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Légionnaire toujours...

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Des cérémonies du 14-Juillet, entre apparat et simple bonheur

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Mardi soir, un jour avant la date officielle nationale, la ville célébrait la prise de la Bastille en accueillant dans une ambiance de fête, Madame le préfet, les Légionnaires du 4e RE, pompiers et autres musiciens.


Mardi soir, un jour avant la date A Castelnaudary, les cérémonies du 14-Juillet ont lieu le 13 juillet. Un avantage qui ne souffre pas la contestation car, en devançant le tir, la capitale mondiale du cassoulet peut être alors honorée de la présence d'Anne-Marie Charvet, préfet de la République française, appelée dès le lendemain à représenter sa fonction dans le périmètre de la préfecture qu'elle sert. Ainsi, mardi soir, la foule convergeait vers la République, empruntant son cours à pas mesurés, en raison de la moiteur de cette brûlante soirée estivale. Adossés à la Halle aux grains, leur fameux "Famas"leur barrant le torse, les légionnaires impeccablement alignés se concentraient dans leur immobilité. Au fil du temps, de multiples groupuscules entourèrent l'armée, groupuscules à consonance familiale éclatants de leurs larges sourires, porteurs de multiples propos venant à souligner le bonheur d'être ensemble.
 
"Ils". 20 heures et 10 minutes. La foule se tourne vers le bas de la ville, "Ils arrivent". "Ils", Madame le préfet, Monsieur le premier magistrat de la commune, accompagné par l'ensemble du conseil municipal, porteur pour l'occasion de vêtements soigneusement choisis. "Ils" sourient, le public enclavé derrière ses barrières d'acier galvanisé répond à l'invite, dans une sorte d'atmosphère de samedi de mariage. Le cortège pénètre alors dans l'enclave réservée, escorté par les regards des policiers militaires. La foule aperçoit maintenant les nuques des officiels, immobiles, tandis que retentit l'hymne national, ponctué de battements de mains joyeux de tout petits enfants.
 
Médaille au sol. "Ouvrez le banc !". Le colonel Mistral, chef de corps du 4 e Régiment étranger : " Nous pouvons être fiers de tous ceux qui remplissent leur mission de service public...". Petit signe de tête à l'attention de Madame le préfet.Celle-ci fait quelques pas sur sa gauche afin de se rapprocher du lieutenant-colonel Claude Canalès, qu'elle s'apprête à décorer de la Légion d'honneur à la suite du discours du colonel Mistral. Coup de vent du Lauragais, gants d'apparats qui rendent la manipulation délicate ? La médaille de la Légion d'honneur échappe des mains de Madame le préfet, sous les yeux d'une Légion étrangère impassible.

Médailles décernées. Dans un prompt, délicat et discret mouvement, Anne-Marie Charvet se saisit aussitôt de l'insigne reposant au sol pour faire comme il se doit "Chevalier de la légion d'honneur" Claude Canalès, serviteur de la Légion durant 21 ans. Gaston Sicsou reçoit le même honneur, Joël Cazanave est fait chevalier de l'ordre national du Mérite, tandis que l'adjudant-chef Tony Ingrand et le sergent-chef Philippe Bellier, reçoivent la médaille militaire, sur un fond croissant de babillements d'enfants, réprimandés par d'assourdissants "Chuttt !", en provenance d'une foule soudain portée par une âme d'éducateur.

Crépitements d'applaudissements. Applaudissements de la brillantissime fanfare des Sans-Souci qui descend le cours de la République, incapable décidément de contribuer à l'humidification pourtant bienvenue de ce brûlant 13 juillet, applaudissements des légionnaires, tendant vers la perfection dans leur art de la représentation, applaudissements, crépitements d'applaudissements pour les soldats du feu qui, forts de ce succès, vont revenir sur scène pour un second tour, sirènes hurlantes. "Pour votre sécurité, restez derrière les barrières de sécurité", annoncent les hauts parleurs.

Grand cru. L'évidence de la consigne est suivie à la lettre par une foule qui se rétracte instantanément, dès lors que les fortissimos des "deux tons" s'échappent des véhicules de secours, faisant apparaître alors sur les visages de singuliers sourires, entremêlés de discrets tiraillements.
Les gyrophares disparus, les Sans Souci jubilent, entraînant les spectateurs dans les jardins de l'hôtel de ville, où une cérémonie de naturalisation doit avoir lieu (lire en encadré). Des notes de musique qui se propageront tard dans la nuit, s'étirant dans les micros de la savoureuse formation "Plein Feux Orchestra" et son bal de la nuit, un bal qui succéda au feu d'artifice paré "d'un grand cru", selon les propos de spectateurs enchantés.
J.-C. S.

 

Traduction

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