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Légionnaire toujours...

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1892

Au Dahomey.

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Le Monde illustré du 15/10/1892

Nous poursuivons aujourd'hui, grâce aux envois de notre correspondant spécial, M. Abel Tinayre, l’intéressante série que nous avons entreprise sur la campagne du Dahomey.

L'un de nos dessins représente une pirogue naviguant sur l’Ouémé, tandis qu'une page est consacrée au combat de Godomé-Zobbo, qui a eu lieu à la date du 9 août.

L'avant-garde de la colonne Stephani partie de Kotonou après avoir brûlé le village dahoméen de Kotonou, a été attaqué sur la route de Godomé, au moment où elle allait s'engager dans la direction de Zobbo qu'elle avait mission d'incendier. Les Dahoméens, cachés dans des trous, étaient armés de winchesters.

Ils ont laissé passer la colonne, puis aussitôt après, l'ont attaquée sur toute sa longueur. Il y a lieu de signaler la belle conduite de l'avant et de l'arrière garde, en cette affaire ( lieutenants Passaga et Caillot ).

Nous avons eu deux sergents tués, et une quinzaine de blessés, tant indigènes qu'Européens.

Au cours des derniers engagements, on a remarqué, non sans émotion, qu'un très grand nombre d'officiers avaient été tués. Cela provient, d'une part, de l'habitude des indigènes qui visent les officiers et sous-officiers français. En outre, ainsi que le représente notre gravure, les Dahoméens se cachent dans des trous qu'ils ont creusés dans la brousse, et à l'abri de ces refuges, ils visent à loisir les officiers de la colonne, lorsqu'ils passent à portée de l'embuscade.


Le Monde illustré du 08/10/1892

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Expédition du Dahomey.

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Le Monde illustré du 08/10/1892

Désireux de continuer à tenir nos lecteurs au courant de cette campagne lointaine, nous publions aujourd’hui le plan du bivouac de la colonne, pris le 19 août à Kouti par notre correspondant, qui vient de nous l'adresser.

Grâce aux admirables qualités administratives et à l'énergique activité de notre gouverneur M. Ballot, deux cents porteurs et environ mille guerriers indigènes sont groupés en colonne. On pense pouvoir porter le nombre des guerriers à quatre mille, et dès lors, le succès nous sera complètement assuré. En effet, l'élément européen se trouvera énormément ménagé par l'augmentation du contingent Indigène, et dans ce pays de brousses, pouvoir opposer sans cesse l'indigène à l'indigène sera la meilleure et plus sûre tactique.

C'est à la date-du 19 août que là colonne est arrivée à ce bivouac, dans la matinée, après avoir passé le marigot d'Ajarra. La colonne entière devait attaquer l'important village de Takon, et de là, prendre position dans le Dékamé, où, sont massées d'importantes forces ennemies.

L'entrain de la colonne était magnifique et l'état sanitaire excellent.


Le commandant Faurax.

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Le Monde illustré du 08/10/1892

La victoire remportée par nos troupes sur l'armée dahoméenne a coûté là vie au commandant Faurax.


Frère de MM. Faurax, industriels bien connus à Lyon et à Marseille, il s'engagea à dix-huit ans; il avait trois ans de service lorsque éclata la guerre.

Nommé immédiatement sous-lieutenant, il fut le premier officier français blessé par les balles allemandes dans l’engagement de Saarbruck.

A peine guéri,- il repartait avec le '62e de marche, et faisait toutes les campagnes de l'Est dans l'armée du général Bourbaki, à laquelle appartenaient également ses deux frères, officiers de mobiles. Blessé pendant la bataille de Nuits et fait prisonnier, il s'échappe de l'ambulance, et vient se mettre à la disposition du gouvernement. Il fut nommé capitaine et Chevalier de la Légion d'honneur, en récompense de sa brillante conduite. Le. Capitaine Faurax n'avait pas encore vingt et un ans.

Lors de la révision des grades, il fut nommé lieutenant; en 1875, il était promu capitaine au choix.

Le capitaine Faurax fit plus tard toute la campagne de Tunisie, où sa bravoure lui valut deux citations à l'ordre du jour de l'armée. La campagne terminée, il alla combattre au Tonkin, où pendant trois ans, sa brillante conduite fut récompensée par deux citations. Il fut promu alors commandant à la légion étrangère.

A son retour, le gouvernement l'envoya en mission au Japon, en Chine et en Sibérie.

En juillet 1890, il passa au 98e  de ligne, en garnison au camp de Sathonay, et le 14 juillet il était promu officier de la Légion d'honneur.

Au moment où se produisirent les derniers événements du Dahomey, il demanda à entrer dans la Légion étrangère, et il partit pour le Dahomey. Il devait être une des premières victimes de l'expédition.


Le petit parisien. 02/10/1892.

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Le petit parisien. 01/10/1892.

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Le petit parisien. 21/09/1892.

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Le Petit Journal Illustré. 03/09/1892.

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Le Petit Journal Illustré. 21/05/1892.

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Le Petit Journal Illustré. 23/04/1892.

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