La Newsletter 18/04 de l'AALEME. |
A REDIFFUSER SANS MODÉRATION |
Correctif à la légende de la photo « Les lieutenants de SAKARAMY 1967 - 1968 »Les lieutenants de SAKARAMY 1967 - 1968 ARNAUD, KAY, PLASSARD , BREG et au premier rang CHAUFFERT-HIVART, CLER Merci au Général (2° section) Hubert BREG. |
Quelle Compagnie Portée du 2° REI se trouvait à Adrar en décembre 1964 ?
Bonjour,
A faire paraitre dans la rubrique RECHERCHES, merci :
Quelle Compagnie Portée du 2° REI se trouvait à Adrar en décembre 1964. Il y avait à ce moment- là le Lt AUBINEL, qu’est-il devenu ? Le capitaine LORIDAN se trouvait en décembre 1964 à Beni Abbes avec la 3° CP, qu’est-il devenu ?
En vous remerciant. Bernard – Ancien de la Base aérienne de Bou Sfer 1964/65. Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. |
Camerone 1963 à Diégo Suarez.Quel est le nom du COMSUP et de l'Amiral commandant la BS suivi par le lieutenant-colonel Mattei ? Quel est le nom du lieutenant porte drapeau ? Quel est le nom du C2 ? |
La mort du lieutenant TISSOTLe Progrès de Bel-Abbès du 30/06/1900
En même temps qu'on apprenait le terrible malheur qui venait d'atteindre les colons de Bedeau et de cette région, une nouvelle bien plus pénible, incertaine d'abord, mais hélas confirmée presqu'aussitôt parvenait à Bel-Abbès:M. le lieutenant TISSOT, du 1er Étranger, venait de perdre la vie dans les circonstances suivantes.
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Lettre du Capitaine Deleuze, commandant la 2e compagnie du bataillon de marche de la Légion étrangère, au père du LTN Pierrebourg.Le Carnet historique & littéraire - T3 - Janvier juin 1899
Le 15 août dernier, le lieutenant de Pierrebourg est mort au champ d'honneur, au poste d'Antsoa (Madagascar). Officier distingué et courageux, brave cœur et ami dévoué, Pierrebourg a inspiré à son capitaine, M. Deleuze, de la légion étrangère, les lignes qui suivent, adressées au général baron de Pierrebourg, le malheureux père du jeune héros. Mon Général,
j'ai le triste devoir, en ma qualité de capitaine et d'ami de votre fils, de vous confirmer la nouvelle, qui vous est déjà parvenue par la voie officielle, de sa mort glorieuse.
Je connaissais son affection pour vous et pour Mme de Pierrebourg. Je connaissais votre affection pour lui. A une pareille douleur, je n'ai pas de consolation à offrir. Il est bon, cependant, que vous sachiez quels furent ses derniers moments. Peut-être, plus tard, trouverez vous dans ces détails un allégement à votre affliction paternelle. Le sentiment très honorable qui avait poussé de Pierrebourg à venir à la légion vous est connu. Inscrit au tableau, il pouvait rentrer en France s'il n'avait voulu mériter deux fois cette récompense. Lorsque les deux pelotons de ma compagnie se sont réunis en avril à Mevetanana, pour venir opérer dans le pays sakalave, j'ai été charmé tout de suite en voyant mon nouveau lieutenant,que je ne connaissais encore que par correspondance. Vigoureux, énergique, toujours prêt à payer de sa personne, il devenait un précieux collaborateur. La vie de campagne, qui nous faisait passer toutes nos heures ensemble, me permettait d'apprécier, de plus en plus, outre ses qualités militaires, son intelligence; son cœur, et surtout sa perpétuelle bonne humeur, don si précieux aux colonies. Dès qu'il fut question de l'organisation des colonnes destinées à opérer contre les rebelles, j'insistais auprès de l'autorité pour qu'il fût laissé sous mes ordres, dans le groupe sous mon commandement, afin, d'une part, l'occasion aidant, de mettre ses qualités en lumière, et d'autre part, pour le guider dans ses débuts devant l'ennemi. Je craignais pour lui les surprises et les trahisons de cette guerre du pays sakalave, toute d'embuscades, de trahisons, sous bois, dans des fourrés, où, de part et d'autre, on ne se glisse qu'en rampant. Je connaissais l'ardeur de son tempérament, et mon affection de chef et d'ami me faisait craindre pour lui. Aussi, dès le début de nos opérations, à lui comme à quelques autres jeunes officiers sous mes ordres, ai-je fait les recommandations les plus expresses pour qu'ils ne confondissent point la bravoure avec la témérité, et chaque fois que son ardeur lui faisait négliger quelques précautions, je n'hésitais pas à le lui faire remarquer. Le 14 août, dans la soirée, causant sous la tente, je lui marquais ma satisfaction de voir que, l'expérience aidant, il avait reconnu la nécessité de ces précautions, et qu'il était devenu vraiment raisonnable. Le 15 au matin, en revenant de chercher des vivres pour le poste d'Antsoa, que je venais de créer, je lui annonce que le lendemain 16 nous quitterions ce poste pour rentrer à Morondava; de Pierrebourg me marqua sa joie de rentrer, après plus de 30 jours de route, pour se reprendre un peu, et puis repartir. Je puis même vous citer quelques mots de lui pour vous peindre sa gaieté et sa liberté d'esprit. Pendant un repos, tandis que mulets et porteurs, harassés par la chaleur, soufflaient un peu, je lui dis : « Vous doutez-vous que c'est aujourd'hui le 15 août, jour férié ?—Si, » « je m'en doute, mon capitaine! ce matin, en me levant, j'ai crié : « Vive l'Empereur ! » Et de rire tous deux. » Nous arrivons à Antsoa vers une heure du soir. En notre absence, comme d'ailleurs les jours précédents, la garnison de ce poste avait été inquiétée par les Sakalaves, et le matin même, deux tirailleurs sénégalais avaient été blessés. Dès notre arrivée, le réseau de surveillance est étendu. Les sentinelles doubles sont augmentées et poussées plus au loin ; un piquet d'une quinzaine de légionnaires est mis a la corne d'un bois, point particulièrement dangereux, et des patrouilles sont envoyées dans le fourré. Me voyant très occupé à régler tous les détails de l'installation du poste qui allait être laissé à ses seules ressources, et à préparer le départ de la colonne pour le lendemain, de Pierrebourg, que j'avais désigné comme mon adjoint, s'assied à ma table et écrit à côté de moi. Les dernières lignes qu'il devait tracer étaient un ordre annonçant aux troupes laissées à Antsoa lès propositions que j'avais l'intention de faire en leur faveur, et je le voyais sourire, car il avait deviné que je ne l'oublierais pas, et qu'outre une proposition pour une citation à l'ordre, je demanderais en plus, ou sa nomination au choix hors tour, ou une inscription pour la Légion d'honneur. J'avais compris combien il eût été heureux, pour vous, mon Général, de l'une de ces récompenses. Vers 2 h. 30 m., un coup de feu, mais qui n'atteint personne. Un peu avant 3 heures, la fusillade devient plus intense. Les sentinelles et le piquet ripostent. Nous nous levons, de Pierrebourg pour se porter au piquet, son poste de combat en cas d'alerte, moi pour voir s'il y avait lieu d'intervenir. Les troupes non employées aux travaux du poste ou du bivouac avaient occupé leurs positions d'alerte. Tandis que je recommandais à ces troupes de ne pas tirer, leur feu pouvant être gênant pour, les sentinelles et les patrouilles sous bois, de Pierrebourg interpelle quelques auxiliaires indigènes qui couraient entre le bivouac et le poste, puis fait quelques pas en avant, sans doute pour se rendre un compte exact de l'emplacement qu'occupait un groupe de tirailleurs sénégalais qui prolongeait à 20 ou 30 mètres le piquet. Au même instant, il tombe à la renverse. Je cours le relever avec un légionnaire qui se trouvait à mes côtés. Hélas ! en moins d'une seconde, la mort avait fait son œuvre. Sans vie, ce brave ami, pas une parole, pas une souffrance, les yeux ouverts, mais, hélas! ne voyant plus, le sourire sur les lèvres ! Je déchire vivement ses vêtements, voulant douter; une balle de gros calibre à 6 centimètres, à hauteur et à droite du sein gauche. Nous l'emportons vivement, voulant le soustraire à de nouveaux coups, et puis je ne voulais pas perdre tout espoir. Il me semblait impossible de croire à l'affreuse réalité. Sitôt installé sur un lit, j'essaye de ranimer en lui un souffle de vie. Rien n'y fait, et malheureusement, la place de la blessure (l'hémorragie interne foudroyante consécutive) et aussi l'expérience d'une vie coloniale assez longue, qui m'avait fait assister maintes fois à.ces douloureux événements, ne me laissent plus d.'illusions., Cependant, je ne voulais, pas croire, et à maintes reprises j'ai cherché à surprendre chez lui quelques symptômes de vie. Je pensais à votre douleur,à celle de sa mère, de toute sa famille. Autour de nous aussi, la douleur était navrante :'officiers, légionnaires, troupes indigènes et ses serviteurs indigènes, pour lesquels il était si bon! Quand il ne fut plus permis de douter, je lavai doucement les quelques gouttes de sang qui avaient perlé sur sa poitrine, et nous le vêtîmes de sa tenue de campagne. Une autre balle, un gros projectile de forme allongée, l'avait aussi atteint au bas-ventre. Cette blessure était également mortelle, mais il aurait bien souffert pendant plusieurs heures. Dieu lui a été clément. Les légionnaires avaient transformé la plus grande case du hameau, au pied du poste, en une sorte de chapelle, à l'aide de feuilles de palmier et de drapeaux tricolores. Il repose là doucement, une croix de verdure sur la poitrine, le sourire sur les lèvres. Je revois encore ce sourire, mon général, en vous écrivant, les larmes aux yeux, et le lendemain, au dernier moment, en l'embrassant une dernière fois en votre nom à tous et au mien, je ne pouvais croire que ce sourire et ce sommeil fussent éternels. Un légionnaire et un Sénégalais montent la garde auprès de lui. Quelle funèbre veillée! Nous ne pouvions croire! A l'aube, avant le soleil levant, toutes les troupes prennent les armes pour le conduire à l'endroit où il doit reposer : sous un gros tamarinier, à 80 mètres au nord du poste et sous les yeux de ce poste. Et cette triste cérémonie eut un caractère de sauvage grandeur, comme la guerre de ces pays. Tandis qu'une partie des troupes lui rendait les derniers honneurs, l'autre partie, l'arme chargée, l'oeil aux aguets, se glissait sous bois, prête! à repousser une attaque des Sakalaves. Il me fut à peine possible, sur sa tombe, tellement notre douleur à tous était poignante, de dire quelques paroles pour rappeler le.passé militaire si glorieux de sa famille, et lui adresser, au nom de cette famille et en notre nom à.tous, un dernier adieu. Sachant qu'il était catholique, j'ai dit pour lui une dernière prière. Un gros tumulus, de forme carrée, fait en pierres sèches, marque provisoirement sa tombe. Je fais confectionner en ce moment, avec les matériaux, hélas ! trop rares de Morondava, une grande croix en fer avec plaque en cuivre qui sera placée sur la tombe. Je vais écrire à Majunga pour tâcher d'avoir mieux. Sa mort glorieuse, en faisant son devoir de chef, ne sera pas connue de vous seuls et de nous. J'ai demandé au général en chef que le brave de Pierrebourg soit cité à l'ordre du corps d'occupation, et que son nom soit donné au poste d'Antsoa (1). Puis-je me permettre de vous le dire, mon général, ne plaignez pas votre fils, il a eu la plus belle mort, celle que nous rêvons tous; combien les survivants sont plus à plaindre! vous, mon général, sa mère, ses sœurs, toute sa famille!... Devant ces douleurs, je ne puis parler de consolations. Veuillez agréer, mon général, en cette douloureuse circonstance, pour vous, pour Mme de Pierrebourg et pour toute la famille de notre malheureux ami, l'hommage de la bien vive sympathie et de la sincère affliction de ses subordonnés et de ses chefs. G. DELEUZE,
Capitaine Cdt la 2e compagnie de la légion étrangère. (1) Antsoa se trouve près du Èjunarivo, affluent de gauche"de la Tsiribiliina, environ par 20° de latitude sud et par 42° 27' de longitude est, côte ouest de Madagascar |
LA MORT DU LIEUTENANT DE PIERREBOURGMercredi, 02 Mars 2016 15:22 Journal officiel de Madagascar et dépendances du 01/09/1898 NÉCROLOGIE Le Général commandant en chef du Corps occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances a le regret de porter à la connaissance de la colonie la nouvelle de la mort de M. le lieutenant Harty de Pierre- bourg, de la légion étrangère, tué à l'ennemi le 15 août 1898. Né le 23 septembre 1867 à Saint-Lubin (Loir et Cher), porté par ses aspirations et les traditions d'une famille militaire vers la carrière des armes, M. de Pierrebourg entrait à Saint-Cyr en 1888 et en sortait avec le grade de sous- lieutenant le 1eroctobre 1890. Affecté au 95e régiment d'infanterie, il y était promu lieutenant le 1er octobre 1892. Peu après, son activité et ses aptitudes pour la topographie lui valaient d'être désigné pour faire partie des brigades chargées du levé de la carte en Tunisie et en Algérie; il y accomplissait coup sur coup trois campagnes de 1894 à1897. Plein d'ardeur, il sollicitait et obtenait bientôt d'être envoyé à Madagascar et était affecté, par décision du 2 mai 1897, à l’État-major du Corps d'occupation. Les qualités de travail et d'intelligence qu'il y déploya dans des fonctions particulièrement délicates lui valaient l'inscription au tableau d'avancement pour le grade de capitaine. Lorsque survinrent les incidents du Ménabé, le lieutenant de Pierrebourg fut réintégré, sur sa demande, à l'une des compagnies de la légion étrangère qui étaient destinées à engager les opérations les plus actives contre ces rebelles et à rétablir dans cette contrée l'ordre et la tranquillité. Après s'être fait remarquer au cours de cette période par son zèle et son entrain, il était dernièrement chargé de la création du poste d'Antsoa. La campagne venait de nous assurer la basse Tsiribihina et l'occupation d'Antsoa, qui couvre flanc Sud de cette ligne de communication importante, avait été effectuée avec habileté par M. de Pierrebourg, sans coup férir et par le simple moyen de la confiance qu'il avait su inspirer aux indigènes. Une telle réussite dans l'exécution des instructions du Général en chef lui valait, d'ailleurs, de la part de ce dernier, un témoignage de Satisfaction. Malheureusement, au cours des travaux d'installation du poste, un petit groupe de rebelles, trompant la surveillance des sentinelles, réussit à s'embusquer à portée de fusil et deux balles frappèrent le malheureux officier au moment où il sortait de sa tente. Il était mortellement atteint. Intelligent, sérieux et instruit, le lieutenant de Pierrebourg avait su acquérir l'estime de ses chefs. Son caractère simple, aimable, et ses qualités de cœur et d'esprit lui avaient gagné l’amitié de tous ses camarades. Sa mort de soldat met en deuil, non seulement une famille dont il continuait les traditions d'abnégation et de dévouement à la patrie, mais le Corps d'occupation tout entier. |
La Légion étrangère |
La Légion étrangère.L'Actualité militaire illustrée. 20/01/1884
Avez-vous remarqué que dans la liste des tués et des blessés l'attaque de Son-Tay, c’est Légion étrangère qui fournit le contingent le plus nombreux?
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Je devais ce souvenir et cet hommage au corps infatigable qui recommence, au Tonkin, ce qu'il a fait en Afrique, et qui prouve, par le nombre de ses pertes aux récentes affaires, qu'il ne demande pas à être plus ménagé aujourd'hui qu’autrefois... Et nous devons mêler dans les mêmes regrets, quelque soit l’uniforme quils portent, tous ceux qui meurent en Français et pour la France !
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Le Roman d'un Légionnaire étranger. |
ORDRE GÉNÉRAL 239Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 12/04/1898
Notre extension méthodique dans la province de Tulléar et dans l'ouest du cercle des ayant été, à diverses reprises, entravée par les incursions à main armée d'une bande réfugiée dans le massif boisé du Vohinghezo, sis à l'Est du confluent du Mangoka et du Malio, M. le capitaine Flayelle, commandant les troupes de la province de Tulléar, fut chargé de chasser cette bande de son repaire.
Il idisposait,pour l'opération projetée: D'un détachement de la 1re compagnie de Légion sous les ordres de M. le lieutenant Montagnole. De quelques hommes de la 11e compagnie du 13e régiment d'infanterie de marine. D'une pièce de la 6e batterie de montagne (lieutenant Defer). D'un détachement de la 6e compagnie du 1er malgache. D'un détachement de la 8e compagnie du 2e malgache (sous-lieutenant Garenne). D'un détachement de la milice de Tulléar (M. l'inspecteur Charles). Ce groupe quitta le poste de Soaserana le 11 mars dans l'après-midi, passa le Malio et, après un repos de quelques heures, se remit en route à 11 heures du soir. Il se heurta, à 4h45 du matin à des escarpements boisés occupés par les rebelles, qui accueillirent la tête Aux premiers coups de feu, MM. le capitaine Flayelle et le lieutenant Montagnolle qui marchaient à l'avant-garde, tombaient mortellement blessés. M. le lieutenant Defer prenait alors le commandement et donnait ses ordres pour l'enlèvement de la position, qui fut aussitôt effectué, grâce à un mouvement tournant vigoureusement conduit par M. le sous-lieutenant Garenne et malgré les énormes difficultés du terrain et la résistance déployée parles rebelles abrités derrière les retranchements qu'ils avaient organisés et derrière lesquels ils laissèrent de nombreux cadavres.
Le Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances cite à l'ordre du Corps d'occupation : M. le capitaine Flayelle, commandant la 1re compagnie du bataillon étranger et les troupes de la province de Tulléar : M. le lieutenant Montagnole, de la 1re compagnie du bataillon étranger : Durlach, N° Mle 20929, soldat de 2e classe à la même compagnie : Griseur, N° Mle 21921, soldat de 1re classe à la même compagnie, ordonnance de M. le capitaine Flayelle : Vonoch,N° MleÎ481, soldat de 1re classe a la même compagnie : Mangalli, N° Mle18220, soldat de 2e classe à la même compagnie : Laos, N° Mle 16063, soldat de 2e classe à la même compagnie : Pugin, N° Mle 14810, soldat de 2e classe à la même compagnie : Schmider, N° Mle 14921, soldat de 2e classe à la même compagnie : Courvoisier, N° Mle B 1429, 2e canonnier, conducteur à la 6e batterie de montagne : Ramanarany, N° Mle 5729, tirailleur de 1re classe à la 8e compagnie du 2e régiment malgache :
Le Général adresse en outre ses félicitations: A M. le lieutenant Defer, de la 6e batterie de montagne : A M. le sous-lieutenant Garenne, de la 8e compagnie du 2e régiment malgache : Au sergent rengagé Lelièvre, N° Mle 9394, de la 1re compagnie du bataillon étranger : Au maréchal-des-logis Grenot,N" Mle B 30853, de la 6e batterie d'artillerie de montagne : Au soldat de 2e classe Kiener, N"M18 20991, de la 1re compagnie du bataillon étranger : Au 1er canonnier servant Revel, N° Mle B 38486, de la 6e batterie de montagne : Au soldat de 2e classe Satta, N° Mle 13604, de la 1re compagnie du bataillon étranger : Au soldat de 2e classe Py, de la 11e compagnie du 13e régiment d'infanterie de marine : Le Général commandant en chef adresse en même temps ses félicitations aux détachements des compagnies de milice de Fianarantsoa et Tulléar pour le concours dévoué qu'ils ont apporté à la colonne commandée par M. le capitaine Flayelle. Il félicite particulièrement : M. l'inspecteur de 2e classe Charles, commandant la compagnie de milice de Tulléar : M. le garde de 4e classe Morel, de la compagnie de Fianarantsoa : Le caporal de milice Razafy, N° Mle 399, les miliciens Randratsirava, N° Mle 239, Raizanaka, N° Mie 298, Raimitsiry, N° Mle 358, de la compagnie de Fianarantsoa : Le Général décide, en outre, que les postes d'Ankazoabo, Soaserana, Vorondreoet Manera, porteront, à compter de ce jour, les noms de : poste Flayèlle, poste Montagnole, poste Durlàch, poste Ramanarany. Un exemplaire du présent ordre sera.remis àchacun des officiers et hommes de troupe qui y sont dénommés ou envoyé à leur famille. Tananarive, le 10 Avril 1898. |
Mort du Capitaine Flayelle et du lieutenant Montagnole.Le Journal Officiel de Madagascar et Dépendances du 16/04/1898 NÉCROLOGIELe Général commandant en chef du Corps d'occupation et Gouverneur Général de Madagascar et Dépendances a le regret de porter à la connaissance de la colonie la nouvelle de la mort de MM. le capitaine Flayelle et le lieutenant Montagnole, tués à l'ennemi le 12 mars 1898.
Né le 23 septembre 1858 à Saint-Nabord (Vosges), M.le capitaine Flayelle était entré à Saint-Cyr le 29 octobre 1878; il était affecté, à sa sortie de l'école, au 91e de ligne. Nommé lieutenant le 29 juillet 1885, il était classé au 21e régiment de la même arme. Plein de vigueur, d'entrain et recherchant, dès le début de sa carrière, l'occasion de se distinguer et de faire campagne, il demandait et obtenait de servir en Algérie, où il était placé au 1er régiment de tirailleurs.
Promu capitaine le 2 octobre 1891, il était affecté au 131e régiment de ligne, à Orléans. Passé au 2e régiment de la légion étrangère, il fut promu chevalier de la Légion d'honneur le 11juillet 1896; l'année suivante, il était désigné pour servir a Madagascar. Parti de Marseille le 10 août 1896, en même temps que le Général Gallieni, il débarquait à Tamatave le 5 septembre suivant. Il faisait, à la tête de la 1re compagnie de légion, toute la campagne contre l'insurrection hova et prit une a large part à plusieurs opérations importantes. Il se distingua, en particulier, à la prise du village fortifié Nosibé ; à cette occasion, il méritait d'être cité à l'ordre du Corps d'occupation le 21 février 1897, pour : « Avoir montré une bravoure et un sang-froid dignes des plus grands éloges, le 6 février 1897, en dirigeant, sous un feu très vif, l'escalade d'une des portes du village forlilié de Nosibé, avoir ensuite très habilement dirigé la poursuite des rebelles dans la vallée de l'Ikopa et provoqué ainsi près de 3.000 soumissions en deux jours ».
Au mois d'octobre 1897, dès que la tentative de révolte des Sakalaves de la Tsiribihina fut conue à Tananarive, le capitaine Flayelle, envoyé dans le Ménabé, se portait en toute hâte au secours d'Ambiky, où il arrivait le 17 novembre Il méritait, à cette occasion, d'être cité de nouveau à l'ordre du Corps d'occupation pour: « Avoir fait preuve de beaucoup de bravoure et de sang-froid dans le commandement des deux compagnies de renfort qu'il a conduites, du 14 au 17 novembre 1897, de Bemena à Ambiky, à travers une région boisée infestée par des bandes rebelles. A constamment marché de sa personne avec la tête d'avant-garde ».
Quelques semaines plus tard, M. le capitaine Flayelle prenait le commandement des troupes de la province de Tulléar. Notre extension méthodique dans cette province ayant été, à diverses reprises, entravée par les incursions à main armée d'une bande réfugiée dans le massif boisé du Vohinghezo, il se mettait à sa poursuite. C'est au cours de cette opération, couronnée de succès, que M. le capitaine Flayelle, qui marchait avec son intrépidité accoutumée à la tête d'avant-garde, est tombé mortellement frappé sous le feu de l'ennemi, méritant d'être cité encore une fois à l'ordre du Corps d'occupation.
M. !e capitaine Flayelle était un officier du plus grand mérite; à ses remarquables qualités militaires, à une bravoure à toute épreuve, il joignait une instruction étendue, un esprit fin et lettré qui donnait le plus grand charme à ses relations. Ses chefs l'avaient en haute estime et il était aimé de ses hommes, qu'il traitait avec justice et bonté. On se rappelle qu'au mois de novembre 1896, il n'avait pas craint d'exposer sa vie pour sauver un de ses légionnaires sur le point de se noyer dans l'Ikopa; il avait été cité une première fois à l'ordre du Corps d'occupation pour ce bel acte de courage et de dévouement.
La mort de ce brillant et valeureux officier sera déplorée par tous ceux qui l'ont connu.
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Né le 31juillet 1869 a la Ravoire (Haute-Savoie), M. le lieutenant Montagnole entrait à Saint- Maixent le 1er mars 1891. Affecté, à sa sortie de l'école, au 1er régiment de légion étrangère, il faisait campagne au Soudan, du 23 février 1894 au 27 janvier 1895, et y faisait preuve de solides qualités militaires. Il était promu lieutenant le 1er avril 1895. Désigné pour servir à Madagascar, il s'embarquait à Marseille le 10 octobre 1897 ; arrivé le 4 novembre à Tamatave, il montait à Tananarive avec un détachement qu'il conduisait peu après dans le sud, à Ihosy.
Tout dernièrement, il fut classé à la compagnie de M. le capitaine Flayelle et prit part, avec elle, à l'opération dirigée contre les rebelles du Vohinghezo.
Il marchait à la pointe de l'avant-garde, dont il avait le commandement, lorsqu'il tomba mortellement frappé à côté de son capitaine.
Le Corps d'occupation perd, en la personne de M. le lieutenant Montagnole, un officier de valeur et d'avenir, qui sera vivement regretté de ses chefs et de ses camarades. |
Le dernier courrier de Madagascar...
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La Mort d'un Héros - 30/04/1898 |
Nouvelles de Madagascar |
La mort du soldat.
Je viens d'assister, à Saint-Philippe du Roule, au service célébré pour le. repos de l'âme du capitaine Louis Flayelle, de la légion étrangère, chevalier de la Légion d'honneur, tué au combat de Vohingezo (Madagascar), le 12 mars, avec le lieutenant Montagnole, des tirailleurs algériens, et trois hommes de troupe. Une heure plus tard, dans la même église, une messe était dite à la mémoire du lieutenant d'infanterie Gallet, tué à la prise de Sikasso, avec le lieutenant Soury, de l'infanterie de marine.
Le capitaine Flayelle était l'un de mes meilleurs, l'un de mes plus chers camarades de Madagascar. Nous nous étions embarqués ensemble sur le Yang-Tsé, pour cette terre lointaine d'où il ne devait pas revenir. Nous avons vécu longtemps dans l'intimité d'une existence de plein air, où chaque jour m'a fait apprécié davantage la noblesse de son cœur et l'élévation de son esprit, délicat, généreux et cultivé. Bien souvent, depuis lors, je pensais à la joie de' retrouver, à sa rentrée en France, riche du souvenir des belles actions, cet admirable soldat que, durant une campagne ininterrompue de plus d'un an et demi, la confiance des chefs et l'entraînement passionné du devoir militaire avaient conduit à travers les aventures les plus émouvantes et les plus diverses; j'attendais impatiemment la voix affectueuse, au parler pittoresque, qui me dirait ces pages inédites de l'épopée coloniale, si exaltante pour la jeune âme héroïque d'un Flayelle, soutenu contre les fatigues et les découragements par la noblesse et l'utilité de l’œuvre patriotique à laquelle il collaborait avec tant d'autres vaillants obscurs ou couverts de gloire, les champions de la mère patrie au Tonkin, au Soudan, à Madagascar, partout où progresse le drapeau d'une France qui se réveille aux grands espoirs. Ce n'est pas de sa bouche, maintenant, que j'entendrai le récit de tant de belles choses réalisées loin de la gloriole boulevardière assurément, il ne fallait point attendre de lui, si modeste, l'énumération des actions d'éclat accomplies au premier rang de ses légionnaires, seuls témoins de son intrépidité; et chacun dans l'armée sait ce qu'il vaut, ce témoignage, en matière de bravoure, une vertu qui dispense de toute autre les cerveaux brûlés de la légion; •̃ Les coups terribles, portés et reçus dans cette guerre aux barbares, ce n'est pas de cela, j'en suis bien sûr, qu'il aurait eu plaisir à me parler, cet. homme de grand cœur, aussi pitoyable à la détresse des populations fanatisées qu'il était paternel à ses braves troupiers, ménager de leur existence et soucieux dé leur bien-être. Mais avec quelle fierté, j'ensuis certain, il m'aurait fait connaître dans leurs moindres circonstances les ruses qu'il s'ingéniait à trouver pour prendre, sans coup férir, le contact avec les rebelles auxquels il parvint souvent à imposer l'autorité du nom français par des paroles de confiance qui assuraient plus vite et plus définitivement que les balles Lebel la prise de possession d'une région soulevée ! Une mission pacifique de ce genre, je vous l'assure, est rude à réaliser en présence des Sakalaves qui n'ont rien des mœurs courtoises dont Fontenoy nous a laissé la tradition chevaleresque embusqués parmi les rochers ou cachés derrière les arbres (c'est dans une forêt que Flayelle a trouvé la mort, comme les héros du Yen-Té), ces guerriers vous tirent à brûle-pourpoint d'innombrables coups de fusil, à quoi, bien souvent, on réplique seulement par des charges à la baïonnette; c'est le meilleur moyen de les mettre en déroute. Le capitaine Flayelle avait pour le tir si souvent inoffensif de ces Malgaches un mépris tout spécial et dont je trouve la piquante expression dans une lettre écrite, avec sa bonne humeur coutumière, presque à la veille du jour où il allait tomber sous le feu d'un ennemi si souvent abordé avec cette témérité dédaigneuse « La bande des Baribés, écrivait-il, a fêté notre arrivée par l'exécution de son répertoire le plus varié sur l'ancive (trompe guerrière).Quelques virtuoses du snyder se sont exercés, sans succès, à tirer sur des oiseaux invisibles qui planaient à vingt mètres au-dessus de nos têtes. Les mêmes artistes nous ont accompagnés, le 24 au matin, pendant cinq ou six kilomètres, en faisant beaucoup de bruit et aucun mal. » Quelle que fût la longanimité du capitaine, il fallait parfois cependant en venir aux mains; on y allait carrément, mais le sang-froid du chef ne se démentait jamais dans le feu de l'action et, l'affaire terminée, son premier soin était de soustraire les vaincus aux cruautés inutiles des troupiers excités par la griserie du combat. Parmi les diverses citations à l'ordre du jour dont il a été honoré, je relève celle du mois d'avril 1897, « pour la bravoure et le sang-froid dignes des plus grands éloges dont il avait fait preuve, le 6 février 1897, eh dirigeant sous un feu très vif l'escalade du village fortifié de Nossi-Bé, en dirigeant ensuite la poursuite des rebelles et en provoquant ainsi plus de 3,000 soumissions en deux jours M. Et la première en date félicitait le capitaine de s'être jeté tout équipé dans une rivière torrentielle,, pour sauver un de ses légionnaires; on l'en retira lui même inanimé ce fut peu de temps après que je lui serrai la main pour la dernière fois. Il a été tué le 12 mars dans la forêt de Vohingezo, contre laquelle il marchait à la tête d'une colonne de tirailleurs malgaches, avec une pièce d'artillerie de montagne appuyé seulement d'un détachement 'de légionnaires qu'il conduisait pour la première fois le délabrement et le dénuement de ceux de sa compagnie n'avaient pas permis de les mettre en marche et le capitaine n'avait emmené que son ordonnance, le soldat Griseur, dont la conduite a été au dessus de tout éloge dans ce combat si dramatique. Après une marche forcée, à la faveur de la lune jetant une clarté douteuse sur la brousse inexplorée, la colonne atteignait vers onze heures du soir la lisière d'une forêt où se cachait l'ennemi. Ici je laisse la parole à l'officier qui, dans une lettre profondément touchante par la simplicité du récit et l'émotion sincère, a pieusement transmis à la famille quelques détails sur les derniers moments du capitaine Flayelle Bientôt on a la certitude que les rebelles sont avertis leurs sentinelles fuient devant les éclaireurs, et des feux s'allument sur la montagne en face. On arrive devant un bois qui paraît impénétrable, tant l'obscurité est devenue profonde. La colonne arrêtée, l'avant garde se déploie. Le capitaine veut attendre le jour avant d'attaquer, mais le lieutenant Montagnole s'est engagé au milieu des abatis avec deux éclaireurs. C'est le signal d'une décharge générale et que l'on évalue à 200 coups de fusil. Le capitaine lance les légionnaires sur les traces du lieutenant. Il traverse avec eux les abatis, mais il est difficile de pousser de l'avant, car on ignore absolument le terrain; on ne voit que les coups de feu qui vous aveuglent, et la fusillade à bout portant est tellement intense que les hommes n'entendent rien. On ne sait pas ce -qu'est devenu le lieutenant. Une voix dans le fourré crie « En arrière ! » Mais le capitaine, avec un geste superbe, et de toutes ses forces « Mais non pas en arrière En avant!» » A ce moment, il tombe frappé de deux balles, l'une au poumon, l'autre à l'abdomen. Il tombe à la renverse en disant à son ordonnance, qui, quittant le convoi, s'était portée à ses côtés dés les premiers coups de feu: «. Griseur, je suis mort L'ordonnance s'est agenouillée près de lui: « Où ça ? Au côté; » répond le malheureux blessé. « Attendez, je vais vous transporter en arrière pour vous faire panser; ce n'est peut-être pas si grave que cela. » Il appelle des légionnaires à l'aide et, à trois, ils le transportent à travers les abatis, malgré la demande du capitaine qui veut être laissé sur place. La colonne n'a pas de médecin; deux infirmiers, aidés de Griseur, le pansent de leur mieux. Cela ne va pas sans quelque, douleur. « Vous me faites souffrir, dit-il, laissez-moi mourir ». A l'ordonnance qui parlait à voix basse a No parlez pas à voix basse, ce n'est pas la peine, j'entends tout ce que vous dites. » Au lieutenant Defer qui vient lui demander comment il va.: «Laissez-moi mourir! » dit-il encore. Blessé 1\' cinq heures, le capitaine s'éteignait doucement à sept heures quarante, après trois ou quatre contractions de la bouS'il avait peu parlé, il avait paru conserver sa pleine lucidité. Son regard était resté clair jusqu'au dernier moment. Les deux balles étaient mortelles la première, entrée dans la région du cœur, restée dans la plaie et déterminant une hémorragie la seconde, perforant le foie et sortant par le dos. On avait (Griseur) apporté vers cinq heures et demie le corps du lieutenant Montagnole, déjà froid. Il avait reçu sept balles. Cependant, la bande avait été mise en fuite et poursuivie, mais sans grands résultats. Vers dix heures et demie, la colonne si cruellement mutilée 2 officiers et 1 légionnaire morts,,2 tirailleurs tués sur le coup et 4 légionnaires blessés, reprenait le chemin de Spaserana. Le corps du capitaine, que l'ordonnance avait recouvert d'un drapeau, était porté sur un brancard. A six heures et demie du soir on arrivait au poste. Griseur s'occupe aussitôt de faire la toilette du cher mort. Le corps soigneusement lavé, il le revêt de ses meilleurs effets et, l'installant sous la tente, surélève le brancard. Une sentinelle veille à côté. La figure du capitaine était restée très belle, les traits reposés « On aurait juré qu'il dormait. » Le 13 au matin, on inhumait ces morts glorieux avec tous les honneurs militaires, dans le poste même de Soaserana. Le capitaine Flayelle aura, dans le recueillement de nos pensées, la première place. Une croix en bois du pays,' sculptée par le sergent Staber, a été envoyée à Soaserana pour être placée sur sa tombe. Nous vous en adressons le dessin. Telle fut la fin de cet admirable soldat, tout jeune encore, aussi beau garçon que brave homme et que vaillant cœur, de l'esprit le plus orné et d'un goût d'élégance raffinée que la rude existence dans la brousse mit tout d'abord à de rudes épreuves. En d'autres temps, j'aurais dit que c'était un intellectuel. Le mot ne lui conviendrait plus. Il me suffira de noter que ce fut un Français de la belle race il en avait les vertus, comme il en montrait les agréments. Né à Remiremont, dans le meil- leur terroir vosgien, Flayelle avait beau- coup vécu à Paris, où il s'était fait de profondes amitiés dans le monde des artistes, et Mme Séverine a consacré un éloquent article à son souvenir. « Il était de ceux qui sont d'autant mieux à leur place que la destinée les porte plus haut, a dit un de ses anciens chefs, le général Varloud. Et il n'était pas moins hautement apprécié par ses subordonnés: « C'était un vrai et magnifique soldat, plein de sang-froid dans le danger, montrant l'exemple et payant largement de sa personne, malgré sa haute taille qui le désignait aux coups. Hélas Dieu n'a pas voulu qu'il nous revint sain et sauf. Il est mort sans que l'un de nous fût près de lui, et ce nous a été un grand chagrin. » Ainsi se termine la lettre adressée par les lieutenants qui servaient sous ses ordres au frère du capitaine Flayelle, ce frère désespéré à qui l'affreuse nouvelle est parvenue quelques jours après l'enterrement de leur mère. Combien enviable, cependant, aux yeux de tant d'autres, le sort de cette vieille mère que la mort, franchissant de tels espaces, réunit à son enfant ! Combien préférable cette mort à ce que la vie impose à d'autres mères de soldats, au deuil effroyable de Mme de Châteauneuf-Raidon, dont le fils était le frère d'armes de Flayelle, capitaine au même bataillon de la légion et parti le même jour avec nous pour Madagascar; brave et charmant garçon qui, sur le pont du navire' en partance, prenait à tache de rassurer la famille de Flayelle, éplorée d'un horrible pressentiment: «Rassurez-vous, disait-il, je prendrai bien soin de lui s'il est malade ou blessé! » Il s'en est allé le premier, tordu par un accès de fièvre, sans que l'ami fût là pour lui fermer les yeux. Et mon pauvre camarade, le lieutenant Rocheron, qui, après notre exploration chez les Sakalaves du Manambolo, s'est misérablement noyé à l'embouchure de ce fleuve; alors que deux fois déjà, depuis mon retour, la nouvelle de sa mort, dans des rencontres avec les Sakalaves, avait été répandue et que, par deux fois, j'avais eu la mission bien douce de faire savoir à sa mère qu'il était encore vivant! Le voilà mort, lui aussi. Son corps a été retrouvé sur le rivage et enterré à Benjavilo, sous une petite croix d'ébène. Pauvre mère déchirée, dont il était toute la famille et l'unique appui, ce grand fils, tout jeune officier, plein d'avenir, sorti brillamment de Saint-Cyr et signalé déjà par d'éclatants faits d'armes Pauvre mère bretonne, abîmée dans.sa désolation, dont l'écho vient 4 chaque instant jusqu'ici me bouleverser sa dernière lettre annonçait un voyage à Paris, entrepris dans le seul espoir de m'entendre parler encore de son enfant. Pauvres mères de soldats l pauvres mères qui' survivent ! Vieilles mères au front saignant sous une» auréole de gloire, plus déchirante que la couronne du Christ, mais d'un non moins sublime symbolisme l'immolation des êtres d'élite qui versent leur jeune sang pour la sainte communauté nationale, comme celui du Sauveur a coulé sur l'Humanité tout entière. Grosclaude. |
Le Capitaine Flayelle et le Lieutenant Montagnole du 1er EtrangerLe Progrès de Bel-Abbès 11/06/189
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La vie sous les Armes.Le monde illustré du 25 juin 1898 ... Nous sommes, Dieu merci! un peuple brave par essence et, quoi qu'en pensent MM. les intellectuels, ces eunuques du cœur, petit bonhomme vit encore. Pour en être certain, il n'y a qu'à lire les admirables ordres du jour du général Galliéni et à songer à la mort héroïque du capitaine Flayelle et du lieutenant Montagnole. J'extrais des citations à l'ordre, relatives à l'affaire où succombèrent ces deux enfants de France, six lignes seulement : GRISEUR, soldat de première classe, ordonnance de M. le capitaine Flayelle : « se trouvant en dehors de la ligne du feu est allé sous les balles ramasser le corps de son capitaine mortellement frappé, est revenu ensuite chercher le corps du lieutenant Montagnole, puis est retourné au feu. »Relisez bien ces six lignes. Vous presseriez toute l’œuvre de tel romancier, tous les discours de tel rhéteur, qu'il n'en sortirait pas une phrase où il y ait autant d'honneur et de gloire que dans la moindre virgule de ces six lignes-là. LIEUTENANT Z. |
Deux ans à Madagascar.Études publiées par des Pères de la Compagnie de Jésus - 5 avril 1900
Deux ans à Madagascar.
LE CAPITAINE FLAYELLE « On se trouve bien du nouveau système, annonçait l'Officiel de Madagascar, et sur la route d'étapes la sécurité est parfaite, les bandes de Fahavalo ayant été repoussées au loin, au fond de leurs forêts. » On faisait quelques pas, puis au commandement du capitaine, on s'arrêtait, genou en terre, pour reprendre bientôt le mouvement en avant, et sans cesse on faisait glisser l'échelle qui devait servir de pont. Où est-il à présent ? II est mort. Oh s'écria-telle » et deux grosses larmes aussitôt jaillirent de ses yeux. Alors elle raconta comment il était vraiment un père pour tous. « Lorsqu'il sortait en filanjana (chaise à porteurs), dit-elle, quand même il ne restât dehors qu'une petite heure, chaque porteur recevait au moins un franc. Dans toutes ses courses, il visitait toujours les écoles et toujours il donnait beaucoup d'argent aux élèves qui pouvaient répondre, ne fût-ce qu'à une de ses questions.
Henri GARDES S.J. 1. Voici, d'après le Journal officiel de Madagascar et Dépendances du 16 avril 1898, les états de service du capitaine « Né le 23 septembre 1858 à Saint-Nabord (Vosges), M. le capitaine Flayelle était entré à Saint-Cyr le 29 octobre 1878; il était affecté, à sa sortie de l'école, au 91» de ligne. Nommé lieutenant le 29 juillet 1885, il était classé au 21' régiment de la même arme. « Plein de vigueur, d'entrain et recherchant, dès le début de sa carrière, occasion de se distinguer et de faire campagne, il demandait et obtenait de servir en Algérie, où il était placé au 1" régiment de tirailleurs. |
Bienvenue aux braves de la Légion étrangèreLa Presse du jeudi 7 novembre 1918 |
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Victor Desmet, l’un des derniers compagnons de la Libération, est décédéMarie-Claude Guillement | Publié le 30/01/2018 Victor Desmet était l’un des huit derniers compagnons de la Libération et avait reçu la médaille d’or de la Fédération nationale des combattants volontaires (FNCV) des mains d’Alain Clair, à l’Ehpad des Ogiers, jeudi dernier. Il est décédé ce lundi à l’âge de 98 ans.Jeudi dernier, Victor Desmet était félicité par un lieutenant représentant la Légion étrangère. Victor Desmet est né à Roubaix le 20 décembre 1919 et a eu « un parcours atypique » quand il était âgé de 19 à 33 ans, comme l’explique le Colonel Clair, président de la FNCV. Ce dernier lui avait remis sa 11e et dernière médaille, la médaille d’or de la FNCV, jeudi dernier. Le Roubaisien avait à peine 20 ans quand il s’est engagé au 2e Régiment des Zouaves qui servait au Liban et s’est fait remarquer pour de hauts faits d’arme et de bravoure en Palestine, en Égypte et en Libye. Il est cité à l’ordre de l’armée et décoré de la Croix de Guerre avec palme ; il est fait compagnon de la Libération par le général De Gaulle à Qastina (Palestine), en mai 1941. Il a poursuivi la guerre au sein de l’armée belge avant de rentrer chez lui, à Roubaix. « Il ne restait plus un membre de sa famille, tous ont été tués », relate Jean-Pierre Vanassche, le neveu de Victor Desmet. Il a alors rejoint la Légion étrangère. À Croix en 2014Une fois de retour à la vie civile, en 1952, Victor Desmet a vécu à Paris et a travaillé comme commercial. En 1965, il rencontre sa future épouse à Reims, Mireille Vyncke. Il a pris sa retraite en 1985, a perdu sa femme en 2004. C’est en 2014 que son neveu et son épouse Corinne organisent son installation à l’Ehpad des Ogiers : à 95 ans, Victor Desmet ne pouvait plus rester seul chez lui. C’est encore son neveu qui s’est démené pour obtenir cette dernière médaille d’or qui lui manquait et qui lui a procuré ses derniers moments de bonheur. Il ne reste désormais plus que sept compagnons de la Libération. Les funérailles de Victor Desmet seront se dérouleront ce vendredi 2 février à 11 heures à l’église Saint-Martin de Croix. |
Décès à 98 ans de Victor Desmet, l’un des derniers Compagnons de la LibérationPublié le 29/01/2018 Le général de Gaulle en présence d'une foule immense descend les Champs-Élysées pour fêter la libération. | DR
Le Compagnon de la Libération Victor Desmet, qui avait participé à la première campagne de Libye et à la prise de Damas en juin 1941 avant de rejoindre l’armée belge, est décédé lundi à l’âge de 98 ans à Croix, dans le nord de la France, a annoncé l’Ordre de la Libération. Sa disparition porte à neuf le nombre de Compagnons de la Libération encore en vie, sur les 1 036 qui s’étaient engagés au sein de la France libre pendant l’Occupation allemande. Ce titre, créé par le général de Gaulle, a été décerné pendant et juste après la Seconde Guerre mondiale. Victor Desmet avait d’ailleurs été l’un des premiers nommés dans l’Ordre. Il avait été décoré de la Croix de la Libération par le général de Gaulle à Qastina en Palestine le 26 mai 1941 avant de participer à la campagne de Syrie et à la prise de Damas en juin 1941. Il avait rejoint les forces britanniques en 1940Né à Roubaix le 20 décembre 1919, il s’engagea en juin 1939 au 2e Régiment de zouaves, refusa l’armistice en juin 1940 et rejoignit les Forces britanniques en Palestine. Il intégra alors le 1er Bataillon d’infanterie de Marine (1er BIM), avec lequel il prit part à la première campagne de Libye, se distinguant à Tobrouk en descendant au fusil-mitrailleur un avion italien et en faisant prisonnier un général italien. En avril 1941, il rejoint la 13e demi-brigade de la Légion étrangère en Érythrée avant de participer à la campagne de Syrie. Fin 1941, il s’engagea en Palestine dans l’armée belge au sein de laquelle il termina la guerre, avant de rempiler de 1948 à 1952 à la Légion étrangère, notamment en Extrême-Orient. Victor Desmet travailla ensuite dans le secteur commercial jusqu’à sa retraite en 1985. Il est décédé à la maison de retraite de Croix, dans la banlieue de Lille, où il résidait depuis novembre. |
Ces deux légionnaires de l'opération Sentinelle à Nice sont désormais citoyens français.PAR C. M. ( Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. ) Publié le 26/01/2018 La cérémonie s'est tenue jeudi soir en mairie de Nice.
Jeudi soir, deux militaires de la Légion étrangère, Igor et Jacobus, ont obtenu leurs certificats de nationalité française.Une naturalisation officialisée par le maire, Christian Estrosi, et le sous-préfet Franck Vinesse. Deux personnalités qui ont salué les actions des maréchaux des logis du 1er régiment étranger de cavalerie. À la fois pour leurs opérations menées en extérieur, et pour leur mobilisation dans l’opération sentinelle à Nice. Le maréchal Igor, né en Russie, totalise onze années de service. Il a participé à plusieurs opérations en Afghanistan, au Mali et en République Centrafricaine. Ses faits d’armes lui ont valu d’être décoré de la croix de la valeur militaire, avec deux citations. Quant à son homologue, Jacobus, né en Afrique du Sud, il a servi la France pendant sept ans au Tchad et au Mali. Il a été décoré de la croix du combattant. Pour leur bravoure, leur fidélité et leur volonté de devenir citoyen français, ils ont été honorés par Christian Estrosi: "Aujourd’hui, nous comptons deux Français et nous en sommes heureux et fiers. La France, vous l’avez choisie. Vous avez décidé de la servir. Vous étiez Français de cœur, vous l’êtes désormais de plein droit." |
L'hymne officiel du Mondial de foot sera peut-être gardois !mercredi 31 janvier 2018
Réaliser l'hymne du Mondial de foot en Russie : c'est le projet d'Aliksey Kent, un ancien restaurateur de Bagnols-sur-Cèze. Cet ancien légionnaire russe est à l'origine d'une chanson qu'il aimerait voir interprétée dans les stades à l'occasion de cette Coupe du Monde. Les choristes en répétition © Radio France - Sylvie Duchesne
L'idée n'est pas si farfelue : il y a un an déjà, cet ancien légionnaire avait fait chanter une centaine de choristes avec les Chœurs de l'Armée rouge à Lyon. Aliksey Kent rêve aujourd'hui de les emmener en Russie pour la Coupe du Monde de foot qui débutera à la mi-juin. Il a pour ça composé une chanson qui pourrait devenir l'hymne officiel. Faire vibrer les cœursLa chanson est entrainante, facile à retenir et à reprendre en chœur. Elle sera interprétée en cinq langues : le français, l'anglais, l'espagnol, le russe et l'arabe. Son nom : " Faire vibrer les cœurs". Tous les mardis soirs, à la salle des associations d'Orsan près de Bagnols-sur-Cèze, l'ancien légionnaire retrouve les choristes de l'ensemble vocal Amadeus pour répéter.
La chanson pourra aussi être interprétée à l'occasion du Mondial de foot féminin en 2019" Pour la Coupe du monde 2018, c'est un peu tard. Par contre, le Mondial de foot féminin aura lieu en 2019 à Montpellier. La municipalité est intéressée par mon projet." En attendant d'entendre la chanson dans les stades, on pourra la découvrir dans un clip qui sera réalisé d'ici le mois d'avril. Aliksey Kent © Radio France - Sylvie Duchesne La chanson sera interprétée en 5 langues © Radio France - Sylvie Duchesne |
Boxe - Un Gala du Kick Boxing Club Lucciana à couper le soufflehttps://france3-regions.francetvinfo.fr/ Publié le 29/01/2018 Boxe - Un Gala du Kick Boxing Club Lucciana à couper le souffle / © FTVIASTELLA
Ce samedi se tenait le Gala annuel du Kick Boxing Club Lucciana. A l'affiche 10 Combats et des KO, des Knock Downs et nombre de belles images de boxe pied-poings qui auront ravi les presque 500 personnes présentes. Quoi de mieux qu'une première sensation pour lancer un Gala ? Sébastien Lorenzi du Bastia Kick Max short orange face à Gérard Cruciani du Kick Boxing Club Lucciana. En - de 91 kgs et un crochet droit au menton d'école, pour un public conquis d'emblée. "On voit que le public répond présent et c'est une grande satisfaction, un gage de confiance aussi par rapport à cette discipline", indique Roger Santoni, organisateur et président du KBC Lucciana. |
Près de Gournay-en-Bray, les bérets verts écologiques font la guerre aux déchetsMercredi, 31 Janvier 2018 04:24 Installée à Saint-Germer-de-Fly, à deux pas de Gournay-en-Bray, l'association « Les Bérets verts écologistes » œuvre dans la récupération et la valorisation de tout ce qui était voué à finir sa vie en déchetterie.Gérard, Bernard et Yannick, sans compter les autres adhérents, sont soudés pour une bonne cause. (©L’Eclaireur-La Dépêche) L’association « Les Bérets verts écologistes » n’est ni une union d’anciens combattants, ni un nouveau parti politique. À ce jour, les 29 adhérents de cette toute jeune association n’ont qu’un objectif : le réemploi des matières afin de réduire les déchets. Les entreprises, commerces, locaux d’habitation ainsi que les bureaux peuvent bénéficier de ce service gratuit dont le but est de redonner une deuxième utilité aux objets usagés, mais aussi aux aliments. Gérard Brabant, président fondateur de l’association qui œuvre actuellement sur une zone allant de Gournay à Beauvais, explique l’origine de sa démarche :
« Jusqu’à 10 000 euros d’économie »Ni une ni deux, cet ancien fonctionnaire de police à la retraite décide de prendre contact avec plusieurs entreprises locales avec pour mot d’ordre : halte au gaspillage. Le principe de récupérer ce qui peut être encore utile est plutôt bien perçu.
Bon plan d’un côté, et bon plan aussi de l’autre. Car pour l’association, la récupération a de nombreuses vertus, comme le détaille le président :
« Se rendre service mutuellement »Dans un esprit de partage, l’association est ouverte à tous, avec une adhésion annuelle de seulement 10 euros. Cependant, l’échange reste au centre de la démarche. Bernard Lequin et Yannick Lorant, membres actifs de l’association., racontent d’une seule voix :
Les collectes sont réalisées gratuitement par les adhérents dont les bérets verts sont le symbole du sérieux, de la discipline et de l’écologie.
Sébastien Aliome |
La visite pastorale de l’évêque aux arméesPublié le 29/01/2018
Mgr Antoine de Romanet était entouré, pour l’occasion, de nombreux prêtres. Mgr Antoine de Romanet de Beaune s'est rendu à La Cavalerie le 20 janvier. Samedi 20 janvier, en l'église Notre-Dame de l'Assomption de La Cavalerie, l'évêque aux armées, Mgr Antoine de Romanet de Beaune a donné le sacrement de confirmation à cinq jeunes et un adulte issus des familles de la 13e DBLE (demi-brigade de Légion étrangère). |
Le dernier bivouac du légionnaire Mle : 19718 |
Déserteur malgré luiLe Progrès de Bel-Abbès du 07/04/1900
Déserteur malgré lui.
Le deuxième Conseil de guerre d'Oran a eu à juger un curieux cas de désertion.
En arrivant, il y avait trouvé une dépêche de sa mère, domiciliée en territoire allemand, et qui lui donnait rendez-vous dans un village situé en terre française sous prétexte d'arranger ensemble des affaires de famille. S'étant rendu à cette invitation Kauffmanse rencontra,en effet, avec sa mère et son frère qui le firent boire, l'amenèrent avec eux au-delà de la frontière et le remirent à la gendarmerie allemande. Les parents de Kauffman agissaient ainsi, paraît il, parce que les autorités allemandes les menaçaient de confisquer leurs biens, si le jeune homme, qui avait été porté comme insoumis, ne revenait pas servir sous le drapeau du pays annexé. Kauffman fut donc versé au 57e de Ligne allemand, et libéré au bout de 2 ans. Malgré les siens qui l'obligeaient à rester et qui prétendaient même le faire interner dans une maison de santé, s'il persistait dans une détermination qu'ils attribuaient à un dérangement cérébral, Kauffman s'empressa, dès sa libération, de repasser la frontière et vint se déclarer déserteur, en France, à la Gendarmerie du village de Joeuf. C'est dans ces conditions, que Kauffman était déféré au Conseil sous la prévention de désertion. Après avoir entendu la belle plaidoierie de Me Bogros, le Conseil a été unanime à acquitter le déserteur, malgré lui. |
Noël 1965 |
AG de l'AALE de Laudun le samedi 20 janvier 2018. |
AGO 2018 de l'AALESSE |