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Légionnaire toujours...

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Maria Iannotti

Ce blog est dédié à mon frère...

Iannotti Domenico alias JANOTTI Domenico "porté disparu" dans la nuit du 7 au 8 janvier 1952 à Xom Phéo, au Tonkin...

Engagé dans la Légion étrangère (matricule : 76286), il faisait partie de la 13e DBLE, 2e bataillon, 5e compagnie lors de sa disparition. (Xom Phéo était un piton rocheux, situé en face de Hoa Binh et défendait la RC6 (route coloniale 6), au carrefour de la rivière noire.)


Le mur du silence

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Mais, pourquoi tout ce temps ?

S’écoule sans raison !

Rien ne change et je sens,

Que j’en perds la raison.

 

Toi ! Mon frère, où  es-tu ?

Fais-moi signe, qu’attends-tu ?

Viens me dire, car vois-tu !

D’attendre ! Je n’en peux plus.

 

J’ai cherché, sans faiblir,

Partout et sans faillir,

Ton Nom ! Est « Avenir ! »

Et non pas Souvenir !

 

Il me reste à trouver,

Ton histoire, tant cachée,

Oui ! Je sais où chercher !

C’est un Mur…à casser…

 

A Toi ! Mon frère, que je ne connais pas ...

 

             Le 17 Août 2002…

" Il " Au soldat inconnu

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Les armes pleurent et des larmes de sang coulent,

Les canons s’entendent, le temps triste s'écoule,

La nuit vient envelopper les corps des soldats

Qui, dans la plaine souillée, dorment en contrebas.

 

Oh ! Nuit étrange, tu apaises les douleurs,

De tous ces corps meurtris, par autant de malheurs,

Étendant ton manteau, pour appeler la trêve,

Oubliant les combats, en voulant vivre un rêve.

 

Les armes se sont tues, " Il " écoute le silence,

Ce silence bienfaiteur qui, dans son cœur, danse

En emportant ses craintes, quelques heures durant.

 

" Il " ne sait pas encor, qu'à la nouvelle lune,

La chance l'aura quitté, tombant sur une dune.

Pour "Vous !"camarades, le prix du « sang »  étant...

Votre triste récompense.

 

A Toi ! Mon frère, que je ne connais pas........ 

 

Le 17 août 2000

Espérances

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Jamais, tu ne pourras imaginer,

Combien j'ai pu rêver et espérer,

Au jour merveilleux et tant attendu,

De nous voir enfin et sans retenue.

 

Nous nous serrerons si passionnément,

A hurler de bonheur si fébrilement,

Nous pourrons ainsi parler du passé,

Et de l'avenir pour tout effacer.

 

Tant de douleurs vécues jusqu'à ce jour,

Et faire moultes projets remplis d'Amour,

Sans plus penser à tout ce temps perdu,

Où nous étions tous deux dans l'inconnu.

 

Pas un instant ne se passe sans Toi !

Dans mon cœur, tu vis, sans perdre la Foi !

Sur ton visage se dessine un sourire,

Et notre rencontre provoquera soupirs.

 

Comment ne pas songer que très bientôt !

Mes espérances soient comblées d'en " Haut ",

Te voyant enfin là ! Devant mes yeux,

Je tombe à genoux, en remerciant Dieu.

 

Le 11 octobre 1997.

Rêve ou Réalité…

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Comment émerger de ma mémoire ?

Tant de Souvenirs et tant de Gloire,

Songeant à Toi, face à mon miroir,

Je forme le vœu de te revoir.

 

De ta photo, je fixe les yeux,

Seul lien, nous réunissant tous deux,

Ton regard, je sonde, je me sens mieux,

Car tu me parles de ce que je veux.

 

Plus de « peut-être », plus de frontières,

Car ton message est arrivé « hier «,

Ignorant le temps et les barrières,

Jusque dans mon cœur, à ta manière.

 

Donne-moi juste une indication !

Je foncerai dans ta direction,

Guide-moi dans toutes mes actions,

Libère-moi de mon obsession.

 

A Toi ! Mon frère…

 

Le 22 juin 1996.


Hymne à mon frère

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A toi, mon frère, mon inconnu,

Dans la nuit noire, je t'ai perdu,

Cherche, mon cœur, ton frère t'appelle,

Sonne le glas, dans la chapelle.

 

Au cœur de cette immensité,

Où est passée ton Entité ?

Cherche, mon cœur, ton frère t'appelle,

Sonne le glas, dans la chapelle.

 

Jungle ou forêt à traverser,

Chemin faisant et à tracer,

Cherche, mon cœur, ton frère t'appelle,

Sonne le glas, dans la chapelle.

 

On torture en captivité,

Pièges et serpents à éviter,

Cherche, mon cœur, ton frère t'appelle,

Sonne le glas, dans la chapelle.

 

Cris et blessures et chairs meurtries,

Ton pauvre corps, ainsi croupit,

Sonne le glas, dans la chapelle,

Cherche, mon cœur, ton frère t'appelle.

 

Canons qui pleurent, mines qui sautent,

Marche mon frère, la tête haute,

Sonne le glas, dans la chapelle,

Cherche, mon cœur, ton frère t'appelle.

           A toi, mon frère, que je ne connais pas...

Maria Cesare. Le 16 mai 1996

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Traduction

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