AALEME

Légionnaire toujours...

  • Plein écran
  • Ecran large
  • Ecran étroit
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

A Tours, les militaires arrivent sans états d'âme

Envoyer

15/07/2012

  • Le général Jean-Marc Ripoll est né en 1956 à Saïda, en Algérie. Il est marié et père de deux enfants.
  • Titulaire du diplôme d'ingénieur de l'école nationale des Mines, et ancien sapeur du génie, il a effectué une partie de sa carrière opérationnelle au sein de la Légion étrangère.
  • Après avoir commandé pendant deux ans l'école du génie à Angers, il a été nommé directeur adjoint de la Drhat, à Tours, en 2011.
  • le général Ripoll est officier de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite.

Quels sont les personnels concernés par le déménagement à Tours de la Drhat ?

« Ce sont essentiellement deux services : la sous-direction de la gestion des personnels qui supervise les déroulements de carrières et la sous-direction des droits individuels qui gère les soldes et rémunérations. »
« Au total, ce sont 640 personnes, dont 10 % environ de civils. Avec les familles, cela représente à peu près 1.500 personnes dont 700 enfants scolarisés. »

Comment se déroule ce déménagement ?

« L'opération est en cours depuis le début du mois. Elle s'achèvera le 17 juillet. Tout se passe très bien. Pour ce qui est des infrastructures, nous travaillons sur ce déménagement depuis trois ans. »
« Les travaux d'aménagement des bureaux dans la caserne Barraguey-d'Hilliers ont été terminés en temps et en heure. »
« En ce qui concerne l'accueil des familles, il a y eu un excellent travail d'anticipation avec la mairie de Tours, les professionnels de l'immobilier et l'inspection d'académie. Mon souci, c'était que tout le monde ait un toit en arrivant. Il n'y a pas de problème. »

Dans quel état d'esprit arrivent les personnels concernés par ce déménagement ? Ils n'ont pas trop d'états d'âme ?

« La vie en région parisienne a des contraintes. Il y a moins de bouchons ici. A Tours, les gens arrivent dans une ville agréable, universitaire, qui offre aux familles de nombreux services. »
« La région est sympa et l'immobilier est quand même plus abordable qu'à Paris. D'ores et déjà, 20 % des arrivants sont devenus propriétaires. C'est le signe qu'ils ont bien l'intention de s'installer en Touraine. Je pense que l'on sera à 40 % d'ici un ou deux ans. »
« J'ajoute que, pour la Touraine, c'est une bonne affaire puisque les personnels de la Drhat disposent généralement d'un bon pouvoir d'achat. A terme, l'impact économique sera de plusieurs dizaines de millions d'euros. »

Où en est la restructuration de l'armée de terre ? Il faut s'attendre à de nouvelles mesures ?

« Nous arrivons au terme du plan établi dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP). Toutes les écoles ont été regroupées, comme celle du train qui est partie à Bourges. Cela ne devrait plus bouger pour un bon demi-siècle. »

La France peut encore faire des économies en terme de défense ?

« On peut toujours réduire les budgets mais une armée doit être en adéquation avec les ambitions politiques et diplomatiques d'un pays. la RGPP prévoit de réduire les effectifs militaires de 3.000 postes chaque année jusqu'en 2015. C'est déjà beaucoup. »

Vous êtes nostalgique de l'armée de conscription ?

Pas du tout. La conscription a ses limites. Aujourd'hui, tous les pays ont une armée professionnelle. La nôtre a prouvé son efficacité sur tous les théâtres d'intervention. Nous avons un bel outil opérationne.

à suivre

La garnison va encore s'agrandir

Avec l'arrivée de la direction des ressources humaines de l'armée de terre (Drhat) qui fait elle-même suite à
l'installation de la DRH de l'armée de l'air sur la base 705 en 2010, Tours s'affirme comme la nouvelle place forte de l'administration militaire.
Et ce n'est pas fini. L'an prochain, la caserne Baraguey-d'Hilliers accueillera une partie du service informatique du ministère de la Défense, soit une centaine de personnes. Il est quasiment acquis que la direction des ressources humaines de la marine nationale suivra en 2014. 200 militaires supplémentaires devraient ainsi s'installer à Tours d'ici deux ans.
A cette échéance, près de 1.500 personnes seront basées à la caserne Baraguey et autant sur la BA 705.


Traduction

aa
 

Visiteurs

mod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_counter
mod_vvisit_counterAujourd'hui7594
mod_vvisit_counterHier8156
mod_vvisit_counterCette semaine22419
mod_vvisit_counterSemaine dernière24288
mod_vvisit_counterCe mois108969
mod_vvisit_counterMois dernier347580
mod_vvisit_counterDepuis le 11/11/0919848398

Qui est en ligne ?

Nous avons 6608 invités en ligne

Statistiques

Membres : 17
Contenu : 14344
Affiche le nombre de clics des articles : 42475935
You are here PRESSE XXI° 2012 A Tours, les militaires arrivent sans états d'âme