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2010


Un officier français meurt en Afghanistan 17122010

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17.12.10

L'Elysée a annoncé, vendredi 17 décembre, la mort en Afghanistan d'un officier de la Légion étrangère lors d'une opération de reconnaissance. La victime, qui appartenait au 2e régiment étranger du génie de Saint-Christol d'Albion (Vaucluse), a succombé à des tirs d'insurgés dans la vallée d'Alhasay (province de Kapisa, nord-est du pays).

C'est le cinquante et unième soldat français tué depuis le début de l'intervention étrangère dans le pays, en 2001. Dans un communiqué transmis vendredi, Nicolas Sarkozy a exprimé son émotion, tout en réaffirmant "la détermination de la France à continuer d'œuvrer au sein de la force internationale d'assistance à la sécurité" (ISAF) déployée en Afghanistan.

"COURAGE DES SOLDATS FRANÇAIS"

Dans un autre communiqué, le ministre de la défense, Alain Juppé, a de son côté exprimé "sa plus vive émotion" et adressé "ses sincères condoléances à la famille de la victime et à ses proches". Alain Juppé a également salué "le courage des soldats français actuellement engagés sur le théâtre afghan".

Le ministre a rendu visite mercredi aux unités en formation au camp de Canjuers (Var) avant leur départ pour l'Afghanistan. Il a dit qu'il se rendrait "dans les semaines qui viennent" auprès des forces françaises dans ce pays.

Le chef du gouvernement, François Fillon, a également exprimé son "émotion". "Le premier ministre tient à saluer solennellement le dévouement et le professionnalisme de nos unités, engagées au service de la paix pour sa sécurisation et la reconstruction de l'Afghanistan", écrit Matignon dans un communiqué. Quelque 3 750 soldats français sont actuellement déployés en Afghanistan.


Le « 4 », « fantastique machine à intégrer » 17122010

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Publié le 17/12/2010

La commission Défense de l'Assemblée nationale en visite au 4e régiment étranger, cela faisait longtemps que son président, Guy Teissier, en avait l'envie. » Je voulais voir une famille militaire que je n'avais jamais eu l'occasion de rencontrer, voir une fantastique machine à intégrer ». Le député des Bouches-du-Rhône est venu en terres lauragaises accompagné du local Jean-Claude Pérez, du Castrais Philippe Foliot et de Françoise Hostalier, des Flandres. Il ne cache pas son enthousiasme à voir « des gens de nationalité différentes - le mot est faible - devenir des soldats au service de la France alors que 80 % ne parlent pas un seul mot de notre langue quand ils arrivent. Des hommes venus de Mongolie, du Tibet, de Russie ou du Japon qui ont la volonté de servir et que la légion va intégrer dans la communauté française. C'est unique au Monde et cela mérite d'être dit au reste de la nation ». Il rend hommage « à l'amour du travail bien fait de ces légionnaires qui ont deux emplois, sont toujours combattant et souvent autre chose. Ils font les deux avec la même ferveur », souligne-t-il. M. Teissier cite ces képis blancs qui vont présenter et réussir le concours d'infirmier. « C'est cela la légion, un formidable creuset de formation ». Il nous raconte cette légion qu'il découvre, « celle à laquelle colle l'image de ces têtes brûlées d'entre-deux-guerres, dans une démarche expiatoire qui a laissé la place à de gens qui ont autant de bon sens et d'humanité que n'importe qui d'entre nous. Ce ne sont pas des gens à part »., dit-il.

Françoise Hostalier abonde. « Ici, on ne parle pas notre langue et pourtant l'on fait des militaires au top du top ». Et, se réjouit que « dans ses missions, la commission parlementaire permette les stages d'immersion et d'aller au cœur de nos forces » . « Ce n'est pas une obligation mais une volonté du président Teissier. Quand on aborde la question de la défense, il faut que l'on sache de quoi on parle, c'est le b.a.-ba du parlementaire », résume Jean-Claude Pérez. Les hôtes de marque du colonel Mistral, on le voit, étaient ravis.


Il chute dans une gaine d'aération 16122010

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AFP 16/12/2010

Les pompiers de Toulouse ont trouvé ce matin le cadavre d'un jeune militaire de la Légion étrangère au bas d'une gaine d'aération haute de quatre étages et située dans des locaux du Crédit agricole, a-t-on appris de source judiciaire. Le mystère reste entier sur les causes de la mort comme sur les circonstances dans lesquelles ce soldat français de 19 ans basé à Calvi (Haute-Corse) a chuté dans la gaine, a indiqué à la presse le procureur de Toulouse, Michel Valet.

Une autopsie devait avoir lieu demain. L'enquête confiée à la police judiciaire devra éclaircir les circonstances de la mort mais se penchera aussi sur la personnalité et le parcours du jeune homme, qui a été identifié en fin d'après-midi. "Il était signalé disparu depuis dimanche par un camarade de régiment avec lequel il se trouvait à Toulouse", a indiqué le procureur.

Les pompiers ont été alertés vers 05H00 du matin par le gardien de la banque qui avait remarqué des gouttelettes de sang sous un faux plafond situé au rez-de-chaussée près d'une gaine de climatisation. Le corps était encastré tête en bas au pied de cette gaine verticale de 40 cm de diamètre venant du toit terrasse de l'immeuble du centre-ville.


Préserver et transmettre une tradition d’excellence 16122010

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le 16/12/2010

Le colonel Jean-Michel Faure est le 36 e écuyer en chef du Cadre Noir de Saumur. Cet homme de 54 ans a découvert l’équitation lorsqu’il avait 12 ans et s’est passionné pour la compétition en saut d’obstacles.

Devenu moniteur d’équitation et cavalier de haut niveau, il entre dans l’armée en 1977. En 1982, il intègre l’école de cavalerie, devient écuyer et se consacre au CSO. Il est champion du monde militaire en 1986 à Madrid. Après sept ans au Centre sportif d’équitation militaire à Fontainebleau et deux ans à l’État-major à Paris, il est nommé, en 2006, écuyer en chef du Cadre Noir de Saumur.

En tant qu’écuyer en chef, il a la prérogative d’effectuer le pas d’école, dans lequel son cheval, chaque fois qu’il avance l’antérieur, le met en extension avant de le reposer au sol.

« Notre mission, explique Jean-Michel Faure, est de promouvoir l’école d’équitation de tradition française, basée essentiellement sur la légèreté, l’élégance mais aussi la rigueur ».

À chaque changement d’environnement, des difficultés nouvelles se posent avec les chevaux. « Ici à Strasbourg, on doit passer sous un orchestre, ce qui peut effrayer certains chevaux. » Lors de galas précédents, ce sont les cornemuses à Rennes qui ont posé problème alors qu’à Paris, aux Invalides, les chevaux ont détesté les képis blancs des musiciens de la Légion étrangère !


N'Demi s'impose à l'issue d'un final époustouflant 13122010

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lundi 13 décembre 2010

Troisième victoire pour le légionnaire Abel N'Demi (à gauche), devant Joseph Muragat qui termine lui, sur la troisième marche du podium.Didier Morel

Cross de Rennes Métropole Pacé. Troisième victoire à l'arraché pour Abel N'Demiqui bat au sprint Simon Munyutu et Joseph Muragat.

Les douze courses de la journée ont connu un final en apothéose avec le cross des As hommes où trois coureurs ont terminé dans un mouchoir de poche après 9,850 km de relances et d'attaques. Ce sont d'abord les deux légionnaires Kenyans de l'Athleg Provence, N'Demi et Muragat qui avaient pris à leur compte l'animation de la course, suivis à bonne distance par les frères Munyutu et le local Christopher Yris.

Ce dernier, beaucoup trop gourmand dans ses objectifs, allait se mettre en sur régime et était obligé de mettre le clignotant au tiers de la course. Simon Munyutu revenait au train sur les deux leaders et faisait la jonction avant l'attaque de la dernière grande boucle. « C'est une reprise et j'ai été prudent au départ » confiait Simon qui ne rechignait pas à faire le travail aux avants postes. À 200 m de l'arrivée, bien malin celui qui aurait pu faire un pronostic.

Au prix d'un sprint rageur et échevelé, Abel N'Demi enlevait d'un souffle la décision devant Simon Munyutu et le surprenant Joseph Muragat. « J'ai dû puiser dans mes réserves et j'avais mal au dos » confiait N'Demi qui inscrivait une troisième fois son nom au palmarès du cross de Pacé. À noter dans cette épreuve le bon comportement du local David Munyutu (4e) et celui de Sébastien Descormiers (AL Brécé 35) classé au cinquième rang.

Chantal Berthelot a bien résisté à Martha Komu

Il y a eu moins de suspense dans l'épreuve féminine où la favorite Martha Komu n'a pas eu à s'employer pour vaincre. Toutefois, derrière la championne, l'athlète de Chartres-de-Bretagne, Chantal Berthelot a rendu une belle copie en s'accrochant aux basques de la Kenyane pour ne concéder qu'une vingtaine de secondes à l'issue des 5,670 km de la course. « J'ai eu peur de la blessure » avouait celle qui n'a pas été épargnée par les bobos tout au long de sa carrière et qui voudrait bien faire un podium aux départementaux le 9 janvier.

De son côté, Martha Komu avait fait le métier avant de s'envoler pour le Kenya y effectuer un stage de préparation sur les hauts plateaux. On reverra la sociétaire du Stade Clermontois au cross Ouest-France des Mutuelles du Mans en janvier.

L'organisateur Loïc Rapinel pouvait se montrer satisfait de cette journée consacrée à la course à pied en tout genre, favorisée par des conditions climatiques idéales, et une qualité de terrain remarquable propice aux courses nerveuses. « Il est loin le temps du bourbier qui donnait une mauvaise image de marque à notre épreuve à label National », faisait remarquer le président de Pacé en courant.

Cross des As hommes (9,850 km) : 1. Abel Maina N'Demi (Kenya, Athleg Provence) en 30' 29'' ; 2. S. Munyutu (Stade Clermont) 30' 30'' ; 3. J. Muragat (Kenya, Athleg Provence) 30' 31'' ; 4. D. Munyutu (Pacé en courant) 31' 37'' ; 5. S. Descormiers (AL Brécé 35) 32' 50''; 6. F. Lautredoux (HBA TA) ; 7. G. Le Quellenec (Lannion Athlé) ; 8. Y. Delhoum (junior, HBA TA) ; 9. J. Personnic (AL Ploemeur) ; 10. P. Robin (AS Pommeret) ; 11. D. Le Saout (Pays de Paimpol) ; 12. M. Collet (Lannion Athlé) ; 13. S. Morin (CPB Rennes) ; 14. P. Lambart (Toc Cesson) ; 15. C. Prise (Lannion Athlé) ; 16. S. Gicquel (AC Haute VIlaine) ; 17. J. Lebret (CJF St Malo) ; 18. B. Honneur (LPA Lamballe) ; 19. N. Giard (AS Tourlaville) ; 20. J. Guille (Stade Rennais).

Cross des As femmes (5,670 km) : 1. Martha Komu (Stade Clermont) en 20' 22'' ; 2. C. Berthelot (Chartres de B. Stade Rennais) 20' 47'' ; 3. M. Barre (Rance Jogging) ; 21' 56'' ; 4. S. Phelippeau (AP Vannes) 22'; 5. E. Ruel (Jacques Cartier St Malo) 22' 07'' ; 6. G. Houitte (Pacé en courant) ; 7. S. Bordeaux (Asptt Rennes) ; 8. G. Heuze (Acr Dinan) ; 9. I. Chemin (Elan Cesson) ; 10. O. Ferre (EA Pays de Brocéliande).

Trail court de 16,2 km : 1. Sébastien Louvel (EA Pays de Brocéliande) en 52' 22'' ; 2. A. Lavergne (Rance Jogging) 54' 35'' ; 3. O. Chantrel (ind.) 55' 16'' ; 4. A. Le Caer (Tim 13) ; 5. F. Adam (Asa EC).

Trail long (31,5 km) : 1. Cédric Aubert (US Saint-Gilles) 2 h 00' 22'' ; 2. C. Baton (Mille Pattes Vitré) 2 h 01' 05'' ; 3. Y. Gabriel (EA Pays de Brocéliande) 2 h 01' 29'' ; 4. V. Laporte (Allonnes) ; 5. S. Busnel (ind.).


Noël : moment fort à la légion étrangère 13122010

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Publié le 13/12/2010

Noël est avec Camerone, un des moments forts de la légion étrangère. De quelque religion, de quelque nationalité qu'ils soient, tous les légionnaires se retrouvent autour de l'enfant roi. Beaucoup vivent à Castelnaudary leur premier Noël de légionnaire, les cadres, sous-officiers et officiers ne passent pas la veillée avec leurs enfants mais avec leurs hommes. « C'est la famille légion », présente le colonel Mistral, commandant le 4e régiment étranger. D'ailleurs, chaque soldat reçoit un cadeau du régiment et un autre de son commandant de compagnie.

Pour la Nativité, on renoue également avec la jolie tradition des crèches qui, chaque année, sont ouvertes au public. Dans les compagnies, on s'active déjà, en grand secret et c'est l'occasion de découvrir de surprenants talents. Les soldats y font montre de toute leur sensibilité et l'émotion que dégagent les crèches est d'ailleurs un des points notés par le jury au même titre que le respect du temps imparti à ces mini-sons et lumière (de dix minutes maximum), la technicité ou encore la créativité.

Challenge et rendez-vous

Aujourd'hui commence un autre grand moment de cohésion du régiment : le challenge sportif de Noël. « Une lutte fratricide acharnée, très sympathique, à la première place… très courue », précise le capitaine Joffredo, en charge de la communication au 4e RE.

Décembre, c'est aussi la visite du général Bouquin, commandant de la légion, qui inspectera le régiment les 16 et 17 décembre et assistera à la remise de galons pour les promotions de nouveaux sergents, le 17, au quartier Danjou.

Enfin, le 24 avant la veillée, entre soldats, la messe, à 18 heures, ouverte au public, à la collégiale.


Les pulvérisations vitales de Hartung à Sérignan 11122010

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Édition du samedi 11 décembre 2010

Le musée régional d’art contemporain dévoile les “Spray” de Hans Hartung. Ou comment un artiste transcende sa paralysie

On connaît ses grands signes, des figures informelles tracées d’un geste nerveux et autoritaire. Ce n’est pourtant pas le Hans Hartung chef de file de l’abstraction lyrique des années 50 que présente le musée de Sérignan. Sous le titre Spray, l’exposition dévoile un pan moins connu, et étonnant, de son œuvre : les peintures par pulvérisation.

Hans Hartung (1904-1989), artiste Allemand qui avait choisi la France pendant la guerre, expérimente cette technique dès 1961. Il la systématise dans les années 80, quand la paralysie le crucifie sur un fauteuil roulant. Mais il n’utilise pas la pulvérisation par défaut. Il s’est engagé depuis longtemps dans cette voie avec un arsenal d’appareils détournés : aspirateur inversé, sulfateuse à vigne, tyrolienne pour crépi.

Hartung construit alors une géographie poétique de giclées impétueuses, de coulures imprévues, mais aussi de vaporisations pleines de légèreté et de sérénité. L’exposition révèle des liens inattendus avec les peintures floues de Gerhard Richter.
La dernière année de sa vie, l’artiste grabataire produit 360 toiles. Avec une vitalité inouïe et une explosion de couleurs. Il ouvre des échappées imaginaires qui se prolongent hors de la toile. « Hartung se lâche complètement, avec la même liberté que Monet quand il peignait les nymphéas », dit Hélène Audiffren, commissaire de l’exposition.

« Le plaisir de vivre se confond en moi avec le plaisir de peindre. Lorsqu’on consacre toute sa vie à la peinture, que l’on cherche à aller plus loin, il est impossible de s’arrêter », écrit Hans Hartung.

À la fin, il utilise un pistolet à air comprimé vaporisant de la peinture. Ses assistants le filment dans l’atelier. Le document capte l’énergie qui porte l’artiste. C’est aussi une preuve destinée à chasser les doutes sur ses capacités, qui pourraient naître chez les historiens de l’art.

Parmi les films présentés en complément de l’exposition, les images muettes d’un documentaire inachevé d’Alain Resnais montrent Hartung en pleine création, dans sa maison de Minorque, en 1946.

À Sérignan, il faut aussi visiter le cabinet de dessins où les amateurs d’Hartung retrouveront le peintre qu’ils connaissent. Celui des entrelacs de signes. Les esquisses préparatoires révèlent que la spontanéité apparente du geste - marque de fabrique de l’artiste - était parfois méthodiquement balisée. Hans Hartung commence à vraiment improviser sur des pastels, avant les pulvérisations libératrices.

Hartung, grand-père des graffeurs ? 

Jean-Marie GAVALDA

La maison relais SDF inaugurée officiellement 09122010

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Édition du jeudi 9 décembre 2010

Cela fait pratiquement   un an qu'elle existe et elle n'a été inaugurée officiellement, qu'hier, lors d'une petite cérémonie dans des locaux surprenants. Et pour cause, la maison relais des sans domicile fixe se trouve dans une habitation située dans un quartier résidentiel.

Il n'y a pas de panneau annonciateur pour ne pas inquiéter les voisins, même s'ils sont forcément au courant de leur installation.   « Je sais qu'il y a eu deux ou trois lettres à la mairie. On a essayé d'organiser une fête des voisins, personne n'est venu. Néanmoins, cet été, il y a eu des discussions quand les locataires jouaient à la pétanque devant et des voisins se sont arrêtés pour discuter », soulignait Kadem Tebib, le responsable de la maison relais, travaillant pour l'association Riposte (Réseau interprofessionnel de prévention et d'organisation de soins en toxicomanie).


Et jusqu'à preuve du contraire depuis cette installation, il n'y a pas eu de problèmes.   « Il faut chasser les préjugés », n'hésitait pas à dire Michelle Oromi, l'élue PC, mais aussi membre du centre communal d'action sociale. D'autant que les dix locataires ont tout pour se réinsérer dans cette maison de 300 m2. Elle dispose de dix chambres (cinq grandes et cinq petites).   « On a essayé de faire en sorte que les personnes ayant des enfants à charge le week-end aient les grandes chambres », détaille Kadem. Deux grandes salles, dont une pour la cuisine et l'autre pour le salon qui comporte un écran géant, sont là pour agrémenter leur quotidien.

 

« Il y a un atelier cuisine et on va bientôt lancer un atelier bricolage. Les locataires ont déjà installé une glace avec du matériel de récupération, se rappelle le responsable de la maison relais.   Au printemps, ils avaient même semé des plans de tomates et ont pour projet de faire un jardin. Au quotidien, ils s'occupent du ménage et de la vaisselle. »


Autant de tâches qui permettent à ces SDF en situation stable de se remettre dans le 'droit chemin'. « Pour moi, cette maison c'est une roue de secours, raconte Fabrice arrivé le 1er mars.   Je sortais de maison d'arrêt après avoir été auparavant légionnaire. J'ai l'habitude de me soumettre aux ordres. »

L'habitude aussi de vivre en collectivité, car les dix locataires viennent de milieux différents.   « Le fait d'être dans une maison facilite l'ambiance qui a un côté familial », explique Dominique Pagès, le président de Riposte.    

François RIVIER

L'audace créative de Fred 09122010

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Publié le 09/12/2010

Au-delà de la prestigieuse maison de la place Vendôme, Fred, c'est avant tout l'histoire d'un homme au destin singulier : Fred Samuel. Né en 1907 à Buenos Aires d'un père bijoutier alsacien, il étudie la joaillerie dès l'âge de 16 ans et ouvre sa première boutique à Paris en 1936. Pendant la guerre, il s'engage dans la Légion étrangère, est fait prisonnier et s'illustre en farouche résistant.

Après le conflit, Fred redevient joaillier. Très vite, le gotha planétaire se toque de ses créations subtiles et audacieuses. Véritable pionnier, il participe à l'introduction des perles de culture en France. Par ailleurs, le talentueux créateur entretient des liens étroits avec le septième art. C'est un collier signé Fred - 23 rubis taillés en forme de coeur - que Richard Gere offre à sa Pretty Woman, Julia Roberts.

Fred Samuel a aussi eu très tôt l'idée de collaborer avec des artistes, notamment Jean Cocteau en 1962. Aujourd'hui encore, Arik Levy et Jean-Paul Goude prêtent leur talent à la maison.

Mais la création emblématique de Fred est sans conteste le bracelet Force 10, né en 1966 de la passion des Samuel père et fils pour la voile. Henri Samuel détourne en bijou un câble tressé selon la tradition de la corderie royale, avec une manille de bateau en guise de fermoir. A l'époque, Fred a le génie d'associer deux matières inédites en joaillerie : l'or et l'acier. Ces créations androgynes déclinées sous différentes formes et plus tard serties de diamants demeurent un best-seller inoxydable.

Fred Samuel disparaît en 2006, à l'âge de 99 ans. Depuis quatre ans, la marque est présidée par Natalie Bader. Après avoir forgé ses armes chez Chanel et Sephora, cette brillante femme d'affaires a pris la marque à bras-le-corps et entend bien l'inscrire dans la modernité en repensant les codes - un peu trop traditionnels à son goût - de la joaillerie. Sans égratigner pour autant le précieux héritage de Fred, Natalie Bader cherche aussi à démontrer que l'on peut porter de la joaillerie dans la vie de tous les jours. Elle mise également sur les lignes masculines, à l'instar de Force 10, qui illustre parfaitement mixité et androgynie, des valeurs fortes pour la marque.

Autre cheval de bataille de l'intarissable PDG : l'accessibilité, qui passe aussi bien par des prix serrés en entrée de gamme (bracelet Success sur cordon de soie à partir de 690 euros) qu'à des boutiques conçues comme des lieux très accueillants, dans lesquels on ne doit pas avoir peur d'entrer. Et ça, c'est déjà une petite révolution place Vendôme !

Marine de La Horie

Villasavary. Commémoration. 09122010

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Publié le 09/12/2010

Seulement une vingtaine de personnes pour la commémoration de la fin de la guerre d'Algérie et de la cessation des combats au Maroc et en Tunisie. Le maire, Maurice Sié, le président de l'Amicale des anciens combattants et Richard Smyth, ingénieur à Airbus, légionnaire de 1re classe honoraire de la Légion étrangère (résidant au lotissement la Barthe) ont déposé une gerbe au pied du monument aux morts.


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