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Légionnaire toujours...

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1931

Le Centenaire de la Légion étrangère.

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Le Petit Parisien. 01/05/1931

A Sidi-Bel-Abbès, dans l'Oranie, ont débarqué, ces jours derniers, des détachements des cinq régiments d'infanterie et du régiment de cavalerie de la légion étrangère. Ces délégations, venues du Levant, d'Indochine, du Maroc, de Tunisie, assistent actuellement aux fêtes du centenaire de cette arme d'élite.

Et les anciens légionnaires sont venus nombreux participer à cette cérémonie du souvenir, qu'organisa avec soin le général Rollet, ancien commandant du ler étranger, premier général chargé du commandement de tous les régiments de la légion.

Le monument aux morts de la légion, construit en marbre sur une assise de granit, est édifié dans la cour du quartier Vienot - Vienot, un des colonels du 1er étranger, fut tué au siège de Sébastopol - un globe en bronze rappelle que les légionnaires venus des pays les plus divers se sont battus glorieusement sur tous les continents pour la grandeur de la France, que volontairement ils venaient servir.

Quatre légionnaires de bronze, vêtus des uniformes de la création, c'est-à dire de la conquête de l'Algérie, des campagnes coloniales, de la guerre de 1914-1918, montent la faction devant les plaques dorées où sont inscrits les pays où se battit la légion.

Oeuvre du sculpteur Ch.-H. Pourquet, le monument, sobre de lignes, parfaitement exécuté, rappelle le sacrifice des milliers d'étrangers qui, anonymement, vinrent à Bel-Abbès « en prendre pour cinq ans » et, un peu partout, en Algérie, au Mexique, en Crimée, en Italie, en Allemagne, à Madagascar, en Chine, au Tonkin, en Tunisie, au Maroc, en Syrie, en France, tombèrent pour ne plus se relever.

Le drapeau de la légion porte sur ses plis, inscrite en lettres d'or, cette devise :  « Valeur et discipline.» Les légionnaires de 1931 ont conservé les traditions de leurs aînés, et cela malgré toutes les campagnes entreprises pour les détourner de leurs devoirs de soldat. Arrivés à Bel-Apbès, dans la cour du quartier Vienot, Allemands Russes, Belges, Italiens, Norvégiens, Anglais, etc., oublient leur première nationalité ils ne sont plus que des légionnaires. Des hommes que conduisent des hommes.

Et cela, ils ne l'oublient jamais.

A Ain-Sefra, il y a quelques années, une troupe ambulante était venue donner des représentations. Parmi les artistes, un colosse se faisait remarquer par son numéro de « briseur de chaînes ». C'était l'as de la troupe et l'imprésario le payait fort cher. La veille du départ des artistes, le détachement de la légion étrangère, en garnison à Aïn-Sefra, ayant organisé une retraite aux flambeaux, la clique, clairons, fifres, tambours passa devant la baraque foraine en jouant la marche de la légion.

Le « briseur de chaînes écouta avec une émotion qu'il ne parvint pas à dissimuler. Le lendemain, abandonnant sa situation de vedette, il se présentait à la caserne de la légion et contractait un rengagement de cinq ans. Ancien légionnaire, repris par la nostalgie de la vie passée, il n'avait pu résister à l'appel du vieux refrain de son arme.

Et les exemples de légionnaires revenus, après quelques années de vie civile à Sidi-Bel-Abbès, sont nombreux, si nombreux que les effectifs des régiments étrangers ont atteint un chiffre qui dépasse toutes les prévisions.


Édouard Mac.


Le Journal. 01/05/1931

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L'inauguration du monument destiné à commémorer le centenaire de la Légion étrangère.

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Le Journal. 01/05/1931






Le Figaro - 01/05/1931

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La Légion étrangère

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Le Figaro - 01/05/1931

 


L'Echo d'Oran du 01/05/1931

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L'apothéose de la Légion étrangère.

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L'Echo d'Oran du 01/05/1931

 

Hier, à Bel Abbès, a eu lieu la grandiose cérémonie de l'inauguration du monument du Centenaire.

 

M. Carde, Gouverneur général de l'Algérie, le maréchal Franchet d'Espérey et de nombreux orateurs ont célébrés la gloire des héroïques soldats.














































Le Véteran. 05/1931

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Le Centenaire de la Légion étrangère.

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Le Véteran. 05/1931

 

La Légion étrangère a célébré le jeudi 30 avril le centenaire de sa création. A cette occasion a été inauguré à Sidi-Bel-Abbès un monument élevé à la mémoire des héros de la Légion morts aux quatre coins du monde, au service de la France.

Y assistaient: les vingt-sept délégations des sociétés d'anciens légionnaires de France, des colonies et de l'étranger, avec leurs drapeaux; les délégués de nombreuses sociétés d'anciens militaires, de nombreux généraux, parmi lesquels le général Guillaumat, le général prince de Monaco, le brigadier général Stanley Ford, attaché militaire américain, de nombreux officiers étrangers et les personnalités civiles et religieuses du département.

Le gouverneur général Carde et le maréchal Franchet d'Espérey, tous deux en grande tenue officielle, présidaient la cérémonie.

Ils firent leur entrée dans la cour de la caserne de la Légion étrangère où se trouve le monument.

On entendit successivement le colonel Poley, président du comité du monument, le colonel Nicolas, commandant le 1er étranger; M. Maurer, président de l'Union des Sociétés d'anciens légionnaires; M. Valleur, vice-président du conseil général d'Oran; le maréchal Franchet d'Espérey, représentant le ministre de la Guerre, qui dit notamment :

M. Maginot a voulu que son délégué proclamât la gloire des enfants d'adoption de la France. C'est une oeuvre toute française que celle de la Légion, car, à tous ces hommes venus des pays les plus divers, la France offrait un nouvel idéal : l'amour des armes et 1'orgueil de servir. « Honneur et fidélité » fut la devise offerte à tous ces hommes. Partout la Légion a répondu « présent », et,  sur les traces de ses pas vainqueurs, le soleil ne se couche pas. La gloire de ce corps illustre suffit, dans le cœur des siens, à remplacer l'image de la patrie perdue.

M. Carde gouverneur général, termina la série des discours : Sur cette terre, dit-il, où se lève une France nouvelle, quelles sont les oeuvres auxquelles, en véritables émules de leurs ancêtres, les légionnaires de Rome, les légionnaires de France, n'ont point apporté l'appui de leurs bras, de leur ténacité et de leur vertu?

Infatigables, ils furent de toutes les tâches et des entreprises les plus fécondes.

Le maréchal Franchet d'Espérey donna alors lecture d'un télégramme du ministre de la Guerre ainsi conçu: J'associe l'armée entière aux fêtes du centenaire de la Légion, commémorant l'héroïsme de ses morts, les brillants faits d'armes de ses régiments, son intrépidité légendaire.

Je salue ses glorieux drapeaux.

Ce message a été adressé à toutes les unités de la Légion stationnées en Afrique du Nord, au Levant et en Indo-Chine.

En Alsace on a suivi avec intérêt les solennités de ce Centenaire. Cette province n'a-t-elle pas, pendant l'annexion, fourni un très important contingent de légionnaires ?

Ne voulant s'accommoder au casque à pointe et ne pouvant porter le pantalon rouge, des milliers d'Alsaciens ont servi jusqu'en 1918 dans les régiments de la Légion, troupe d'élite, qui s'est couverte de gloire et qui a puissamment contribué à la création de l'empire colonial français.

Les Allemands n'ont cessé de calomnier la Légion. Ils ont répandu sur ses manières de recrutement, sur la discipline qui y règne nécessairement, les plus absurdes mensonges, crus, par beaucoup.

A l'occasion du centenaire de cette troupe les nationalistes d'outre-Rhin ont ranimé leur campagne malveillante. Mais, en Allemagne même, des hommes se sont levés pour dire aux disciples des Hugenberg et Hitler:
— « Vous mentez I Jamais la France n'a eu besoin de dépenser un sou pour entretenir des recruteurs pour la Légion étrangère. Si aujourd'hui l'Allemagne fournit, parmi tous les peuples, le plus grand nombre de soldats à ce corps, ce fait n'est dû qu'à deux facteurs: la misère ou la soif d'aventure. »

Chez les Alsaciens, nous l'avons vu, c'était, du temps de l'annexion, l'horreur de la caserne allemande qui les poussait vers la Légion. Et ceux qui y ont servi, n'en sont pas peu fiers.

Une délégation d'anciens légionnaires alsaciens s'est d'ailleurs rendue à Sidi-Bel-Abbès avec le drapeau tricolore des légionnaires mulhousiens, que les autorités allemandes avaient cherché à confisquer, mais qu'ils n'avaient jamais pu trouver.


Le Monde colonial illustré. Mai 1931

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