Publié le 08/02/2017
Yers Keller se souvient de ses rencontres avec Théodore Monod, au Thad.
Dans le cadre du projet culturel communal sur le voyage, Yers Keller expose ses aquarelles dans la salle Colette et ses photographies dans les coursives d'Oésia, jusqu'au 4 mars.
Yers Keller a un parcours assez particulier. Né en ex-RDA, en 1965, il se passionne très vite pour les « carnets de voyage et de batailles » du XIXe siècle.
À 18 ans, il est emprisonné par la Stasi alors qu'il tente de franchir le mur vers le monde libre.
En 1986, il est expulsé vers l'Allemagne de l'ouest et son destin le pousse à s'engager dans l'aventure de la légion étrangère française, pendant sept ans. À la suite, il a pris une année sabbatique pour relier Paris à Pékin, une grande boucle qui lui a permis de visiter quinze pays. À son retour, il repartira pour le continent africain.
Carnets de voyage
Les deux expositions retracent son parcours : ses photographies, en noir et blanc, à Oésia, pour son voyage, sac sur le dos, sur la route de la soie vers le Moyen-Orient, l'Asie et la Russie, et ses carnets de voyage pour témoigner, raconter ses rencontres en Afrique du nord. « Mes carnets de voyage en Égypte et au Tchad sont faits d'aquarelle car c'est une technique fluide et rapide.
On sort les tubes de la poche, un peu d'eau et c'est parti », a précisé l'artiste. Au Tchad, il a eu l'occasion de rencontrer le chercheur Théodore Monod que l'on retrouve dans les tableaux exposés. Yers Keller témoigne de ses échappées à travers le monde pendant ce mois de février et vous le croiserez peut-être à l'occasion du Salon des arts oésiens, ce week-end du 11 et 12 février, à Oésia.
Expositions jusqu'au 4 mars salle Colette et dans les coursives d'Oésia. Entrée libre aux horaires d'ouverture de la bibliothèque et lors des spectacles et animations à Oésia.