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2008 : le président de trop

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Publié le mercredi 14 novembre 2012

Roland Canivenq : « Je n'ai pas la même définition de l'honneur.

Tant que Claudine Roger sera présidente, je ne reviendrai pas ».

L'offensive actuelle des militaires trouve son origine dans l'élection du nouveau président de la Section locale en février 2008. Un épisode très douloureux à l'époque, mais passé complètement sous silence, malgré une avalanche de courriers assassins, dont nous avons les copies.
Le 29 février 2008, le colonel de pompiers sedanais Pierre Dumay, jusqu'alors président, passe la main. Pour beaucoup, il est clair que Roland Canivenq, son fidèle bras droit, président du comité de Vouziers depuis 2001, secrétaire de la SMLH depuis 1998, grand connaisseur du protocole et du monde légionnaire, sera son successeur naturel.
À Bazeilles, le jour de l'élection, il remporte 41 voix, Claudine Roger 39 et le général Dujon 8. Les participants s'étant entendus au préalable sur les modalités du vote (élection acquise au candidat ayant le plus de voix, pas de second tour), Roland Canivenq est déclaré président et traité comme tel.
« Scélératesses et entourloupettes »
Le 19 mars, il déchante. Le siège national invalide l'élection, en raison d'une absence de majorité absolue*.
Une autre élection est prévue… le 30 avril, jour où Roland Canivenq ne peut être présent, puisqu'il préside la cérémonie de Camerone ! S'en suit une période de « grande confusion » (l'expression est de Roland Canivenq), où pour beaucoup « la politique a pris le pas sur l'honneur ». Pour les contestataires, il est clair que cette seconde élection ne doit faire que confirmer celle de février, en raison de « l'éthique légionnaire », et pour « ne pas humilier Roland Canivenq ». Mais pour les proches de Claudine Roger, c'est l'occasion de rebattre les cartes. Dans un climat que les anciens combattants qualifient de « délétère », Roland Canivenq, profondément écœuré, choisit de claquer la porte. Endossant la charge de délégué ardennais du Souvenir français (15 comités, 1.500 membres), il confiera plus tard : « Je n'ai pas la même définition de l'honneur. Tant que Claudine Roger sera présidente, je ne reviendrai pas. »
Le 30 avril, dans l'ancienne mairie de Mohon, à Charleville, celle-ci se présente face au général Brouet, qui s'est déclaré en urgence pour remplacer Roland Canivenq. Au terme de ce que l'officier James Maizière appelle « des scélératesses et des entourloupettes », elle remporte l'élection. Sans adversaire, elle sera réélue dans un fauteuil le 23 mars 2011.

* Cruelle anecdote : le jour du vote, seul Roland Canivenq avait émis une réserve à ce sujet, mais les membres étaient passés outre.


Traduction

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