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2016

Première sortie officielle des légionnaires nouvellement arrivés au camp du Larzac

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Accueil Midi-Pyrénées

Par Michel Pech Publié le 17/03/2016


Une cérémonie militaire officielle s'est déroulée mercredi dans le village de la Cavalerie près du camp du Larzac. Étaient présents pour cette prise d'armes une partie des militaires de la légion étrangère déjà en poste sur le camp.

Première sortie officielle © Mathilde de Flamesnil    France 3

© Mathilde de Flamesnil France 3 - Première sortie officielle

Première sortie officielle pour la toute nouvelle unité de la légion étrangère sur le Larzac. Mercredi soir à la Cavalerie, 120 militaires ont été rassemblés devant les remparts de la cité templière pour la cérémonie de prise de commandement.
En pleine installation depuis janvier sur le camp du Larzac, cette 13ème demi-brigade retrouve donc le territoire national qu'elle avait quitté à sa création en 1940.

Un régiment interarmé voué à des missions diverses
Ces militaires peuvent être engagés en opérationsur le territoire national dans le cadre de la mission "sentinelle", dès cet  été.
Ils peuvent aussi, bien sur, être appellés à intervenir en opérations extérieures.
La légion étrangère devrait ici compter jusqu'à 1200 hommes. Elle sera au complet d'ici 2018.

Une présence militaire parfois critiquée
Cette augmentation des effectifs militaires dans le camp du larzac entraine une certaine inquiétude chez ceux qui pensent que ces militaires vont à l'avenir franchir un peu trop facilement les limites du camp; ceux-là craignent que le Larzac ne devienne un vaste espace d'entrainement.
D'autres, au contraire, trouvent bénéfiques cette présence. L'arrivée de ces centaines de militaires et de leur famille devraient en effet entrainer un renouveau économique dans toute la région.

Vidéo : le reportage de Mathilde de Flamesnil et Régis Dequeker


10.03.1831 - Gründung der französischen Fremdenlegion

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Stand: 10.03.2016

Fremdenlegion bei Parade am 14. Juli 2013 in Paris

Ledergeschürzt, mit geschulterter Axt und stählernem Blick unter dem typischen Képi blanc, so marschieren die Pioniere der Fremdenlegion alljährlich an Frankreichs Nationalfeiertag über die Pariser Champs Elysées. Den traditionell vollbärtigen Recken ("Ein Pionier hat keine Zeit zum rasieren") folgen die mit modernsten Waffen ausgerüsteten Regimenter der angeblich härtesten Armee der Welt.

Der Marsch der Légion étrangère wirkt martialisch. Im Gegensatz zu allen anderen Truppengattungen paradiert sie mit 88 statt mit 110 Schritten pro Minute an ihrem obersten Befehlshaber, dem Staatspräsidenten Frankreichs, vorbei. Es ist eine Referenz an ihre Vergangenheit, denn ursprünglich marschierten die Legionäre aus aller Herren Länder durch den kräftezehrenden Wüstensand Afrikas.

Deutsche stellen das größte Kontingent

Die Geschichte der Fremdenlegion beginnt, als sich nach der Julirevolution von 1830 gegen König Karl X. Revolutionäre aus ganz Europa in Paris tummeln. Der neue "Bürgerkönig" Louis-Philippe fürchtet sie als potentielle Unruhestifter. Weil Frankreich damals Soldaten für die Kolonisierung Algeriens braucht, löst Louis-Philippe beide Probleme auf einen Schlag. Am 10. März 1831 gründet er eine aus Ausländern bestehende Truppe, die, von französischen Offizieren kommandiert, nur außerhalb der Landesgrenzen zum Einsatz kommen darf. An Zulauf zur neuen Légion étrangère mangelt es nicht.

Viele Emigranten und auch Kriminelle lassen sich nur zu gern auf Zeit anwerben. Durch das gut dotierte Abenteuer im exotischen Afrika entgehen sie dem Hunger und politischer oder polizeilicher Verfolgung. Mit eisenhartem Drill werden sie auch bedingungslose Loyalität zu Frankreich eingeschworen. "Legio Patria Nostra – Die Legion ist unser Vaterland" lautet ihre Parole. Frankreich erhält so eine anfangs 6.000 Mann starke Berufsarmee, die erbarmungslos für Algeriens Unterwerfung und später als berüchtigte Elite-Truppe in den meisten Kolonialkriegen an vorderster Front kämpft.

Unter allen Nationen stellen Deutsche von Beginn an das stärkste Kontingent in der Legion. Zu den bekanntesten zählen der Schriftsteller Ernst Jünger und der Porzellan-Industrielle Philipp Rosenthal. Das führt zu Loyalitätsproblemen, wenn die Legion gegen Deutschland in den Krieg zieht, wie 1870/71 oder während der beiden Weltkriege. Deshalb müssen die Deutschen in diesen Zeiten Frankreichs Garnisonen in den fernen Kolonien hüten. Wer in die Fremdenlegion eintritt, der lässt seine Vergangenheit hinter sich.

Der Befehl ist heilig

Jeder Rekrut erhält eine neue Identität und nach mindestens fünfjähriger Dienstzeit - unter bestimmten Umständen - die französische Staatsbürgerschaft. Ein Ehrenkodex aus sieben Regeln, den jeder Legionär immer bei sich trägt, schweißt die Truppe auf Gedeih und Verderb zusammen. "Ein erteilter Befehl ist heilig", heißt es dort. "Du führst ihn aus, wenn nötig, unter Einsatz deines Lebens."

Nach dem Zweiten Weltkrieg gerät die Fremdenlegion immer stärker in den Ruf einer Verbrechertruppe. Zahlreiche Ex-Angehörige der Waffen-SS werden als erfahrene Frontkämpfer rekrutiert, um Aufstände in den Kolonien mit extremer Brutalität niederzuschlagen. Massaker, Vergewaltigungen und systematische Folter, vor allem in Indochina und im Algerienkrieg, sorgen für negative Schlagzeilen. Zeitweise erwägt Staatspräsident Charles de Gaulle sogar die Auflösung der Skandal-Armee. Schließlich werden die Regimenter der Légion étrangère gründlich nach Kriminellen durchkämmt, radikal verkleinert und durch massiv erhöhte Zugangsbedingungen professionalisiert. Die heute knapp 8.000 Legionäre aus 70 Ländern, zumeist ehemaligen Ostblockstaaten, dienen seither überwiegend im Rahmen von UN- oder Nato-Einsätzen.


Stefan Müller - Fremdenlegion (05.10.15)

Général Piquemal : "Je ne regrette absolument pas d'être allé à Calais"

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le 09 février 2016

Le général Piquemal a défrayé la chronique samedi en participant à une manifestation interdite à Calais. Sur Europe1, il a expliqué ne regretter en aucun cas sa présence.  

Jusqu'à un an de prison ferme. Lundi, son procès a été reporté en raison de son état de santé, "incompatible avec une comparution immédiate". Le tribunal de Boulogne-sur-Mer se penchera donc le 12 mai prochain sur le cas du général Christian Piquemal, arrêté samedi dernier, à Calais, lors d’une manifestation hostile aux migrants, interdite par la préfecture. Il a été désigné par le procureur de la République de Boulogne-sur-Mer comme ayant eu "le rôle principal" dans ce mouvement, qui rassemblait 150 personnes environ. L’ancien commandant de la Légion étrangère est donc poursuivi pour "participation à un attroupement qui ne s’est pas dissous après sommation". Il encourt jusqu'à un an de prison ferme. Le général Piquemal s'est défendu mardi dans Europe Midi

"Il ne s’agissait pas d’une manifestation anti-immigrés !". Pour lui, "il ne s’agissait pas d’une manifestation anti-immigrés ! Et cette manifestation n’était pas organisée par le Cercle de "Citoyens-Patriotes" dont je suis le Président. Une organisation qui est totalement apolitique et qui n’est ni raciste, ni xénophobe, ni islamophobe", a-t-il répondu à Jean-Michel Aphatie. Trois jours après la manifestation de Calais, il ne comprend donc toujours pas son arrestation. "Quand les forces de l’ordre ont donné la deuxième sommation, j’ai donné l’ordre de la dispersion et, les gens se sont dispersés. On m’a, à ce moment là, appréhendé, alors que je n’étais plus sur la place de la manifestation", s'est-il justifié avant de dénoncer, "peut-être qu’on m’a arrêté car je peux déranger étant une figure un peu emblématique. Ce n’est pas le hasard, nous étions huit et on a sauté sur moi avec des violences extrêmement fortes. C’était vraiment moi qu’on voulait. La manière dont on m’a appréhendé n’est pas conforme à ce qu’il convient de faire vis-à-vis d’un homme de mon âge et du respect qu’on lui doit". 

"J'ignorais que Pegida allait se trouver là". Le général Piquemal est revenu, dans Europe Midi, sur le déroulement de la manifestation de samedi. "J’ai pris la parole car on m’a tendu des micros. A aucun moment je n’ai dit que c’était une manifestation anti-immigrés. J’ai dit pourquoi, moi, j’étais là. Il y avait d’autres mouvements, notamment Pegida et, j’ignorais qu’ils allaient se trouver là. On n’a pas manifesté, on est resté sur place ! Je ne suis pas un général qui ne respecte pas la loi", a-t-il expliqué très agacé. 

"Je ne regrette absolument pas y être allé". Trois jours après son arrestation par les forces de l'ordre et alors qu'il aurait dû paraître en comparution immédiate lundi, le général Piquemal ne regrette absolument pas sa présence à Calais samedi. Aujourd'hui, s'il n'a qu'un seul regret, c'est "que Pegida se soit trouvé en même temps que nous sur place mais sinon, je ne regrette absolument pas d'y être allé. Pegida est un parti d’extrême droite pro-nazi avec lequel je n’ai rien à faire", a-t-il affirmé. Pour lui donc, tout est finalement un concours de circonstances. Des circonstances qu'il devra tenter d'expliquer à la justice le 12 mai prochain

Par Rédaction Europe1.fr

Christian Piquemal estime "qu'on aurait pu l'appréhender différemment"

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bfmtv

BFMTV - 09/02/2016
 

 

Le procès du général Christian Piquemal, qui avait bravé samedi l'interdiction par les autorités d'une manifestation anti-migrants convoquée par l'extrême droite à Calais, a été ajourné. Deux hommes interpellés en même temps que lui ont écopé respectivement de trois et deux mois de prison ferme. L'ancien commandant de la légion étrangère est revenu mardi sur BFMTV sur les conditions de sa garde à vue. "Je critique les conditions dans lesquelles j'ai été mis en garde à vue. Cela a été une agression véritablement sauvage. Les photos et les vidéos le prouvent. J'estime qu'on aurait pu m'appréhender différemment ", a-t-il déclaré.


Le GÉNÉRAL PIQUEMAL ARRETÉ À LA MANIFESTATION PEGIDA

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La prise d’otage de Loyada

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RTL

 

REPLAY - Le 3 février 1976 à l’aube quatre indépendantistes du Front de libération de la Côte des Somalis (FLCS) détournent un bus de ramassage scolaire avec à bord une trentaine de jeunes français âgés de 6 à 10 ans.

 
L'édito de Jacques Pradel

Nous ouvrons aujourd’hui le dossier d’une terrible prise d’otage qui s’est déroulée, il y a 40 ans jour pour jour, le 3 février 1976, à Djibouti…

Ce jour-là, vers 7h30 du matin, 4 terroristes montent à bord d’un car de ramassage scolaire, où se trouvent 31 écoliers, tous fils et filles de militaires français en poste à Djibouti. Sous la menace de leurs armes, ils exigent que le chauffeur du bus les emmène à Loyada, petit village frontalier avec la Somalie, à une quinzaine de km de Djibouti. Les ravisseurs, membres du Front de libération de la côte des Somalis, ne demandent pas de rançon. Ils veulent que les six mille ressortissants français quittent Djibouti dans les 48 heures

Le gouvernement français refuse de céder au chantage. Le président Giscard d’Estaing décide d’envoyer le GIGN, l’unité d’élite de la gendarmerie nationale, créée après la prise d’otage des Jeux Olympiques de Munich.

Nous entendrons dans cette émission le témoignage d’un de ces enfants otages qui a aujourd’hui 47 ans, celui du chauffeur du bus gravement blessé pendant l’assaut, et nous reviendrons sur ce premier fait d’arme spectaculaire du GIGN avec son chef de l’époque le commandant Christian Prouteau et avec Jean-Luc Riva, ancien militaire qui raconte ce qui s’est vraiment passé sur place, dans son livre : Les enfants de Loyada.

30 enfants pris en otage à Djibouti

Le 3 février 1976, vers 6h du matin, un bus de ramassage scolaire est pris en otage à Djibouti (à l'époque Territoire français des Afars et des Issas). C'était il y a exactement 40 ans. Aujourd'hui encore, l'action d'une unité d'élite de la gendarmerie nouvellement créée, le GIGN, pour faire libérer les enfants est un modèle dans le domaine de la neutralisation de terroristes.

Les enfants sont une trentaine, tous fils et filles de militaires français en poste à Djibouti. Les ravisseurs ? Des membres du Front de libération de la Côte des Somalis, un mouvement indépendantiste et terroriste. Leur revendication est claire : ils réclament l'indépendance du Territoire des Afars et des Issas, une colonie française à l'époque, ainsi que la libération de tous les prisonniers politiques. Ils emmènent le bus à Loyada, à la frontière entre Djibouti et la Somalie, et menacent d'égorger les enfants si la France n'accède pas à leur demande.

Le gouvernement français décide alors d'envoyer sur place le GIGN. Après 36 heures de négociation, l'assaut est donné. Une petite fille est tuée, une autre décédera à l'hôpital. Cinq enfants sont blessés, ainsi que l'assistance sociale et le chauffeur de bus, mais s'en sortiront. Les autres enfants sont sains et saufs, et les sept membres du commando sont morts. Pourtant, peu de temps après, on s'aperçoit d'un enfant est absent. Franck, 7 ans, a disparu. On réalise rapidement qu'il a été enlevé après avoir tenté de s'enfuir. 

Une prise d'otages qui permet aux terroristes de faire à nouveau entendre leurs revendications. Mais l'enfant est finalement libéré le 7 février...

Nos invités

Jean-Luc Riva, ancien militaire, auteur du livre Les enfants de Loyada (paru aujourd'hui aux éditions Nimrod) ; Commandant Christian Prouteau, fondateur du GIGN, préfet honoraire ; Jean-Michel Dupont, chauffeur du bus ; Franck Rutkovsky, enfant otage.

Les enfants de Loyada


Cérémonie d'hommage aux 6 légionnaires du 2e REG

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Mort d'Edmonde Charles-Roux, romancière et résistante

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le 21 janvier 2016

© ERIC FEFERBERG / AFP

L'ancienne présidente de l'Académie Goncourt est morte mercredi à Marseille à l'âge de 95 ans.

Edmonde Charles-Roux est morte mercredi à l'âge de 95 ans. C'est Marie Dabadie, secrétaire de l'Académie Goncourt, qui l'a annoncé sur le réseau social Twitter. Membre de l'Académie Goncourt dont elle a été aussi la présidente jusqu'en 2014, la romancière s'était illustrée par ses romans mais aussi par ses activités de résistante pendant la guerre. 

Une enfance internationale. Née en 1920 à Neuilly-sur-Seine dans une famille originaire du Midi, Edmonde Charles-Roux est fille d'un armateur et diplomate, François Charles-Roux. C'est à Prague, alors en Tchécoslovaquie, qu'elle passe son enfance. Puis, c'est à Rome, là où son père avait été nommé ambassadeur, qu'elle fait ses études jusqu'en 1939.

Une résistante. Quand la guerre éclate, Edmonde Charles-Roux est étudiante en école d'infirmière. En 1940, engagée volontaire dans la Légion étrangère, elle est blessée dans un bombardement dans le secteur de Verdun. De retour à Marseille, elle travaille pour la Croix-Rouge, aide des résistants avant d'intégrer le réseau de renseignement Brutus.

Lors du débarquement des Alliés en Provence, elle rentre dans l'état-major du général de Lattre. Elle participe alors à la libération de l'Hexagone et du reste de l'Europe. En Autriche, elle est blessée une seconde fois. Elle fut après la guerre décorée de la Croix de Guerre et nommée Caporal d’honneur de la Légion Étrangère.

Edmonde Charles-Roux est morte mercredi 20 janvier au soir à Marseille, entourée de son petit neveu Marcantonio del Drago.

— Marie Dabadie (@MarieDabadie) 21 Janvier 2016

Une journaliste. Après la guerre, Edmonde Charles-Roux n'embrasse pas encore la littérature. Elle se lance plutôt dans le journalisme en investissant de 1947 à 1949 un magazine féminin alors en voie de création : Elle. Le sort est alors de son côté :  "ma chance ? La journaliste qui devait couvrir la réouverture de la Scala tombe malade, on m'y envoie. C'est le retour de Toscanini après son exil. Je connaissais ses filles, j'ai été invitée dans sa loge". Puis, elle débute courriériste pour l'édition française de Vogue avant d'y occuper le poste de rédactrice en chef de 1950 à 1966.

Une écrivaine. Edmonde Charles-Roux avait été élue membre de l'Académie Goncourt en 1983, puis en était devenue présidente en mars 2002. Elle est alors la deuxième femme à occuper ce poste après Colette. La romancière est connue pour avoir participé à la rédaction de la série Les Rois maudits qui a stimulé en France le goût pour les romands historiques. Ses œuvres ont été traduites en 17 langues, précise sa fiche biographique du site de l'Académie Goncourt.

Son premier roman, Oublier Palerme, publié chez Grasset en 1966, avait reçu le prix Goncourt. Son dernier ouvrage, L'homme de Marseille, datait de 2003.


Un faux colonel de la Légion étrangère en garde à vue pour "port illégal d'uniforme"

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Par Francetv info avec AFP  publié le 20/01/2016 

Le sexagénaire portait un uniforme très convaincant et assistait à diverses cérémonies sous une fausse identité sur l'île d'Oléron.

(REMY GABALDA / AFP)

Un sexagénaire résidant sur l'île d'Oléron (Charente-Maritime), qui se faisait passer pour un ancien officier de la Légion étrangère pour assister à diverses cérémonies, a été placé en garde à vue le 14 janvier. Les gendarmes de Rochefort en ont révélé les détails mercredi 20 janvier: "Depuis plusieurs années, cet individu se présentait comme colonel de la Légion étrangère, ancien agent des services de renseignements et apparaissait en uniforme arborant la Légion d'honneur et l'Ordre national du mérite durant les cérémonies patriotiques sur l'île d'Oléron."

"Son comportement a fini par attirer l'attention des militaires, qui ont décidé de mener des investigations à son sujet", ont précisé les gendarmes, confirmant une information du quotidien Sud OuestLes militaires ont placé l'homme en garde à vue pour "port illégal d'uniforme et de décorations, usurpation de titre et de fonctions".

"Il portait une tenue cohérente"

Ils ont découvert que le suspect n'a jamais appartenu à l'armée, et encore moins fait partie d'un quelconque service de renseignements. Il s'était inventé une fausse identité, se présentant sous le nom d'"Aramis de Saint-Gilles Roulin". Il campait toutefois son rôle d'officier avec beaucoup de conviction, et a pu ainsi abuser ses interlocuteurs pendant si longtemps.

"Il portait une tenue cohérente, précise un gendarme. Il avait de vrais fourreaux d'épaules, l'insigne du 2e REP (Régiment étranger de parachutistes), celui de l'Ordre national du mérite et la fourragère de la Légion d'honneur. Le seul élément qui pouvait surprendre, c'était l'insigne du commando Guyane, un stage de 15 jours qui n'est rien pour un légionnaire." Le parquet de La Rochelle a décidé de poursuivre l'enquête afin de mieux comprendre la personnalité de l'intéressé et ses motivations.


Après l’avalanche mortelle de Valfréjus, les questions auxquelles il faudra répondre

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mardi 19 janvier 2016

© Maxppp

Alors que Jean-Yves Le Drian, le ministre de la défense, est venu soutenir les rescapés de l'avalanche qui a fait cinq morts, tous militaires, ce lundi, à Valfréjus, en Savoie, l'enquête commence. Elle devra répondre à certaines questions qui se posent 24 heures après le drame.

Qu'est-ce qui a provoqué cette avalanche ? Les vérifications de sécurité ont-elles été faites dans les règles? Qu'est-ce qui fait que le bilan soit aussi lourd ? Quelles étaient les conditions météo? 

Dans la station de Valfréjus (Savoie), ce mardi matin, les questions se posent au lendemain de l’avalanche qui a mortellement fauché cinq militaires, en pleine exercice d’aguerrissement à la haute montagne. L’avalanche s'est déclenchée lundi après-midi dans un secteur hors-piste de la station, alors qu'une cinquantaine de militaires remontaient la pente en skis de randonnées. La coulée de neige, sans doute une "plaque à vent", redoutable, a littéralement balayé le groupe. Sur les quatorze personnes fauchées, cinq ont été tuées, neuf ont été blessées, dont deux récupérées in-extremis, en état d'hypothermie avancée, mais vivantes. Tous appartenaient au 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol (Vaucluse). 

Pourquoi choisir une randonnée à cet endroit, réputé dangereux ?

Mardi matin, les habitants et les touristes se posent la question : que faisaient ces militaires dans cette zone dangereuse ? "Je ne veux jeter la pierre à personne", explique André Fournet, buraliste à Valfréjus et ancien moniteur de ski. "Mais en tant que professionnel de la montagne, on est beaucoup à penser qu'on aurait pas été à cet endroit là". Le fait que ce soient des militaires en exercice n'est pas un gage de "grande compétence en montagne. Ça ne prouve rien" répond-il.

Quelles étaient les conditions météo ?

Les jours précédents, il avait neigé près de 50 centimètres en station, avec des rafales de vent à plus de 100 km/h en altitude et une température proche de -10° toute la semaine en station, "donc pire en altitude". Pour André Fournet, ce sont "trois conditions qui font qu'il y a un risque maximal" martèle-t-il. Trois jours avant le drame, l'Association nationale pour l'étude de la neige et des avalanches (Anena) avait lancé un appel à la vigilance sur les domaines skiables des Alpes "ces prochains jours" en raison de "l'instabilité actuelle du manteau neigeux". Dans le massif des Cerces, le risque d'avalanche était "marqué", de trois sur une échelle de cinq.

Y a-t-il eu des erreurs dans l'organisation ?

"Je ne sais comment ils étaient encadrés" poursuit André Fournet, "mais si on y va [dans cette zone dangereuse ndlr], on y va pas à cinquante" conclut-il. Il semble en effet que, dans cette zone restreinte et raide qu'est le col du Petit Argentier, la plaque de neige se soit détachée à cause du poids du groupe : près de cinquante hommes, équipés lourdement (et notamment de détecteurs de victimes d'avalanche).  

À Valfréjus ce mardi, certains estiment donc qu'il y a eu des erreurs. Le maire de Modane, Jean-Claude Raffin regrette notamment que les militaires n'aient pas sollicité les conseils des professionnels de la montagne, même -et surtout- en allant dans un secteur hors-piste. Il semble que les responsables de l'excursion aient évalué le risque en interne, en se rendant sur place la veille. S'ils ont trouvé la couche [de neige ndlr] relativement stable, "ils se sont trompés" a déploré Jean-Claude Raffin, qui ajoute "l'enquête dira exactement dans quelles conditions tout cela s'est passé"

Pourquoi le bilan est-il si lourd ?

La nouvelle du drame, lundi, a secoué la station de ski de Maurienne et même les touristes, comme ce Luxembourgeois, Sam, actuellement en stage hors-piste, estiment qu'il y a eu des erreurs : "tous ceux qui connaissent le coin savent que c'est un endroit à risque, en plus les conditions météo des derniers jours font que la neige a toute été déposée au même endroit. (...) S'il y a un endroit où je n'aurais pas été skié, c'est celui là". Et Sam d'ajouter : "cinq personnes décédées dans une avalanche ce n'est pas normal. La règle d'or c'est de s'espacer, d'y aller un par un. Ils étaient cinquante. S'il y en a un qui se fait ensevelir, il y en avait 49 pour le secourir".

"On est interpellé par le nombre d'emportés" commente le directeur de l'Anena, Dominique Létang. "Les gens doivent respecter une grande distance de sécurité quand il y a une instabilité du manteau neigeux. L'avalanche, on ne l'évitera pas mais il n'y aura qu'un seul emporté et non 13. Pour moi, les distances de sécurité n'ont pas été respectées".

"Pour l'instant, on essaye de comprendre ce qui s'est passé et comment", a déclaré le procureur d'Albertville, Jean-Pascal Violet, qui a ouvert une enquête de flagrance. Un expert en nivologie a été désigné et est attendu sur les lieux du drame.

Quelles suites judiciaires ? 

Les avalanches mortelles ne débouchent pas nécessairement sur des poursuites judiciaires lorsque les victimes évoluent hors des pistes balisées. Comme l'a rappelé le procureur de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, après le drame des Deux Alpes, "le ski hors piste n'est pas interdit".

Le cas de Valfréjus relève de l'accident du travail pour ces militaires aguerris qui participaient à un entraînement. Si une infraction pénale devait être révélée par l'enquête, le parquet militaire de Lyon serait saisi comme le prévoit le code de justice militaire. En 2012, un légionnaire du même régiment avait déjà trouvé la mort, emporté par une avalanche avec quatre autres soldats, lors d'un exercice à Valloire (Savoie).


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