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2017




Laudun-l'Ardoise : l’Amicale des anciens de la Légion réunie

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23 mars 2017

Laudun-l'Ardoise : l’Amicale des anciens de la Légion réunie

Les membres de l'Amicale

Laudun-l'Ardoise : l’Amicale des anciens de la Légion réunie

Le dépôt de gerbe

Laudun-l'Ardoise : l’Amicale des anciens de la Légion réunie

Les portes drapeaux

Laudun-l'Ardoise : l’Amicale des anciens de la Légion réunie

Les autorités

L'assocation était en assemblée générale samedi 18 mars.

C'est en présence de Jacques Lhoro, délégué régional de la FSALE, et présidée par Emmanuel Phelut, chef de corps du 1er Régiment étranger de génie (Reg), que s'est ouverte samedi 18 mars, l'assemblée générale annuelle de l'AALE de Laudun. Manfred Holzhauser, président, a présenté son rapport moral en rappelant quelque temps fort de l'année 2016, comme la participation de l'amicale à la remise du drapeau de la 13e Demi-brigade Légion étrangère le 29 juin 2016 au camp de la cavalerie au Larzac, et l'inauguration du mémorial de Laudun-l'Ardoise, le 14 octobre 2016.

Il a vivement remercié pour leur participation les présidents des amicales de la Légion de la zone Sud-Est, le lieutenant-colonel Deutscmann de Nîmes, le commandant Letestu de Montpellier et le major Ponse Y Navaro du Vaucluse, qui avaient fait le déplacement pour l'occasion en signe du respect et de la fraternité qui unit chaque légionnaire. Le secrétaire et le trésorier ont ensuite exposé leurs rapports qui ont été adoptés à l'unanimité. Le bureau de l'Amicale est maintenu avec un chancelier, Yves Galvez, qui accompagnera les adhérents dans leurs démarches en vu d'obtenir distinctions et décorations. Trois nouveaux postes ont été créés au conseil : MM. Galvez, chancelier, Aubertin et Cascaves, au conseil d'administration.

Le président a conclu l'assemblée en insistant sur la dynamique de l'Amicale qui œuvre pour les intérêts des anciens légionnaires et leurs veuves apportant un soutien à tous ceux qui sont en difficulté. Tous les participants se sont ensuite rendus devant les colonnes de Balbek sur la place d'arme du 1er Reg pour rendre un hommage aux morts dans une cérémonie intime rehaussée par un piquet d'honneur du régiment. Après que la sonnerie du clairon, le colonel Phelut, le président Manfred Holzhauser et le délégué de la FSALE le commandant Lohro ont déposé une gerbe au pied du monument encadré par sept porte-drapeaux. Tout le monde s'est ensuite rassemblé au mess Sudre pour un repas convivial et familial.


Assemblée générale de l’amicale des anciens de la légion étrangère

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Le journal du Gers

Jean-Bernard Wiorowski - Le 22 mars 2017

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Sous un ciel maussade, mais le cœur léger et heureux de se retrouver, les  25 adhérents et 17 sympathisants de l’amicale des anciens de la Légion Etrangère du Gers se sont réunis le 19 mars pour leur assemblée générale annuelle au golf d'Embats à Auch où elle a maintenant ses habitudes. A l’issue du café d’accueil, le président l’adjudant-chef (er) Yvan Baus a ouvert la séance et avant de dérouler l’ordre du jour s’est félicité de la présence de lieutenant-colonel (er) Lemmet délégué régional de la fédération des sociétés d’anciens de la légion étrangère (FSALE). Après une minute de silence en l’honneur de nos morts, il a présenté un bilan exhaustif des activités importantes de l’amicale au cours de l’année 2016. Puis le trésorier l’adjudant-chef (er) Daniel Fassi  et la secrétaire Marie-France Le Bagousse-Baus ont fait un point de situation complet des finances, apprécié sans restriction par le contrôleur aux comptes l'adjudant-chef (er)Jean-Pierre Dubois. Le quitus a été voté à l’unanimité.

Le Lieutenant-colonel Lemmet a ensuite informé les membres présents sur la Légion Etrangère aujourd’hui et sur les perspectives d’avenir qui sont réconfortantes sur la pérennité de cette belle institution unique au monde.

Après une séance de questions réponses et les activités à venir, l’assemblée s’est réunie autour d’un apéritif, occasion d’échanger nouvelles et souvenirs.

La traditionnelle poussière a ouvert le repas qui, comme d’habitude, a été copieux et de qualité, entre- coupé de « chants légion » au grand étonnement et à la satisfaction des autres « dineurs ».

Après avoir félicité le président et son épouse pour l’organisation et la réussite de cette journée, tout le monde s’est séparé heureux et reconnaissant en se donnant rendez vous pour la célébration du combat de Camerone (fête de la Légion Etrangère) le   23 avri prochain à Auch.


Ernst Jünger ou les tourments d’un homme blessé, une histoire à (re)découvrir, samedi

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La Voix du Nord

Publié le 21/03/2017

Ersnt Junger, jeune soldat.

Ersnt Junger, jeune soldat.

Ernst Jünger, c’est une vie inscrite dans le siècle et menée tambour battant. Un destin hors du commun que l’on découvre à la lecture de ses Journaux de Guerre. Un moment de lecture à couper le souffle qui fournit des clés de compréhension capitales à propos de cette personnalité si complexe, formée dans le contexte du nationalisme et de la révolution conservatrice allemande et qui deviendra un des formidables témoins de l’histoire du XXe siècle.

Ernst Jünger voit le jour en 1895 à Heidelberg et passe une enfance au contact des livres. Il sera marqué par Jules Verne, Alexandre Dumas et les romans d’aventure de Karl May et surtout de la forêt. D’un tempérament farouchement indépendant, Ernst fugue du foyer à dix-huit ans pour rejoindre la Légion étrangère. Il relatera cet épisode, qui l’amènera jusqu’à Oran et Sidi Bel Abbès, dans Jeux africains, publié en 1936. Contraint par son père de revenir passer son baccalauréat, l’enfant terrible n’hésite pas à s’engager dès le début de la guerre. Volontaire au 73e Régiment de fusiliers, le lieutenant Jünger sera blessé pas moins de quatorze fois et recevra la médaille du mérite en 1917, la même année qu’un certain Erwin Rommel. Il consignera dans un journal cette vie de soldat et il s’en servira ultérieurement pour écrire ses grands livres de guerre.

Il a été une figure intellectuelle majeure de la révolution conservatrice allemande mais s’est tenu éloigné de la vie politique à partir de l’accession des nazis au pouvoir. Jusqu’à la fin de sa vie à plus de cent ans, il a publié des récits et de nombreux essais ainsi qu’un journal des années 1939 à 1948 puis de 1965 à 1996. Figure publique très controversée à partir de l’après-guerre dans son pays, il a reçu le prix Goethe en 1982 pour l’ensemble de son œuvre. Francophile et francophone, Ernst Jünger a aussi vu son œuvre intégralement traduite en Français.

Samedi, à 10 h, à la bibliothèque. Entrée gratuite.


Plus forts que Manaudou

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Actualités

Publié le 21/03/2017

Les légionnaires Remamany(à  gauche) et Voskres (à droite) aux côtés des meilleurs nageurs français du moment dont F. Manaudou.

Les légionnaires Remamany(à gauche) et Voskres (à droite) aux côtés des meilleurs nageurs français du moment dont F. Manaudou.

Deux jeunes engagés volontaires du 4e Régiment étranger de Castelnaudary ont créé la surprise lors des championnats de France militaires à Brest, l'un d'eux battant même Florent Manaudou aux sélections.

Les légionnaires Voskres et Remamany ont été mis à l'honneur, hier matin, par le colonel Nicolas Dufour, commandant le 4e Régiment étranger de Castelnaudary. Et pour cause, le premier, un Ukrainien, remporte le 400 mètres nage libre en 4'00''33, le 100 mètres dos en 56''76 et le 200 mètres 4 nages en 2'05'' 85, battant pour ces deux dernières épreuves le record de France militaire – les amateurs apprécieront. Le second, un Malgache, remporte le 100 mètres brasse en 1'05'' 23, termine 2e au 50 mètres papillon en 24''91 (derrière Florent Manaudou) et est 3e sur 50 mètres nage libre en 24''27.

Les deux, qui comptent moins de cinq mois de service, ont été repérés au régiment chaurien lors des tests de natation pour leurs chronos «olympiques» qui les préqualifiaient, avec l'accord du commandant de la Légion étrangère, pour les championnats de France des clubs sportifs de la Défense qui auront lieu les 1er et 2 avril au quartier Danjou à Castelnaudary. Entre-temps, il a été décidé de les envoyer à Brest, sans préparation particulière, accompagnés du sergent Idzkowski, chef de bassin au «4». Personne ne les connaissait et l'Ukrainien s'offrira le luxe de battre Manaudou aux sélections. Au vu de leurs temps, le conseiller militaire sportif de l'armée de terre les sélectionne pour ces championnats qui permettent de détecter les athlètes qui participeront aux championnats du monde militaires à Rio en décembre. Ils intègrent l'équipe de l'armée de terre dans le relais 4x100 mètres, avec Florent Manaudou, et battent un nouveau record de France militaire avec un temps de 3'27''19.

Le lendemain, comme la veille, nos deux légionnaires de Castelnaudary se qualifient sur toutes les distances. Le légionnaire Voskres sort à chaque fois gagnant avec des chronos époustouflants. Lors de la dernière épreuve, totalement épuisé, il devra se faire aider pour sortir de l'eau. «La mission est sacrée. Vaillants et combattifs, ils l'ont exécutée jusqu'au bout et font honneur au régiment», souligne-t-on achez les Fortes têtes où l'on observe «qu'ils n'ont pas bénéficié d'entraînement particulier pour ces championnats et qu'ils ont pourtant battu des membres de l'équipe de France venus avec, eux, une vraie préparation derrière eux». Quand on sait que ces championnats réunissaient tout ce que l'armée compte de champions de natation à l'instar de Florent Manaudou, Mélanie Henique, Charlotte Bonnet, Élodie Lorandi, nul doute que nos deux légionnaires vont briller, à Castelnaudary, début avril.

Gladys Kichkoff


Palavas-les-Flots : conférence du général Christian Piquemal

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Midi Libre

20 mars 2017

Palavas-les-Flots : conférence du général Christian Piquemal

Le général de corps d'armée, Christian Piquemal se livrera à une analyse conjoncturelle de la situation de la France, lors de la conférence " La France en danger, sauvons-là", qu'il donnera au Nautilus le samedi 25 mars à 15 h (entrée libre).

Étonnant parcours que celui de Christian Piquemal. Il intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr 1960. Sa formation achevée, il opte pour la Légion Étrangère et entame une brillante carrière qui lui vaudra d'être promu au rang de général de corps d'armée en 1999. Ingénieur diplômé de Supélec, il a fait une spécialisation en génie atomique à l'université de Paris-Jussieu et à l'École des applications militaires de l'énergie atomique et a obtenu le brevet technique d'études militaires supérieures à l'École de guerre.

Actuel président du Cercle de citoyens-patriotes, Christian Piquemal est interpellé à Calais par la police, le 6 février 2016, au cours d'une manifestation interdite par la préfecture. Il sera radié des cadres de l'armée pour manquement au devoir de réserve.

L'ensemble de la carrière et les prises de positions courageuses du général Piquemal rendront fort intéressantes les conclusions qu'il tirera de la conjoncture actuelle.


Marange-Silvange, de la Révolution jusqu’en 1932

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Le républicain Lorrain

Le 20/03/2017

Daniel Renaux et Gérard Colin sont deux passionnés de généalogie. Ils publient un ouvrage répertoriant les familles de Marange-Silvange entre 1793 et 1932, qu’ils présenteront samedi 25 mars à la bibliothèque.

Daniel Renaux et Gérard Colin présenteront leur ouvrage le 25 mars, à la bibliothèque de Marange-Silvange.  Photo RL

Daniel Renaux et Gérard Colin présenteront leur ouvrage le 25 mars, à la bibliothèque de Marange-Silvange. Photo RL

Gérard Colin et Daniel Renaux sont membres du Club marangeois d’histoire locale. Passionnés de généalogie, ils sont les auteurs d’un imposant ouvrage intitulé Les habitants de Marange-Silvange après la Révolution. Silvange avant 1793. « Cet ouvrage est la suite attendue du livre Les habitants de Marange et de Bronvaux avant la Révolution publié en 2006 par deux membres du club », précise Daniel Renaux. « Les fiches de travail réalisées par René Mogé et numérisées par François-Louis Noiré, qui sont les auteurs de cet ouvrage de référence, constituent une base de données essentielle pour tous les travaux que nous effectuons sur le passé de Marange-Silvange », souligne Gérard Colin.

La période couverte par ce nouvel ouvrage s’étend de la Révolution à l’année 1932. Le choix de ces dates ne doit rien au hasard. En 1793, l’administration révolutionnaire crée l’État civil qui centralise toutes les informations concernant les naissances, mariages et décès. La loi fixe à 75 ans le délai de consultation des archives d’État civil pour les registres de naissances et de mariages. Les recherches pour cet ouvrage ayant commencé en 2007, l’année 1932 s’imposait comme date butoir.

« Ce livre est un répertoire pour ceux qui veulent faire des recherches sur leurs aïeux », souligne Daniel Rénaux. « Toutes les familles qui ont laissé au moins un acte d’État civil dans la commune sont répertoriées », ajoute Gérard Colin. Les recherches ont permis aux auteurs de découvrir de nombreuses informations concernant notamment l’évolution des patronymes au gré de transcriptions aléatoires. Par exemple, Georges Jacquemin signait George Jasmin à plusieurs reprises, et certains de ces enfants sont nommés Jasmin ou Jassemin. Gérard Colin précise : « Dans les actes d’État civil, une chose est laissée à l’initiative du déclarant : sa profession et celle des témoins. On voit aussi l’augmentation progressive de ceux qui se déclarent propriétaire en plus de leur métier. » Comme le dénommé Jacquin Jean-François qui déclare être laboureur, cultivateur et propriétaire. Certains déclarent exercer plusieurs professions, tel Henrion Hubert Charles : cultivateur, cocher, vigneron et agent de police. Daniel Renaux explique : « Dans ce livre, on découvre une quantité de choses intéressantes, sur les familles, sur des histoires originales comme le parcours de ce soldat d’origine italienne qui a combattu avec les armées garibaldiennes, puis avec la légion étrangère, tué en 1916. »

« Dans cet ouvrage, on retrouve toutes les traces de l’Histoire, comme l’annexion et ses conséquences, de la vie quotidienne au XIXe siècle ou de l’évolution des métiers. On arrive également à repérer l’apparition des noms de rues », ajoute Gérard Colin.

Yves Muller, maire de Marange-Silvange, écrit dans la préface : « De page en page, de nom en nom, de date en dates ce livre parle de nous. Il raconte nos familles, nos vies. Essentiel. » Et passionnant.

Gérard Colin et Daniel Renaux présenteront leur livre samedi 25 mars, à 15 h, à la bibliothèque municipale de Marange-Silvange.

Prix de souscription du livre : 27 €.


Une plaque en l’honneur d’un aviateur hongrois inaugurée à Roucy

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lunion.fr

Publié le 19/03/2017

 

La commune a inauguré une plaque à la mémoire de Jan Hofman, tué il y a 100 ans, lors d’un combat aérien héroïque au-dessus de la commune.

Une plaque a été dévoilée en présence d’une délégation de la République Tchèque à la mémoire de Jan Hofman tombé à Roucy le 18 mars 1917.

Une plaque a été dévoilée en présence d’une délégation de la République Tchèque à la mémoire de Jan Hofman tombé à Roucy le 18 mars 1917. Photographe: TdL

 

Pour mesurer la réalité de la Grande Guerre, rien de tel que d'approcher les combattants, de découvrir leur visage, leur histoire. C'est le propos d'une association Roucy d'hier et demain et dee la Municipalité. Elles viennent de célébrer l'étrange destin d'un pilote Tchèque abattu au dessus de la commune il y a cent ans.

Jan Hofman, âgé de 27 ans, est un héros dans son pays où son journal de guerre a été publié en 1928. Un statut confirmé par Michal Soukup, du bureau de l'attaché de défense Tchèque à Paris.


Baldamus, version française

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L’Alsace.fr

Publié le 18/03/2017

 

Le Baldamus du Ludovicien Oskar Wöhrle, premier roman et best-seller à l’époque de sa parution en 1913, vient d’être traduit en français. « Baldamus ou le diable aux trousses » est paru aux éditions de la Nuée bleue. Une lecture lui sera consacrée mardi soir au Café littéraire de Saint-Louis.

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Pour Jean-Marie Zoellé, c’est « l’événement littéraire de ce début d’année à Saint-Louis ». Oskar Wöhrle, le grand écrivain ludovicien, peut enfin être lu en français. Der Baldamus und seine Streiche a été traduit, plus d’un siècle après sa première parution. C’est un premier roman, best-seller à sa sortie en… 1913. Les Ludoviciens peuvent aujourd’hui lire Baldamus ou le diable aux trousses , qui vient de sortir aux éditions de La Nuée bleue. La traduction est signée Joseph Groll, elle a été complétée par Damien-Guillaume Audollent. Bernard Reumaux, qui dirige les éditions de la Nuée bleue, note que plus qu’un hommage, c’est à une nouvelle naissance que nous assistons. « Baldamus nous place au cœur de ce qu’est la littérature. Il n’est pas de bon livre qui soit enraciné dans un lieu, une époque. Et pas un sans ouvrir à l’universel et à l’intemporalité. » Wöhrle, avec son Baldamus, fait les deux. Bernard Reumaux le place entre Les Aventures de Simplicius Simplicissimus de Grimmelshausen et Le Monde d’hier de Stefan Zweig. Il l’ancre aussi dans cette région frontalière qui a produit de grands écrivains (trop souvent méconnus) comme le soldat-paysan Dominik Richert dont les Cahiers d’un survivant sont un des plus puissants témoignages de la Grande Guerre ou René-Nicolas Ehni, l’auteur de La Gloire du vaurien.

Quelle vie !

Baldamus est un roman autobiographique. Le jeune Wöhrle raconte son enfance à Saint-Louis, ses études à Colmar, dans un internat dont il finit par s’enfuir. Le voilà sur la route, guidé par un irrépressible désir de liberté. Mais aussi poussé par la misère. Comme s’il avait le diable aux trousses, il va de l’avant. Flambe tout, dès qu’il rassemble trois francs six sous. Ou plutôt le boit. Après son enfance et son adolescence turbulentes, il est tour à tour clochard à Paris, gigolo à Nice, emprisonné en Italie, engagé dans la Légion étrangère à Marseille, combattant dans le désert algérien, déserteur…

Pour découvrir toute la saveur de la langue utilisée par Wöhrle, entre argot et envolées lyriques de très haute volée, entre survie et émerveillement, pour apprécier la modernité de son écriture, Saint-Louis propose mardi une soirée Baldamus. Joseph Groll le traducteur, ainsi que Mathilde Reumaux, de La Nuée bleue, l’animeront.

Une soirée mardi

Louis Perin et sa compagnie du Lys proposeront une lecture de larges extraits du livre. Le poète et dramaturge d’origine italienne connaissait l’importance de Wöhrle, mais n’avait jamais pu le lire… Il l’a découvert et apprécié : « Il était temps que le Baldamus paraisse en français ! » Il voit Wöhrle comme le continuateur du roman de Henry Murger, Scènes de la vie de bohème , ou comme le précurseur de la Beat Generation avec le Sur la route de Kerouac.


Les Suisses dans la Légion, une saga de sang et de fidélité

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Le Temps

Publié vendredi 17 mars 2017

Fritz Bachmann fut l’un des huit mille Helvètes ayant combattu en Indochine et en Algérie au sein de la Légion étrangère. Mille ne sont jamais revenus. Un livre détaille leurs parcours et leurs destins, parfois tragiques

Sur le buffet du salon trône un clairon lustré. «Celui qui tous les matins m’a réveillé au Tonkin», dit Fritz Bachmann. Un cadeau de ses frères d’armes, légionnaires comme lui au sein du 3e Régiment étranger d’infanterie. Beaucoup de photos dans son appartement de la rue du Port à Clarens (VD), remises de médailles, hauts gradés l’entourant, paysages asiatiques et nord-africains. Une peinture: Calvi en Corse, la mer, le sable, le soleil, une fortification au loin abritant une garnison de la Légion. «C’est un soldat qui a peint ce paysage, un artiste n’est-ce pas?»

Etonnants légionnaires, des têtes brûlées croit-on, musclés, tatoués, burinés, bornés, écervelés. Ils ne seraient pourtant pas dépourvus de sensibilité. L’un d’entre eux, un Suisse, de retour des colonies a photographié les libellules. Un autre fut poète-écrivain et pas le moindre: il s’appelait Blaise Cendrars. Huit milles Helvètes ont rejoint la légion étrangère française durant les guerres coloniales d’Indochine (1946-1954) et d’Algérie (1954-1962).

Enfances, errances, délinquances

Ces engagements réprouvés et condamnés par la Confédération sont un peu mieux connus aujourd’hui, grâce au livre* que vient de publier l’historien bâlois Peter Huber. Fritz Bachmann (84 ans) a été l’un de ces volontaires. Il a bon pied, bon œil mais mauvaise oreille. Il faut parler un peu fort. Les légionnaires savent faire cela. Les ordres autant que les chants se hurlent. Furent-ils ce que sont aujourd’hui les djihadistes européens qui s’en vont au Levant grossir les rangs de l’Etat islamique? Mimique outrée de Fritz: «Rien à voir avec cela, un légionnaire sert la France avec honneur et fidélité et ses camarades sont sa famille. Il ne fait pas de politique et pour lui aucune religion, aucune nationalité, aucune race n’est supérieure ou inférieure. A Clarens, moi je dis bonjour à des noirs.»

Ces garçons disaient: la Suisse ne nous a rien donné donc on la fuit

Peter Huber, historien, spécialiste des légionnaires suisses

Pourquoi Fritz Bachmann né à Nidau dans le canton de Berne, d’un père mécano aux CFF et d’une mère au foyer, a-t-il enfilé le képi blanc de la Légion et s’en est allé livré bataille pour la France?

Il se raconte que beaucoup de ces jeunes avaient vécu des enfances difficiles, livrés à eux-mêmes, petits délinquants, errants passant la frontière, arrêtés par la police française, rapatriés ou invités à rejoindre la Légion. «Ces garçons disaient: la Suisse ne nous a rien donné donc on la fuit», résume l’historien Peter Huber.

La Légion permet de se faire oublier, garantit l’anonymat en autorisant la recrue à se choisir un nouveau nom et ne lui pose aucune question sur son passé. Fritz Bachmann nie pour sa part tout acte répréhensible ou chose honteuse à cacher, ne se reconnaît nullement sous les traits d’un marginal. Il explique: «Je voulais faire ce que mon père n’avait jamais fait: voyager. J’avais 18 ans, j’ai vendu mon vélo pour avoir un peu d’argent et je suis descendu à Marseille. Je voulais embarquer dans un bateau marchand mais j’ai été refoulé parce que j’étais sans expérience.»

Un bon physique et de bonnes dents

Il erre dans la cité phocéenne, voit le Fort Saint-Jean, interpelle la sentinelle qui le dirige vers un officier. Fritz est encore mineur, qu’importe! La Légion recrute de 17 à 40 ans. Il est Suisse, qu’importe! La Légion accueille le monde entier, les Européens, les Africains, les Asiatiques et tant d’autres. Aucun diplôme scolaire n’est exigé. Il faut seulement savoir lire et écrire dans sa langue maternelle. Les illettrés passent bien entendu entre les gouttes: quel sergent-chef phocéen saura si un Danois maîtrise son orthographe?

Une clause incontournable toutefois: que la condition physique soit impeccable (et la dentition soignée). L’athlétique Fritz Bachmann, qui a été sacré champion suisse junior de boxe en poids moyen, passe le test «le poing dans la poche», c’est-à-dire sans forcer. Le 5 juin 1951, il en prend pour cinq ans. L’aventure s’annonce belle, imagine-t-il. Erreur.

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Fritz Bachmann (au milieu de l’image, 3e depuis la droite au premier rang) au garde-à-vous en 1953 à Hanoï. DR

En tout 73 000 légionnaires vont servir en Indochine mais avec 11 000 morts, la Légion va enregistrer le taux le plus élevé en pertes humaines, 12% contre moins de 7% pour l’ensemble du corps expéditionnaire français d’Extrême-Orient. Formée en 1831, la Légion est un fer de lance. La première ligne est sa position en temps de guerre. Fritz va vivre cela, âprement.

Mille morts en deux guerres

Il ne le sait pas encore. Il vogue pour l’heure en Méditerranée, accoste en Algérie, est transbahuté avec la bleusaille jusqu’à Sidi Bel Abbès, berceau de la Légion. L’entraînement consiste à enchaîner les marches de 50 km dans le désert. Fritz Bachmann qui n’a pas pris de pseudonyme «parce que je suis fier d’être Fritz Bachmann», reprend le bateau en novembre 1951. Un mois en mer à bord du Jamaïque pour rallier l’Indochine. 1600 képis blancs dans les cales. Puis Saïgon et Hanoï. Première mission: ériger des blockhaus face à la Chine. Rien de glorieux dans ses travaux de haute maçonnerie qui se veulent rituels de passage. «On gagnait 7 francs par jour, lorsque j’avais acheté du cirage pour mes Rangers, il ne restait presque rien» sourit-il.

Fritz ne parle pas de ses compatriotes engagés dont mille vont périr durant ces deux guerres. La Légion impose la discrétion, ses archives à Aubagne – où son siège a été rapatrié après l’indépendance de l’Algérie – ne s’ouvrent qu’à de rares introduits. Fritz évoque davantage les Hongrois, Italiens, Espagnols et surtout une cohorte d’Allemands qui au sortir de la seconde guerre mondiale se sont dilués dans la Légion. L’enrôlement de soldats de la Wehrmacht dont d’anciens de la Waffen SS paraît immoral. La Légion est à cet égard peu regardante. Fritz résume, sans état d’âme: «Ils m’ont bien formé.»

La guerre ce n’est pas beau, tous les camps font des saloperies. On s’est bagarré avec les Viets qui étaient restés, il fallait les éliminer

Fritz Bachmann, ancien légionnaire

Il se voit décerner le 19 septembre 1952 la Croix de Guerre. Fritz s’est distingué en août 1952 dans le Tonkin en progressant comme voltigeur de tête sous le feu de l’ennemi. Il a franchi 200 mètres dans une rizière inondée avant de prendre pied dans un village dont il a aussitôt entrepris «le nettoyage». Demander alors à Fritz: «Qu’est-ce qu’un nettoyage?» Gêne, silence, rire jaune: «La guerre ce n’est pas beau, tous les camps font des saloperies. On s’est bagarré avec les Viets qui étaient restés, il fallait les éliminer.»

Il se souvient aussi d’un autre nettoyage par les airs. A cette époque le soutien aérien n’avait pas la précision actuelle. Trente légionnaires morts, des copains, sale souvenir. Son regret: ne pas avoir participé à la bataille de Diên Biên Phu (novembre 1953 à mai 1954). Une dysenterie amibienne le clouait au lit.

La défaite française jette l’opprobre. Le moral est à zéro. «Au retour, des types ont déserté en sautant du bateau qui franchissait le canal de Suez», révèle Peter Huber.

Clémence de la Suisse

Fritz, lui, ne quitte pas le navire. Il accoste de nouveau en Algérie. Autre contrée, autre guerre. Une caserne à Nemour, près d’Oran. Il s’en va tout d’abord au Maroc sous protectorat français ouvrir des magasins dont les grévistes ont baissé le rideau. Il est sergent, est promu chef de la police militaire à Tlemcen. Séjour écourté au même titre que sa jambe qui a frôlé l’amputation après une embuscade alors qu’il était en voiture. Rapatriement en Suisse, à Zurich.

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Fritz Bachmann chez lui, aujourd’hui à Clarens. François Wavre | lundi13

Fritz rêvait à une carrière d’officier mais il devra s’appuyer à une canne toute sa vie. Au retour, il encourt une peine de prison mais le chef de section bernois (responsable administratif qui contrôle les personnes astreintes au service) juge qu’il y a prescription.

«La Suisse estimait que ces hommes affaiblissaient la force défensive du pays en s’engageant dans la Légion. Il y avait aussi une dilapidation du matériel parce que beaucoup partaient avec leurs chaussures militaires suisses», indique Peter Huber.

Certains de ces volontaires ont tué et sans doute commis des atrocités, même si Fritz Bachmann nie la pratique de la torture dans la Légion. Mais très peu ont été inquiétés par la police militaire suisse. Seuls quelques légionnaires ont été condamnés à des peines de trois ou quatre mois de prison avec sursis.

Dans son documentaire C’était la guerre, le réalisateur Daniel Künzi explique cette mansuétude par le fait que ces soldats étaient dans le bon camp aux yeux des autorités helvétiques, celui de l’Alliance atlantique qui soutenait la France dans son combat du communisme en Indochine et en Algérie.

Fritz Bachmann s’est marié deux fois, est aujourd’hui arrière-grand-père, a été monteur de jeux de quilles et bowlings en Suisse et en Afrique, a créé une prospère entreprise de vente et dépannage de machines pour hôtels et restaurants. Il est le fondateur et le président romand de l’Amicale des anciens de la Légion étrangère (82 adhérents). Qui organise des méchouis, des concours de pétanque, des voyages au Vietnam, a érigé une stèle à Morgins, participe à des commémorations, réunit des fonds pour installer des machines à laver et des friteuses dans des maisons de repos pour vieux légionnaires.

Décoré par Hollande

Le 6 mai 2015, François Hollande a nommé Fritz Bachmann grand maître de l’ordre national de la Légion d’Honneur, insigne remis par Laurent Wehrli, le syndic de Montreux. Fritz a un regret: la Légion étrangère a vu son effectif passer de 40 000 hommes en 1962 à 8000 de nos jours. A sa connaissance, le port du képi blanc a perdu en Suisse beaucoup de sa séduction. Même si des Suisses – en nombre plus restreint mais difficile à évaluer – continuent toujours à s’engager.

* Peter Huber, Fluchtpunkt Fremdenlegion, Schweizer im Indochina- und im Algerienkrieg, 1945-1962. Editions Chronos, Zurich


INAUGURATION - Une stèle érigée en l’honneur des parachutistes

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AGDE - INAUGURATION - Une stèle érigée en l’honneur des parachutistes

AGDE - INAUGURATION - Une stèle érigée en l’honneur des parachutistes

 

Vendredi 3 mars, à côté de la stèle commémorative de la bataille de Camerone, dédiée aux Légionnaires, c'est une nouvelle stèle, en l'honneur des parachutistes, qui a été inaugurée, en présence de nombreux «bérets rouges», des représentants d’associations patriotiques, des porte-drapeaux, du Maire d’Agde Gilles D’Ettore, et de nombreux élus aux premiers rangs desquels Sébastien Frey, Premier Adjoint et Conseiller Départemental et Robert Craba, Adjoint en charge des Associations patriotiques, également président de l’Amicale des Français d’Afrique du Nord.

C'est tout d’abord Alain Dardare, responsable de l’Union Nationale des Parachutistes, section d’Agde, qui a pris la parole. «Nous sommes heureux de vous accueillir en ce lieu chargé de symbole, afin d’inaugurer le monument dédié à ce corps d’élite que sont les «bérets rouges» et les Parachutistes, toutes couleurs de bérets confondues. Nous tenons à remercier l’Union Nationale des Combattants, section d’Agde, pour son aide et sa coopération, avec une mention particulière à Carmelo Gonzalez, Président de l’Amicale de la Légion Étrangère d’Agde, qui nous a proposé de placer notre stèle à côté de celle de nos frères d’armes de la Légion».

Jean-Luc Percheron, Président de l’Union Nationale des Parachutistes de l’Hérault, a ensuite pris la parole, rappelant l’histoire de ce corps de l’armée et de son patron, Saint-Michel dont «la médaille a servi de reconnaissance à certains agents français infiltrés durant la 2ème Guerre Mondiale avant qu’un aumônier ne propose que Saint-Michel devienne le Patron des Parachutistes. Le 29 septembre 1949, la première Saint-Michel était célébrée à la cathédrale d’Hanoï devant les hommes du 3ème Bataillon Colonial de Commandos Parachutistes, du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes et du 1er Bataillon Etranger de Parachutistes. Depuis ce jour, tous les Parachutistes ont adopté Saint-Michel pour Patron». Pour finir, Jean-Luc Percheron a tenu à rendre hommage au chasseur parachutiste agathois, François Conesa. «Breveté le 26 mai 1956 - N°114344, il quitte la caserne Niel, à Toulouse, afin d’embarquer à Villefranche-de-Lauragais et rallier Marseille par voie de chemin de fer le 21 juin 1956 avec un premier détachement du 14ème RCP aux ordres du capitaine Gout. Les chasseurs montent à bord du paquebot "Ville d’Oran" avec lequel la traversée de la "Grande Bleue" s’effectue sans histoire. Mis au service du Corps d’Armée d’Alger en tant qu’unité d'intervention, le 14ème RCP va participer, quelques jours à peine après son arrivée, à des opérations. Ce sera son lot jusqu’à la fin. Dès le début de l’année 1957, la zone ouest algéroise lance l’opération de pacification "Pilote". La mission sera de pacifier cette contrée. La première phase débute le 28 mars par l’opération «OK 11» au nord de Carnot, avec le 504ème Bataillon du Train. Le 10 avril, le régiment part en opération de nomadisation. La mission est de contrôler la population, d’arrêter les rebelles et de les ficher. Le 23 avril, les bérets-bleus prennent la direction de Marbot. Après plusieurs heures de marche, la 2ème Cie bivouaque à proximité du djebel Bou Amrouss. Au petit jour, un voltigeur de la 2ème section, en train de faire chauffer son café, a la surprise de voir venir sur lui un groupe ennemi. Il donne aussitôt l’alerte, mais les fellaghas s’enfuient dans l’oued en contrebas. L’aspirant Pierre Lanson se lance à leur poursuite avec ses Paras, se fait tirer dessus à bout portant et se trouve blessé par un ennemi invisible. Très vite, trois de ses hommes, le caporal-chef Mohamed Zeggaï ainsi que les chasseurs Jean-Claude Cordiez et François Conesa, sont tués».

Ce fut ensuite au tour du Maire d'Agde Gilles D'Ettore de s’exprimer devant l’assemblée présente. «C’est un immense honneur aujourd’hui pour la Ville d’Agde d’inaugurer, aux côtés de ce monument des Légionnaires que nous affectionnons particulièrement, un monument dédié aux Parachutistes. Deux corps d’armées ô combien prestigieux, qui ont accompli des missions ô combien périlleuses pour défendre les valeurs de la République, et ce que la France a de plus cher, son honneur, sa gloire et son rayonnement.

Je suis aujourd’hui aux côtés de Robert Craba, Adjoint aux Sports et aux Anciens Combattants, mais aussi Président de l’Amicale des Pieds-Noirs d’Agde. Je tiens aujourd’hui à dire à tous les Pieds-Noirs d’Agde notre solidarité après qu’un candidat à la présidentielle ait eu des phrases inacceptables à leur égard».

Après cet aparté, et revenant à l’inauguration proprement dite, le Maire a dit «à tous les Parachutistes combien nous sommes fiers de les voir ériger cette stèle. J'ai derrière moi deux anciens Paras, M. Dardare et M. Porquet qui ont participé activement à des théâtres d’opérations extérieures périlleux, et en m’adressant à eux, je veux témoigner à l’ensemble des Paras notre reconnaissance pour l’action qu’ils ont conduite au service de la France, notamment en Indochine puis en Algérie».

La cérémonie s'est poursuivie par les traditionnels dépôts de gerbes, puis par la Marseillaise, entonnée par toute l’assemblée, avant la poignante prière des Paras.

AGDE - INAUGURATION - Une stèle érigée en l’honneur des parachutistes

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Ville d'AGDE (14-03-17)


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