessés. Leurs noms ne sont pas encore publiés.

Quand on visita, à fond, cette fois, la casbah, on y trouva, dans des cachots, les squelettes de prisonniers, des armes, et jusqu'à une fabrique de fausse monnaie.

Carte de la région où a opéré le général Brulard.

"Legio Nostra": la bande dessinée paraîtra à la fin avril

Lignes de Défense

26.03.2017

legio nostra.jpg

La Légion étrangère en BD, ce n'est pas nouveau (je pense en particulier aux quatre tomes de la série publiée par les éditions du Triomphe). Mais l'histoire de la Légion s'enrichit continuellement de nouvelles pages, voire de nouveaux chapitres. C'est pourquoi les éditions Le Lombard annoncent la publication prochaine d’un documentaire en bande dessinée sur la Légion étrangère : "LEGIO NOSTRA, la Légion étrangère d’hier et d’aujourd’hui".

Cette BD reportage, scénarisée par Hervé Loiselet (scénariste) et mise en images par Benoît Blary (dessinateur), sera disponible en librairie le 28 avril 2017. 120 pages couleurs, 17,95 €.

Cette bande dessinée se compose de neuf chapitres qui parlent de victoire, de la presse, de l’image de la Légion étrangère, de son histoire, du quotidien des légionnaires, de la politique et toujours du feu de la bataille. Elle s'ouvre et se clôt sur l'opération Serval/Barkhane au Mali, l'épilogue rendant hommage à Harold Vormezeele, sergent-chef au 2e REP, tué le 19 février, à 33 ans.

legion2.jpg

Le chef d’orchestre Louis Frémaux est mort à 95 ans

http://www.lemonde.fr/

27.03.2017

Prédécesseur de Simon Rattle à l’Orchestre symphonique de Birmingham, il a porté la musique française en terre britannique.

Louis Frémaux, en 1964.

Le chef d’orchestre français, Louis Frémaux, qui présida à la destinée de l’Orchestre de Monte-Carlo, avant de porter la musique française en terre britannique au pupitre de l’Orchestre symphonique de Birmingham, est décédé le 20 mars à l’âge de 95 ans à Avaray, dans le Loir-et-Cher, où il vivait retiré depuis 2005.

Né à Aire-sur-la-Lys (Pas-de-Calais) dans une famille d’artistes le 13 août 1921 – son père est peintre, sa mère professeure de musique –, Louis Frémaux fait au conservatoire de Valenciennes des études musicales que la seconde guerre mondiale viendra interrompre. En 1940, il est enrôlé par les forces d’occupation allemandes dans un camp de travail, dont il s’échappe pour rejoindre les réseaux de la Résistance. A la Libération, il s’engage dans la Légion étrangère et part combattre au Vietnam de 1945 à 1947. Il recevra par deux fois la croix de guerre. Revenu en France, Louis Frémaux reprend ses études au conservatoire de Paris dans la classe de direction de Louis Fourestier, où il obtient un premier prix en 1952. Deux ans plus tard, c’est en dirigeant un concert dédié à la mémoire du compositeur et directeur du conservatoire, Claude Delvincourt, récemment disparu dans un accident de la route en Italie, qu’il se fait remarquer par une jeune maison de disques française, Erato. Engagé sous contrat, Louis Frémaux enregistrera des œuvres du baroque français – Campra, Du Mont, Charpentier, Delalande, après le rare Requiem de Gilles, pour lequel il obtient un Grand Prix du disque en 1956.

 

A la requête du prince Rainier, Louis Frémaux quitte la Légion étrangère (il n’ira pas en Algérie) pour la direction de l’Orchestre national de l’Opéra de Monte-Carlo, fonction qu’il occupe de 1956 à 1965, donnant des concerts au palais royal de Monaco et réalisant plusieurs compilations d’ouvertures d’opéras pour Deutsche Grammophon. Plus tard, pour Columbia, c’est avec la phalange monégasque qu’il gravera, avec Samson François, les deux concertos pour piano de Chopin, après avoir enregistré, à Paris, le Concerto pour la main gauche de Ravel (1964), puis le Concerto pour piano de Grieg (1967), des archives INA disponibles en DVD chez EMI Classics.

Bâtisseur d’orchestre

La fin des années 1960 est une période faste pour le chef français qui se voit invité partout en Europe, en Extrême-Orient et en Amérique du Sud. En 1968, il dirige pour la première fois l’Orchestre symphonique de Birmingham, qui lui offre un poste de chef principal à compter de l’année suivante. C’est l’époque où Louis Frémaux devient également, de 1969 à 1971, le premier directeur musical de l’Orchestre philharmonique Rhône-Alpes (le futur Orchestre national de Lyon). Il le façonnera en bâtisseur d’orchestre, comme il l’a fait à Monte-Carlo et le fera à Birmingham de 1969 à 1978, jusqu’à ce qu’un malheureux différend entre la phalange britannique et son manager, Arthur Baker, lequel n’est autre que l’agent de Louis Frémaux, ne mette un terme brutal à la fructueuse collaboration du Français avec les musiciens anglais. Louis Frémaux est alors sur le point d’enregistrer pour EMI le War Requiem de Britten, que seul le compositeur a gravé.

 

Pour le City of Birmingham Symphony Orchestra (CBSO), l’ère Frémaux marque une glorieuse décennie, notamment pour ce qui concerne la musique française dont le chef d’orchestre, qui travailla en étroite collaboration avec Francis Poulenc et Jacques Ibert plus tôt dans sa carrière, s’est fait prophète en terre étrangère. Elégance, raffinement, précision : Frémaux enregistre avec succès pour EMI une grande partie du répertoire : de Berlioz (Symphonie fantastique, Grande messe des morts) à Fauré (Requiem), de Saint-Saëns (Troisième symphonie avec orgue) à Massenet (Le Cid), de Bizet (Symphonie en ut, Roma) à Poulenc (Gloria, Les Biches) en passant par Dukas (L’Apprenti sorcier), Satie (Gymnopédies), Ibert (Divertissement)... Au point que Simon Rattle, qui succédera à Frémaux en 1980, qualifiera le CBSO de « meilleur orchestre français d’Angleterre ».

Des interprétations vivantes et colorées

Le musicien révèle cependant des sympathies beaucoup plus larges : il livre au disque des interprétations incroyablement vivantes et colorées de la musique de William Walton, de John Ogdon ou de John McCabe (la Symphonie n°2 et le cycle de mélodies avec orchestre Notturni ed Alba) qui lui vaudra le Prix Koussevitzky. Birmingham doit aussi à Louis Frémaux la création (avec le baryton et chef de chœur Gordon Clinton) du Birmingham Symphony Chorus, l’un des plus beaux chœurs symphoniques actuels du Royaume-Uni. Non content d’avoir assuré, en 1965, la première britannique de la Deuxième symphonie d’Henri Dutilleux avec l’Orchestre symphonique de Bournemouth, il collabore également avec le London Symphony Orchestra, dont témoigne un programme Ravel – Daphnis et Chloé, La Valse, Ma mère l’Oye et le Boléro (1989, Alto et Collins Classics).

Si le nom de Louis Frémaux s’est ensuite attaché à l’Orchestre symphonique de Sydney, en Australie, dont il sera chef principal de 1979 à 1981, puis chef invité (1981-1985), nul doute que la mésaventure britannique aura marqué une rupture dans la carrière du Français. Frémaux ne retrouva jamais le rayonnement international auquel il semblait promis, d’autant que son génial successeur à Birmingham (devenu en 2002 le patron de la prestigieuse Philharmonie de Berlin) éclipsera en grande partie son travail. Il faut espérer que le temps rendra justice à ce musicien de valeur dont la réputation n’a toujours pas atteint la hauteur de son talent.

 

Louis Frémaux en quelques dates

1921 : naît le 13 août à Aire-sur-la-Lys (Pas-de-Calais)

1956 : prend la direction de l’Orchestre national de l’Opéra de Monte Carlo

1969 : devient chef principal du City of Birmingham Symphony Orchestra (CBSO)

1969 : premier directeur musical de l’Orchestre philharmonique Rhône-Alpes (futur Orchestre national de Lyon)

1979 : devient chef principal de l’Orchestre symphonique de Sydney (Australie)

2017 : meurt à 95 ans le 20 mars à Avaray, dans le Loir-et-Cher

Marie-Aude Roux
Journaliste au Monde

La Légion étrangère en haut de l'affiche au musée

LaProvence.com

Lundi 27/03/2017

 

L'exposition "Légion et cinéma" présente une quarantaine d'affiches de films qui mettent en scène des légionnaires, jusqu'au dimanche 27 août

La Légion étrangère en haut de l'affiche au musée - 1

La Légion étrangère en haut de l'affiche au musée - 2

Une nouvelle exposition temporaire est actuellement proposée par le musée de la Légion étrangère. Elle a pour thème "Légion et cinéma : quand le 7e art s'empare du képi blanc". C'est l'adjudant-chef Richard Nydrle, commissaire scientifique et gérant du musée, qui est à l'initiative de ce projet. Après deux ans de recherches, il a pu rassembler une quarantaine d'affiches d'époque sur la centaine de films qui mettent en scène des personnages de légionnaires.

Et pour l'occasion, l'entrée de la galerie s'est parée d'étoiles aux noms d'acteurs prestigieux comme sur le fameux Walk of fame de Sunset boulevard. À l'entrée de l'exposition, un grand écran diffuse en boucle Légionnaire, avec Jean-Claude Van Damme, alors que deux autres projections s'enchaînent à l'intérieur de la salle. L'exposition se décline ensuite suivant sept thématiques : "Ils étaient légionnaires", "Les stars dans la peau des légionnaires", "Belles de légionnaires", "La saga Beau Geste", "La Légion s'amuse", "Michel Audiard" et "Autres regards".

Au fil des photos et affiches, on se rend compte que de nombreuses stars ont endossé le costume de légionnaire : John Wayne, Gary Cooper, Alain delon, Gene Hackman, Terence Hill, Charles Aznavour, Jean Gabin, Fernandel, Jean-Paul Belmondo, Jean-Claude Van Damme, et même Mickey ! Et de nombreuses actrices les ont côtoyés à l'écran : Catherine Deneuve, Gina Lollobrigida, Marlene Dietrich...

"On découvre combien la Légion étrangère a toujours suscité dans l'imaginaire collectif, depuis sa création en 1831, l'idée d'aventure, d'exotisme, de dépassement de soi ou de nouveau départ... Le cinéma a largement contribué à promouvoir cette image autour d'un légionnaire viril, bagarreur et séducteur", rappelle l'adjudant-chef Nydrle.

Dès 1912, avec le film Under Two Flags de Lucius Henderson, puis en plongeant avec Gary Cooper dans les beaux yeux de Marlene Dietrich à la sortie de Morocco (1930), ou en suivant la saga Beau geste, tout le cinéma a tourné avec la Légion. Qui n'a pas rêvé de prendre un Taxi pour Tobrouck en 1961, avec Aznavour et Ventura ; ou de braquer une banque avec Les Morfalous entraînés par Belmondo ? C'est cet univers-là que le musée recrée pour vous, le temps d'une exposition temporaire.

Le cinéma l'Éden à La Ciotat (www.edencinemalaciotat.com), le cinéma du château de la Buzine à Marseille (www.labuzine. com) et le cinéma Le Pagnol à Aubagne (www.aubagne-filmfest.fr) vous proposeront de revoir tous ces films... Des projections en plein air auront également lieu sur le cours Voltaire à Aubagne.

Exposition "Légion et cinéma" jusqu'au dimanche 27 août, du mercredi au dimanche 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, au Musée de la Légion étrangère. Contact au 04 42 18 10 41 ou 04 42 18 10 96.


Parmi les nombreuses anecdotes qui jalonnent cette exposition "Légion et cinéma : quand le 7e art s'empare du képi blanc", on citera l'invention du terme 7e art par Ricciotto Canudo, qui s'engagea comme légionnaire en 1914 aux côtés de Blaise Cendrars.

Le premier film oscarisé en 1927 n'est autre que Les Ailes, du réalisateur William A. Wellman, lui-même ancien légionnaire. Dans son dernier film, L'Escadrille Lafayette, le jeune Clint Eastwood fait une apparition.

L'affiche du film avec Fernandel Un de la Légion (ou Le prisonnier et son chameau) a été réalisée à l'imprimerie La Lithotyp de Roquevaire.


Parmi les nombreuses anecdotes qui jalonnent cette exposition "Légion et cinéma : quand le 7e art s'empare du képi blanc", on citera l'invention du terme 7e art par Ricciotto Canudo, qui s'engagea comme légionnaire en 1914 aux côtés de Blaise Cendrars.

Le premier film oscarisé en 1927 n'est autre que Les Ailes, du réalisateur William A. Wellman, lui-même ancien légionnaire. Dans son dernier film, L'Escadrille Lafayette, le jeune Clint Eastwood fait une apparition.

L'affiche du film avec Fernandel Un de la Légion (ou Le prisonnier et son chameau) a été réalisée à l'imprimerie La Lithotyp de Roquevaire.

Nathalie Cornand

Echo de la FSALE - Hors série - Mot de la Com. Mars 2017


Page 2 sur 4

Traduction

aa
 

Visiteurs

mod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_counter
mod_vvisit_counterAujourd'hui8438
mod_vvisit_counterHier8156
mod_vvisit_counterCette semaine23263
mod_vvisit_counterSemaine dernière24288
mod_vvisit_counterCe mois109813
mod_vvisit_counterMois dernier347580
mod_vvisit_counterDepuis le 11/11/0919849242

Qui est en ligne ?

Nous avons 7840 invités en ligne

Statistiques

Membres : 17
Contenu : 14344
Affiche le nombre de clics des articles : 42478577
You are here AALEME LES NEWSLETTERS DE L'AALEME 2017