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Fleurance. Jean Doazan, témoin de la Grande Guerre

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Publié le 17/11/2013

Jean Doazan, un Fleurantin témoin et acteur du premier conflit mondial./ Photo DDM reproduction.
Jean Doazan, un Fleurantin témoin et acteur du premier conflit mondial./ Photo DDM reproduction.

Témoin de la Grande Guerre, le docteur Jean Doazan relate, dans une abondante correspondance de 164 lettres, ses aventures au Maroc oriental. Il va consigner ses mémoires sur un recueil, resté à l’état de manuscrit mais constituant un véritable livre sur le conflit mondial. Son titre : «Képis et burnous, mes 44 mois d’aventures militaires au Maroc». Documents et effets militaires du médecin sont conservés au musée des frères Xavier et Elian Da Silva. Né le 4 décembre 1887 à Fleurance, Jean Doazan est domicilié rue Pasteur. Après ses études à la faculté de médecine de Toulouse, il est nommé docteur en médecine le 24 juillet 1912. Appelé au service militaire le 10 octobre 1912, il est ensuite désigné en 1913 pour rejoindre le protectorat français du Maroc, où l’armée française lutte contre les tribus berbères. Il écrit : «Le 25 septembre 1913, je n’étais encore que soldat inoffensif de 2e classe lorsqu’éclatait à mes oreilles cette ahurissante nouvelle : le médecin Doazan est désigné pour le Maroc oriental. Tiré au sort dans le propre képi du médecin inspecteur, horreur et stupéfaction !». Le 1er août 1914, le médecin relate : «Stupéfaction ! La guerre avec l’Allemagne ! Qui s’en fût douté dans notre bled ignoré ! Nous l’avons accueilli avec un exubérant patriotisme…». Le 19 février 1915, il est affecté à l’hôpital Cocard de Fez puis muté au 2e Régiment de la Légion étrangère. Le 24 juin 1917, après 3 ans et 4 mois au Maroc, Jean Doazan est rapatrié en France à l’hôpital de Bar-le-Duc. Le médecin, aide-major de 1re classe (lieutenant), note dans ses mémoires : «Hurrah ! Je rentre en France… J’en serai donc du coup de torchon final, là-bas en Champagne, chez nous quoi. Je quitterai le Maroc sans regret, où j’aurai par-dessus tout fait mon devoir. Et maintenant, en route vers la France meurtrie !». En décembre 1917, il est dirigé vers le 22e Régiment d’infanterie où il sera fait prisonnier le 28 janvier 1918. Démobilisé en juillet 1919, ce compatriote est rappelé à l’activité le 2 septembre 1939. La France est de nouveau en guerre. Radiologue à Fleurance jusqu’au début des années «50», le docteur Jean Doazan est décédé le 5 décembre 1962.

La Dépêche du Midi

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