Publié le 15/07/2014
Cette année encore, le public était nombreux, place de la République, pour assister aux manifestations de célébration de notre fête nationale. Le temps clément a permis un déroulement sans incidents même si quelques gouttes de pluie ont inquiété passagèrement l'assistance.
Les manifestations ont commencé par la mise en place des différents corps d'armée. Le plus impressionnant fut, comme à son habitude, la Légion et ses pionniers barbus, avec lacets blancs, tablier de cuir et hache sur l'épaule. Il y avait aussi le centre de transmission de la marine nationale, tenue blanche pour les uns, tenue de marin pour les autres. La gendarmerie nationale avec un détachement de motocyclistes et le corps de sapeurs-pompiers du centre de secours de la ville. L'Association des anciens combattants et les porte-drapeaux étaient présents ainsi que l'union musicale des Sans-Souci pour l'accompagnement musical.
Tout est en place. La «Marseillaise» retentit et les officiels, précédés du colonel Lobel, de la Légion, et du colonel du Fayet de la Tour avancent pour passer les troupes en revue. Moment solennel. Ensuite, honneur aux jeunes sapeurs-pompiers de Castelnaudary, Carcassonne et Gruissan, qui reçoivent des mains de leur tuteur le casque de jeune sapeur volontaire. C'est au tour de huit légionnaires de recevoir une décoration.
Le défilé. Les Sans-Souci ouvrent la marche puis viennent les marins et les légionnaires. Pas lent cadencé sur la musique de leur marche officielle : «Le Boudin». Ensuite, le détachement motocycliste de la gendarmerie, tous feux allumés. Salve d'applaudissements un peu plus forte quand arrivent les pompiers avec leur «pin-pon» retentissant.
Cette célébration a continué par une réception dans les jardins de la mairie et un feu d'artifice sur le canal. Certains ont négligé cette fin de cérémonie hier soir, afin de ne pas manquer la finale de la Coupe du Monde retransmise à la Halle aux grains.
Petit rappel historique
En ce centenaire de la guerre 1914-1918, il est bon de rappeler que dès août 1914, un appel aux étrangers vivant en France est lancé par plusieurs intellectuels. Au total, 42 883 volontaires représentant près de 52 nationalités rejoindront la Légion étrangère.