AALEME

Légionnaire toujours...

  • Plein écran
  • Ecran large
  • Ecran étroit
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

Décés du SCH FERRER Vincent

Envoyer
Né à Ibiza en Espagne le 13 mars 1922, il s’engage à la Légion étrangère, le 25 juin 1940, après l’appel du Général de GAULLE. Affecter en premier lieu, au 4e Régiment étranger, c’est dans les rangs du 1er Régiment étranger d’infanterie de marche, qu’il prend part en 1943 à la campagne de Tunisie face a l’ Afrika Korps de Rommel, qui bat en retraite. Il sera blesser et cité.
Muté au R.M.L.E. Le Régiment prestigieux du Général ROLLET, le Sergent FERRER fera partis de ceux qui vont écrire une nouvelle page d’histoire. Le SGT FERRER débarque avec cette unité le 25 août 1944 en Provence, la 5e division blindée, fonce en direction du Nord-Est, en libérant des villes et des villages de France, repoussant l’ennemi en Alsace ou les Armées Hitlériennes, vont livrées leurs derniers combats sur le sol de France.
Mais le 17 Mars 1945 le SCH FERRER, est grièvement blesser par une mine antipersonnel, il devra être amputé de la jambe gauche. La médaille militaire lui sera concéder, accompagner d’une citation a l’ordre de l’Armée. Il sera naturaliser Français le 10 Avril 1948. Officier de la Légion d’Honneur, il fait partis de ce Corps des Légionnaires étrangers, devenu fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé.
 
Allocution prononcée par le président de l’Amicale des Anciens légionnaires du biterrois, Michel LOUVET aux obsèques de Vincent FERRER, OFF/LH, le 12 avril 2010.
 
C’est toujours un triste privilège de faire l’oraison funèbre d’un être humain, et plus particulièrement d’un homme tel que Vincent Ferrer.
Président d’honneur de l’Amicale des Anciens de la Légion du Biterrois dont il a été un des créateurs, Vincent fût le président fondateur de l’association Rhin et Danube, et a été de nombreuses années président de l’association des anciens combattants de Sauvian. Il resta fidèle jusqu’à la limite de ses forces.
Vincent c’était la bonhomie, la gentillesse, la mémoire d’une époque, il était pour moi président des anciens légionnaires, un comité des sages à lui tout seul.
Né à Ibiza en Espagne, le 13 mars 1922. Vincent s’engage à la Légion le 25 juin 1940 après l’appel du Général De Gaulle.
Affecté en premier lieu au 4e Régiment Etranger, c’est dans les rangs du 1er Régiment Etranger d’Infanterie de Marche, qu’il prend part en 1943 à la campagne de Tunisie face à l’Afrikacorps de Rommel qui bat en retraite. Il y sera blessé et cité.
Muté au Régiment de Marche de la Légion Etrangère « le ReuMeuLEu » le régiment prestigieux de Rollet, celui de la ligne Hindenburg de 14/18, le sergent Ferrer fera partie de ceux qui vont écrire une nouvelle page d’histoire.
Vincent débarque avec cette unité en Provence le 25 août 1944. La 5e Division Blindée fonce en direction du nord est, libérant au cours de son passage les villes et villages de France, repoussant l’ennemi en Alsace ou les armées hitlériennes vont livrer leurs derniers combats sur le sol de France.
En moins de six mois, Vincent est cité quatre fois.
La guerre s’arrêtera pour le sergent-chef Ferrer le 17 mars 1945 où grièvement blessé par une mine anti-personnelle, il devra être amputé de la jambe gauche.
La Médaille Militaire lui sera concédée accompagnée d’une citation à l’ordre de l’armée.
Il sera naturalisé français le 10 avril 1948.
Officier de la Légion d’honneur, profondément attaché à notre devise « Honneur Fidélité », il fait partie de cette cohorte de légionnaires étrangers, « devenus fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. »,
Vincent c’est un honneur pour nous tous de t’avoir connu. Ton sens de la droiture et plus encore ton amour de la Légion pour qui tu as tant donné, font que tu resteras inscrit en lettres d’or dans le grand livre de notre vie.
A ta famille éprouvée nous tenons, les camarades du monde combattant dans leur ensemble, à les assurer de notre profonde tristesse et notre compassion dans ces moments douloureux qu’entraîne ta disparition.
Tu as rejoint les 40000 légionnaires tombés pour la France.
Pour t’accompagner lorsque tu vas quitter cette salle, tes proches ont choisi la chanson d’Edith Piaf « Non je ne regrette rien » tu aimais cet air, symbole des légionnaires parachutistes, air qu’ils chantaient en quittant Alger pour rejoindre Zéralda en 1961.
Au revoir Vincent, repose en paix.

Traduction

aa
 

Visiteurs

mod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_counter
mod_vvisit_counterAujourd'hui436
mod_vvisit_counterHier12072
mod_vvisit_counterCette semaine31848
mod_vvisit_counterSemaine dernière18724
mod_vvisit_counterCe mois65628
mod_vvisit_counterMois dernier119907
mod_vvisit_counterDepuis le 11/11/0919924964

Qui est en ligne ?

Nous avons 1840 invités en ligne

Statistiques

Membres : 17
Contenu : 14344
Affiche le nombre de clics des articles : 42742650
You are here Carnet Décés du SCH FERRER Vincent