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La Légion

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Epee Edition - La Legion

La Légion

Thomas Gast


Avec le 2e REP au cœur des crises internationales 

Mémoire d'un légionnaire


  

28.Sept.

 

2012

Inhalt: Französische Ausgabe des Erstlingswerkes von Thomas Gast mit dem deutschen Titel: Die Legion: Mit dem  2e Rep in den Krisenherden dieser Erde.

La Légion étrangère est un mythe extrêmement vivant. Il se peut que ses missions aient changé dans les années et les décennies passées, mais la Légion est restée fidèle à elle-même. C'est toujours le même esprit qui règne dans la Légion et qui fait d’elle une troupe tout à fait particulière. Thomas Gast a humé cet esprit. Il a fait partie de la Légion étrangère pendant 17 ans, de 1985 à 2002. Natif de Haute-Franconie en Allemagne, il décrit dans ce livre les exigences de la Légion, mais, surtout, tout ce qu'elle lui a donné.

Le légionnaire d'aujourd'hui est un pro, formé et entraîné de manière parfaite, avec une compréhension technique de tous les systèmes d'armes les plus modernes. Il est robuste, mentalement fort, très motivé et extrêmement discipliné. C’est un spécialiste, un professionnel en fonction du genre de mission qu’il a choisi: parachutiste, tankiste, fantassin ou pionnier. C’est toujours un combattant. Après une formation d’infanterie et de combat dans la jungle en Guyane française, l’auteur rejoint le 2e REP qui est stationné en Corse et qui est envoyé continuellement dans les territoires en crise du monde entier. Il nous retrace entre autres les opérations au Tchad et au Congo, au Gabon et à Djibouti, ainsi qu’une mission pendant la guerre des Balkans à Sarajevo. Son récit nous permet un regard authentique derrière les coulisses de cette unité spéciale légendaire, il est aussi très personnel, tout en restant objectif. Il respire l'esprit de la Légion, et Thomas Gast doit beaucoup à cet esprit.

 

… en langue française

… en langue française

„Je suis un homme libre

Je veux en aucun cas être un homme commun.
J’ai le droit de sortir de l’ordinaire – quand je le peux.
Je me souhaite des chances, pas des garanties ni la sécurité.

Je ne veux pas être un citoyen entretenu, humilié et insensible, parce que l’État me prend en charge. Je veux confronter le risque, aspirer à quelque chose et le réaliser, faire naufrage et connaître des succès. Je refuse qu’on me prenne ma propre initiative pour une bouchée de pain.

Je préfère aller à l’encontre des difficultés de la vie, que de mener une existence assurée, je préfère ressentir tension fébrile de mon propre succès, que le repos apathique d’Utopia. Je ne veux ni donner ma liberté contre des bienfaits ni ma dignité humaine contre l’aumône.

J’ai appris, à penser et agir pour moi-même, à regarder le monde en face et à reconnaître : Ceci est mon œuvre ! “

Avec cette citation d’Albert Schweitzer commence le livre

La Légion (Thomas Gast)

Avec le 2e REP au cœur des crises internationales 

Mémoire d’un légionnaire

 

Quelques courts extraits du Livre

 

 

La Légion étrangère est un mythe extrêmement vivant. Il se peut que ses missions aient changé dans les années et les décennies passées, mais la Légion est restée fidèle à elle-même. C’est toujours le même esprit qui règne dans la Légion et qui fait d’elle une troupe tout à fait particulière. Thomas Gast a humé cet esprit. Il a fait partie de la Légion étrangère pendant 17 ans, de 1985 à 2002. Natif de Haute-Franconie en Allemagne, il décrit dans ce livre les exigences de la Légion, mais, surtout, tout ce qu’elle lui a donné.

Le légionnaire d’aujourd’hui est un pro, formé et entraîné de manière parfaite, avec une compréhension technique de tous les systèmes d’armes les plus modernes. Il est robuste, mentalement fort, très motivé et extrêmement discipliné. C’est un spécialiste, un professionnel en fonction du genre de mission qu’il a choisi: parachutiste, tankiste, fantassin ou pionnier. C’est toujours un combattant. Après une formation d’infanterie et de combat dans la jungle en Guyane française, l’auteur rejoint le 2e REP qui est stationné en Corse et qui est envoyé continuellement dans les territoires en crise du monde entier. Il nous retrace entre autres les opérations au Tchad et au Congo, au Gabon et à Djibouti, ainsi qu’une mission pendant la guerre des Balkans à Sarajevo. Son récit nous permet un regard authentique derrière les coulisses de cette unité spéciale légendaire, il est aussi très personnel, tout en restant objectif. Il respire l’esprit de la Légion, et Thomas Gast doit beaucoup à cet esprit.

***

Le camp Amilakvari[1]se trouvait au sommet d’une montagne. Ici, une brise agréable soufflait jour et nuit. L’arôme d’encens et l’odeur  alléchante d’Afrique flottait dans l’air, je ne les connaissais ni un ni l’autre et les mots me manquent pour les décrire. Le terrain en pente raide se terminait au golf de Tadjourah, au bord de la mer rouge et quand le soleil se levait ou se couchait, la lumière du crépuscule transformait cette région en un paysage de rêve.


[1] Lieutenant-colonel Dimitri Amilakvari était un prince géorgien qui s’échappa de son pays avec sa famille en 1921, lorsque l’armée rouge s’approcha, et partit en exil. Il devint officier en France et mourut lors de son service dans la légion étrangère pendant la bataille  d’El-Alamein en Egypte. Dimitri Amilakvari  fut enterré sur place, provisoirement, non loin du lieu où il tomba. Une croix en bois avec l’inscription “Ici-gît Amilakvari, Dimitri, lieutenant-colonel de la légion étrangère” et la date, le 22.10.1942, trônait sur la tombe, sur la colline disputée d’EL-Himeimat.

***

Et est-ce que l’on n’a pas souvent écrit (ou lu), “si un Légionnaire meurt, qui s‘en soucie?” Il y a beaucoup de vrai dans tout cela.

L’amour du travail bien fait ? Le meilleur exemple qui me vient spontanément à l’esprit à ce propos est le suivant. En mai 1997 au Congo Brazzaville, notre chef de corps disait devant tous les officiers et tous les sous-officiers du régiment la phrase suivante qui m’a marqué de manière durable et qui, une fois de plus, me confirmait dans mon appréciation sur la Légion.

“Si Paris décide que nous (le 2e REP[1]) partions à la guerre[2], nous sommes alors les fichus meilleurs soldats du monde entier … 


[1] 2e Régiment Étranger de Parachutistes. Ce régiment est stationné à Calvi en Corse.

[2] Il ne pouvait pas encore savoir à cette heure que nous étions déjà quasiment au centre de la guerre.

… curieux de connaître la suite ?

La Légion 

Avec le 2e REP au cœur des crises internationales 

Mémoire d’un légionnaire

***

République Centrafricaine, fin mars 1988.

À Bouar, une phase d’instruction intensive commença bientôt. Cette instruction se limita tout d’abord au cadre du groupe. Mon chef de groupe, un sergent japonais, pris l’affaire très au sérieux. Il devait gravir par la suite les échelons jusqu’à arriver dans les rangs des sous-officiers supérieurs et mourir des années plus tard à Bagdad.

***

Calvi, le 29 septembre 1990.

Jour de la Saint Michel

Ce qui m’impressionnait extrêmement, c’était la Musique Principale de la Légion Étrangère, bref la MPLE. Lors de la veillée  de la Saint Michel, elle passait d’une compagnie à l’autre et à des endroits différents. Jamais auparavant et jamais par la suite, la musique militaire ne m’avait autant fascinée. Ce n’est pas seulement de la musique, c’est une merveille, un vrai délice pour les oreilles!

***

1991

“Légionnaire de l’Afrique, suis tes anciens.

De ton allure magnifique, va ton chemin …“

Extrait de…  Connaissez-vous ces hommes. Chant de la Légion étrangère.

1991 – Le Tchad, Opération Épervier.

Cette compagnie tournante était fondée sur quatre colonnes: Un EMT, (l’état-major tactique avec le chef de corps et son état-major), sur la 1ère et la 2e compagnie ainsi que l’équipe CRAP et différentes éléments de la CCS. Pendant que nous, la 1ère compagnie, passions d’abord les deux premiers mois au camp Kosseï à N’Djamena, la capitale du Tchad, la 2e compagnie se trouvait à Abéché, dans le camp Capitaine Crocci. A N’Djamena, la triste nouvelle nous parvint qu’un caporal de la 2e compagnie s’était …

***

De nombreux livres ont déjà été écrits sur la Légion, et aussi beaucoup d’absurdités. Je ne suis pas non plus à l’abri d’écrire des bêtises, mais j’ai un énorme avantage: j’y étais, j’y suis resté jusqu’au bout, pendant dix-sept ans! J’ai quitté la Légion par l’entrée principale, avec fierté et de la mélancolie dans le cœur. Mes recherches s’appellent souvenirs. Souvenirs de, comment j’ai vécu la Légion de 1985 jusqu’en 2002.“

Il y a des noms, des endroits, des évènements, certaines actions, des odeurs et des couleurs qui sont comme des visages du temps passé, ou comme des histoires de l’enfance: on les a oubliés ! Mais on n’oublie jamais les impressions de la Légion, même si elles datent d’il y a très longtemps !

La Légion Étrangère a son propre charme, ses propres couleurs et odeurs, son propre caractère imperturbable et incorruptible. Mettre de côté? Oui. Oublier? Jamais!“

***

Sarajevo 1992/93.

Lorsqu’en août 1992 un nouveau chef de corps (1) prit le 2e REP sous ses ordres, il nous fit une promesse.”Je vous mènerai dans une guerre ou là, où vous pourrez faire vos preuves!”Le Colonel tint sa parole.(1)  Colonel Poulet (chef de corps du 2e REP  1992–1994 – † 2006)

 „O terre de détresse,

Ou nous devons sans cesse,

Piocher …!“

Ce chant, connu en Allemagne sous le titre “Die Moorsoldaten” ou “Börgermoorlied”, exprimait un peu l’ambiance de la période à venir. Pas en ce qui concernait à la Légion étrangère, mais beaucoup plus en ce qui me concernait personnellement, comment je devais vivre et ressentir les six mois qui  suivirent, par rapport à la misère et la peine que je devais rencontrer à tous les coins de rue de Sarajevo.  En tant que sergent et sous-officier adjoint, je pris l’avion à Noël de Bastia, avion qui devait nous emmener vers une guerre, comme nous ne la l’avions encore jamais vécu.

… un short Extrait:

…Un dimanche matin, vers six heures.

Pendant une heure, les grenades d’artillerie et les obus des mortiers labourèrent chaque centimètre carré de la position bosniaque.

Après la dernière détonation deux T-55, (des chars de combat russes), accompagnés de l’infanterie, sortirent de leur abri et se précipitèrent sur les positions supposées détruites avant Butmir.

L’attaque fut repoussée de manière aussi brutale qu’effective par les combattants bosniaques qui occupèrent de nouveau toutes les positions, dès que l’artillerie s’était arrêtée. Tout cela se déroula à une distance de tout au plus 800 mètres de nous. Danny et son groupe se trouvaient plus proche, à la limite du coté droite de l’assaut. Notre chien, que nous avions baptisé au nom d’un général[1], s’était réfugié dans le bunker en gémissant, pendant que les Légionnaires, prêts au combat, restaient dans leurs positions et dans leurs postes d’observation.


[1] Je ne veux pas citer ici le nom du général, parce que cela pourrait refléter une mauvaise image de lui.

***

**

Extrait du journal de l’auteur. 31 janvier, 1995.

Latitude : nord 9 ° 18 ‘ 55.3 “Longitude : est 21 ° 12 ‘ 12.2 “
 

Le parc national de la Gounda, (Parc National Saint Floris) est un des parcs les plus méconnus et les plus petits que l’Afrique nous offrent. Il se trouve en vue de la frontière vers le Tchad, entre la ville de province Ndéle et Birao, une ville située à la frontière soudanaise. Non loin de là, en direction du nord-ouest, les rivières Gounda et Koumbala se jettent dans la Bahr Aouk pour rejoindre ensuite le fleuve Chari, au sud du Tchad. La Gounda est un paradis, perdu « Nul Part »! Ici c’était l’Afrique comme on la voit rarement ailleurs: outre les éléphants, les lions et les buffles, on y trouvait des espèces d’antilopes très rares, comme par exemple le bongo, qu’on a toutefois que rarement l’occasion de voir, parce qu’il est très craintif. Il y avait aussi de grandes quantités d’antilopes Oryx, de waterbucks et d’impalas. Des hippopotames s’ébattent aux côtés des crocodiles. Des hyènes tachetés ou rayés zieutent farouchement.

            … le 2e REP en Somalie:

“Incontrôlée, livrée aux clans, la

Capitale est l’exemple même de

L’échec des troupes américaines.

A Baidoa, au contraire, les Légionnaires

Français ont réussi à établir un fragile

Mais réel sentiment de paix. “[1]

Vers la fin de l’année 1992, la 3e compagnie (3e  CIE du 2e REP) s’engagea en Somalie, à côté d’autres formations des forces armées françaises et américaines. L’Opération Oryx prit son cours. La compagnie se trouvait en première ligne, quand à partir du 9 décembre, on opéra militairement dans la capitale de Mogadishu.

 

Adjudant-chef  JOUSSE en action

Le 25 décembre, cette pointe de javelot fut renforcée par 400 Légionnaires de la 13e DBLE (le bataillon Bravo). Lors de cette opération (Opération Oryx ou Restore Hope, ainsi appelée par les Américains) nos gars de la troisième, les noirs, combattirent côte à côte avec ceux de la USMC[2], les  marines, d’abord à Mogadischu, puis à Baidoa.


[1] Extrait du magazine  Le Point, décembre 1993.

[2] United States Marine Corps.

»15 Bandits mis hors d’état de nuire, 15 armes saisies

… c’est carrée, c’est bien!«

Commentaire du COMELEF, général Quadri[1]


[1] Commandant en chef des Éléments Français. Citation du Figaro, édition novembre 1993

***

Opération Pélican.

 Le 3 mai 1997, nous étions de nouveau en route en direction de l’Afrique de l’ouest, au Gabon plus exactement. Le Gabon était considéré comme une plaque tournante pour une projection dans d’éventuelles régions instables. Comme à cette période la situation au Zaïre, (ancien Congo belge et après la guerre civile en 1997, république du Congo démocratique) était plus que tendue, dès le début, un soupçon de fumée de poudre colla à cette mission. Tous les « ingrédients » pour une belle opération semblaient être réunis. On peut expliquer en quelques mots le contexte général de la situation au Zaïre. Désiré Kabila était en train d’avancer avec son AFDL[1] depuis le nord du pays jusqu’à Kinshasa, pendant que le régime dictatorial de Mobutu se préparait à défendre la ville contre les agresseurs. On attendait un bain de sang!

Compte tenu de ces circonstances, nous (la 1ère compagnie, suivi de la CEA) nous déplaçâmes de Libreville, la capitale du Gabon, à Brazzaville dans le Congo, autrefois le Congo français. Brazzaville et Kinshasa se trouvaient en face l’une de l’autre à portée de vue, seul le Pool Malebo, une extension du fleuve Congo, (ou fleuve Zaïre) les séparait … !


[1]Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo.

(Ci-dessus Airport Maya-Maya – Juin 1997 – Photo founie par Mr. Waldemar Podkowka)

 

Brazzaville ou Brazzaville-la- verte,  comme on l‘appelait aussi en raison de ses nombreux espaces verts, des hibiscus, des bougainvillées rouges et violettes, de ses milliers de palmiers et ses grands arbres, représentait également pour moi une vue imprenable sur le fleuve Zaïre, d’une beauté à couper le souffle. A cet endroit, au pool Malébo, le fleuve fait plusieurs kilomètres de large. Brazzaville, c’était aussi la tour ELF, la basilique Ste. Anne avec ses toits verts de malachite ou la cathédrale du Sacré-Cœur. Brazzaville, c’étaient les marchés à ciel ouvert: le manioc, les cœurs de palmier, les fruits de toutes sortes, et les épices, africains ou orientaux. On sentait, touchait, regardait et vivait au rythme de ces marchés. On trouvait de la viande de phacochères, ces sangliers offensifs, des moitiés d’antilope ou encore des petits singes vivants, destinés à la consommation.Brazzaville, c‘était aussi un monde magique, rempli des forces envoutantes des féticheurs masqués et des gris-gris et celui des guérisseurs traditionnels des pygmées, avec en plus le tam-tam de la musique africaine si mystérieuse, les plumes d’oiseau multicolores, les poudres secrètes, les dents de lions et les têtes de singes. Brazzaville était par endroits moderne comme l’Europe et quelques pas plus loin, vieille comme d‘innombrables générations africains.Et Brazzaville, c‘était aussi la guerre, une guerre qui ne finirait sans doute jamais!

…lire plus?

La Légion - Avec le 2e REP au cœur des crises internationales Mémoire d’un légionnaire

“Lorsque l’on me remit l’insigne et la fourragère rouge, je pris conscience immédiatement qu’on m’avait remis une partie d’histoire. L’histoire des B.E.P. Leur destin devenait le mien. J’étais lié au passé des  B.E.P pour toujours. C’était un lourd fardeau qu’on me mettait sur les épaules, mais aussi un immense cadeau. Des noms apparaissaient devant mes yeux. Des noms que j’avais entendus, que j’avais admirés plus de mille fois. Sans aucun grade : Cabiro, de Biré, Hélie de Saint Marc, Raffalli, Caillaud, Erulin, Morin, Jeanpierre, Segretain, et encore Wallisch, Bauer, Tasnady, Gusic, Frouart, Bonnin, Abstein, Roos… Il n’y a pas la place pour pouvoir les citer tous. ”

 More Majorum! 

                                                                                                                      

 „La Corse, ce sont les gorges sauvages, les profonds lacs alpins de couleur bleu azur et également le délicieux ragoût de sanglier de chez « Doume », le samedi soir. Cette île, dont le drapeau – une belle tête de Maure noire sur un fond blanc – proclamait la victoire et la liberté dans le monde entier, était le paradis sur terre. Calvi, c’était le port de pêche, la tour de sel, la citadelle et l’oratoire Saint-Antoine. Il y avait aussi Notre Dame de la Serra, la place C. Colomb, où les anciens jouaient à la pétanque.“

Et Monsieur Antoine?

On voyait ce vieux Corse tous les jours avec son âne et sa charrette, qui donnait l’impression de vouloir s’écrouler à chaque instant. Le 2B, notre atelier réparation mécanique de régiment lui avait construit cette charrette pour son âne. Qu’il pleuve ou que le soleil brille: Monsieur Antoine y était indifférent, et son âne également! Il rentrait par la porte principale, pas tout à fait de manière aussi élégante que notre chef de corps, mais aussi fier et décidé que celui-ci … Comme un châtelain qui a pris de l’âge.  On ne pouvait plus se passer de lui, et s’il ne venait pas, on se faisait du souci.

Antoine était-il déjà là aujourd’hui! ?

Non?

D’habitude, il est si ponctuel!

Son âne trottait si doucement en se déplaçant si péniblement qu’on avait l’impression qu’il n’arriverait jamais au but. L’objectif de Monsieur Antoine était …

Il y avait Chez Emile’s  ainsi que l’Empire, le Calypso ou Au Son des Guitares  … Autant d’endroits que de souvenirs, mais

 

pas   seulement. Calvi était synonyme pour les soldats appartenant aux meilleurs du monde: Calvi   était le bastion des parachutistes de la Légion étrangère!

 

                                                                                                  
 
                                                                             
 
 
 

La Légion - Avec le 2e REP au cœur des crises internationales 

Mémoire d’un légionnaire

Date de parution  28.09.2012

Langue  Française

ISBN   978-3-943288-04-9

Pages – 345

                  

http://www.epee-edition.com/


Traduction

aa
 

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