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Légionnaire toujours...

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2016


Hommage aux Morts pour la France

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Midi Libre

Le 08/12/2016


La Grande Guerre à la pointe du crayon

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La Nouvelle République

08/12/2016

Le lieutenant-colonel Philippe Pasteau a commenté et classé les dessins de Marcel Durieux conservés et exposés aux archives municipales. - Le lieutenant-colonel Philippe Pasteau a commenté et classé les dessins de Marcel Durieux conservés et exposés aux archives municipales.

Le lieutenant-colonel Philippe Pasteau a commenté et classé les dessins de Marcel Durieux conservés et exposés aux archives municipales.

Conservés aux archives municipales, les dessins de guerre de Marcel Durieux sont exposés et publiés dans un bel ouvrage. Un témoignage passionnant.

Peut-être plus que les mots, les dessins du légionnaire Marcel Durieux donnent une idée de ce qu'a été la guerre dans les tranchées. Affûté comme une baïonnette, son crayon saisit sur le vif ou a posteriori la vie au quotidien des soldats dans la Champagne, l'Aisne, la Somme et enfin la Lorraine. Son trait ressemble à celui de la gravure selon la technique de la pointe sèche, la plus à même de creuser des sillons, dans le ciel, les campagnes ou sur le visage des Poilus.

A la fin de l'ouvrage, certains dessins, des œuvres d'après-guerre certainement, sont même en couleurs. À l'inverse de beaucoup de dessins de propagande, le style de Marcel Durieux ne cherche pas à magnifier le soldat, à l'ériger au rang de mythe, mais le montre parfois aussi abîmé que le théâtre des batailles.

Au Fort de Vaux comme à Camerone

Né en Belgique en 1889, Marcel Durieux a vécu au Canada puis il est venu en France en 1914 pour s'enrôler dans la Légion étrangère. Il a participé à de nombreuses offensives, souffert des gaz. Avec le régiment de marche de la Légion étrangère, il a illustré les combats jusqu'en 1918 au nord de Soissons ce qui lui a valu sa neuvième citation à l'ordre de l'armée et l'attribution de la fourragère double aux couleurs de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre.
Après la guerre, il ne retourna pas en Belgique ni au Canada où il avait vécu mais il a fini par s'établir dans la Vienne où il mourut en 1976 à Iteuil. De lui, on ne sait pas grand-chose parce que personne n'a trop creusé. L'avant-propos est signé par le général de division Jean Morin et les dessins sont commentés par un militaire de la direction des ressources humaines de l'armée de Terre, de Tours, le lieutenant-colonel Philippe Pasteau. Il a déjà consacré un livre à l'histoire des Tourangeaux dans la Grande guerre, engagés sur toutes les grandes batailles dans l'Est. L'exposition présentée aux archives municipales suit la chronologie de toute la guerre.
« Je pense que Marcel Durieux n'a pas toujours été en première ligne, du moins plus à partir de 1915. Ses dessins montrent beaucoup de roulante, d'artillerie, caractéristique de l'arrière. Son dessin sur la reddition du Fort de Vaux, avec les Allemands qui présentent les armes au commandant Raynal et à ses hommes, me fait penser à Camerone, en 1863, avec les Mexicains qui ont fait de même. Mais Durieux n'a pas participé à cette scène. »
Ses dessins sont conservés aux archives de la Ville de Tours, dans le fond de l'amicale des 32e et 232e régiments d'infanterie.

« La légion étrangère au combat 1914-1918 », dessins de Marcel Durieux, texte du lieutenant-colonel Philippe Pasteau. Éditions La Simarre : 12 €. Exposition aux archives municipales, à la chapelle Saint-Eloi, jusqu'au 23 décembre, de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 heures.

Raphaël Chambriard

Landerneau. Hans Hartung nous ouvre les portes de l'abstrait

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Ouest-France, toute l’actualité locale et internationale

Publié le 07/12/2016

Xavier Douroux, créateur et codirecteur du centre d'art contemporain Le Consortium, à Dijon, et commissaire de l'exposition, devant une toile d'Hans Hartung.

Xavier Douroux, créateur et codirecteur du centre d'art contemporain Le Consortium, à Dijon, et commissaire de l'exposition, devant une toile d'Hans Hartung. | Ouest-France.

 

Hans Hartung, Cy Twombly, Georges Matthieu, Gérard Schneider... Dix-huit artistes lyriques sont exposés aux Capucins à partir de dimanche. Le déballage a commencé.

« C'est toujours un moment émouvant de voir les tableaux se dévoiler », confie Marie-Pierre Bathany, directrice du Fonds Hélène et Edouard Leclerc (Fhel).

La mise en scène de la halle des Capucins, imaginée par le scénographe Eric Morin, crée instantanément une proximité avec les oeuvres, même si l'accrochage est toujours en cours et que de nombreuses toiles sont encore à l'abri, dans leur grande caisse de bois.

Dès l'entrée, le travail d'Hans Hartung, chef de file de l'abstraction lyrique, encore peu connu du grand public, nous happe. « Le Fhel a eu la bonne idée de le rendre accessible à tous, apprécie Xavier Douroux, commissaire de l'exposition. Cet artiste a accompli un travail colossal. La peinture était son ADN. »

Engagement

De 1922 à 1932, Hans Hartung suit le mouvement impressionniste, puis se dirige progressivement vers l'art abstrait lyrique. Et c'est au travers de ce vocabulaire surprenant en matière de peinture que l'artiste exprime toute sa jubilation, sa joie de vivre.

« C'était un optimiste, doté d'une grande force morale. Quand il travaillait, il livrait un véritable engagement du corps et de l'esprit, souligne Xavier Douroux. Et pourtant, la vie ne l'a pas épargné : il s'était engagé dans la Légion étrangère pour combattre le nazisme, il a perdu une jambe au combat, il a vécu dans la misère jusqu'à la fin de la guerre. Il peignait alors sur ce qu'il trouvait, comme des cartons. »

Puis, en 1946, le succès arrive. Les gens veulent oublier les horreurs de la guerre et recherchent de la gaieté. La peinture d'Hans Hartung est comme une résonance à ces envies.

Liberté, impulsion

« La peinture lyrique, comme le chant, se construit, se dompte, indique le commissaire. Jusqu'en 1957, Hans Hartung peint par phénomène de report. Il réalise un premier dessin qu'il agrandit dans ses moindres détails. Il crée ainsi une distance entre son premier geste, libre et impulsif, pour arriver à un aboutissement très travaillé. »

Puis, son travail évolue. Il n'utilisera plus de pinceaux, mais des pulvérisateurs, des outils, des balais à gazon pour faire des griffures et donner du volume à son oeuvre. « N'oublions pas qu'Hans Hartung, en 1963, est un des premiers à avoir utilisé des bombes de peinture. Il était un très grand coloriste, même si le noir est très présent dans son oeuvre. »

En précurseur, Hans Hartung a inspiré un grand nombre d'artistes. C'est sans doute pour cela que le Fonds Hélène et Edouard Leclerc, en collaboration avec la fondation Hartung-Bergman, a imaginé une exposition, guidée par les oeuvres de Hans Hartung, qui s'ouvre sur d'autres artistes dits lyriques, « comme une sorte de monographie à dix-huit », sourit Xavier Douroux.

Dimanche 11décembre, ouverture au public dès 10h, et jusqu'au 17avril 2017.


« On nous envoie là où ça pète », témoignent des légionnaires

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Ouest-France, toute l’actualité locale et internationale

Publié le 05/12/2016

 

Portrait de légionnaire, extrait du livre.

Portrait de légionnaire, extrait du livre. | DR/Mareuil Éditions

Bertrand Constant est un ancien légionnaire, tout comme Victor Ferreira. Lui est devenu comédien, l’autre photographe. Ensemble, ils ont tiré le portrait de 64 de leurs anciens camarades et leur donnent la parole dans un livre. Un ouvrage atypique, tant les témoignages de légionnaires sont rares. Bertrand Constant explique sa démarche.

Qu’est-ce qui fait le mythe de la Légion ?


Ce sont des soldats d’élite. Mais il y a aussi le projet auquel ils peuvent adhérer, l’accompagnement, l’entraînement technique… Les meilleurs remplacent les meilleurs. Et on les envoie là où ça pète. Il y a un mythe en interne, le légionnaire est le meilleur soldat du monde. Dans le code d’honneur du légionnaire, on n’abandonne pas son camarade au front. Si un est blessé au front, les autres font tout pour l’évacuer, et s’il est mort, son corps n’est pas laissé à l’ennemi. Le légionnaire lui-même est conscient de tout cela...


Un lundi en mémoire de la guerre d'Algérie

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L'Est-Éclair

Publié le Lundi 5 Décembre 2016

Plus de 10 000 Aubois ont servi en Algéri e, 119 n’en sont pas revenus.

Il y a quelques semaines, un 119 e  nom a été porté à la stèle des AFN, située à l’angle du boulevard Carnot et de l’avenue Maréchal-Joffre à Troyes.

Vladimir Tomachewsky est «  mort pour la France » en 1962, année de la signature des Accords d’Évian qui mettent fin à la guerre d’Algérie. Né à Troyes en 1939, le soldat tombé à La Ferrière – aujourd’hui Chaabat El Leham, dans l’Oranais – manquait encore au monument de sa ville natale vraisemblablement en raison de son statut de légionnaire.

Cent dix-neuf jeunes Aubois sont morts en Afrique du Nord entre 1954 et 1962, explique Sébastien Touffu, directeur de l’Onac de l’Aube (Office national des anciens combattants).


La France semble avoir consciencieusement abandonné le terrain à Djibouti

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Logo Jeune Afrique

Publié le 30 novembre 2016

 

Le secrétaire d’État français chargé des Relations avec le Parlement répondait à l’invitation d’Ali Hassan Bahdon, le ministre djiboutien de la Défense et des Relations avec le Parlement, pour une visite de travail de quarante-huit heures, avant de s’envoler à nouveau directement vers Paris. Sans passer par la case éthiopienne, contrairement à Jean-Yves Le Drian, dernier officiel français à avoir fait le déplacement à Djibouti, en juillet 2015, après avoir reporté deux fois sa venue.

Le ministre de la Défense, lui aussi en visite pour moins de quarante-huit heures, n’avait alors pas pu s’empêcher de rendre une visite de courtoisie aux autorités éthiopiennes. Ce qui avait passablement agacé les Djiboutiens.

Comme si les liens séculaires tissés entre la France et la petite république ne pouvaient justifier à eux seuls le voyage d’un membre du gouvernement français. D’autant que Djibouti attendait ce déplacement depuis plus de quatre ans, c’est-à-dire depuis qu’Henri de Raincourt, à l’époque ministre chargé de la Coopération, avait assisté à l’investiture d’Ismaïl Omar Guelleh, alors fraîchement réélu pour un troisième mandat.

Le dernier président français à avoir visité le golfe d’Aden, un soir de janvier 2010, s’appelle Nicolas Sarkozy. Fidèle à son style, l’ancien chef de l’État n’avait même pas passé une heure complète en compagnie de son homologue djiboutien avant de rentrer à Paris. Juste le temps de parler des dossiers qui fâchent, comme celui de l’affaire du juge Borrel ou de la réaffectation, prévue un an plus tard, de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE) à Abu Dhabi. Après quarante-neuf années de présence à Djibouti, le départ des bérets verts sonne alors comme un symbole des nouvelles amitiés et priorités de Paris dans la région.

Quel contraste avec le ballet diplomatico-militaire des autres puissances à Djibouti ! Pendant que la France y espaçait ses visites et réduisait son contingent, les autres partenaires du pays y renforçaient leur présence.

Le plus vexant, pour les Djiboutiens, c’est encore de voir le désintérêt quasi général des acteurs économiques français

Du Japonais Shinzo Abe, en 2013, au vice-président chinois, Li Yuancho, il y a quelques jours, en passant par le secrétaire d’État américain, John Kerry, ou encore le président turc, Erdogan, en 2015, les responsables politiques de haut niveau se succèdent au palais présidentiel. Les GI sont aujourd’hui plus nombreux que les soldats des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj). Et, depuis 2008, quelques centaines de Japonais, d’Allemands, d’Italiens et d’Espagnols y sont positionnés à l’année – officiellement pour lutter contre la piraterie le long des côtes somaliennes. En attendant l’arrivée des troupes chinoises début 2017. Et peut-être russes et indiennes à plus long terme.

Le plus vexant, pour les Djiboutiens, c’est encore de voir le désintérêt quasi général des acteurs économiques français, au moment où le pays se construit – au sens propre – un nouvel avenir, grâce aux milliards investis par la Chine, mais aussi par le Japon, le Brésil, la Turquie, le Royaume-Uni…

Lors de son entretien avec le président Guelleh, auquel on ne peut reprocher la moindre attitude antifrançaise, Jean-Marie Le Guen a formulé « le vœu de voir les entreprises françaises s’investir à Djibouti ». Elles vont devoir se dépêcher pour rattraper le retard pris ces dernières années face à leurs concurrentes éthiopiennes, émiraties, sud-africaines, etc. Et même la langue française commence à être malmenée dans les rues de la vieille ville au profit de l’anglais, de l’arabe et de l’amharique. En attendant le mandarin ? Incontournable il y a encore dix ans, la France semble avoir consciencieusement abandonné le terrain. Oubliant que la nature a horreur du vide.

Olivier Caslin


«Полезу выручать москаля, даже если ненавижу его»

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héraut

Владимир Ващенко 29.11.2016

 

Французский легион: как русские и украинцы вместе служат после событий в Донбассе

Eric Gaillard/Reuters

Около 35% служащих во французском Иностранном легионе — это русскоязычные из Восточной Европы. Согласно данным последних лет, значительную часть из них составляют выходцы из России и Украины. В интервью «Газете.Ru» двое легионеров — русский и украинец — рассказали о том, как политические противоречия и война в Донбассе повлияли на их отношения друг с другом.

Французский Иностранный легион (Legion etrangere) — одно из самых боеспособных соединений современной армии Франции. В его состав входит в том числе элитное подразделений французской армии — 2-й парашютно-десантный полк, который выполняет задачи, аналогичные тем, что ставят перед российским спецназом ВДВ. Подчиняется легион напрямую президенту Франции, бойцы соединения участвовали во всех военных операциях, которые проводило французское государство в последнее время: в Косово, Мали и Ираке. В настоящее время, согласно открытым данным,

около трети всех легионеров составляют выходцы из Восточной Европы.

Как сообщил «Газете.Ru» источник, знакомый с ситуацией, большая часть из них — это уроженцы России, Украины, Белоруссии и Молдавии.

В «кодексе легионера» прописано, что в этом соединении «нет цветов кожи, национальностей, вероисповедания», там все равны. Из этого вытекает, что все противоречия по национальному признаку будущие бойцы должны оставлять за дверью вербовочного пункта.

Однако из любого правила бывают исключения, что и показала гражданская война в Югославии 1991–1995 годов. Тогда в составе легиона служило немало сербов и хорватов, которые с началом боевых действий на Балканах отправились воевать каждый за свою сторону. Некоторые из них даже достигли серьезных успехов: например, Анте Готовина, уволившийся из легиона в звании старшего капрала (аналог старшего сержанта в ВС РФ), дослужился до генерал-лейтенанта армии Хорватии и в ходе войны командовал отдельными корпусами хорватских вооруженных сил. Серб Милорад Улемек после прибытия на родину из легиона командовал спецподразделениями «Супертигры» и «Красные береты».

«Газета.Ru» побеседовала с русским и украинским бойцами Иностранного легиона, чтобы выяснить, насколько сильно конфликт на юго-востоке Украины сказался на их взаимоотношениях. По просьбе военных их имена, фамилии и некоторые личные данные изменены.

— Как давно вы служите в Иностранном легионе?

Никита Зверобоев, 21 год, родился и вырос в подмосковной Балашихе: Год и восемь месяцев.

Сергей Шпачик, 33 года, родился и вырос в Бердянске Запорожской области: Служу два года.

— Были ли у вас проблемы в изучении французского языка?

Зверобоев: Поначалу да, но благодаря знаниям английского мне было учить его чуть легче, чем остальным. Сейчас я знаю все термины, необходимые мне для службы, хотя все равно хотел бы знать французский лучше.

Шпачик: Французский язык — это самая главная проблема для меня здесь. Начал изучать его с нуля, знал только счет до трех и интернациональное «бонжур». Сейчас более или менее объясняюсь, для службы хватает.

— Какова ваша воинская специальность?

Зверобоев: Сапер.

Шпачик: Пулеметчик одного из пехотных полков. Хотя это несколько условно: навыками обращения с огнестрельным оружием должны, по инструкции, владеть все легионеры, все должны уметь управлять машиной и некоторыми видами бронетехники. Отдельно обучают связистов, саперов, военных санитаров, а также военных механиков.

— Есть ли в вашем подразделении люди с Украины / из России?

Зверобоев: Да, трое украинцев.

Шпачик: Русские есть. Хотя для

французов и представителей иных национальностей все мы — белорусы, украинцы, русские и даже молдаване — русские.

По-русски говоришь, родился в бывшем СССР, значит, русский. Подробнее никто не вникает.

— Изменились ли как-то ваши отношения с украинскими или русскими сослуживцами после начала боевых действий в Донбассе?

Зверобоев: Никак не изменились. Общаемся очень дружно как на территории части, так и за ее пределами.

Шпачик: Нет, не особо изменились, тем более русские из моего подразделения здесь оказались уже после начала этого бардака. Про политику никто не говорит, да и особо не интересуется, если честно. Я даже больше скажу: во Франции в принципе эта тема неинтересна.

Для тех, кто живет здесь, происходящее на Украине — это какие-то мелкие разборки банановых республик.

Вот, например, у нас есть два парня с Украины. Оба были на «майдане». Только один — в «Беркуте», а второй — так называемый активист «майдана». То есть воевали, по сути, один против другого. Да, вначале, когда они попали в учебку, у бойцов были разногласия по этому поводу, потому что каждый оставался при своем мнении. Но потом, как я уже говорил ранее про последний кусок хлеба, они стали чуть ли не лучшими друзьями.

— Обсуждали ли вы в принципе этот конфликт?

Зверобоев: Да, конечно. Общее мнение тех украинцев, которых я знаю, в двух словах такое: «Зря наши правители все это затеяли, простые люди по обе стороны конфликта ничего от этого не выигрывают».

Шпачик: Как я уже сказал, почти нет.

— Подшучиваете ли вы по-доброму друг над другом из-за вашего происхождения?

Зверобоев: Конечно, и никто на это не обижается. У меня есть дежурная шутка про то, что они себе еду наверняка готовят на костре, так как привыкли без газа жить (улыбается). Это помогает отвлечься от тягот службы, в армии без юмора никак.

Шпачик: Поржать над национальными особенностями — это дело святое. Всякие там «москали» и «бандеровцы» в шутках фигурируют постоянно.

— Участвовали ли вы в боевых операциях?

Зверобоев: Я был не на боевой, но в миссии за пределами Франции, шесть месяцев там провел, только вернулся.

Шпачик: Боевых действий Франция сейчас не ведет. И не скоро будет, так как хватает и внутренних проблем. Но в форме нас держат и постоянно готовят к боевым действиям. Что вполне логично.

— Если возникнет ситуация, в ходе которой появится угроза жизни вашему сослуживцу с Украины / из России, а единственным, кто мог бы ему помочь, окажетесь вы, вы поможете?

Зверобоев: Конечно, здесь совершенно не важна национальность.

Шпачик: Даже если я его терпеть не могу, все равно полезу выручать, и не только в боевых условиях. Это базовый принцип легиона, на этом все держится.

— Допускаете ли, что встретитесь когда-нибудь уже вне легиона с вашими сослуживцами с Украины / из России как друзья?

Зверобоев: Не то что допускаю, а даже надеюсь на это. Мы успели стать хорошими приятелями за недолгое время совместной службы.

Шпачик: Допускать-то допускаю, но это маловероятно, потому что жизнь в легионе от гражданской жизни сильно отличается, и нам, скорее всего, просто не о чем будет разговаривать. Те, кто уходит со службы, обычно уходят и из твоей жизни.


La vie trépidante de l'ex-Claudette

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28.11.2016

 C'est dans sa maison de Berfay qu'Elysabeth Forgo puise l'inspiration de ses prochains romans policiers.

 

C'est dans sa maison de Berfay qu'Elysabeth Forgo puise l'inspiration de ses prochains romans policiers.

D'Oran, en Algérie, à Berfay, la vie d'Elysabeth Forgo est un roman qu'elle raconte dans « Cinq francs l'orange ». Celle qui a côtoyé les stars du show-biz coule désormais une retraite studieuse, en Sarthe

« Mon père était Hongrois. Il a fui son pays pour la France et il s'est engagé dans la Légion étrangère », livre Elysabeth Forgo, en souriant.

Pour rendre hommage à ses parents, à ce père qu'elle a chéri et qui lui a été ravi trop jeune, à sa mère, fantasque et drôle, elle a décidé de se lancer dans le récit de sa vie.

50 francs en poche

A Oran, la petite Elysabeth rêve d'être petit rat de l'opéra. Mais la guerre d'Algérie changera ses projets. Elle devra quitter le pays qui l'a vu naître. C'est l'arrivée en France, à Nîmes.

« Je voulais toujours danser et à 17 ans, je suis partie à Paris avec 50 francs en poche ». Pour être petit rat, il est trop tard. Peu importe, elle troque le tutu pour les plumes et danse au Moulin rouge. Elle deviendra meneuse de revue.

Elle est mannequin chez Pierre Balmain et on la retrouve sur les scènes de télé dans les émissions de Maritie et Gilbert Carpentier, Claudette avec Claude François, comédienne. « J'ai côtoyé les stars du show-biz : Coluche, Joe Dassin, Yves Lecoq, Annie Cordy et bien d'autres ».

Elysabeth Forgo dédicacera son livre « 5 francs l'orange », à la librairie Papyrus, rue d'Huisne, à La Ferté-Bernard, le samedi 3 décembre de 15 heures à 18 heures.


Légion : opération immersion dans les clubs de la ville

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Actualités

Publié le 25/11/2016

Handballeurs  civils et légionnaires  posent ensemble./ Photo DDM.

Handballeurs civils et légionnaires posent ensemble./ Photo DDM.

 

De nombreuses manifestations ont marqué le 40e anniversaire de présence à Castelnaudary, du 4e Régiment étranger. La journée du samedi restera dans toutes les mémoires qui a commencé par une aubade de la musique de la Légion étrangère qui la veille au soir, avait offert un concert à la halle aux grains ; elle s'est poursuivie par une superbe prise d'armes, au cœur de la ville, présentation de matériel, démonstration de combat rapproché ; en soirée, le «4» a offert un magnifique feu d'artifice aux Chauriens qui ne l'ont pas boudé. La place de la République, un 18 novembre était aussi bondée que les soirs de spectacle de la Fête du cassoulet. En marge de la journée, ont eu lieu d'amicales rencontres sportives. Pas vraiment de challenge comme aiment à en mettre en place les Fortes têtes. Les légionnaires ont choisi l'immersion dans les clubs de la ville. Pas de compétitions mais des entraînements communs et d'amicales rencontres entre les sportifs du régiment et ceux des clubs civils. Pendant une petite semaine, on a joué ensemble au rugby, au handball au badminton; on a aussi pédalé ensemble et même nagé ensemble. «Pas de perdant ,uniquement des gagnants !Le 4ème R.E pour renforcer sa relation avec la vie associative chaurienne. Le B.C.CA pour sa volonté d'être également une association citoyenne , active et rayonnante sur le territoire où elle évolue.Partager un moment sportif et humain avec une institution incontournable de Castelnaudary était une évidence pour le B.C.CA «, témoigne-t-on au badminton.

Gladys Kichkoff


Reconnaissance de la Nation pour Juan Ruiz

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Actualités

Publié le 25/11/2016

Juan Ruiz durant la cérémonie du 11 novembre./ Photo DDM, Jal

Juan Ruiz durant la cérémonie du 11 novembre./ Photo DDM, Jal

À l'occasion de la dernière cérémonie du 11 Novembre à Saint-Gaudens, Juan Ruiz a été décoré de la médaille de la reconnaissance de la Nation. Tout un symbole… C'est aussi l'occasion de revenir sur le parcours terrible de cet homme âgé de 97 ans, par ailleurs membre de l'association «Memoria Y Exilio». Juan Ruiz est né en mars 1919 à Puebla de Los Infantes, en Espagne, dans la province de Seville. Dès 1936, à 17 ans, il s'engage pour défendre la République Espagnole. Il participe à la bataille de Pozoblanco avant de partir à Barcelone et de prendre part au combat de la bataille del Ebro au sein de la 13ème Brigade Internationale. En février 1939, il passe en France lors de la Retirada, avec 500 000 républicains espagnols. Il est interné au camp de concentration du Barcarès. «Je préférais mourir sur le front que dans ce camp» dit-il aujourd'hui pour expliquer son engagement dans la Légion étrangère, pour laquelle il va combattre en Afrique du Nord sous les ordres des troupes de choc du Général Leclerc. Il est fait prisonnier en Tunisie en 1943 ; transféré en Italie puis en Allemagne, il est ensuite interné dans un camp en Pologne. Ayant le statut de prisonnier de guerre, il n'est pas dans un camp d'extermination. 60 Espagnols sont dans ce camp. Juan Ruiz est libéré en 1945 par les Russes. Il rentre en France par Arras, puis Marseille et Toulouse. Avant d'arriver, en 1947, à Sauveterre de Comminges où il exerce le métier de bûcheron et charbonnier. Puis de venir vivre à Saint-Gaudens où il réside toujours. Juan Ruiz a combattu 9 ans durant le franquisme et le fascisme, 9 ans consacrés à la défense de la liberté. De nombreuses fois décoré, il arbore ses médailles tous les ans lors des cérémonies du 14-Juillet. Désormais, il en compte une de plus. Une bien belle.

La Dépêche du Midi


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