AALEME

Légionnaire toujours...

  • Plein écran
  • Ecran large
  • Ecran étroit
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

2012


Assassiné à Tripoli, Hugues de Samie victime d'un "contrat" ?

Envoyer

 Publié le 10/01/2012 par

Les conditions de la mort de l'ancien colonel de Légion demeurent troubles.

On ignore pour l'instant les mobiles de l'assassin présumé de l'ancien colonel français, un jeune homme présenté à Tripoli

comme s'appelant Mohammed al Kordi ("le Kurde"). © Mahmud Turkia / AFP

L'émotion demeure très vive dans la communauté des cavaliers, des légionnaires et des anciens de l'École militaire interarmes après l'assassinat, le 7 janvier à Tripoli, du colonel en retraite Hugues de Samie, 60 ans, une figure haute en couleur qualifiée de "particulièrement charismatique" par l'un de ses amis. On ne sait pas encore quels sont les mobiles de son assassin présumé, un jeune homme présenté à Tripoli comme s'appelant Mohammed al Kordi ("le Kurde").

Ses proches ont reconstitué précisément les conditions de sa mort : après avoir garé son véhicule devant son domicile, un appartement loué au premier étage d'une maison individuelle, dont le rez-de-chaussée est occupé par le propriétaire, Hugues de Samie a été suivi. En haut des marches conduisant à son logement, il s'est retourné, et une altercation s'est engagée avec son agresseur. Ce dernier lui a immédiatement tiré cinq balles dans la poitrine, dont une dans le coeur, à l'aide de ce que les militaires appellent un "PM court", pour "pistolet-mitrailleur court". Certains proches de la victime estiment qu'il pourrait s'agir d'un Skorpion de fabrication tchèque ou d'un Uzi de fabrication israélienne : "C'est une arme de garde du corps, pas une arme de toxico ou de rôdeur, affirme un de ses amis, il n'a pas été tué par hasard !"

À ce stade, les "autorités" libyennes qui ont arrêté le tueur présumé n'évoquent pas de piste précise, mais des sources françaises commencent à faire un lien entre des activités de Hugues de Samie pour le compte de l'industriel normand CMN (Constructions mécaniques de Normandie) et sa mort. À notre connaissance, Hugues de Samie avait travaillé durant plusieurs années pour ce chantier, sur place à Tripoli, pour convaincre la marine du colonel Kadhafi de moderniser cinq frégates Combattante acquises dans les années 1970, voire d'en acheter de nouvelles, plus modernes.

Plusieurs cérémonies d'hommage

Cette activité avait été rendue possible par la levée de l'embargo sur les ventes d'armes à la Libye, et était parfaitement légale. Toujours selon nos informations, Hugues de Samie avait quitté définitivement CMN et rejoint la société EPEE (Experts partenaires pour l'entreprise à l'étranger) en octobre 2011 pour mettre à son profit et à celui des entreprises clientes d'EPEE son exceptionnel réseau relationnel. Il avait à cet effet ouvert le bureau d'EPEE à Tripoli le 11 octobre 2011. Son recrutement s'était organisé grâce à son réseau légionnaire et il avait été embauché par Jacques Hogard, un ancien para de la Légion, P-DG d'EPEE, sur recommandation du général d'armée Bertrand de la Presles, ancien chef de corps du 1er régiment étranger de cavalerie, membre du comité d'éthique d'EPEE.

De manière assez inattendue, on apprend à la lecture du quotidien La Presse de la Manche que l'ex-colonel légionnaire n'avait pas cessé ses activités au profit des CMN, comme le directeur des chantiers Pierre Balmer le confirme au quotidien régional : "Il était sur des dossiers sur lesquels nous travaillons. Je connaissais M. de Samie. Je suis humainement touché par sa disparition, mais sociétalement, les CMN ne peuvent l'être. M. de Samie n'était pas un salarié de notre entreprise."

Chez son employeur EPEE, on dit ne pas avoir été au courant de cette activité au profit des CMN, tandis que certains de ses amis se demandent si des tensions liées à cette activité n'auraient pas pu jouer un rôle dans sa mort. Pour cet ami très proche : "Hugues avait un gros réseau, était très bien introduit auprès des gens de l'ancien régime comme auprès des ex-rebelles. Mais c'était un officier, pas un homme d'affaires, et il a peut-être voulu rendre service à son ancienne boîte." Et d'évoquer un "contrat" passé pour le tuer par un commanditaire non identifié, peut-être lié à ses activités de conseil en ventes d'armes. On apprend par ailleurs auprès de la société EPEE que plusieurs cérémonies d'hommage au défunt se dérouleront après le retour de son corps en France. Une messe à sa mémoire sera célébrée aux Invalides, à une date encore non précisée. Elle sera suivie d'une autre cérémonie, qui se tiendra à Orange et sera organisée par le 1er REC.

Libye: un représentant des CMN tué

Envoyer

 

Publié par L.L le 09/01/2012

Hugues de Samie, un ancien légionnaire à la retraite travaillant "indirectement" pour CMN a été tué en Libye.

Hugues de Samie, 60 ans, ancien légionnaire à la retraite, a été tué par balle samedi 7 janvier alors qu'il se trouvait à son domicile de Tripoli en Lybie.

L'homme était connu pour travailler sur place depuis 2008 pour le compte du chantier naval CMN de Cherbourg. Il tentait en effet de signer avec l'armée du colonel Kadhafi un contrat de modernisation de 5 patrouilleurs de la marine libyenne construits par le chantier cherbourgeois.

Depuis la chute du colonel Kadhafi et la destruction des navires en question, M. de Samie s'était rapproché de la société Epée, chargée de conseiller les industriels français sur place.

Selon Pierre Balmer, directeur des CMN, Hugues de Samie travaillait encore "indirectement" pour son entreprise. "Il était sur des dossiers sur lesquels nous travaillons" explique encore le chef d'entreprise qui ajoute. "Je connaissais M. de Samie. Je suis humainement touché par sa disparition mais sociétalement, les CMN ne peuvent l'être. M. de Samie n'était pas un salarié de notre entreprise".


L’ancien légionnaire tué habitait Orange

Envoyer

le 10/01/2012

Ceux qui l’ont côtoyé au premier régiment étranger de cavalerie à Orange se souviennent d’un officier « rigoureux mais proche de ses légionnaires ». Le colonel Hugues de Samie a été tué par balles dans son appartement à Tripoli, en Libye, samedi en fin d’après-midi. La piste d’un crime crapuleux semble privilégiée. Les forces de sécurité libyennes auraient interpellé un suspect toxicomane qui en voulait à sa voiture et à son téléphone.

L’officier, marié et père de cinq enfants, qui effectua une grande partie de sa carrière militaire au quartier Labouche à Orange connaissait bien la Libye où il travaillait depuis 2008 pour les Constructions mécaniques de Normandie. Depuis l’an passé, après le renversement de Kadhafi, Hugues de Samie, âgé de 60 ans, travaillait pour la société EPEE (Experts partenaires pour l’entreprise à l’étranger) pour aider à l’implantation d’entreprises françaises.

Il y a quelques jours encore, l’ancien militaire fêtait Noël à Orange, où il avait gardé un pied à terre depuis son passage par le 1 er REC.

33 ans sous le drapeau tricolore

Jeune lieutenant, il avait pris ses quartiers en mai 1979 à Orange, à la tête du peloton du deuxième escadron. Avant de commander, entre 1984 et 1986, le premier escadron. Toujours avec le 1 er REC, il a participé en 1992 et 1993 à une mission au Cambodge. De retour à Orange en 1994, alors lieutenant-colonel, il devenait chef du bureau opération et instruction et partait à Sarajevo en 1995.

Il poursuivra sa carrière loin d’Orange. En servant en état-major à Nîmes et à Marseille avant de commander le bureau du service national de Lyon et de quitter l’armée française après 33 ans passés sous le drapeau tricolore.

Dès que son corps sera rapatrié de Libye, le colonel Hugues de Samie sera enterré à Orange.


Un ex-légionnaire français tué à Tripoli

Envoyer

Lundi9 janvier 2012

Le ministère des Affaires étrangères a annoncé lundi la mort d'un ressortissant français à Tripoli, sans toutefois apporter davantage de précisions sur la victime, ni sur les conditions de son décès, crapuleux ou politique.

«Nous confirmons le décès par balle d'un ressortissant français à Tripoli, le samedi 7 janvier» et «sommes en contact étroit avec les autorités libyennes pour que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ce crime et pour que le ou les responsables soient traduits devant la justice», a déclaré le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères, Romain Nadal.

De son côté, le ministère libyen de l'Intérieur libyen a démenti tout mobile politique et a assuré avoir arrêté le meurtrier présumé, Mohamed al-Kordi, un Tripolitain de 28 ans. "Le criminel est un toxicomane et le mobile du meurtre était le vol. Il n'y a pas de mobiles politiques", a annoncé l'agence officielle Lana.

La mort de ce Français avait été révélée localement dimanche. Selon des sources proches du dossier, la victime s'appelle Hugues de Samie, était âgée de 60 ans et avait fait la majeure partie de sa carrière dans l'armée.

Selon l'hebdomadaire le Point, Hugues de Samie, ex-légionnaire, avait quitté l'armée au milieu des années 2000. Il avait travaillé en Libye à partir de 2008 pour les Constructions mécaniques de Normandie, afin notamment de vendre au colonel Muammar al-Kadhafi des patrouilleurs modernes fabriqués par le chantier de Cherbourg, et de moderniser les cinq frégates de type Combattante vendues à la Libye dans les années 70. Il s'était récemment rapproché de la société EPEE (Experts partenaires pour l'entreprise à l'étranger), selon la même source.

L'hebdomadaire Marianne croit savoir de son côté que le meurtre de Hugues de Samie serait de nature crapuleuse.

(AFP)


Un ancien officier français tué à Tripoli

Envoyer

Publié le 09/01/2012 par

Le colonel en retraite Hugues de Samie, 60 ans, a été assassiné à Tripoli, où il aidait à l'implantation d'entreprises françaises en Libye. Les consignes de prudence ont été renforcées.

La nouvelle Libye est-elle sûre pour les ressortissants français ? © Karim Sahib / AFP

La petite communauté française en Libye se montre très inquiète des conséquences de la mort de l'un de ses membres, Hugues de Samie, assassiné samedi en fin d'après-midi à son domicile dans des conditions et pour des raisons encore inexpliquées. Selon l'agence Reuters, il aurait été victime d'un toxicomane qui aurait volé son téléphone et sa voiture. Un suspect aurait été arrêté dimanche par les forces de sécurité libyennes.

Ancien sous-officier devenu officier de l'arme blindée et cavalerie (promotion EMIA Capitaine Cardonne 1975/1976), Hugues de Samie, 60 ans, avait terminé avec le grade de colonel une carrière menée pour une grande part dans la Légion étrangère, qu'il avait conclue comme attaché de défense dans le golfe Persique. Après avoir quitté l'armée au milieu des années 2000, il avait travaillé en Libye à partir de 2008 pour les Constructions mécaniques de Normandie. Il s'agissait alors notamment de vendre au colonel Kadhafi des patrouilleurs modernes fabriqués par le chantier de Cherbourg, mais également de moderniser les cinq frégates de type Combattante vendues à la Libye dans les années 1970.

Prudence

La guerre de 2011, suivie du renversement de Kadhafi, avait quelque peu changé ses plans et Hugues de Samie s'était rapproché de la société EPEE (Experts partenaires pour l'entreprise à l'étranger) fondée par le colonel Jacques Hogard, issu lui aussi de la Légion. Avec la bénédiction des autorités françaises, Hugues de Samie avait mis en place à Tripoli une antenne de l'entreprise, avec pour ambition d'aider à l'implantation de firmes françaises dans la nouvelle Libye, notamment en les conseillant dans le domaine de la sécurité. Le groupe Bouygues aurait figuré parmi ses clients.

La mort de ce membre éminent de la section libyenne des conseillers du commerce extérieur de la France illustre les très sérieuses difficultés auxquelles doivent faire face les entreprises françaises en Libye. En mai dernier, le dirigeant de la société militaire privée Secopex, Pierre Marziali, avait été tué à Benghazi dans des conditions troubles. La position offensive de la France dans le renversement du régime Kadhafi ne semble pas avoir ouvert dans ce pays les portes que Paris attendait. Des conséquences lourdes de ce nouvel assassinat sont à prévoir sur l'organisation actuelle du dispositif diplomatico-économique français en Libye. Les représentants d'entreprise présents en Libye ont été invités dimanche soir par les services officiels français à redoubler de prudence et à éviter de sortir la nuit tombée.

Remise de képis blancs

Envoyer

08/01/2012

Lors de la cérémonie qui s'est déroulée place de l'Europe. (© D.R)

PEYRENS

Fin décembre, le village a eu l'honneur de recevoir la Légion Étrangère. 26 engagés volontaires, de 18 nationalités différentes, ont reçu leur précieux képi blanc. Après quatre semaines traditionnelles passées à la ferme de Belair, à Puginier, ces nouveaux légionnaires de la première section du capitaine Vidalo ont aussi coiffé leur képi blanc après avoir pris solennellement et fièrement, l'engagement devant le chef de corps du 4e RE de servir la Légion Étrangère et le drapeau français. Bon nombre de Peyrousiens étaient présents et heureux de vivre un tel événement dans leur commune en présence de leur conseiller général, Stéphane Linou.

À l'issue de la cérémonie qui s'est déroulée place de l'Europe, légionnaires, personnalités civiles et militaires, voisins et habitants se sont retrouvés salle Simon-Géli pour le vin d'honneur dans un ordre parfait.

Le colonel Yann Talbourdel, commandant le 4e RE du quartier Danjou, s'adressa solennellement à ses hommes dont la fierté et l'émotion étaient palpables. Ensuite, s'adressant à la population, au conseil municipal et à Nicole Danjou, maire, qu'il remercia très chaleureusement pour la qualité de l'accueil prodigué, le colonel remit aux élus quelques précieux souvenirs de cette soirée.

Un autre cadeau fut annoncé par l'adjudant Vagner : les 26 légionnaires ont entonné un chant, composé spécialement pour la circonstance, pendant leur stage, par l'un des leurs, (par ailleurs pianiste dans le civil), qu'il baptisa lui-même "Mémoires de Noël". Une grande émotion a envahi l'assistance qui leur a offert un tonnerre d'applaudissements. Le colonel Yann Talbourdel découvrait, lui aussi, la surprise et félicita ses hommes, en particulier le talentueux pianiste compositeur.

Très touchée par tant de délicatesse et par l'honneur fait à la commune, Nicole Danjou remercia légionnaires, sous-officiers, officiers et chefs de corps. Après avoir rappelé les liens étroits noués avec la Légion depuis son arrivée en Lauragais, elle concluait cette magnifique cérémonie avec des mots justes et subtils empreints de respect, mais aussi d'une pointe d'humour et souhaitait de bonnes fêtes à tous et à la famille légionnaire.


2000 personnes à Saint-Claude pour les obsèques du sergent-chef Zingarelli

Envoyer

07.01.2012

Une info de mes collègues du Progrès et retweetée par plusieurs observateurs (Marsattaque, TheatrumBelli, Fauteuil Colbert). Jean-Marc Tanguy (le mamouth) avait aussi signalé le geste de solidarité des commerçants de la ville.


Deux mille personnes ont assisté vendredi après-midi aux obsèques de Damien Zingarelli en la cathédrale de Saint-Claude. Ce jeune légionnaire de 27 ans, natif de Saint-Claude, a été tué jeudi dernier, en Afghanistan.

 


Une autre photo (ci-dessus) qui dénote le soutien des habitants et un lien vers une vidéo de France3.

Deux mille personnes aux obsèques du soldat tué en Afghanistan

Envoyer

Publié le 06/01/2012

/ Photo Philippe Trias

Deux mille personnes ont assisté ce vendredi après-midi aux obsèques de Damien Zingarelli en la cathédrale de Saint-Claude. Ce jeune légionnaire de 27 ans, natif de Saint-Claude a été tué jeudi dernier, en Afghanistan.

Evénement extrêmement rare, la dépouille du Jurassien a été accompagnée par un immense cortège depuis la cathédrale jusqu'à sa dernière demeure, au cimetière.
Une dizaine de ses camarades du 2e Régiment étranger du Génie étaient également présents lors de l'inhumation.


«Le nouveau visage de la guerre : Les conflits du 21e siècle à travers la fin du modèle occidental de la bataille décisive»

Envoyer

le 07/01/2012

Cercle Civique et Culturel

- Le conférencier : officier d’infanterie ayant essentiellement servi à la Légion étrangère et dans les troupes aéroportées, le lieutenant-colonel Boyer est membre de l’Académie des sciences de l’outre-mer et enseignant chercheur associé aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan.

Docteur en histoire des relations internationales et diplômé de troisième cycle en études internationales, en histoire de l’Afrique et de l’IEP d’Aix-en-Provence, il a enseigné en France à l’école de l’air, l’école d’État-major, au service historique de la Défense, où il a dirigé le département de la communication des archives, et près de l’école de guerre des forces armées royales du Maroc de 2007 à 2009. Commandant en second du lycée militaire d’Autun depuis septembre 2009, il vient de rentrer d’Afghanistan où il tenait les fonctions de commandant en second du détachement français chargé de la formation des officiers de l’armée nationale afghane.

- La conférence « Le nouveau visage de la guerre : les conflits du XXI e siècle à travers la fin du modèle occidental de la bataille décisive » : la guerre a changé de forme, elle s’est renouvelée, métamorphosée dans ses développements et ses modes opératoires. Les relations internationales sont plus que jamais marquées par la violence des États, des peuples, des idéologies et des « identités meurtrières ». L’affrontement du faible au fort au sein des populations, le terrorisme, le développement des guérillas et de leurs actions forment la toile nouvelle et déconcertante de la guerre.

Ainsi, il n’est plus aujourd’hui de bataille décisive, ce modèle occidental de résolution des conflits majeurs permettant à elle seule d’atteindre les objectifs stratégiques de puissance.

À la guerre totale du XX e siècle, modelée par les deux conflits mondiaux, succède la guerre continue, permanente, globale d’affrontements aux victoires incertaines sans cesse remises en question, agissant comme un cancer aux multiples ressources, qui nécessite des approches stratégiques et tactiques elles aussi permanentes, continues et globales. C’est là le nouveau visage de la guerre, de la plupart des crises et des conflits en cours.

Une conférence, illustrée de projections, suivie d’un débat qui permettra de mieux comprendre l’actualité et la violence du monde.

Mardi 10 janvier à 20 h 30, salle Jacques Gobetti, Hexagone. Entrée gratuite. Renseignements : 03.85.52.07.98.


Jean Juan n’est plus

Envoyer

Publié le vendredi 06 janvier 2012



Nous avons appris avec émotion le décès de Jean Juan qui fut le collaborateur de certains d’entre nous dans les années 80 au sein de la rédaction sportive des Nouvelles de Tahiti. Capitaine de la Légion étrangère, Jean était resté sur le territoire lorsqu’il a pris sa retraite militaire. Homme dynamique et passionné de sport, il a donc entamé une seconde carrière au sein de la presse locale. Tous ceux qui furent des acteurs du monde sportif dans les années 80 ont sans doute encore en mémoire le professionnalisme et l’enthousiasme avec lesquels Jean Juan relatait les événements sportifs. Il s’était retiré à Limoux dans le sud de la France au début des années 90, mais revenait régulièrement au fenua pour se ressourcer. Nous adressons nos sincères condoléances à toute sa famille.

La rédaction sportive des Nouvelles de Tahiti et de La Dépêche de Tahiti


RÉACTION
On avait beau s’y attendre, c'est arrivé comme un coup de massue.
Jean Juan est mort. Bougon, à l'accent rocailleux, brut de décoffrage, rigoureux au travail et sans concession, on apprenait bien vite que, sous ces dehors, c'était un homme au grand cœur, la bonté même, fidèle en amitié.
De cette époque glorieuse des Nouvelles de Tahiti, beaucoup nous ont quittés avant l'heure : André Nouet, Gérard Bréchet, Patrick Brai, Tini Colombel, Jean-Pascal Couraud... Et aujourd'hui notre cher Jean Juan.
Ceux qui restent –les Lucien Maillard, Heimata Hirshon, Christian Pinson, Henri Blondin– gardent un souvenir nostalgique de cette période où le journalisme se voulait inconsciemment novateur, dérangeant, à cent lieues des convenances. Jean, malgré une vie déjà bien remplie dans la Légion, à de suite adhéré à cet esprit jeune et instigateur. Je le revois encore, l'année dernière, assis sur une chaise, au bord de la piste du stade Pater, la paume appuyée fièrement sur une canne et ne perdant rien des compétitions d'athlétisme qui s'y déroulait. Il avait l'allure du seigneur débonnaire régnant sur un royaume qu'il connaissait, qu'il chérissait. Je suis sur que beaucoup d'athlètes de Tahiti se souviendront de lui aujourd'hui, avec la même émotion que moi.
Éric Étienne

Page 33 sur 34

Traduction

aa
 

Visiteurs

mod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_counter
mod_vvisit_counterAujourd'hui5548
mod_vvisit_counterHier8156
mod_vvisit_counterCette semaine20373
mod_vvisit_counterSemaine dernière24288
mod_vvisit_counterCe mois106923
mod_vvisit_counterMois dernier347580
mod_vvisit_counterDepuis le 11/11/0919846352

Qui est en ligne ?

Nous avons 2893 invités en ligne

Statistiques

Membres : 17
Contenu : 14344
Affiche le nombre de clics des articles : 42471128
You are here PRESSE XXI° 2012