RTL
REPLAY - Le 3 février 1976 à l’aube quatre indépendantistes du Front de libération de la Côte des Somalis (FLCS) détournent un bus de ramassage scolaire avec à bord une trentaine de jeunes français âgés de 6 à 10 ans.
L'édito de Jacques Pradel
Nous ouvrons aujourd’hui le dossier d’une terrible prise d’otage qui s’est déroulée, il y a 40 ans jour pour jour, le 3 février 1976, à Djibouti…
Ce jour-là, vers 7h30 du matin, 4 terroristes montent à bord d’un car de ramassage scolaire, où se trouvent 31 écoliers, tous fils et filles de militaires français en poste à Djibouti. Sous la menace de leurs armes, ils exigent que le chauffeur du bus les emmène à Loyada, petit village frontalier avec la Somalie, à une quinzaine de km de Djibouti. Les ravisseurs, membres du Front de libération de la côte des Somalis, ne demandent pas de rançon. Ils veulent que les six mille ressortissants français quittent Djibouti dans les 48 heures
Le gouvernement français refuse de céder au chantage. Le président Giscard d’Estaing décide d’envoyer le GIGN, l’unité d’élite de la gendarmerie nationale, créée après la prise d’otage des Jeux Olympiques de Munich.
Nous entendrons dans cette émission le témoignage d’un de ces enfants otages qui a aujourd’hui 47 ans, celui du chauffeur du bus gravement blessé pendant l’assaut, et nous reviendrons sur ce premier fait d’arme spectaculaire du GIGN avec son chef de l’époque le commandant Christian Prouteau et avec Jean-Luc Riva, ancien militaire qui raconte ce qui s’est vraiment passé sur place, dans son livre : Les enfants de Loyada.
Ce jour-là, vers 7h30 du matin, 4 terroristes montent à bord d’un car de ramassage scolaire, où se trouvent 31 écoliers, tous fils et filles de militaires français en poste à Djibouti. Sous la menace de leurs armes, ils exigent que le chauffeur du bus les emmène à Loyada, petit village frontalier avec la Somalie, à une quinzaine de km de Djibouti. Les ravisseurs, membres du Front de libération de la côte des Somalis, ne demandent pas de rançon. Ils veulent que les six mille ressortissants français quittent Djibouti dans les 48 heures
Le gouvernement français refuse de céder au chantage. Le président Giscard d’Estaing décide d’envoyer le GIGN, l’unité d’élite de la gendarmerie nationale, créée après la prise d’otage des Jeux Olympiques de Munich.
Nous entendrons dans cette émission le témoignage d’un de ces enfants otages qui a aujourd’hui 47 ans, celui du chauffeur du bus gravement blessé pendant l’assaut, et nous reviendrons sur ce premier fait d’arme spectaculaire du GIGN avec son chef de l’époque le commandant Christian Prouteau et avec Jean-Luc Riva, ancien militaire qui raconte ce qui s’est vraiment passé sur place, dans son livre : Les enfants de Loyada.
30 enfants pris en otage à Djibouti
Le 3 février 1976, vers 6h du matin, un bus de ramassage scolaire est pris en otage à Djibouti (à l'époque Territoire français des Afars et des Issas). C'était il y a exactement 40 ans. Aujourd'hui encore, l'action d'une unité d'élite de la gendarmerie nouvellement créée, le GIGN, pour faire libérer les enfants est un modèle dans le domaine de la neutralisation de terroristes.
Les enfants sont une trentaine, tous fils et filles de militaires français en poste à Djibouti. Les ravisseurs ? Des membres du Front de libération de la Côte des Somalis, un mouvement indépendantiste et terroriste. Leur revendication est claire : ils réclament l'indépendance du Territoire des Afars et des Issas, une colonie française à l'époque, ainsi que la libération de tous les prisonniers politiques. Ils emmènent le bus à Loyada, à la frontière entre Djibouti et la Somalie, et menacent d'égorger les enfants si la France n'accède pas à leur demande.
Le gouvernement français décide alors d'envoyer sur place le GIGN. Après 36 heures de négociation, l'assaut est donné. Une petite fille est tuée, une autre décédera à l'hôpital. Cinq enfants sont blessés, ainsi que l'assistance sociale et le chauffeur de bus, mais s'en sortiront. Les autres enfants sont sains et saufs, et les sept membres du commando sont morts. Pourtant, peu de temps après, on s'aperçoit d'un enfant est absent. Franck, 7 ans, a disparu. On réalise rapidement qu'il a été enlevé après avoir tenté de s'enfuir.
Une prise d'otages qui permet aux terroristes de faire à nouveau entendre leurs revendications. Mais l'enfant est finalement libéré le 7 février...
Les enfants sont une trentaine, tous fils et filles de militaires français en poste à Djibouti. Les ravisseurs ? Des membres du Front de libération de la Côte des Somalis, un mouvement indépendantiste et terroriste. Leur revendication est claire : ils réclament l'indépendance du Territoire des Afars et des Issas, une colonie française à l'époque, ainsi que la libération de tous les prisonniers politiques. Ils emmènent le bus à Loyada, à la frontière entre Djibouti et la Somalie, et menacent d'égorger les enfants si la France n'accède pas à leur demande.
Le gouvernement français décide alors d'envoyer sur place le GIGN. Après 36 heures de négociation, l'assaut est donné. Une petite fille est tuée, une autre décédera à l'hôpital. Cinq enfants sont blessés, ainsi que l'assistance sociale et le chauffeur de bus, mais s'en sortiront. Les autres enfants sont sains et saufs, et les sept membres du commando sont morts. Pourtant, peu de temps après, on s'aperçoit d'un enfant est absent. Franck, 7 ans, a disparu. On réalise rapidement qu'il a été enlevé après avoir tenté de s'enfuir.
Une prise d'otages qui permet aux terroristes de faire à nouveau entendre leurs revendications. Mais l'enfant est finalement libéré le 7 février...
Nos invités
Jean-Luc Riva, ancien militaire, auteur du livre Les enfants de Loyada (paru aujourd'hui aux éditions Nimrod) ; Commandant Christian Prouteau, fondateur du GIGN, préfet honoraire ; Jean-Michel Dupont, chauffeur du bus ; Franck Rutkovsky, enfant otage.
Les enfants de Loyada