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Légionnaire toujours...

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2016


Le 10 septembre 1944, ils ont libéré la région autunoise

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Le Journal de Saône et Loire

Le 10/09/2016

En septembre 1944, les troupes allemandes étaient chassées de France. Michel Villard, historien, revient sur les armées de la coalition qui ont menées à la Libération.

Les volontaires du 2 e Dragons.  Photo d’archives DR

Les volontaires du 2e Dragons. Photo d’archives DR

La troupe allemande, porteuse de la diabolique idéologie nazie, était chassée de la terre de France. Les armées de la plus formidable des coalitions, dirigée par Churchill, Staline, Roosevelt, victorieuses sur tous les fronts, traquaient la « bête immonde » de l’axe du mal allemand, italien et japonais.

Je ne reviendrai pas sur le déroulement des combats, mais vous parlerai de l’origine des combattants. Dans la marche en avant d’une armée victorieuse, la première armée de De Lattre de Tassigny, dans sa rencontre avec « L’Armée des Ombres », les insurgés des FFI, l’Histoire révèle qu’il y eut souvent un manque de coopération et de coordination, malgré leur idéal commun : libérer la Patrie. Mais ceci ne remet absolument pas en cause la valeur, le courage, l’abnégation, le patriotisme de nos libérateurs.

Le 1er août 1944, le futur Maréchal Leclerc de Hautecloque, alors commandant la 2e Division blindée des Forces françaises libres, s’adressait en ces termes aux Français : « Nous rentrons aujourd’hui aux côtés de nos alliés, à la tête des troupes françaises, après avoir maintenu notre drapeau dans la lutte, malgré la capitulation de Vichy… Cette fois, nous avons des armes et nous nous en servirons.

Nous voulons ensuite retrouver les bons Français qui mènent depuis quatre ans, dans le pays, la même lutte que nous menons dehors.

Salut à ceux qui ont déjà repris les armes ! Oui, nous constituons la même armée : l’Armée de la Libération !»

Des hommes de toutes origines ont libéré la France

Regardons donc qui étaient, pour Autun, ces hommes de l’armée de la Libération, qui ne furent pas, comme beaucoup, des attentistes. Dans l’Armée régulière, comme dans les maquis, on trouve aux côtés des métropolitains des volontaires venus de partout, avec une majorité de Pieds noirs d’Afrique du Nord, des Polonais, des Algériens, des Tunisiens, des Marocains, des Espagnoles républicains et Italiens antifascistes anciens de la guerre d’Espagne, des Sud-Américains, des Antillais, etc.

Les libérateurs d’Autun dont les frères Petitot

Les unités de l’armée française au combat dans l’Autunois sont, d’une part, regroupées au sein de la première division française libre, 1re DFL, des troupes s’étant ralliées très tôt sous la bannière du Générale De Gaulle, et, d’autre part, un régiment de tradition, le 2e Dragons, issu de l’Armée d’Armistice.

Pour la 1re DFL, sont détachés sur Autun : Le 1er bataillon de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère, troupe de vétérans au passé glorieux, ayant combattu à Bir-Hakeim, sous les ordres du Commandant De Sairigné, un « Dieu » de la Légion. Le 2e escadron du 1er régiment de fusiliers marins, crée par l’Amiral Musselier, aux ordres des commandants Savary et Burin des Roziers. Enfin le 22e bataillon Nord-Africain, qui a participé entre autres aux combats de Tunisie, d’Italie et de Provence, composés d’Européens et de musulmans, tous volontaires, toujours à la pointe des combats. Les frères Petitot, célèbres à Autun pour leurs exploits sportifs en faisaient partie.

Et « l’Hirondelle de la mort »

Quant au 2e Dragons, ou Condé-Dragons, c’est un des plus anciens régiments de notre Armée. Sur son étendard figurent des noms prestigieux. En 1940, il fait partie de la 3e division de cavalerie, son efficacité au combat, le fait alors surnommé par l’ennemi : « L’hirondelle de la mort ».

L’État-major le choisit pour appartenir à « l’Armée d’Armistice » en zone libre, et le cantonne à Auch. Son chef, le lieutenant-colonel Schlesser, le prépare à la revanche, par un entraînement intensif, le 11 novembre 1942, c’est l’invasion de la zone libre, le régiment est dissous. Mais la majorité des hommes et des cadres passent au maquis ou en Afrique du Nord, part en Espagne, pour continuer le combat, fidèles au serment fait à leur colonel. Le régiment y est reconstitué avec du matériel américain ultramoderne et retrouve son étendard. Le 1er juin 1944, le lieutenant-colonel Demetz en prenait le commandement.

Michel Villard


Le formidable exploit de Paulo, légionnaire au «4»

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Actualités

Publié le 10/09/2016

Paulo a porté haut les couleurs de la Légion étrangère.

Paulo participait, cet été, à la 1re édition de la TransPyrénéa et a rallié Le Perthus à Hendaye en 342 heures, se classant pour l'occasion 20e de ce défi hors-norme.Il s'était attaqué à un défi fou… Paulo, adjudant-chef au 4e régiment étranger, est arrivé au bout ! Et quelle aventure ! Le légionnaire s'est attaqué à la TransPyrénéa, au mois de juillet dernier. Il était de ces 244 concurrents de 38 nationalités différentes qui ont pris le départ du Perthus pour rejoindre Hendaye. 866 kilomètres avec un dénivelé positif de 65 000 m...


Le riche parcours du nouveau sous-préfet de Dieppe, Jehan-Éric Winckler

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Paris Normandie

Publié 05/09/2016

Nomination. Jehan-Éric Winckler, nouveau sous-préfet, a pris ses fonctions lundi dernier à Dieppe.

Les passions du nouveau sous-préfet : <br />le vélo et le golf

    Les passions du nouveau sous-préfet : le vélo et le golf

    Après le départ de la sous-préfète Martine Laquièze, c’est Jehan-Éric Winckler qui lui succède à la tête de la sous-préfecture dieppoise. Deux jours après avoir pris ses fonctions, le sexagénaire, marié, père de cinq enfants et grand-père, a effectué sa première sortie officielle mercredi dernier à l’occasion d’un dépôt de gerbe au monument aux morts.

    Quand il déplie son CV, le Bordelais de naissance indique d’emblée qu’il a eu « deux tranches de vie professionnelles ». Car avant de devenir haut-fonctionnaire, il est de formation militaire : « Saint-Cyr, en tant que cavalier. J’ai servi dans la légion étrangère, j’ai fait la guerre du Golfe. Je suis beaucoup parti en opérations extérieures. »

    Il rejoint ensuite le ministère de l’Intérieur à la direction générale de la sécurité civile. Il œuvre notamment à la tête des services de sécurité incendie et de déminage (au centre de Rouen).

    En 2004, il entre à la direction du cabinet du préfet du Var. « J’y ai passé trois étés, avec la problématique des feux de forêt, ou encore l’organisation du 70e anniversaire du débarquement de Provence. » Les dispositifs de sécurité, ça le connaît.

    Mission suivante : « La coordination générale du chantier de l’EPR de Flamanville. Un pied chez EDF, l’autre à la préfecture. »

    Découvrir le territoire

    Puis il file dans l’Aisne en 2009, où, au secrétariat général de la préfecture de Laon, il met en place les premiers regroupements des services de l’État. Dans les Alpes Maritimes, il devient chargé de mission pour la mise en place du dispositif de sécurité du G20 de 2011. À la direction du cabinet de l’institution, il s’occupe des zones de sécurité prioritaires (quartiers sensibles, Vintimille et Menton, touchés par le passage de migrants) mais aussi du mariage du prince de Monaco et des jeux de la francophonie. Sans oublier la réunion du G20 avec le sommet des altermondialistes à Nice.

    Son dernier poste avant Dieppe se situe en Saône-et-Loire, où il a occupé la fonction de sous-préfet à Châlons-sur-Saône. À Dieppe, les problématiques qu’il envisage : « Une partie agriculture, de l’industrie mécanique et agroalimentaire et la pêche avec trois ports sur le secteur (Dieppe, Le Tréport et Fécamp). Il y a aussi l’énergie éolienne et la vallée des parfumeurs : la Bresle. » Jehan-Éric Winckler a bien l’intention de ne « pas rester au bureau » mais d’aller « découvrir le territoire ». Il a déjà fait le tour des quartiers Anru et a fait le point sur « la question migratoire » au transmanche. Sa fibre sécuritaire le fait déjà anticiper « le festival de cerf-volant et la foire aux harengs ». Et s’il sait que les chiffres du chômage sont moindres dans le bassin dieppois qu’au niveau national, il estime que « c’est toujours trop ». Fusion des territoires oblige, le sous-préfet aura à « tisser de nouvelles relations avec les nouvelles intercommunalités et communes nouvelles ». Tout en menant la dématérialisation des titres à la sous-préfecture, qui nécessitera d’affecter ailleurs les agents qui s’en occupaient.

    A.-S. G.-R.


AMIENS Pas facile d’être un berger des villes

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Courrier picard

Publié le 05/09/2016

 

Alain, ancien légionnaire, veille au troupeau arrivé il y a une semaine au parc du Grand Marais. S’il se sent berger, il est surtout agent de sécurité chargé de chasser les intrus.

 Alain et son fils assurent une présence 24h/24 sur le site. Ils dorment dans une caravane installée près du local du gardien.

Alain et son fils assurent une présence 24h/24 sur le site. Ils dorment dans une caravane installée près du local du gardien.

Alain avait comme un petit coup de blues ce dimanche en début d’après-midi en rejoignant à pied le parc du Grand Marais, à deux pas du quartier Étouvie : il venait tout juste de raccompagner son fils à la gare d’Amiens. Bergers tous les deux pour la société Ecozoone, spécialisée dans la mise à disposition d’animaux pour l’entretien des espaces verts, ils surveillent ensemble le troupeau d’animaux installés depuis le 29 août sur l’une des parcelles du parc qui fait 8 hectares en tout et est clôturée. Un taureau, quatre vaches, 22 moutons, 12 chèvres, 10 poneys et 6 ânes qui, jusqu’à fin octobre, vont brouter l’herbe du site pour le compte de la Métropole qui développe l’éco-pâturage à Amiens.

«  On n’est pas de trop à deux pour s’en occuper, surtout qu’il faut assurer une présence ici 24 heures sur 24. Mais il faut bien qu’on fasse des pauses lui et moi, ne serait-ce que pour retrouver nos familles. Là, mon fils est reparti une semaine chez lui et après ce sera à mon tour de me reposer un peu », explique Alain, ancien légionnaire qui s’est lancé dans ce créneau il y a trois ans. Mais le métier n’est pas facile et on est très loin de l’image du berger qui se donne corps et âme à son troupeau et médite le reste du temps, au grand air, un livre à la main…

« On vérifie que les bêtes vont bien. Par exemple, en ce moment, un des poneys a une conjonctivite donc je m’en occupe, je lui mets du produit dans les yeux mais ça s’arrête là. Dans mon contrat, je suis berger mais aussi débroussailleur et, surtout, agent de sécurité. C’est le plus gros de mon travail : protéger le troupeau et éviter les intrusions et les vols car il y a, malheureusement, beaucoup de tentatives. En ville comme ça, près d’un quartier, c’est inévitable », raconte encore le berger qui dit ne pas dormir beaucoup la nuit.

« Il y a parfois des accrochages »

« On fait des rondes, on se relaie, il y a parfois des accrochages avec des gens qui forcent les clôtures et que l’on doit faire sortir. Ce n’est pas évident ici, le terrain est trop grand, il y a beaucoup de passages et des groupes qui traînent dans le coin, ça peut rentrer de partout, donc c’est très compliqué à gérer. On doit souvent faire la police, c’est un métier à risque en fait », soupire Alain qui ne porte aussi plus jamais de vêtement de couleur rouge. « Ça énerve le taureau, je n’ai pas envie qu’il me charge non plus ! » (NB : le taureau, comme le chien, ne voit pas les couleurs).

Lui et son fils dorment dans une caravane installée près du local du gardien du parc. « On manque de confort mais on a la télé, c’est déjà ça. » Le contrat des deux bergers se terminera fin octobre. Après une pause bien méritée, ils rejoindront un nouveau site au printemps, quelque part en France.

TÉRÉZINHA DIAS

L’éco-pâturage privilégié

Amiens Métropole n’en est pas à son coup d’essai en matière d’éco-pâturage. Le principe devrait même se développer encore à Amiens dans les années qui viennent. Après les poneys, les chèvres et les ânes sur l’îlot Boulogne, rue de la Vallée, mais aussi sur la ZAC Intercampus, c’est maintenant au tour du site du parc du Grand Marais d’en bénéficier avec une cinquantaine d’animaux qui vont paître naturellement et donc faire le travail à la place d’une fauche mécanique. « C’est une alternative qui permet d’assurer l’entretien courant des friches et lieux difficiles d’accès. C’est plus écologique dans la mesure où l’on n’utilise plus de produits phytosanitaires (Ndlr : la Métropole s’est d’ailleurs engagée dans un programme O phyto), ce qui permet de préserver la santé des publics mais aussi des personnels, et, dans le même temps, on réduit les émissions de gaz puisque l’on n’a plus recours aux engins à moteur », explique Mickaël Grimaux, chef d’unité patrimoine végétal pour la Métropole. Prochaine étape : le recensement de toutes les friches qui pourraient bénéficier de ce système. L’idée d’installer un troupeau sur le site du futur campus de la Citadelle, sur les terrains les plus inaccessibles, est déjà dans les cartons. Le plus difficile pour la collectivité étant de trouver le cheptel.


Sète et Neuburg, une amitié vieille de 30 ans

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Midi Libre

Publié le 03/09/2016

 

Sète et Neuburg, une amitié vieille de 30 ans

Eberhard Schurmann et Maryse Ostalrich se félicitent de ce jumelage, vecteur d’amitié durable. G. G

Tout le week-end, Sète et Neuburg fêtent leur  jumelage. Tout a débuté entre la rencontre d'un Sétois et d'un comte installé en Allemagne... il y a trente ans.

Si le jumelage Sète-Neuburg semble aujourd'hui pérenne, c'est que l'amitié franco-allemande entre les deux villes est cultivée depuis trente ans. Eberhard Schurmann, octogénaire, ancien officier supérieur de la Légion étrangère, était aux premières loges de la création, en 1986, du jumelage de Sète et de Neuburg-sur-le-Danube, en Bavière. Accompagné de Maryse Ostalrich, présidente du comité de jumelage, il se souvient : "À l'origine, c'est l'amitié née de la rencontre, en 1985, du Sétois Max Chevalier et du comte Du Moulin, issu d'une famille noble française installée depuis des siècles en Allemagne, qui poussa les maires des deux villes de l'époque, Yves Marchand et Günther Huniar, à eux-mêmes se rencontrer. Des affinités se créèrent et le colonel Foucher prit le jumelage en main, avec une équipe dont je fus secrétaire général. Tout passait par moi."

Une amitié basée sur l'échange

À partir de là, tout se goupille bien, l'équipe met en place le jumelage et dès 1986, la première fête de la bière voit le jour à Sète. "Il n'y avait pas encore de comité juridique, poursuit Eberhard Schurmann, tout se faisait à la mairie. Mais lorsque le maire céda sa place à François Liberti, en 1996, l'équipe démissionna et fonda l'Association sétoise des amis de Neuburg (ASAN), l'actuel comité de jumelage."

Maryse Ostalrich, qui comme M. Schurmann ne cache pas travailler "avec ses tripes, pour l'amour du jumelage", a repris la présidence de l'association après le décès de Joseph Müller en 2014. "Avant, les produits venaient de Neuburg. La bière, la choucroute, la charcuterie. Aujourd'hui, 4 000 litres de bière viennent de la dernière brasserie de Neuburg, mais la choucroute, elle, est préparée par des traiteurs sétois", explique-t-elle. "C'est beaucoup plus simple maintenant, avant il fallait tout dédouaner !", rétorque Eberhard Shurmann. Par ailleurs, cette fête permet de découvrir les spécialités de l'autre ville, car "l'esprit du jumelage, c'est l'échange".

Outre les festivités de ce mois de septembre, le jumelage favorise les échanges scolaires bien sûr, mais aussi sportifs et culturels. "Le clou de mon “affaire”, explique encore Eberhard, c'est une randonnée de l'amitié qui relia Neuburg à Sète en 1995, et à laquelle j'ai moi-même participé". Cette année, le trajet en deux-roues se fera dans le sens inverse. Les cyclistes arriveront samedi prochain dans la ville de Bavière, pile à temps pour la fête du vin de Neuburg, qui, à son tour, accueillera les spécialités sétoises. Preuve s'il en faut encore, d'une belle et solide amitié franco-allemande.


Les visites très privées de Stéphane Bern !

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TVMag

Publié le 05/09/2016

 

Après Comment ça va bien, vous opérez un retour aux sources avec un divertissement patrimonial?

Stéphane Bern: Certes je m’installe dans les réserves du Mobilier National de Paris mais je ne suis pas vieux chiffon et vieilles dentelles! On y trouve d’ailleurs quelques meubles contemporains. Le patrimoine n’est pas mort, il continue de vivre. Visites privées sera l’occasion de pénétrer les coulisses des grandes institutions à partir de thèmes qui peuvent avoir des résonnances très contemporaines comme les tatouages ou les jeux-vidéos. Nous assurons ce lien entre le présent et le passé.

Les tatouages sont des œuvres du patrimoine?

Il y a trois mille ans les tatouages existaient déjà. On les trouve dans les mondes orientaux, africains et océaniens et chez les marins. Mais on n’imagine pas le nombre de souverains tatoués lors de leur voyage. L’ex-maréchal Jean-Baptiste Bernadotte devenu Charles XIV Jean, roi de Suède et de Norvège en 1818, a toujours refusé de se faire examiner par son médecin, car il s’était fait tatoué un «Mort au Roi» sur le corps! Les tatouages nous permettront de pénétrer les coulisses d’une grande institution, celle de La Légion Etrangère et l’exposition Tatoueurs, tatoués, au musée des Arts Premiers, à Paris. Rite de passage, acte esthétique et marqueur identitaire, le tatouage a toute une histoire à raconter.

Quelles autres institutions visiterez-vous?

L’école de cuisine Vatel, la Tour d’argent pour l’arrière-cuisine des grands chefs, les coulisses de la fabrique de tonneaux chez un tonnelier à Bordeaux lors d’une émission sur le vin ; les coulisses de la maison de Rose Repetto lors d’un sujet sur la danse ; nous rencontrerons Juliette Noureddine, chanteuse et parolière, nommée présidente de la commission du Fonds d’aide au jeu-vidéo. L’esthétique, la création et l’histoire sont au cœur des jeux-vidéos.

Vous n’avez pas fini s’étancher votre soif de culture en cette saison 2016-2017…

Je réserverai Les secrets d’histoire pour l’été et je me consacrerai au patrimoine pendant l’année avec toujours Le village préféré des Français, patrimoine vivant et humain et surtout après Versailles, un Soir de fête à Venise fin 2016, une nuit entière consacrée à la Sérénissime avec une visite du Palazzo Grassi en compagnie de Laurent Gerra, une immersion au cœur de la fête du Rédempteur (qui marque le fin de la Peste à Venise), de La Mostra, grand festival du cinéma et bien sûr du carnaval de Venise. En attendant de partir pour un nouveau soir de fête à Rio…


Mont-Saint-Éloi : de fil en aiguille, elles rassemblent les «souvenirs d’un grand duc»

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La Voix du Nord

Publié le 26/08/2016

 

Le traditionnel son et lumière pyroscénique de l’association Grand Duc se prépare à Mont-Saint-Éloi. Depuis début juillet, les couturières du village se rassemblent une fois par semaine sous le chapiteau dressé au pied des tours de l’abbaye pour raccommoder, rapiécer ou recréer le millier de costumes nécessaire au spectacle.

 De gauche à droite, Geneviève Leroy, Brigitte et Françoise, s’affairaient la semaine dernière à l’atelier costumes de l’association.

De gauche à droite, Geneviève Leroy, Brigitte et Françoise, s’affairaient la semaine dernière à l’atelier costumes de l’association.

Geneviève Leroy évolue parmi les portants surchargés de costumes et désigne quelques vestes étiquetées « nobles du XVIe siècle » : « Ça, c’est un rideau. Ça aussi. Celle-ci, c’est un plaid ». C’est que Geneviève et ses couturières tentent de faire le plus de récup’ possible, « pour faire économiser des sous à l’asso ». L’association, c’est évidemment Grand Duc, qui a planté son chapiteau au pied des tours de l’abbaye de Mont-Saint-Éloi pour la deuxième année consécutive, après la scission de l’ancienne association du Grand Duc, qui se produisait à Villers-Châtel.

Coller à l’époque racontée

Nouveau scénario, nouvelle équipe, le succès des « Souvenirs d’un grand duc de tour en tour », pourtant préparé à la hâte l’année dernière, a motivé la troupe à mettre les bouchées doubles tout au long de cette année pour améliorer encore le spectacle. Geneviève Leroy, infirmière à domicile fraîchement retraitée habitant à Mont-Saint-Éloi, fait partie des nouvelles recrues. « L’année dernière, j’arrivais, je regardais... maintenant je fais partie du conseil d’administration » Avec Brigitte, Françoise, et deux autres couturières à domicile, elles se réunissent tous les mardis chez Geneviève pour dessiner les patrons, faire des essais, retoucher les anciens costumes, et papoter, « pas forcément à propos de couture d’ailleurs », rit Brigitte. « On essaie de reprendre tous les costumes pour coller le plus possible à l’époque, détaille Geneviève. On fait des recherches, on se renseigne en observant les tableaux de l’époque. »

Depuis début juillet, les couturières se réunissent aussi le mercredi sous le chapiteau de l’association. « On est en plein boom, affirme Thérèse Huyghe, secrétaire de l’asso Grand Duc. Pendant que les femmes s’affairent à l’atelier costumes, les hommes s’occupent des décors et des accessoires : avions, boucliers, épées... Il faut aussi habituer les animaux à être tenus en laisse. » Les deux représentations sont prévues pour les 23 et 24 septembre. À ce stade, seule la météo demeure incertaine. Le reste sera, à n’en pas douter, tiré à quatre épingles.

Envie de jouer ? La première répétition aura lieu le 17 septembre. D’ici là, il est toujours temps de se découvrir acteur et de participer bénévolement au spectacle.

« Souvenirs d’un grand duc, de tour en tour », au pied des tours de l’abbaye de Mont-Saint-Éloi, les 23 et 24 septembre à 21 h. Inscriptions sur www.grandduc.asso.fr ou au 06 26 86 66 30.


Von Afrika auf die Ostalb

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Schwäbische

25.08.2016

 In den 50er Jahren: Paul Bechler (Zweiter von links) bei seinem ersten Einsatz für die Fremdenlegion.

In den 50er Jahren: Paul Bechler (Zweiter von links) bei seinem ersten Einsatz für die Fremdenlegion.

privat

Ellwangen sz Nach Ende des Zweiten Weltkriegs zog es Zehntausende Deutsche erneut in den Krieg – freiwillig, als Söldner der französischen Fremdenlegion. Einer von ihnen war damals Paul Bechler. Mit Anfang 20 trat der heutige 85-Jährige 1952 nach einer durchgefeierten Nacht kurzentschlossen und einigermaßen unüberlegt in die sagenumwobene Légion Étrangère ein. Ein Schritt, den Bechler bis heute allerdings nie bereut hat. Im Gegenteil.

Die 50er Jahre waren in Frankreich unruhige Zeiten. Keine zehn Jahre nach Ende des Zweiten Weltkriegs war das Land erneut in kriegerische Auseinandersetzungen verwickelt. Gekämpft wurde in Indochina (heute: Vietnam, Laos und Kambodscha). Und vor allem in Algerien, damals französische Kolonie, die unbedingt im Mutterland gehalten werden sollte. An die vorderste Front im Kampf gegen die algerische Befreiungsfront FLN schickten die Franzosen vorzugsweise Söldner der Fremdenlegion. Die meisten von ihnen waren damals Deutsche.

Darunter auch Paul Bechler. 1930 in Labes in Westpommern geboren, mussten er und seine Mutter im März 1945 vor den anrückenden russischen Truppen aus der Heimat fliehen. Bechler, damals gerade 14 Jahre alt, wird von der Mutter getrennt. „Sie landete auf einem Laster, ich auf einem anderen“, erinnert er sich. Was aus seiner Mutter geworden ist, weiß Bechler nicht. Er hat sie nach diesem Tag nie wieder gesehen.

Alle Deutschen werden auf Herz und Nieren geprüft

Auf sich allein gestellt, flüchtet der Junge in den Westen. Er landet zunächst in Niedersachsen, wo er nach Kriegsende eine dreijährige Ausbildung zum Schmied absolviert. Eigentlich habe er Automechaniker lernen wollen. „Aber mir wurden nur drei Lehrstellen angeboten. Buchdrucker, Maurer und Schmied.“ Nach der Ausbildung zieht es den Bechler in den Ruhrpott. Er arbeitet als Bergmann in einer Zeche und heuert später noch bei der Eisenhütte in Hattingen an. Dann nimmt sein Leben erneut eine Wendung.

Nach einer durchzechten Nacht fällt Bechler gemeinsam mit einem Kumpel den spontanen Entschluss, in die Fremdenlegion einzutreten. Im Gegensatz zu seinem Kumpel setzt Bechler diese Schnapsidee aber auch tatsächlich in die Tat um. Er macht sich auf in die damalige französische Zone in Deutschland. Über Koblenz und Landau geht es nach Straßburg, wo er sich für die nächsten fünf Jahre bei der Fremdenlegion verpflichten will. Aber so einfach wird es nicht. „In Straßburg wurden wir Deutschen erst einmal richtig ausgehorcht. Die haben nicht jeden genommen, da wurde kräftig ausgesiebt“, erinnert sich Bechler.

In der Tat hat die Legion damals potenzielle Söldner aus Deutschland sehr genau überprüft. Kriegsverbrecher wollte die Legion nicht in ihren Reihen haben. Der typische deutsche Fremdenlegionär war in den 50-er Jahren in der Regel aber ohnehin viel zu jung, um noch in der Wehrmacht gedient zu haben. Der typische deutsche Fremdenlegionär war damals wie Paul Bechler.

Für den begann 1952 mit der Aufnahme in die Fremdenlegion das größte Abenteuer seines Lebens. Über Marseille ging es in die algerische Küstenstadt Oran und dann nach Sidi bel Abbès, wo die Hauptgarnison der französischen Fremdenlegion stationiert war. Nach einer siebenwöchigen Kurzausbildung zum Infanteriesoldaten wurde Bechler nach Saida, ebenfalls Algerien, abkommandiert. Hier musste er seinen Dienst für die Legion leisten. Nicht an der Waffe, sondern in der Schmiede. Bechler reparierte Schaufeln, Spitzhacken, Werkzeuge. „Das war eine schöne Zeit, die Arbeit hat mir Spaß gemacht.“ Saiba sollte für Bechler aber nicht die letzte Station während seiner Zeit bei der Légion Étrangère sein. Er wurde weitergeschickt. Nach Indochina. Auch hier tobte Krieg. Die Franzosen lagen im Clinch mit den Truppen des Viet Minh. Von den Kriegshandlungen bekam der junge Bechler erneut kaum etwas mit.

Zerstörte Fahrzeuge aus vermintem Gelände bergen

Trotzdem war seine Aufgabe gefährlich, mitunter sogar lebensgefährlich: Bechler musste die zerstörten Militärfahrzeuge der Truppen aus vermintem Gelände bergen und dann wieder flott machen. Zwei Jahre war das sein Job, ehe er wieder nach Algerien abkommandiert wird. „Damals war ich das, was ich als Jugendlicher immer gerne sein wollte: ein Automechaniker.“

Nach fünf Jahren Dienstzeit, im Jahre 1957, verlässt er auf eigenen Wunsch die Truppe und kehrt nach Deutschland zurück. Das Gastspiel in der Heimat dauert gerade mal ein knappes Jahr. „Ich habe mich nach meiner Rückkehr überhaupt nicht mehr zurecht gefunden“, erzählt Bechler. Deshalb sei er 1958 erneut in die Fremdenlegion eingetreten.

Dieses Mal landet er bei der Sahara-Kompanie, deren Hauptaufgabe im Algerienkrieg darin bestand, Straßen und Ölfelder zu sichern. Wie Nomaden mussten die Soldaten dabei in der Wüste riesige Entfernungen zwischen den weit verstreuten Basen zurücklegen. Zwei Jahre gehört Bechler zu dieser hochmobilen, wie genügsamen Einheit; dann wird er wieder nach Algerien geschickt, wo er bis 1962 stationiert ist. In einen Schusswechsel wird er auch in dieser Zeit nicht mehr verwickelt. „Was das angeht, habe ich immer großes Glück gehabt“, sagt der 85-Jährige .

Er hätte sich 1962 sogar fast noch einmal für fünf Jahre bei der Legion verpflichtet. Wenn es für ihn eine Chance gegeben hätte, nach Madagaskar (damals ebenfalls französische Kolonie) zu kommen. Aber es habe Anfang der 60-er Jahre so ein „großes Durcheinander“ geherrscht, erzählt Bechler. Deshalb habe er seinen Dienst bei der Fremdenlegion endgültig quittiert.

Die Kirche vermittelt eine feste Anstellung

In Deutschland ging es für Bechler dann zunächst nach Offenburg. Hier kümmerte sich die Kirche um entwurzelte Kämpfer der Legion. Um Menschen wie Paul Bechler. Dem jungen Mann aus Pommern vermittelte die Kirche eine feste Anstellung – und zwar auf der Ostalb. Der 32-Jährige kommt bei der JRS in Rosenberg-Holzmühle unter, wechselt in den Folgejahren noch mehrfach den Job, bis er schließlich bei der Varta in Ellwangen landet, wo er zwölf Jahre lang, bis zum Eintritt in die Rente, bleibt. Auf der Ostalb habe er endlich ein Zuhause gefunden, sagt Bechler. Das habe maßgeblich auch an „seiner Lisbeth“ gelegen. Bechler lernt die junge Witwe 1964 beim Fasching in Ellwangen kennen und lieben. Bis zu Lisbeths Tod im Jahre 1999 bleiben die beiden ein Paar. Kinder bekommen sie nicht.

Heute lebt Bechler allein. Einsam ist er aber nicht. Er wird von Ruth Julius und deren Familie umsorgt, wo Bechler seit bald 20 Jahren zur Untermiete lebt. Über sein wechselvolles, nicht gerade einfaches Leben redet der Rentner gerne. Gerade die Zeit bei der Fremdenlegion sei eine „gute Zeit“ gewesen, sagt der 85-Jährige und blättert andächtig in seinem Fotoalbum mit den vielen vergilbten Aufnahmen aus seiner Dienstzeit. „Ich kann über die Franzosen überhaupt nichts Schlechtes sagen. Sie haben mich immer gut behandelt. Ich mag die Franzosen. Wirklich. Ich mag sie.“


Hartung, de tous les combats

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Libération

22 août 2016

 

A Aubagne, une rétrospective en deux parties met en regard les dernières toiles du peintre anti-nazi, peintes peu avant sa mort, en 1989, et ses carnets de dessins réalisés durant la Seconde Guerre mondiale, lors de son engagement dans la Légion étrangère.

«Sans titre», 1940, de Hans Hartung. Photo Fondation Hartung Bergman


Hans Hartung (photo: légionnaire, en 1940, crédit Fondation Hartung Bergman) et Joë Bousquet, le peintre et le poète. Quoi de commun entre les deux hommes ? Une perte, une atteinte physique, qui façonnera leur œuvre. Tous deux sont de grands blessés de guerre. Le premier pendant la Seconde Guerre mondiale, à Buc, dans les Vosges, le 20 novembre 1944. Le second, Joë Bousquet, tombe à 21 ans, le 27 mai 1918, sous une balle allemande à Vailly-sur-Aisne pendant l’offensive du Chemin des Dames, pour ne jamais se relever. Au sens propre. Paralysé, il passera le reste de sa vie allongé dans sa chambre aux volets toujours clos à l’intérieur des remparts de Carcassonne. Hans Hartung, amputé à deux reprises, finira quant à lui sa vie cloué dans un fauteuil roulant.

Matricule. Deux êtres disloqués, voués à l’immobilité mais qui, l’un comme l’autre, n’auront de cesse d’explorer des espaces - celui de l’intime pour le poète, celui de la toile pour Hartung, considéré comme le maître de l’abstraction lyrique. «C’est le désastre obscur qui porte la lumière», écrivait Joë Bousquet, comme une exhortation à conjurer la douleur de la réclusion à l’intérieur de son propre corps. Deux parcours créateurs liés aux blessures intimes que la guerre inflige et transformés, pour l’un comme pour l’autre, en jaillissement d’images, de formes et de mots. Bousquet met en mots les couleurs du monde qu’il ne peut plus contempler : «Couleurs bleutées de ce que je ne vois qu’avec ma profondeur, rouges qui m’éclairent, noir qui voit mon cœur.» Hartung, lui, met en couleurs, en jets, en fulgurances les déambulations qu’il ne peut plus effectuer.

L’exposition consacrée à Hans Hartung à Aubagne (Bouches-du-Rhône) donne justement à voir ces mouvements transfigurés en «Beau Geste», selon l’intitulé de la rétrospective. Pour la première fois depuis 2008 et la dernière grande exposition dédiée à ce maître de l’art abstrait à la Fondation Maeght, dont Soulages disait qu’il «avait fait» son art, plus d’une soixantaine de ses œuvres sont exposées en deux lieux distincts pour mieux souligner deux périodes de sa vie et de son œuvre. La chapelle des Pénitents noirs, située sur les hauteurs de la ville provençale, abrite les toiles de la dernière période de sa vie, et le musée de la Légion étrangère accueille toute une série de dessins, de têtes notamment, créés au début de la guerre et inspirées de Picasso. C’est précisément à cette période que Hans Hartung décida de s’engager dans les rangs de la Légion étrangère pour combattre le nazisme, les armes à la main.

Car Hans Hartung fut peintre et légionnaire, comme l’écrivain Blaise Cendrars, lui-même amputé de son bras droit pendant la Première Guerre mondiale. Hans Hartung, né en 1904 à Leipzig, réfugié en France en 1935 pour fuir le régime nazi, s’enrôle dans la Légion étrangère sous le nom de Jean Gauthier. Démobilisé en 1940 lors de la signature de l’armistice, il se réfugie alors en zone libre. Et lors de son invasion, en novembre 1942, il se réengage. A la clé, un changement de nom (Pierre Berton, cette fois) et de matricule. Pas le choix pour le peintre répertorié par la police allemande comme un anti-nazi militant. «Son engagement dans la Légion fut un engagement de survie», commente sobrement l’institution. Pas celui de l’aventure, du mythe du sable chaud et de l’épopée du désert, mais celui du combat pour échapper à ceux qui voulaient irréductiblement et définitivement l’éliminer.

Cette double exposition consacrée à Hartung possède une logique à appréhender, à rebours de la chronologie, et débute ainsi par les œuvres de sa fin de vie, regroupées à la chapelle des Pénitents noirs. Celles du dernier et vrai combat contre une mort en approche. Au total, dix-sept toiles aux formats assez monumentaux, réalisées en quatre jours, les 11, 14, 15 et 16 juillet 1989, cinq mois avant sa disparition. Des grands formats sur lesquels le peintre projetait de la peinture à l’aide d’une sulfateuse. Le résultat témoigne d’une fulgurance qui, derrière l’aspect spontané, est en fait très élaborée et débouche sur des dégradés et des fondus de couleurs réellement surprenants. Ces grandes toiles peuvent se lire comme autant de haïkus, ces petits poèmes japonais qui saisissent l’évanescence d’un instant unique. Alors que le peintre est grabataire, ses toiles, loin d’être sombres, laissent percer une formidable énergie vitale, une forte luminosité.

Cantine. Les dessins et la série de têtes, présentés pour la première fois au musée de la Légion étrangère, correspondent à la période de la maturité du peintre, puisque celui-ci est alors âgé de 35 ans. Une période où l’artiste subit encore l’influence de Kandinsky et de Picasso. Avec l’imminence de la guerre puis l’entrée dans le conflit mondial, Hans Hartung laisse s’exprimer ses tourments que traduisent fort bien la série de têtes crayonnées. Cette partie de l’œuvre de Hartung est d’autant plus intéressante qu’il reste peu de traces de cette période. Durant sa deuxième période d’engagement, le légionnaire Hartung ne se séparait jamais de ses carnets de croquis, rangés dans sa cantine. Sur son lit d’hôpital, après sa blessure, il avait demandé qu’on lui expédie ses effets, mais les dessins avaient été perdus. Non seulement l’homme était amputé, mais avec lui, une partie de son œuvre.

Christophe Forcari Envoyé spécial à Aubagne (Bouches-du-Rhône)

Beau Geste. Hans Hartung. Peintre et légionnaire Musée de la Légion étrangère et Centre d’art les Pénitents noirs, Aubagne (13). Jusqu’au 28 août. Rens.: http://hans-hartung.legion-etrangere.com

 


Castelnaudary a commémoré la fin de l'occupation

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Publié le 22/08/2016

M. Philippe honoré, au micro./ photo DDM

M. Philippe honoré, au micro./ photo DDM

Hier 20 août, après très exactement soixante-douze ans, jour pour jour, Castelnaudary a commémoré au monument de la Résistance la fin de l'occupation de la ville par les troupes allemandes.Cérémonie du souvenir volontairement simple mais empreinte d'un respect immense envers celles et ceux dont le sacrifice a fait de nous des «hommes libres». Dirigée par Messieurs André Taurines, conseiller municipal et Philippe Honoré, président du comité de coordination des associations patriotiques...

 


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