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Légionnaire toujours...

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2017




Camerone, «l'acte fondateur de la Légion étrangère»

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http://www.ladepeche.fr/

Publié le 02/05/2017

 

Un public nombreux pour assister à la cérémonie.

Un public nombreux pour assister à la cérémonie.

 

C'est nombreux que le public, presque 2 000 personnes, a rendu hommage à la Légion et ses légionnaires lors de la prise d'arme de ce samedi, en présence du général d'armée Jean-Pierre Bosser, chef d'état-major de l'armée de terre, venu présider la cérémonie. Une cérémonie émouvante au cours de laquelle le 4e régiment étranger a célébré ces héros français lors de la bataille de Camerone. Soixante soldats qui ont préféré combattre jusqu'à la mort plutôt que se rendre face à l'armée mexicaine, luttant vaillamment pendant huit heures. Cette bataille a fait 300 morts et autant de blessés.

Camerone est «l'acte fondateur de la Légion étrangère», précisa le général Jean-Pierre Bosser, qui a rendu un vibrant hommage à ces légionnaires, insistant sur le fait que Camerone rappelle «qu'il n'y a pas de petites missions». Pour avoir réussi avec la rigueur qui les caractérise la montée en effectifs, ils seront mis à l'honneur le 14-Juillet en défilant sur les Champs-Élysées. Une mission de formation qui s'est vue augmenter de 80 %. C'est ainsi que les dernières recrues formées ont reçu leur képi blanc devant le général. C'est avec la devise «Legio Patria Nostra» et le code d'honneur du légionnaire cité devant le général que les jeunes recrues deviennent véritablement légionnaires.

«Cette cérémonie de Camerone a un sens particulier, elle met en avant les valeurs de la Légion en s'appuyant sur un haut fait d'armes, qui donne du corps et de la cohésion au 4e RE. Une Légion qui fait la fierté de la population chaurienne, en témoigne ce nombreux public», précisait Patrick Maugard, maire de Castelnaudary.

La cérémonie terminée, place à la kermesse de Camerone, l'occasion pour le public de répondre à la gentillesse de leurs hôtes pour des journées «portes ouvertes» très attendues par les petits et les grands, avec en soirée le traditionnel bal gratuit et l'élection de Miss Képi blanc. Nous y reviendrons dans une édition ultérieure.

La Dépêche du Midi


Bayeux. Une cérémonie en hommage aux déportés

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http://www.ouest-france.fr/

Publié le 30/04/2017 Eric MARIE.

Yvonne Lebrun-Busquet et le maire, Patrick Gomont, étaient accompagnés par des membres du conseil municipal des jeunes.

Yvonne Lebrun-Busquet et le maire, Patrick Gomont, étaient accompagnés par des membres du conseil municipal des jeunes. | Ouest-France.

dimanche 30 avril 2017, à l’occasion de la Journée nationale du souvenir de la Déportation, une cérémonie a eu lieu, au monument de la rue Larcher, à Bayeux (Calvados).

Chaque année, le dernier dimanche d’avril est dédié à la mémoire des victimes et héros de la Déportation de la Seconde Guerre mondiale.

Dimanche, les enfants de déportés se sont retrouvés devant le monument de la rue Larcher. Après la lecture de la liste des victimes bayeusaines de la Déportation, les lycéens de Jeanne-d’Arc ont lu un poème de Louis Aragon, La rose et le réséda .

La cérémonie s’est déroulée devant le monument des déportés, rue Larcher. | Ouest-France.

La cérémonie s’est déroulée devant le monument des déportés, rue Larcher.

Yvonne Le Brun Busquet a lu un message aux accents politiques. « Il faut sans relâche répéter que cette célébration n’est pas uniquement tournée vers l’histoire, mais bien vers notre présent et notre avenir, a souligné la présidente de l’Association des déportés de Bayeux.  Le message des déportés est d’une brûlante actualité. »

Les membres des amicales des anciens de la Légion étrangère ont participé à la cérémonie.

Les membres des amicales des anciens de la Légion étrangère ont participé à la cérémonie. | Ouest-France.

Un dépôt de gerbe a été effectué par les enfants du conseil municipal des jeunes et les représentants civils et militaires, en présence des anciens de la Légion étrangère qui célébraient également le 154e anniversaire du combat de Camerone.


Sud-Aveyron : les portes ouvertes se poursuivent sur le Larzac avec la Légion

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http://www.midilibre.fr/

Publié le 30 avril 2017

Sud-Aveyron : les portes ouvertes se poursuivent sur le Larzac avec la Légion

Dimanche, les légionnaires ont défilé. G. R.

 

Elles se tiennent de 11 h à 20 h ce lundi 1er mai après la commémoration Camerone qui a eu lieu dimanche.

Il va falloir apprendre à célébrer cette fête. Les légionnaires ont commémoré pour la première fois la bataille de Camerone, dimanche, dans le camp du Larzac. Malgré le mauvais temps, toute la journée, les militaires ont invité la population du territoire pour une journée portes ouvertes.


Sud-Aveyron : un légionnaire décède dans le camp du Larzac

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http://www.midilibre.fr/

Publié le 30 avril 2017

Sud-Aveyron : un légionnaire décède dans le camp du Larzac

Il était arrivé dans le camp en janvier dernier. ILLUSTRATION / EVA TISSOT

Il a été victime d'un arrêt cardiaque dans le cadre d'un cross régimentaire.

Il était arrivé dans le camp de La Cavalerie au début de l'année. Le sergent Steeve Fulilagi, légionnaire au camps du Larzac est décédé vendredi matin, dans le cadre du cross régimentaire des festivités de Camerone. Il a été victime d'un arrêt cardiaque.

Les honneurs militaires rendus mercredi

Agé de 31 ans, originaire de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, il s'était engagé dans la Légion en 2011. Les honneurs militaires lui seront rendus le 3 mai 2017 au quartier général de Castelnau, à La Cavalerie. Son corps sera inhumé en Nouvelle Calédonie.

Ce dimanche et lundi, se tiennent, dans le camp du Larzac les festivités de Camerone, la traditionnelle fête des légionnaires.


La Légion Étrangère a célébré le combat de Camerone

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http://lejournaldugers.fr/

Jean-Bernard Wiorowski - Le 30 avril 2017

Le lieutenant-colonel Flourette  remet au caporal Couaillac la décoration de la TRN, témoignage de la reconnaissance de la Nation.

Les officiels.

 

Dimanche 23 avril les membres de l’Amicale des anciens de la légion étrangère du Gers (AALE 32) ont célébré le 164ème anniversaire du combat de Camerone survenu durant la campagne du Mexique le 30 avril 1863.

Ils se rendirent en matinée place de la Légion Etrangère à Auch où était présent un piquet d’honneur de légionnaires du 4ème régiment étranger. Sous le fier regard du légionnaire qui orne la stèle, la place était rehaussée par les présences de nombreux drapeaux et des membres des autres associations patriotiques du département mais aussi par les superbes véhicules militaires de collection d’Alfred Algéri. L’Adjudant-chef (er) BAUS président de l’association MVCG (military vehicle conservation group) fit procéder au lever des couleurs puis à un dépôt de gerbes. Après ce moment solennel fut respectée la traditionnelle dégustation du boudin blanc.

Puis tous les participants se rendirent à la cathédrale pour la célébration de la messe en l’honneur de tous les légionnaires morts au service de la patrie qu’ils s’étaient choisis, la France.

Enfin l’ultime rendez-vous se déroula au monument aux morts, place Salinis à Auch, en présence des généraux Boss, Thomas, Mengelle et de Jean-Claude Pasqualini, représentant le sénateur-maire d’Auch, Jean-Sébastien Massenez, représentant le président du Conseil Départemental, et le lieutenant colonel Flourette, délégué départemental militaire.Ll’ancien caporal-chef  KNITL  lut avec émotion l’émouvant récit du combat de Camerone qui se termine par cette phrase émouvante « la vie plutôt que le courage abandonna ces soldats français……… ».
Cette cérémonie fut l’occasion pour le lieutenant-colonel Flourette  de remettre au caporal Couaillac la décoration de la TRN, témoignage de la reconnaissance de la Nation.


Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone

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http://www.laprovence.com/

Dimanche 30/04/2017

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 1

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 2

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 3

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 4

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 5

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Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 7

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 8

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 9

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 10

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 11

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 12

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 13

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 14

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 15

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 16


Célébration de la Légion étrangère

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https://www.valeursactuelles.com/

Par René Ferri Dimanche 30 avril 2017

Scène de "La légion saute sur Kolwezi", de Raoul Coutard (1980), à la gloire du 2ème régiment étranger de parachutistes. Photo ©production

Scène de "La légion saute sur Kolwezi", de Raoul Coutard (1980), à la gloire du 2ème régiment étranger de parachutistes. Photo ©production

Histoire. Alors que la Légion célèbre, le 30 avril, l’anniversaire de la bataille de Camerone, le musée consacré à cette unité d’élite à Aubagne célèbre les noces de ce célèbre corps et du 7e art.

Les mythes se propagent vite. À la vitesse de 24 images par seconde. Et Hollywood s’est emparé sans tarder de celui de la Légion étrangère. Dès les années 1920, des fi lms contribuent à façonner l’épopée des “képis blancs”, de ces hommes sans nom incarnés par des gueules d’amour sentant bon « le sable chaud », comme le dit la chanson. Rien de plus normal pour le cinéma qu...


Metz : Léon Placek raconte l’enfer de Bergen-Belsen

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http://www.republicain-lorrain.fr/

Le 29/04/2017

Léon Placek était un enfant quand il a été déporté à Bergen-Belsen. Ce survivant de la Shoah tient à raconter son histoire, chaque année, au lycée de la Communication, devant les jeunes, pour que l’on n’oublie pas.

« Il ne se passe pas un jour et une nuit sans que je pense à Bergen-Belsen. »   Photo Karim SIARI

« Il ne se passe pas un jour et une nuit sans que je pense à Bergen-Belsen. » Photo Karim SIARI

Pour la troisième année consécutive, Léon Placek, 83 ans, est venu spécialement de Paris pour témoigner de la Shoah au lycée de la Communication de Metz. Son témoignage complète le voyage à Auschwitz que certaines classes de cet établissement accomplissent, chaque année, dans le cadre scolaire.

Son histoire est terrible. Comme celle des six millions de Juifs exterminés par les nazis. Léon Placek a écrit un texte. « Je ne suis pas un bon orateur, alors j’écris ce que je veux vous dire », sourit-il. Il trouve en tout cas les mots justes pour parler de l’horreur des camps et de sa peur qu’un jour, quand les derniers témoins ne seront plus là, la place soit prise par les révisionnistes. « Je ne suis pas fier d’être juif, mais je n’en ai pas honte. Ce que je sais, c’est que, si j’avais été catholique, je ne serais pas là, aujourd’hui, devant vous. » Les jeunes écoutent dans un silence quasi religieux. Ils ont, pour la plupart, vu le camp d’Auschwitz, les baraques, les montagnes de cheveux et de valises, les photos des déportés. Mais l’histoire de Léon apporte autre chose : un ressenti. Né en 1933, Léon vivait avec ses parents ainsi que son petit frère de deux ans son cadet à Hussigny-Godbrange. À la déclaration de guerre, le père, réfugié polonais, se sentant redevable à la France, s’enrôle dans la Légion étrangère comme engagé volontaire. Hélas, il est fait prisonnier en 1940 et envoyé dans un Stalag en Allemagne. Son épouse obtient alors le statut de femme d’engagé volontaire et pense, à tort, que ce papier la protégera des lois raciales puis de la déportation. De fil en aiguille, la famille est déportée au camp de Bergen-Belsen, en 1944, près de Hanovre, en Allemagne du nord, un mouroir. En tant qu’otages (que les nazis pensaient éventuellement échanger contre des captifs allemands), on ne les tue pas, mais, à Bergen-Belsen, le problème numéro un, c’est la faim. Grâce au sacrifice de leur mère, qui s’est privée de ses maigres rations pour eux et qui perdra la vie juste après la libération du camp, les enfants s’en sortent.

Léon retrouve la France, fait des études et s’inscrit dans l’amicale des anciens de Bergen-Belsen. « J’ai parlé de tout ça à mes enfants, nous sommes allés là-haut. Mon fils a pris une photo de ses enfants et l’a enfouie sous la terre du monument où ma mère et ses compagnons d’infortune ont été inhumés. J’ai des copains qui témoignent dans les établissements scolaires une dizaine de fois par an. Moi, je ne le fais qu’une fois, à Metz, par amitié pour les enseignants. » Il réussit, à chaque fois, à transmettre beaucoup de choses à son auditoire. Il a rappelé : « L’intolérance est un cancer que l’on doit combattre et vaincre ». C’est le message d’un petit garçon qui a vu la mort dans les yeux, chaque jour, quand il avait 11 ans.

C. L.


« La Légion étrangère va remarquablement bien »

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http://www.ledauphine.com/

Publié le 29/04/2017

Pour Jean Maurin, patron de la légion étrangère depuis 2014, « chaque légionnaire est une brique de la maison légion, et doit appliquer strictement le règlement ».  Photo Le DL/P.P.

Pour Jean Maurin, patron de la légion étrangère depuis 2014, « chaque légionnaire est une brique de la maison légion, et doit appliquer strictement le règlement ». Photo Le DL/P.P.

Avec la restructuration de ses régiments et un recrutement à la hausse, la Légion étrangère affiche une bonne santé. Son commandant, le général de division Jean Maurin, se félicite de cette « montée en puissance ».

Alors que le mythique combat de Camerone sera commémoré demain avec faste dans tous les régiments de la Légion étrangère, ainsi que sur les théâtres d’opérations où cette unité d’élite est engagée, Jean Maurin est un général heureux.

Celui qui depuis 2014 commande cette troupe de près de 9 000 hommes indique en effet que tous les voyants sont au vert : « La Légion étrangère va remarquablement bien. » Tous les voyants, sauf un peut-être. Car si le nombre d’incorporations est à la hausse, par la volonté du président de la République suite aux attentats de 2015, le général Jean Maurin concède rencontrer des difficultés à intégrer des Français dans ses rangs : « Grâce à internet notamment, nous n’avons aucun problème en ce qui concerne les étrangers.

Il faut savoir que nous pouvons aussi recruter des Français, qui servent à titre étranger, mais que nous avons beaucoup de mal. Alors que nous avons 150 nationalités, nous recrutons seulement un Français sur dix légionnaires. » Pour lui, les raisons de cette relative désaffection tiennent en peu de mots : « D’abord les métiers à risque, comme la police ou les pompiers recrutent beaucoup. Ensuite, la Légion étrangère est exigeante et nos compatriotes ne sont pas éduqués à la contrainte. Un Népalais par exemple sait ce que c’est que d’avoir faim. » Voilà qui est dit.

Et si « la Légion étrangère va remarquablement bien » c’est donc parce que son pouvoir de séduction sur la scène internationale est intact.


65 Legionäre kämpften bis zum letzten Mann gegen 2200 Mexikaner

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https://www.welt.de/

Von Florian Stark le 29 avril 2017

 

Fought on 30 April 1863, the Battle of Camarón established the legendary status of the French Foreign Legion as a fighting force. France intervened in Mexico in 1862, initially with the support. | Verwendung weltweit, Keine Weitergabe an Wiederverkäufer.

 

Die Legionäre verschanzten sich am 30. April 1863 in der Hazienda Camerone. Am Abend konnten nur noch drei von ihnen kämpfen

Quelle: picture-alliance / /HIP

 

Als Napoleon III. sich 1863 in Mexiko engagierte, wurde eine Kompanie der französischen Fremdenlegion von 2200 Mexikanern attackiert. Die 65 Legionäre entschieden sich, das Unmögliche zu versuchen.

Es war noch mitten in der Nacht, als Hauptmann Jean Danjou mit zwei Offizieren und 62 Fremdenlegionären aufbrach. Sein Befehl lautete, einen Konvoi mit Nachschub zu eskortieren, der mit Waffen, Munition und Geld die Belagerer der mexikanischen Stadt Puebla unterstützen sollte, die dem französischen Expeditionskorps den Weg nach Mexiko-Stadt blockierte. Am Morgen des 30. April 1863 versperrte eine ganze mexikanische Brigade, mehr als 2000 Mann, den Soldaten den Weg. Doch statt sich zurückzuziehen, beschloss Danjou zu kämpfen.

Camerone, der Name des Ortes, wo das folgende Gefecht stattfand, prangt seitdem auf Fahnen der französischen Fremdenlegion. Die Namen von Danjou und seiner beiden Leutnants, die den Tag ebenfalls nicht überlebten, wurden im Pariser Invalidendom verewigt: als vorbildliches Beispiel für den Opfermut und die Standhaftigkeit der Legion, ihren Auftrag bis zur letzten Patrone zu erfüllen. Der 30. April ist heute noch der Feiertag der Légion étrangère, der von der ganzen Truppe knapp 8000 Mann starken Elitetruppe der französischen Armee begangen wird.

Dass es sich bei Camerone ausgerechnet um eine Hazienda im fernen Mexiko handelte, erklärt sich aus der Tradition der Legion. Als König Louis Philippe 1831 die Formation einer neuen Truppe unterzeichnete, war es das erste Ziel, die zahlreichen Ausländer, die sich während der Restaurationspolitik Metternichs und nach der gescheiterten Revolution in Polen 1830 nach Frankreich geflüchtet hatten, ein militärisches Auffangbecken zu bieten. Um sich gegen innenpolitische Kritiker abzusichern, sagte Louis Philippe zu, dass die neue Einheit nur außerhalb Frankreichs eingesetzt werden dürfe. So wurde die Legion zur militärischen Speerspitze der französischen Kolonialpolitik.

 

Sie kämpfte in Nordafrika, vor allem in Algerien und auch in Spanien und verlor dort wiederholt fast ihren ganzen Mannschaftsbestand. Doch es fanden sich immer wieder genügend Rekruten, zumal Aufstände und Revolutionen in Europa genügend Menschen übrig ließen, die außer dem Soldatenhandwerk nichts gelernt hatten. Eine Eliteeinheit war die Legion nur bedingt. Ihre Soldaten hatten wenig zu verlieren und wurden von ihren französischen Offizieren auch nicht geschont.

Der Schweizer Schriftsteller Friedrich Glauser hat in seinem Romandebüt „Gourrama“ den Alltag in der Legion am Anfang des 20. Jahrhunderts aus eigener Anschauung beschrieben: „Die Fäulnis, die du hier antriffst: der Hass von Soldat zu Soldat, die Verleumdung, die Bosheit, alles, was es Niedriges im Menschen gibt, das Fehlen jeder schönen Gebärde – das drückt einen unglaublich nieder.“

Das Gegenbild lieferte der Kampf um die Hazienda Camerone am 30. April 1863. Da Mexiko seine Auslandsschulden nicht begleichen konnte, hatte Kaiser Napoleon III. im Jahr zuvor ein Expeditionskorps nach Mittelamerika entsandt. Da die USA im Bürgerkrieg gebunden waren, konnten die Truppen im Kampf gegen den mexikanischen Präsidenten Benito Juárez nach und nach Teile des Landes unter ihre Kontrolle bringen. 1864 wurde mit dem habsburgischen Erzherzog Maximilian, einem Bruder von Franz Joseph I., ein Kaiser von Frankreichs Gnaden installiert. Er sollte 1867 vor dem Erschießungspeloton der letztlich siegreichen Aufständischen enden.

Im Oktober 1863 empfing der österreichische Erzherzog Maximilian von Österreich auf Schloss Miramare bei Triest eine mexikanische Gesandtschaft, die ihm die Kaiserkrone ihres Landes anbot.

Im Oktober 1863 empfing der österreichische Erzherzog Maximilian von Österreich auf Schloss Miramare bei Triest eine mexikanische Gesandtschaft, die ihm die Kaiserkrone ihres Landes anbot.

Quelle: picture alliance / IMAGNO/Austri

Doch bis dahin war es 1863 noch weit. Um den erwarteten Nachschub nicht in die Arme der Mexikaner fallen zu lassen, verschanzte sich Hauptmann Danjou mit seinen Legionären hinter den Mauern des Landgutes. Es war ein höchst ungleicher Kampf. Oberst Francisco de Paula Milán, von Juárez zum Militärbefehlshaber von Veracruz erhoben, verfügte über 1600 Infanteristen und 600 Reiter. Miláns Aufforderung, sich zu ergeben, beantwortete Danjou mit den Worten: „Wir haben noch Munition, und wir ergeben uns nicht!“ Anschließend schwor er vor seinen Männern, sich bis zu seinem Tod zu verteidigen. Sie folgten seinem Vorbild. Gegen 10 Uhr begann der mexikanische Angriff.

Die Fremdenlegionäre schlugen sich verbissen. Unter sengender Sonne, ohne Wasser und Nahrung, warfen sie Angriff auf Angriff zurück. Gegen Mittag wurde Danjou tödlich getroffen, um zwei Uhr fiel einer seiner Leutnants. Als die Mexikaner begannen, Feuer an die Hazienda zu legen, wehrten sich die Legionäre immer noch. Die meisten von ihnen waren verwundet.

Legionnaires of the 1st regiment of the French Foreign legion parade with their weapons during the commemoration ceremony of the 1863 battle of Camerone, at the Foreign Legion base of Aubagne, near the southern city of Marseille, Tuesday, April 30, 2013. The Foreign Legion marked the 150th anniversary of the Camerone battle in which some 65 French Foreign Legionnaires resisted a Mexican army of more than 2,000 men. The Battle of Camerone is the greatest symbol of the French Foreign Legion, held up as an example of bravery and determination of fighting to the death.(AP Photo/Claude Paris) |

Noch heute feiert die Fremdenlegion den 30. April als Ehrentag

Quelle: picture alliance / AP Photo

Als Milán am Abend den letzten Sturm befahl, waren nur noch ein Leutnant und fünf Legionäre übrig. Sie zogen sich in eine Ecke der Ummauerung zurück, pflanzten ihre Bajonette auf und stürzten sich auf die Angreifer. Nachdem drei von ihnen gefallen waren, forderte ein mexikanischer Offizier die Überlebenden noch einmal zur Aufgabe auf. „Wir ergeben uns nur, wenn ihr uns versprecht, dass wir uns um unsere Verwundeten kümmern können und dass wir unser Waffen behalten können“, lautete die Antwort. Es wurde ihnen gewährt.

Es zeigte sich, dass 31 Legionäre nur verwundet waren. Sie kamen in Gefangenschaft, die die meisten allerdings nicht überlebten. Mehr als 300 Mexikaner sollen gefallen sein. Der Konvoi kam nach Puebla durch, das kurz darauf fiel. Wenig später zogen die Franzosen in Mexiko-Stadt ein. Am Ort der Schlacht aber wurde 1892 ein Denkmal errichtet: „Hier standen sie gegen eine ganze Armee – deren Masse hat sie erdrückt.“

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