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Légionnaire toujours...

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2011




Venez visiter l’Indochine avec La Rafale !

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21/11/11

 
La France a toujours eu du mal à faire le deuil de ses anciennes colonies et surtout avoir un regard objectif sur les événements qui s’y sont déroulés. Et s’il y a une colonie à la douce odeur d’Asie, faisant encore rêver, c’est bien l’Indochine. Mais ce n’est pas avec un regard de touriste ou de nostalgique que Patrice Ordas et Patrick Cothias vont aborder cette série, mais plus comme des historiens de la vie de nos légionnaires, au milieu de la guerre d’Indochine dont nous parlons encore peu, qui donnera naissance la guerre du Vietnam dont nous avons tellement entendu parler.

Mais plutôt que de vous barber avec mon opinion qui n’a pas tellement d’intérêt, voici le synopsis de la série, "La Rafale" :

« 1948, la France s’embourbe dans la guerre d’Indochine. Fréderic Daguet, jeune ingénieur du Chemin de fer Transindochinois, est chargé de conseiller la Légion Etrangère dans un projet un peu fou : réaliser un train blindé assurant ravitaillement et sécurité des troupes de part et d’autre du Vietnam, La Rafale ! »

Nous allons donc suivre les mésaventures du jeune Daguet, qui ne pourra rester indifférent aux charmes de l’Asie, phénomène appelé moins joliment à l’époque « le mal jaune », et suivre son histoire d’amour sous fond de révolution de ce pays devenu le Vietnam.

Au scénario, Patrice Ordas, qui reçut le prix Beauchamp pour "Les Griffes de l’Hermine". Passionné d’Histoire, il s’associe une nouvelle fois avec Patrick Cothias pour écrire ce récit à quatre mains. Déjà ensemble sur la série "Le fils de l’officier", ils nous offrent une nouvelle fois une belle aventure humaine, où les personnages auront le premier rôle même s’il est difficile de ne pas être envouté par la beauté du Vietnam éternel.

Winoc met en images "La Rafale". Nous le connaissions déjà pour son travail sur "Cliff & Co" ou le tome 3 de "Traffic". Cette fois, il va devoir faire vivre sur papier glacé la moiteur des forêts d’Indochine et la sublime Saïgon.

Nous attendons avec impatience de découvrir le résultat, mais pour cela, il faudra attendre janvier 2012.

NdlD : le synopsis est extrait du dossier de presse des éditions Grand Angle.

La Rafale (T1) Les rails rouges
de Patrice Ordas, Patrick Cothias et Winoc
sortie le 11 janvier 2012 aux éditions Grand Angle
prix : 13,50 €


Communiqué spécial 11 Novembre

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Paris le 17 novembre 2011.

Le Président de la République a annoncé à tous les Français que le gouvernement allait proposer à la représentation nationale un projet de loi aux termes duquel la Nation rendrait désormais hommage à tous les « Morts pour la France » le 11 novembre, jour qui demeurera à jamais celui de la célébration de la Victoire et de la Paix qui a suivi l’immense sacrifice des Poilus de la guerre de 14-18.

Les 47 associations patriotiques et d’anciens combattants du Comité d’entente élargi, qui représentent sensiblement près d’un million et demi d’adhérents, expriment leur très vive satisfaction de voir aboutir un projet porté depuis un an auprès des parlementaires et de l’exécutif. Anciens combattants de toutes les générations et de tous les conflits, « gueules cassées » et grands blessés de toutes les guerres, civils entretenant le Souvenir, anciens de l’outre-mer, étrangers de la Légion, officiers, sous-officiers, gendarmes , soldats , marins , aviateurs, d’active et de réserve, décorés ou anonymes, tous fortement représentés par nos associations, souhaitent vivement la traduction en loi de la décision du Président de la République.

Très conscientes qu’aucune commémoration ne sera supprimée, les associations estiment inapproprié le terme de « Memorial Day » employé actuellement par certains. Le « Memorial Day » est la traduction de l’hommage unique aux morts au combat dans les pays qui n’ont que deux commémorations nationales dans l’année, ce qui n’est pas le cas en France.

Les 47 associations soutiennent le vote d’une loi définissant la célébration du 11 novembre comme la loi du 24 octobre 1922 avait défini la célébration, par la République, de la Victoire et de la Paix le jour anniversaire de l’armistice de 1918.

Elles espèrent qu’un consensus se dégagera rapidement au Parlement. Comment en effet refuser à tous les « Morts pour la France », de tous les conflits, dont, bien évidemment ceux des opérations extérieures menées depuis 50 ans, cet hommage national !

Puisse aujourd’hui « l’ancien combattant de 20 ans », de retour d’Afghanistan, honorer ses camarades aux côtés de l’ancien combattant d ‘Algérie, d’Indochine, de Corée, de la Deuxième Guerre mondiale !

Puisse demain la mémoire de « tous les Morts pour la France » ne pas s’estomper !

Enfin puisse leur engagement pour la défense de la Patrie, celle de la Liberté et tout simplement pour l’exécution des missions reçues de la République, rester à l’avenir un exemple pour les jeunes générations de Français !

Le général de corps d’armée (2s) Dominique DELORT Président du Comité d’entente

Djibouti : Hommage à la 13e Demi-brigade de Légion étrangère

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LatitudeFrance

 

Unité mythique de la Légion étrangère, créée en 1940 au moment des opérations franco-britanniques à Narvik, la 13e Demi-brigade de Légion étrangère (DBLE), forte de 740 hommes, a définitivement quitté Djibouti, où elle y était implantée depuis 1962. Pour rendre hommage à ces légionnaires bâtisseurs qui ont activement et généreusement participé au développement du pays et fortifié la présence française, l’Institut français Arthur Rimbaud a organisé un évènement particulier en partenariat avec les Forces françaises stationnées à Djibouti. Quatre manifestations ont rythmé ce vibrant hommage.

L’inauguration du mur d’enceinte de l’Institut français Arthur Rimbaud

A l’occasion de leur participation à la construction du mur d’enceinte de l’Institut français Arthur Rimbaud de Djibouti, une cérémonie émouvante reliant l’Armée à la Nation a été organisée dans les jardins de l’Institut le 4 juin 2011.

 

Inauguration du mur d’enceinte de l’Institut français.

Un hommage en photos

Cette exposition (12 juin-12 juillet), toute en noir et blanc, du photographe Emmanuel Martin, retrace la vie quotidienne des légionnaires, tant dans la rudesse de leurs activités que dans leur intimité. Scènes fortes mais aussi émouvantes, évoquant avec intensité, solidarité, esprit de corps mais aussi honneur, courage et fierté.

Le vernissage a été honoré de la présence du Général de division Alain Bouquin, Commandant de la Légion étrangère, venu spécialement à Djibouti pour l’occasion.


Photo de l’exposition d’Emmanuel Martin « Hommage à la DBLE ».

Exposition « Histoire d’hommes »)

La Légion étrangère se présente, à travers vingt-huit portraits de personnalités « légionnaires » aussi fascinantes qu’inattendues dont certaines sont devenues de grandes figures.

A travers des trajectoires humaines hors du commun, ce sont aussi les valeurs qui cimentent l’esprit de corps de la Légion étrangère qui sont mises en exergue. Cette exposition donnée au Val-de-Grâce à Paris en avril 2009, a été accrochée exceptionnellement à l’Institut français, du 13 juillet au 12 septembre, grâce au concours de la Marine nationale qui a gratuitement acheminé les œuvres d’Aubagne à Djibouti.

 

Récital d’adieu : concert solo de violoncelle

Un concert du violoncelliste Sietse-Jan Weijenberg, ancien élève du Conservatoire supérieur de Musique de Paris, lauréat de plusieurs concours internationaux, a été offert, le 13 juin, par l’Institut français à la 13e DBLE et à l’ensemble des Djiboutiens désireux de rendre un dernier hommage à cette Demi-brigade, qui est intervenue à tous les moments douloureux de l’histoire de ce jeune pays.

Au programme, une alternance de musiques classiques et contemporaines : des mélodies baroques de Bach, aux harmonies et textures de Ligeti, Penderecki et Lutoslawski. L’assistance, particulièrement nombreuse, a été sous le charme de ce superbe récital saluant le départ de la 13e Demi-brigade de Légion étrangère.

Un évènement intense et riche en émotions, rendu possible grâce à l’indéfectible soutien des Établissements Frattacci.


Les cendres du général Bigeard vont être transférées aux Invalides

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le 18/11/2011


COMBATTANTS SANS PASSÉ

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Sortie le 21 novembre 2011.

Mobilisation en hommage au légionnaire tué en Afghanistan

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ACTUDEFENSE

Écrit par Romain Mielcarek le 17 nov 2011


Les appels à la mobilisation pour rendre hommage aux soldats tués en Afghanistan commencent à porter leurs fruits. Une foule plus nombreuse que les fois précédentes s’est réunie aujourd’hui pour adresser ses adieux au légionnaire tué lundi. Le rassemblement reste malheureusement loin de représenter le peuple français, la plupart des présents appartenant ou ayant appartenu à des institutions d’Etat.

 

Un ancien légionnaire salue la dépouille mortelle de Goran Franjkovic. Photo : Romain Mielcarek.

Le nombre de personnes mobilisées pour rendre hommage à Goran Franjkovic aujourd’hui était beaucoup plus impressionnant que les fois précédentes. Le mot semble être passé et cette fois-ci, ils étaient près de 150 sur le pont Alexandre III pour saluer une dernière fois la dépouille du légionnaire tué en Afghanistan. « Au début, il n’y avait qu’une poignée d’anciens », remarque l’un des seniors en béret vert, « c’est bon signe, nous pourrons peut-être bientôt remplir l’avenue ».

Si la manifestation n’a pas l’ampleur de ce que l’on peut voir aux Etats-Unis et au Canada, elle gagne tout de même en ampleur. La presse aussi a reçu le message et est venue en nombre. Libération, AFP, France Télévision … chacun a joué le jeu : quelques images et l’interview de quelques passants.

Il reste cependant un détail qui interpelle : une très grande majorité des mobilisés sont des anciens combattants. Une fois enlevés les corps de l’Etat : militaires, policiers, pompiers; et les associations : IHEDN, chercheurs et étudiants spécialisés, anciens combattants … il ne reste plus grand monde sur le pont. Les Français ne semblent pas encore prêts à se rassembler, même si l’information avait cette fois-ci beaucoup mieux circulé.

Le légionnaire de 1re classe Goran Franjkovic, 25 ans, a été tué en Afghanistan lundi. Il servait au sein du 2e Régiment étranger de Génie. Blessé mortellement par des tirs à l’arme automatique, il est le 76e soldat français tué sur ce théâtre depuis 2001.


Les anciens combattants de l’Hérault solidaires avec les OPEX

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Hommage au légionnaire de 1reclasse Goran FRANJKOVIC

                                              devenu fils de France non par le sang reçu... mais par le sang versé...


 
 
 

Le jeudi 17 novembre 2011, une délégation du conseil départemental pour les anciens combattants et victimes de guerre et la mémoire de la Nation et  les présidents des associations départementales d’ACVG de l’Hérault ont souhaité rendre un hommage au légionnaire de 1re classe Goran FRANJKOVIC, tué le lundi 14 novembre 2011 en Afghanistan.

Un cortège silencieux d’une cinquantaine de personnes et de 10 porte drapeaux s’est formé à 11 heures devant les grilles de la  préfecture de Montpellier et a traversé le centre de la ville en direction du monument aux morts de toutes les guerres.

Une minute de silence y a été respectée à la mémoire du légionnaire de 1reclasse Goran FRANJKOVIC  et de son camarade blessé à ses côtés au cours d’accrochages en Kapisa, et plus largement en hommage à tous nos morts et nos blessés en OPEX.

Monsieur le préfet était représenté par la directrice du service départemental de l’ONACVG de l’Hérault, l’autorité militaire par son D.M.D. accompagné des représentants des différentes armes.


APPEL de la FSALE à tous les anciens légionnaires

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Le transfert, entre Roissy Charles de Gaulle et l'hôtel des Invalides, de la  dépouille de notre camarade : le légionnaire FRANJKOVIC du 2e REG, mort pour la France en Afghanistan le 14 novembre dernier, aura lieu  jeudi 17 novembre  en début d'après-midi.
Le convoi funéraire franchira le pont Alexandre III vers 13h50, il est demandé à tous les Anciens légionnaires de la région parisienne de se rendre sur le pont, en tenue d'Anciens, pour le passage du convoi afin de rendre hommage à leur compagnon d'Armes.

Hommage de la Nation aux soldats morts pour la France.

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Allée 7, rangée 38 - Sophie Schulze

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le mercredi 9 novembre 2011



En 1883, Franziska naît à Oldenbourg. Toute jeune femme, elle donnera plus tard naissance à Walter, fils de ses amours cachés avec Karl le pêcheur. Günther son époux n'acceptera jamais l'enfant comme le sien.
Allée 7, rangée 38 est le premier roman de Sophie Schulte. Il met en parallèle de la vie de Walter et de sa femme Alice avec celle de Heidegger et de Hannah Arendt.

Ces deux couples sont aux prises avec l'Histoire des frères ennemis que sont la France et l'Allemagne et surtout avec la seconde guerre mondiale, l'holocauste. Si Walter, allemand naturalisé français et Alice cuisinière de son état, tentent tant bien que mal de survivre durant le conflit, les privations, les arrestations et les temps de camps de travail forcé, Heidegger, après avoir flirté avec le national socialisme, s'enferme dans son chalet. Il ne veut que la paix, être libre de travailler sur sa philosophie, tout le reste lui est indifférent. Hannah Arendt, brillante philosophe mais juive, parfaitement consciente de la situation politique tendue, est contrainte de quitter le pays. L'invasion nazie la poussera jusqu'au Portugal puis ce sera un bateau pour les États-Unis.

Sophie Schulze traite de ces êtres aux mondes si différents. Les plus humbles avec leurs espoirs de bonheur simple et puis ceux d'en haut pris dans leur nébuleuse philosophique. Il est surtout question du sens de l'identité, de la fragilité des êtres face aux conflits meurtriers, des êtres sacrifiés au nom d'idéologies aveugles. Ce roman montre également tout ce que la France et l'Allemagne ont en commun, ce terreau de philosophies où pousseront enfin les racines d'une Europe commune chère à Husserl ou Robert Schuman. Encore faut-il que les hommes de bonnes volontés croient en ce projet.

Aux États-Unis, Hannah Arendt sera une des rares à chercher la source de ce conflit meurtrier, l'explication de l'holocauste. Pour elle, Nuremberg n'a servi qu'à punir mais pas à comprendre. « Ne pas chercher à comprendre est criminel. C'est courir le risque que cela se reproduise. » Mais comprendre, ce n'est pas forcément accepter.

J'ai aimé cette histoire, cette mise en parallèle de ces destins si différents. Évidemment on s'attendrit avec Walter et Alice, comme on admire l'intelligence flamboyante d'Hannah Arendt et que l'on s'indigne de l'indifférence de Heidegger. Et même si elle m'a paru de prime abord un peu sèche, froide, j'ai aimé l'écriture de Sophie Schulze, toute en phrases très courtes, presque avare de mots. Une langue fragmentée idéale pour aller à l'essentiel. Qui sommes-nous, à l'unité ou bien pris dans ce qu'est l'Humanité ? Que et comment trouver quelque chose pour être ensemble ?

Une bien agréable surprise.

Dédale

 

Extrait :

Walter parle mal le français. Mais il sait tenir un fusil et tracer des routes. Il lui reste aussi des souvenirs du métier de paysan.
Malheureusement, il n'y a pas de route à construire à Strasbourg. Il n'y a pas de guerre à mener non plus. Quant aux paysans, ils ne veulent personne d'étranger.
Des gens conseillent à Walter d'aller vers le sur, à l'ouest de Mulhouse. Là-bas, il y aurait des mines de potasse qui pourraient lui proposer du travail. Certaines sont même tenues par des Allemands.
Walter s'y rend. Les patrons des mines de Wittelsheim sont intéressés par son expérience de légionnaire. Ils lui proposent de travailler au fond pour creuser des tunnels à l'explosif. En échange, ils lui offrent un salaire et un logement gratuit dans la cité minière.
Embauché, Walter dépose une demande de naturalisation. Il ne veut plus retourner en Allemagne. Il hait l'Allemagne. Il veut rester ici, en France. Il veut cette nationalité à laquelle ses dix années de Légion lui donnent droit.
À Fribourg, Hannah Arendt est inquiète. La crise de 29 a profondément ébranlé l'Allemagne. La situation politique est tendue. Les communistes sont sous l'influence de l'Union soviétique. Ils tiennent une ligne dure, sans compromis. Cette inflexibilité fait gagner chaque jour des suffrages à l'extrême droite. Au centre, la République de Weimar ne se soucie pas de ce qui se passe à ses côtés. Elle ne pense qu'à ses propres querelles, tiraillée entre son président et le parlement. Hannah doute que ce fragile équilibre puisse tenir longtemps. Elle prend position. Elle se rapproche du sionisme.
Walter descend au fond de la mine. Le travail y est dur et angoissant. Les ouvriers travaillent dans le noir ; avec peu d'air, creusent et charrient des tonnes la peur au ventre, celle de l'effondrement d'une galerie ou d'une explosion. Walter lui aussi a peur. C'est lui qui manipule les explosifs et prend le plus de risques. Seulement, depuis la Légion, il sait apprivoiser son angoisse, en ne lui accordant pas d'attention. Son sang-froid impressionne les autres, qui prennent confiance en lui.


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Traduction

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