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Bruay-La Buissière : au cimetière du 3, le carré des civils et militaires morts pour la France restauré pour ne pas oublier

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Publié le 09/11/2013 CÉCILE RUBICHON

 

Devant le cimetière du 3 hier en fin de matinée, des dizaines de voitures stationnées. La grille passée, dans l’allée qui mène au carré des civils et militaires tombés au cours des guerres, des centaines de personnes sont alignées derrière les porte-drapeaux. Des gardes d’honneur de Notre-Dame de Lorette, des anciens combattants et leurs proches, des sapeurs-pompiers, un pionnier de la légion étrangère, le commandant de la gendarmerie de Béthune, des élus... Ils sont là pour inaugurer le carré restauré.

Sur les soixante-dix-sept sépultures qu’il compte, une cinquantaine ont été décapées. « Å la veille du centenaire du début de la Première guerre mondiale, rendre lisibles les noms de ceux qui sont morts pour la France était une nécessité. À travers ce geste, nous souhaitons les inscrire dans l’histoire », estime Alain Wacheux, le maire. « Nous n’oublierons jamais leurs noms. Nous avons un devoir envers ceux qui ont lutté pour la liberté », souligne de son côté Daniel Bourriez, conseiller municipal délégué aux anciens combattants et président du comité d’entente des sociétés patriotiques. « Élie Leblanc, Alfred Leclerc... » Symboliquement, ce sont deux élus du conseil municipal des jeunes qui ont énuméré les noms des morts identifiés.

Trois ans de combat

Pour redonner de la visibilité à « ceux qui ont perdu la vie pour que vive la République et que vive la France », les assos patriotiques et la ville ont combattu pendant trois ans. « La procédure est compliquée. Il faut rechercher les noms, savoir comment la concession est faite, constater l’état des sépultures avec le commissaire, le consigner dans un procès verbal qui est ensuite envoyé aux familles avec une demande d’autorisation de rénovation. » Une véritable opération commando qui peut se solder par un échec : le refus de la famille. Il y en a eu vingt-deux. « Souvent c’est parce qu’elles pensent qu’on veut déterrer et déplacer les ossements dans un ossuaire. » Depuis, certaines ont réalisé qu’il ne s’agissait pas du tout de cela et souhaitent bénéficier de l’action.

« On est reparti pour une nouvelle procédure. » Et donc trois ans d’un combat qui se terminera à la veille des cent ans de la fin de la Première Guerre mondiale.


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