publié le 02.10.2010
Les militaires assureront le gros du contingent des athlètes de haut niveauDifficile d'attirer les athlètes de premier plan sans prime à l'arrivée ni label de la Fédération française d'athlétisme... Alors, les organisateurs de Run in Lyon ont tenté d'actionner des réseaux atypiques pour monter leur plateau élite. Au printemps, une convention avait été signée avec l'ambassadeur du Kenya en visite à Lyon. L'accord prévoyait la venue tous frais payés d'une dizaine de coureurs du camp d'entraînement d'Eldoret, en échange de la mise à disposition d'un espace publicitaire pour le pays des hauts plateaux. La mise en place du partenariat s'est avérée plus difficile que prévu et la présence des athlètes (notamment Joseph Birgen) restait incertaine hier soir. Tout porte à croire que ce n'est pas cette année que le marathon se courra à Lyon en moins 2h15 (les éditions 2006, 2007 et 2008 s'étaient achevées en plus de 2h22). | |
En revanche, le semi-marathon et le 10 km promettent d'être rapides grâce aux athlètes de la Légion étrangère qui avaient l'habitude de venir au semi-marathon de Lyon en raison d'un partenariat avec l'armée de terre. Son responsable Pascal Jannot dépêche pour l'occasion huit de ses athlètes qui sortent d'un long stage à Font-Romeu. Rachid Ghanmouni, 13e du marathon des Mondiaux de Paris en 2003, fait figure de grand favori sur semi-marathon où l'on retrouvera aussi le Burundais Dieudonné Gahungu qui avait fait un passage à l'AS Rispoli il y a trois ans. Sur 10 km, c'est la « dream team », selon Jannot avec le Kenyan Abraham Kiprotich, le Burundais Abraham Niyokuru, ou encore l'Ougandais Nathan Chebet. Ils tenteront de préparer les grandes classiques de l'automne en passant sous la barre des 29 minutes. B.S. |