AALEME

Légionnaire toujours...

  • Plein écran
  • Ecran large
  • Ecran étroit
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

2012


Villepinte Deux militaires changent de métier

Envoyer

20/10/2012


Franck Martinez et Alexandre Nikolaiev. (Photo D. Rumeau)

VILLEPINTE Après 18 ans dans la Légion étrangère, Franck Martinez a effectué des stages et depuis quelques années, ce Villepintois habitant à la "Daudelle", et Alexandre Nikolaiev, militaire né à Saint-Pétersbourg, habitant Villeneuve-la-Comptal, ont créé deux sociétés.

L'une dénommée CEC (Chauffage énergie conseil) à son siège à la ZI d'En Tourre 3, à Castelnaudary. L'autre, dénommée LED- ELEC, propose des solutions d'éclairage qui permettent d'importantes économies, principalement pour les grandes surfaces et les bâtiments collectifs. La société est basée au, 2 Lauragaise Basse, à Villepinte.

Souhaitons une bonne réussite à ses deux entrepreneurs.

Franck Martinez et Alexandre Nikolaiev.


Polémique à Prague sur le transfert des cendres de Kupka

Envoyer

Publié le 19.10.2012

 
 
Reposant au cimetière du Père-Lachaise à , l'urne avec les cendres du peintre tchèque Frantisek Kupka (1871-1957), pionnier de l'art abstrait, sera-t-elle transférée au cimetière national de Prague? Une polémique fait rage au sein du milieu culturel tchèque.
"FRANCOIS KUPKA 1871-1957 OFFICIER DE LA LEGION D'HONNEUR", lit-on seulement sur une petite plaque noire, apposée sur la case numéro 22.
696 dans l'un des nombreux columbariums souterrains de la 87e division du cimetière parisien.
L'oeil du visiteur chercherait en vain la moindre mention de la nationalité et de l'oeuvre de l'auteur du premier tableau abstrait jamais exposé en (Amorpha ou Fugue en deux couleurs, 1912), dont les tableaux figurent au Musée national d'Art Moderne de ou au Guggenheim à New York.
Nombreux sont ceux qui aimeraient voir l'urne transférée sur son sol natal, comme c'était le cas d'autres grands Tchèques décédés à l'étranger, tels le compositeur Bohuslav Martinu (1890-1959) ou le pianiste Rudolf Firkusny (1912-1994).
Ils se heurtent cependant à l'opposition des autorités tchèques. Celles-ci affirment que l'artiste, décédé en tant que citoyen de la Tchécoslovaquie en 1957 à Puteaux, à l'ouest de Paris, ne le souhaitait pas.
"Il parlait beaucoup de la Bohême", se souvient la collectionneuse et mécène des arts Meda Mladkova qui a été le témoin des ultimes instants du peintre. Fondatrice à Prague d'un musée largement consacré à Kupka, elle est très favorable au rapatriement des cendres de ce "patriote tchécoslovaque".
Le chef de la diplomatie tchèque, Karel Schwarzenberg, a exprimé une opinion opposée lors d'une visite à Paris début octobre. "Sa famille est enterrée ici, nous n'avons pas le droit de le déplacer", a-t-il dit.
"Est-ce que les Français accepteraient qu'un de leurs compatriotes, un illustre peintre de renommée mondiale, soit inhumé de façon anonyme dans un autre pays? Sans un mot, sans une ligne sur sa nationalité et l'importance de son art?", s'interroge Lenka Jaklova.
Cette journaliste et spécialiste de l'oeuvre de Kupka travaille inlassablement pour obtenir le transfert de l'urne au cimetière de Prague-Vysehrad, où les personnalités ayant fait honneur à leur patrie reposent dans un caveau commun "Slavin" ("slava" veut dire "gloire" en tchèque).
"Son urne y serait placée près des cendres d'un autre grand artiste tchèque ayant vécu à Paris, Alfons Mucha", argue Mme Jaklova qui est membre du conseil municipal de Hradec Kralove, chef-lieu de la région natale de Kupka.
Un peintre du cosmos
Né en 1871 à Opocno à 120 km de Prague, Frantisek Kupka s'installe en 1896 à Montmartre à Paris, pour s'adonner à la recherche obstinée du chemin vers une nouvelle expression artistique, en dépit de l'incompréhension qui entoure initialement son travail.
Pendant la Première guerre mondiale, il rejoint à 43 ans la compagnie tchécoslovaque au sein de la Légion étrangère. Il termine la guerre avec le grade de capitaine et reçoit la Légion d'honneur.
En 1923, il est nommé professeur aux Beaux-Arts de Prague, mais reste à Paris avec la charge de s'occuper des boursiers tchèques.
Il n'est plus retourné dans son pays natal après 1947: l'année suivante, en 1948, c'était le Coup de Prague, les communistes prenaient tous les pouvoirs.
"... je me suis décidé à appartenir désormais à la France, comme j'appartiens déjà à elle comme dessinateur et peintre", peut-on lire dans une lettre de Kupka, qui sert d'argument principal pour la ministre tchèque de la Culture, Alena Hanakova, opposée au transfert.
"Nous respectons cet ultime voeu, cela nous paraît tout à fait naturel. Kupka n'est pas l'unique Tchèque inhumé ailleurs que dans son pays d'origine", indique-t-elle.
"Mais cette citation est prise hors contexte!", s'indigne Mme Jaklova. "Frantisek Kupka a écrit cette lettre en 1920, soit 37 ans avant sa mort, pour se plaindre d'atermoiements bureaucratiques qui accompagnaient l'attribution du titre de professeur aux Beaux-Arts à Prague", explique-t-elle.
"Frantisek Kupka, ce peintre du cosmos, se trouve dans l'anonymat d'un columbarium parisien, très difficilement accessible aux visiteurs tchèques. Il aimait la France, mais il était patriote tchèque. Ses héritiers, ce sont en quelque sorte tous les citoyens de la République tchèque", affirme Mme Jaklova.


Immersion en images avec le 1er Reg au camp de la Courtine

Envoyer
ALISSANDRE ALLEMAND ET SERGENT JOËL LIEBER 18/10/2012
 
 
 
 
 
 

Depuis plus de dix jours, les légionnaires du régiment étranger de génie de Laudun sont en camp d’entraînement dans un village de la Creuse. Récit en images.

Il est 6 h 30 et le thermomètre de la voiture affiche un tout petit 2°C. Direction “l’ordinaire”, comprendre le réfectoire dans le jargon militaire. Un point de chute mis en place et assuré par les hommes du 1er Régiment étranger de génie de Laudun-L’Ardoise, pour assurer une partie des repas des quelque 400 légionnaires du régiment, actuellement en camp d’entraînement à la Courtine.

Le temps d’avaler un café et de dévorer quelques tartines, et déjà les hommes s’éparpillent par vagues pour rejoindre leurs différents points d’activités. Immersion en plein milieu de la Creuse, dans un camp de plusieurs centaines d’hectares entre tirs d’explosifs, parcours du combattant et exercices dans une ville fictive.

En temps de conflit, les militaires se déplacent généralement de nuit afin de réduire au maximum les risques d’être repérés. Aussi, il est donc forcément logique qu’ils s’entraînent régulièrement à des exercices nocturnes.

D’abord, des marches de plusieurs dizaines de kilomètres avec un lourd paquetage sur le dos afin de s’aguerrir en topographie notamment, mais également à des tirs, toujours en pleine nuit, très impressionnants, surtout lorsque ceux-ci sont effectués dans un brouillard absorbant.

Comme son nom l’indique, la contre mobilité est une tactique militaire visant à ralentir, voire à empêcher l’ennemi de progresser. Pour ce faire, les légionnaires posent des bouchons de mine. Ce savoir-faire génie s’intègre généralement en appui d’une manœuvre interarmes. Concrètement, une première équipe du génie pose les mines au sol, tandis qu’un deuxième groupe effectue un relevé topographique afin de pouvoir éventuellement les enlever plus tard.

La vingtaine de légionnaires du 1er Reg qui, ce mardi matin, s’apprête à effectuer le parcours du combattant portant le doux nom de Bulldog sur le site de la Courtine, est heureusement fort bien entraînée à relever ce genre de défis compliqués. Le chef de section les enjoigne d’ailleurs à se préparer à “être secoués’’.

C’est donc presqu’avec le sourire aux lèvres que tous s’élancent pour une moyenne de cinq minutes de parcours, incluant des obstacles en tous genres. Et ce sont les cris de victoire de l’équipe qui a réalisé la course le plus rapidement, qui vient ainsi clôturer ce premier atelier. Direction ensuite “Azur”, une ville entièrement factice qui permet aux légionnaires de s’entraîner à des manœuvres en zone urbaine hostile.

Alors qu’une partie des troupes du 1er Reg s’exerce à la progression en milieu urbain hostile (ils s’assurent qu’aucun ennemi n’est en embuscade dans une bâtisse ou sur un toit), un autre groupe répète et répète encore les techniques d’extraction d’un blessé du champ de bataille.

"C’est une forme de secourisme qui est apparue notamment en Afghanistan et que l’on nomme aujourd’hui sauvetage au combat", explique le lieutenant-colonel Phelut, chef du BOI (bureau opération instruction) du 1er Reg. On y travaille la riposte envers l’ennemi afin d’extraire ensuite le blessé dans un environnement plus sécurisé. Puis, on prodigue les premiers soins. Un scénario que les légionnaires jouent en intégralité. 


Un nouveau directeur à Chimirec-Malo

Envoyer

le 18/10/2012

Didier Leplanquais est le nouveau directeur de l’entreprise Chimirec-Malo. Il réfléchit pour 2014 à des projets d’amélioration

du site des Crémades, usine de traitement des eaux hydrocarburées.

Depuis 38 ans, Chimirec-Malo est spécialisée dans l’assainissement, la collecte de déchets et le nettoyage industriel. Didier Leplanquais, ancien officier de la Légion étrangère, vient de prendre la direction de la société qui emploie 45 personnes.

chimirec-Malo, spécialisée dans la collecte et le traitement des déchets, se porte bien. L’entreprise créée en 1974 par l’Orangeois Michel Malo ne connaît pas crise.

Son nouveau directeur depuis le 1 er juillet dernier, Didier Leplanquais, le confirme. Les déchets, il faudra toujours les traiter. Les locaux industriels, toujours les nettoyer. Seules les techniques évoluent et la valorisation des déchets devient une priorité.

Officier durant trente ans au premier régiment étranger de cavalerie à Orange, il a troqué il y a un an le treillis pour le costume cravate. Et sans difficulté, il est passé de l’univers militaire au monde civil. “Ça a été plus facile que je le pensais. J’ai été très bien accueilli autant ici que par le groupe Chimirec.” Il s’est même senti en terrain familier. “Nos certifications ISO ont beaucoup de similitudes en terme de procédure et d’obligations. On a un mode opératoire et on le suit à la lettre, comme à l’armée. Tout est normé. Mon passage à la Légion m’aide à trouver rapidement une solution. Je suis moins décontenancé devant un problème.” Pragmatique. Rentré directeur commercial en octobre 2011, en moins d’un an, il a pris la direction de l’entreprise.

Des projets pour l’usine de traitement des eaux

En cette période économique tourmentée, si sa société tire son épingle du jeu, il sait qu’il doit lui donner les moyens de se pérenniser. Alors, dans les cartons, les projets sont nombreux. “Pour 2014, nous travaillons à l’amélioration du site des Crémades”, révèle Didier Leplanquais. À Orange, Chimirec-Malo compte deux sites. Le siège au sud, en bordure de l’autoroute A7 abritant notamment la flotte de 25 camions et la “compostière”. Au nord-ouest, l’usine de traitement des eaux hydrocarburées. En tout, cette entreprise entrée dans le giron du groupe Chimirec en 2001 emploie 45 personnes. L’assainissement et le nettoyage industriel représentant 52 % de l’activité, la déshydratation des boues 25 % et le compostage 23 %.

Chimirec-Malo en bref
Activité : nettoyage industriel, assainissement, compostage...
Création : 1974
I
mplantations : deux sites à Orange, dans le quartier du Coudoulet et aux Crémades
Chiffre d’affaires : 6,2 M€ en 2011
Effectifs : 45 salariés


Prix des correspondants de guerre : un Vannetais, ancien Marsouin, primé pour un reportage en Libye

Envoyer

le 15 octobre 2012

Matthieu Mabin, journaliste à France 24 et ancien Marsouin (crédit France 24).

Matthieu Mabin, ancien du 2e RIMa devenu journaliste à France 24, a été récompensé par le prix Bayeux des correspondants de guerre, pour un reportage réalisé en 2011 en Libye.

La guerre ? Matthieu Mabin l'a découverte à Mitrovica, en 1999, côté militaire. A l'époque, ce Vannetais né en 1974, était Marsouin au 2e Régiment d'infanterie de Marine (RIMa). Il servira aussi quelques années dans la Légion étrangère avant de devenir journaliste, à 33 ans. Il débute sa carrière côté caméra par un reportage au Pakistan.

Quelques années plus tard, Matthieu Mabin se retrouve au cœur de l'insurrection contre le colonel Kadhafi en Libye pour la chaîne France 24. Il va y réaliser "la Brigade de Tripoli", en 2011.

"génération Sarajevo"

Ce reportage a été primé par deux fois samedi lors du 19ème prix Bayeux des Correspondants de guerre.

"Je suis très ému [de recevoir ces prix, ndlr] devant ce panel de journalistes qui ont participé à éclairer le monde et la France sur l’actualité internationale des dernières années, a déclaré Matthieu Mabin à France 24 après l'obtention de ses distinctions. Au premier rang ce soir il y avait "la génération Sarajevo", ces journalistes qui ont couvert les années terribles de l’ex-Yougoslavie et qui représentent un peu nos anciens. Alors être jugé par ses pairs c’est très touchant."


Niyonizigiye et Chopin, deux costauds de la route

Envoyer

Publié le 15/10/2012

10 km hommes• 1. Niyonizigiye (Aubagne team) 30'21 ; 2. Lahbib (Entente Sambre) à 27'' ; 3. Chebet à 40'' ; 4. Casteele à 41'' ; 5. Hernould à 44'' ; 6. Briki ; 7. Lejeune ; 8. Lecomte ; 9. Nautrez ; 10. Lemaitre.

10 km femmes • 1. Jam Sin 35'32 ; 2. Cordier à 3'' ; 3. Lacroix.

21,1 km • 1. Chopin S. (ACFC) 1 h 07'46 ; 2. Reziga à 40'' ; 3. Laabnass (Billy) à 2'58 ; 4. Elleboudt (Douai-Sin) ; 5. Deloge ; 6. Verhaeghe ; 7. Bouknari ; 8. Dumont ; 9. Defosse ; 10. Dubois... Femmes : 1. Rosart (Douai-Sin) 1 h 22'31.

Pour cette 20e édition, les organisateurs ont enregistré 2 041 participants sur l'ensemble des épreuves. Un record.

Hier matin, la météo était idéale pour ce rendez-vous sportif dédié à Jean-Marc Mortier, sur un parcours bucolique alternant campagne et forêt. Sur le 10  km, la sélection s'opéra rapidement avec un trio composé de Chebet, Lahib et Niyonizigiye, qui se détacha dès les premiers hectomètres. Le dernier nommé attendit le sixième kilomètre pour porter une attaque. Ne voyant pas de réaction, Niyonizigiye continua à son rythme pour aller gagner cette course.

Le vainqueur est un légionnaire, de la caserne d'Aubagne. Pour lui c'était une journée de découverte de Marchiennes. Le dimanche précédent il avait remporté le titre de champion de France à Nancy sur le 10 km en 27'50. Il trouva le parcours très agréable et apprécia la chaleureuse ambiance.

Chez les femmes on retiendra la belle performance de Marie Rosart, qui s'était déjà distinguée à Haubourdin une semaine avant. Au même endroit Stéphane Chopin s'était lui aussi imposé, mais sur semi-marathon. Hier sur la même distance, rapidement, Reziga, Laabnass, Deloge, Elleboudt et Chopin creusèrent l'écart. Chopin rythmait la cadence. La forme aidant, au 11e km il accéléra, et distança ses principaux rivaux. « Au 15e km j'ai vu que tout allait bien pour moi. Il ne me restait plus qu'à gérer mon avance. Je suis content de cette victoire à Marchiennes où l'an dernier j'avais parrainé les victoires du sport. » Stéphane Chopin en profita pour annoncer la création de son association « coureurs Elites Frères Chopin ». Il va désormais préparer le 10 km de Tourcoing, qui se tiendra dimanche. •

JEAN-CLAUDE LUKASZEWSKI PHOTO VDS


Bug sur la paye des militaires : d’autres témoignages confortent le gradé

Envoyer

13/10/2012

Une brèche a été ouverte par l’adjudant Tuvignon. (Archives M. E.)

De toute évidence, le témoignage de l’adjudant Tuvignon a fait écho

Ses propos dans Midi Libre d’hier sur les ratés du nouveau logiciel de la Défense LOUVOIS, provoquant des payes tronquées ou des oublis de primes, ont été confortées sur le site midilibre.fr par de nombreux internautes et recommandés plus de 1 200 fois sur facebook.

Voici quelques témoigages qui montrent qu’une brèche est bien ouverte :

Secretjess : "Merci à l'Adjudant Tuvignon. Epouse de militaire, mon époux revient de plus de six mois d'Afghanistan. On n’en peut plus de LOUVOIS.... J'ai une certaine force de caractère mais certaines de mes amies s'effondrent en larmes. Demi-salaire en août, à peine le Smic en septembre, on nous annonce la même chose fin octobre et peut être rien en novembre et décembre (...) A côté de ça on attend encore la prime rideau promise pour le mois de mutation il y a plusieurs mois maintenant, la prime d'aide à la mobilité du conjoint promise pour les épouses faisant le sacrifice de leur propre vie professionnelle pour suivre leur conjoint, et mon petit dernier né en juin dernier n'apparait toujours pas et ne fait toujours pas partie de notre famille."

Mimipaulo : "Mon fils est militaire (22 ans de carrière) , il a connu les mêmes problèmes et ça a commencé sous le règne de M. Sarkozy ( juillet 2011) (...) Ce qui veut dire que même les présidents de la République sont impuissants face à cette situation ?"

lolo308 : "Oui je confirme ce bug, je suis femme de militaire et nous vivons la même situation, et si nous parlons : des bâtons dans les roues nous sont mis, la carrière est au point mort."

Joint hier, l’adjudant Tuvignon expliquait avoir reçu plusieurs soutiens, ainsi que des appels de rédactions nationales : Europe 1, RTL. En revanche, "ma hiérarchie ne m’a pas appelé. Je pense que mon commandement est ennuyé." C’est plus que probable...


Hautes-Alpes. Un militaire se tue à l’entraînement

Envoyer

vendredi 12 octobre 2012

Un militaire de 33 ans, appartenant au 2e régiment étranger de génie basé à Saint-Christol dans le Vaucluse, a fait une chute mortelle vendredi après-midi lors d’un stage d’escalade dans les Hautes-Alpes.

L’accident s’est produit en début d’après-midi sur le site d’escalade le Rocher du Bez, dans la commune de la Salle-les-Alpes.

La victime, qui participait à un stage d’escalade avec d’autres militaires du régiment, a fait une chute évaluée entre dix et quinze mètres.

« Le parquet de Gap s’est dessaisi de l’affaire au profit du parquet de Grenoble, s’agissant d’une affaire à compétence militaire », a indiqué le procureur de la République de Gap, Philippe Toccanier.

Une enquête a été ouverte et confiée au peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Briançon, afin de déterminer les circonstances de l’accident.


Bug sur la paye des militaires : un sous-officier de la Légion témoigne

Envoyer

THIERRY DUBOURG 12/10/2012
L’adjudant Tuvignon se bat contre une situation ubuesque. (Photo ALEXIS BETHUNE)

Il est rare qu’un militaire brise la loi du silence qui gouverne sans faille la “Grande Muette”. Se présentant à visage découvert, qui plus est en tenue militaire. Venant d’un sous-officier de la Légion étrangère, le geste se veut encore plus solennel. L’adjudant Pierre-Henry Tuvignon a conscience "de briser un tabou". Mais il assume. "Entre sanction et faire manger ma famille, j’ai choisi."

Depuis un an et demi, ce militaire père de quatre enfants se bat contre un bug informatique qui lui pourrit la vie. Et le terme est faible. Le nouveau logiciel LOUVOIS, mis en place par l’armée, connaît de graves dysfonctionnements à répétition, provoquant des payes tronquées, voire ridicules, des oublis de primes à tour de bras.

"Mon banquier me prend pour un mythomane"
Adjudant Tuvignon

Le retard pour l’adjudant Tuvignon est de 10 000 €, soit un tiers de son revenu annuel. Il se retrouve donc dans une grave situation financière. "J’ai calculé que les frais bancaires qui m’ont été imputés depuis un an et demi correspondent à un mois de solde. Mon banquier a failli me placer en interdit bancaire et il me prenait pour un mythomane", explique l’Alésien. Aujourd’hui, sa banque lui a accordé un crédit revolving lui permettant de tenir un peu. Mais à quel prix.

22 ans d’armée, dont 20 ans de Légion étrangère

Après avoir tapé en vain à de nombreuses portes, attendu sagement une régularisation qui ne vient toujours pas, l’Alésien ne cache plus son écœurement. "Je me sens complètement broyé par le système administratif", confie Pierre-Henry Tuvignon. "C’est ma famille qui est en péril. " Il avoue même être bien plus stressé aujourd’hui que durant toute sa carrière.

Pourtant, l’homme a de la bouteille, avec 22 ans d’armée, dont 20 ans de Légion étrangère, une spécialité pointue dans une unité d’élite, comme plongeur au Détachement d’intervention nautique opérationnelle. Un engagement sur de nombreux théâtres militaires à l’étranger. Et tout dernièrement une période de six mois en Afghanistan pour l’encadrement des forces locales. Une mission au cours de laquelle Pierre-Henry Tuvignon a été blessé. Ce qui devrait mettre un terme à sa carrière.

"Je reçois des appels tous les jours"

L’homme ne manque pas de souligner son attachement à l’institution et le soutien apporté par la Légion étrangère. Soutien financier par un prêt à taux 0, mais aussi moral. "Je reçois des appels tous les jours", explique le militaire. Mais il ne cache pas son amertume. "J’étais volontaire pour faire mon devoir pendant 22 ans. Mais j’aurais aimé qu’aujourd’hui les choses soient faites normalement", explique le Gardois, très critique sur ce bug informatique qui n’en finit plus. Laissant chaque mois le doute sur une paye qui peut-être n’arrivera même pas.


Le légionnaire témoigne contre le bug qui perturbe la paye des militaires

Envoyer

11/10/2012

L’adjudant Pierre-Henry Tuvignon en a gros sur la patate. Le nouveau logiciel de paiement, victime de bugs à répétitions, met dans une panade pas possible ce père de quatre enfants, en délicatesse avec son banquier.

Il a décidé de briser un tabou et de parler publiquement de cette situation ubuesque dont sont victimes des milliers de militaires français.


Page 6 sur 34

Traduction

aa
 

Visiteurs

mod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_counter
mod_vvisit_counterAujourd'hui1442
mod_vvisit_counterHier7899
mod_vvisit_counterCette semaine17543
mod_vvisit_counterSemaine dernière40850
mod_vvisit_counterCe mois94507
mod_vvisit_counterMois dernier119907
mod_vvisit_counterDepuis le 11/11/0919953843

Qui est en ligne ?

Nous avons 2775 invités en ligne

Statistiques

Membres : 17
Contenu : 14344
Affiche le nombre de clics des articles : 42819921
You are here PRESSE XXI° 2012