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Légionnaire toujours...

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2017




Anciens combattants, maintenir un «devoir de mémoire»

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Actualités

Publié le 01/02/2017

Les anciens combattants et, debout, leurs responsables./Photo DDM, A.F.

Les anciens combattants et, debout, leurs responsables./Photo DDM, A.F.

 

C'est devant une assistance nombreuse que s'est tenue, à Villepinte, le 26 janvier, l'assemblée générale de la section cantonale des anciens combattants prisonniers de guerre et combattants d'Algérie, Tunisie et Maroc.

Le président Rémy Pagès étant excusé pour raison de santé, c'est le vice-président Jean-Pierre Maris qui ouvre la séance. Il remercie tout d'abord le maire Alain Rouquet pour sa présence et accueille les participants en leur présentant ses meilleurs vœux de santé pour la nouvelle année. Il invite ensuite l'assistance à observer une minute de silence en l'honneur des personnes décédées depuis la dernière assemblée. Il poursuit en donnant lecture d'un rapport d'activité très fourni portant sur une vingtaine de participations de l'association aux manifestations patriotiques qui se sont déroulées dans le canton, contribuant ainsi à maintenir le «devoir de mémoire» qui semble plus que jamais nécessaire.

À cet égard, il souligne l'action remarquable de l'association du Souvenir français présidée par M. de Jésus Salguiero qui, en relation avec la mairie et les anciens combattants, permet de disposer de remarquables expositions, très pédagogiques, installées à l'occasion des 8-Mai et 11-Novembre à Villepinte à la disposition du public. Par son action, le Souvenir français a également permis la réhabilitation de la tombe d'un général d'Empire reposant au cimetière de Villepinte. Une cérémonie a été organisée le 28 avril 2016 en l'honneur du défunt, le baron Étienne Estève.

Le trésorier Jean-Marie Maurel présente ensuite un bilan financier positif, approuvé à l'unanimité et quitus lui est donné pour sa gestion.

Dans le cadre des questions diverses et à la demande de son titulaire Manuel Climaco, porte-drapeau de Villepinte, il est décidé qu'il serait remplacé par M. Ange-Michel Masson, ancien légionnaire domicilié à Villepinte.

L'ordre du jour étant épuisé, l'assemblée est invitée à lever le verre de l'amitié et à partager la galette des Rois.

La Dépêche du Midi


Comment Emmanuel Macron a débauché le DG de Bouygues Telecom

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Logo Capital.fr

Publié le 31/01/2017

Didier Casas, directeur général adjoint de Bouygues Télécom, rejoint Emmanuel Macron pour travailler à son programme, sur les thèmes régaliens.

La nouvelle recrue d’Emmanuel Macron est un homme de réseaux. DG adjoint de Bouygues Télécom, Didier Casas en a été le secrétaire général : un rôle clé de représentation et de lien avec les pouvoirs publics. Il a donc beaucoup fréquenté le leader d’"En Marche" ces dernières années, quand celui-ci était ministre de l’Economie et que le monde des télécoms vivait une période de grandes manœuvres.

Mais les deux hommes se connaissent et s’apprécient depuis plus longue date. Sur les bancs de Sciences Po, Emmanuel Macron suivait en effet les cours de Didier Casas, alors conseiller d’Etat.

Agé de 47 ans, diplômé de l’Ena en 1998 (promo Valmy, comme Bruno Le Maire), il a été directeur juridique de la banque Dexia avant de rejoindre Bouygues en 2011. De 2015 à 2016, il a aussi été président de la Fédération Française des Télécoms, le lobby du secteur.

Chargé du pôle régalien

Didier Casas rejoint le "pôle idées" d’Emmanuel Macron, le groupe chargé de la rédaction du programme chiffré du candidat, qui se fait toujours attendre (il ne sera pas prêt avant début mars). Officier de réserve de la légion étrangère, il sera chargé de thèmes régaliens qu’il affectionne : défense, sécurité, immigration, laïcité, institutions et libertés publiques.

"Il le fait en son nom propre, et ne va pas du tout travailler sur les sujets dont il s’occupe chez Bouygues, il n’y a pas de conflit d’intérêt", fait-on valoir chez l’opérateur. Didier Casas se met en congé sabbatique sans solde le temps de la campagne. Richard Vieil, DG délégué de Bouygues Télécom, reprend en direct ses différentes attributions pendant cette période.

Après le ralliement de Bernard Mourad, banquier d’affaires proche de Patrick Drahi (SFR), c’est donc un deuxième cador des télécoms qui rejoint l’équipe Macron. Des volontaires chez Orange et Free ?

Benoît Berthelot


Légion sur le Larzac : du pain bénit pour la boulangerie

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CentrePresse.fr

Derrière le comptoir de sa boutique, Rose-Marie Araujo a l’habitude de répondre aux questions des journalistes. Il faut dire que depuis l’installation de la Légion étrangère à La Cavalerie, le village du Sud-Aveyron intéresse de nombreux médias. Decazevillois d’origine, Joacquim De Araujo et son épouse ont repris la boulangerie de la rue du Grand Chemin depuis 12 ans. Et ils ne regrettent par leur choix. Depuis qu’ils sont installés, ils travaillent pour l’armée.

« S’il n’y avait pas les militaires, le village serait mort », assure Joacquim, qui livre quotidiennement le camp militaire. « Ca fait tourner le commerce. Plusieurs familles de légionnaires sont clients. On commence vraiment à sentir qu’ils arrivent...», confirme Rose-Marie.

Pour le couple Araujo, c’est tout bonus. Tous deux se réjouissent, également, du projet de construction d’un collège à La Cavalerie. « Quand nos enfants étaient plus jeunes, ils partaient, le matin, à 7 heures moins le quart et ils rentraient, le soir, à presque 19 heures », se souviennent-ils. Une éprouvante réalité que doivent supporter, chaque jour, des dizaines de collégiens et lycéens du plateau. De l’autre côté de la rue principale, en ce jour de semaine, les tables des grandes salles de l’hôtel-restaurant de La Poste sont copieusement garnies. « C’est une bonne chose », confirme l’une des gérantes. Ici aussi, l’implantation de la Légion dope l’activité.


Immersion sur le Larzac, au cœur de la Légion

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CentrePresse.fr

Depuis quelques mois, le camp militaire du Larzac accueille le légionnaires de la 13e DBLE. Visite guidée au pays des bérets verts et képis blancs.

Les légionnaires, jeunes pour la plupart, sont pratiquement tous logés, à la même enseigne, dans des chambres de quatre ou huit lits, aménagées dans les anciens bâtiments du camp.

Le commandant en second de la 13e DBLE, le lieutenant-colonel Simon, et le chef de bataillon Damien, dans l’une des salles de repos du quartier général Edouard de Castelnau. Originaire de Saint-Affrique, le général de Castelnau était commandant d’armée et chef d’état-major du général Joffre durant la Première Guerre mondiale.

Chaque légionnaire aménage son espace aux couleurs de son pays. Et parfois de ses idées...( José A. Torres / C)

Près de chaque lit, figure le traditionnel porte képi blanc et épaulettes.( José A. Torres / Centre Presse Aveyron )

Une fois à l’intérieur du camp militaire du Larzac, on mesure mieux son importance. Et l’importance des travaux engagés pour accueillir dans les meilleurs délais et les meilleures conditions possibles, les centaines d’hommes de la 13e Demi-brigade de la Légion étrangère. Un vaste programme de 120 à 150 millions d’euros. Et un vaste chantier à ciel ouvert, sur lequel interviennent de nombreuses entreprises et artisans aveyronnais. La « phase d’adaptation », la première tranche de travaux d’urgence, va se poursuivre jusqu’au printemps, afin de terminer les aménagements indispensables des anciens casernements. D’ici la fin d’année, débutera la construction des nouveaux bâtiments d’hébergement, d’instruction et de zones techniques. Une deuxième tranche sera lancée en 2020, le nouveau quartier de la « 13 » devant être opérationnel à l’horizon 2021-2023.

L’ombre de Castelnau

Le jour de notre visite à La Cavalerie, nombre des légionnaires sont en exercice dans un camp d’entraînement extérieur, ou en mission, à Paris, dans le cadre de l’opération Sentinelle. Le commandant en second, le lieutenant-colonel « Simon » et le chef de bataillon « Damien », nous reçoivent dans l’une des salles de repos du quartier de Castelnau, en hommage à ce général de la Première guerre mondiale, natif de Saint-Affrique, qui, assure-t-on dans les rangs de l’armée, était très apprécié de ses hommes. Les premiers légionnaires se sont installés sur le Larzac, en janvier 2016, afin de préparer l’arrivée des troupes. « Les services infrastructures de la Défense ont fait un énorme travail en divisant les lots, afin de permettre aux entreprises locales de pouvoir accéder aux marchés en constituant des groupements. Et les futurs chantiers vont également profiter aux entreprises aveyronnaises et régionales », souligne le lieutenant-colonel.

1 300 hommes en 2018

Avec deux compagnies de commandement et de logistique et une quatrième compagnie de combat, en cours de constitution, le camp du Larzac accueille actuellement 700 militaires, dont 120 hommes de l’ancien Ceito, intégrés à la « 13 ». La plupart des légionnaires (environ 500) ayant moins de 5 ans de service, logent dans le camp. Les autres, des légionnaires de plus de 5 ans de service ou des cadres, logent avec leurs familles, à l’extérieur. À La Cavalerie, dans les villages du Larzac, à Millau et même jusqu’à Rodez. En 2018, ils seront 1 300 avec une cinquième compagnie de combat, ainsi qu’une compagnie d‘éclairage et d’appui. Régulièrement, diverses unités extérieures (jusqu’à 200 soldats) sont également de passage dans cette « Mecque du tir ».

Avec l’intégration de 2 000 nouveaux hommes en trois ans, la Légion étrangère retrouve quelques forces qu’elle avait passablement perdues avec la fonte régulière de ses effectifs (la Légion a compté jusqu’à 60 000 hommes, ils seront bientôt 8 000). La nouvelle « 13 » est composée de légionnaires en provenance de tous les régiments de métropole. 10% des officiers seulement sont des légionnaires, les autres (dont quelques femmes) étant issus d’autres corps d’armée. Formé pendant quatre mois à Castelnaudary (selon les chiffres de l’armée, un candidat seulement sur sept est retenu, après une série de tests et d’entretiens), les nouveaux légionnaires, dont la moyenne d’âge à l’engagement est de 24 ans pour la 13e DBLE, côtoient quelques vieux baroudeurs. Dont les plus anciens ont sauté sur Kolwesi...

« Ce qui prime c’est la Légion »

Des centaines d’hommes de tous âges, de tous horizons, de toutes confessions... Autant dire qu’à la Légion certainement plus que dans tout autre bataillon, on ne rigole pas avec la discipline. « Ce qui prime, c’est la Légion, insiste le lieutenant-colonel. Le principe de base, c’est l’amalgame. Tout le monde apprend le français. » « On fait beaucoup de pédagogie avec les jeunes légionnaires et il y a finalement très peu de tensions », complète le chef de bataillon. Une patrouille est chargée de la sécurité à l’intérieur comme à l’extérieur du camp. En cas de manquement à la discipline, les sanctions varient du simple avertissement, aux travaux d’intérêt général et aux jours d‘arrêt. Une faute grave peut entraîner un blâme du... ministre.

Et le commandant en second du camp, qui a déjà officié 20 ans pour la Légion, de souligner la « qualité d’hommes exceptionnelle des légionnaires ». Avec « un esprit de corps très fort. » Comme il se félicite de « la qualité de la vie, de l’environnement et de l’accueil » en terre larzacienne. Ces vastes espaces naturels dont profitent pleinement les bérets verts pour faire de la marche et de l’endurance. « Tiens voilà du boudin, voilà du boudin...»

 

Les légionnaires sont soumis à une semaine réglementaire de 38 heures et relèvent du réglement disciplinaire de l’Armée de terre. La grande majorité des légionnaires quittent la Légion après leurs cinq premières années de service. Ceux qui poursuivent leur carrière militaire dans la Légion signent des contrats renouvelables de trois ans.

1100 : c’est, en euros, le montant de la solde nette d’un légionnaire de base, sachant que ce dernier est logé et nourri par l’Armée française.


Légion sur le Larzac : des hommes de tous les pays

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CentrePresse.fr

Ils sont de toutes origines, de toutes nationalités. Et c’est l’une des caractéristiques de la Légion étrangère. Pendant longtemps, les légionnaires les plus nombreux étaient d’origine allemande. Ainsi entre 1830 et 1961, sur 600 00 légionnaires ayant servi dans la Légion, 210 000 sont Allemands, 60 000 Italiens, 50 000 Belges et Français, 40 000 Espagnols et 30 000 Suisses. Ils représentent même 60% des régiments étrangers entre 1945 et 1955, largement employés lors des guerres coloniales (Madagascar, Indochine et Algérie).

Drôle de troupe cette Légion !

Peut-on parler d’un creuset de l’intégration à la française ? « L’intégration par le sang versé reste un mythe largement entretenu par la France, écrit Valérie Esclangon-Morin, dans « Hommes et migrations ». « La grande majorité des légionnaires ne demandent pas la nationalité française. Si la France s’enorgueillit de ce corps spécifique, c’est en vertu de l’illusion qu’elle s’est forgée d’une nation qui attire les étrangers du monde entier, y compris pour combattre à ses côtés. C’est pourquoi la légion est à l’honneur aujourd’hui lors des défilés du 14 juillet. Le défilé des compagnies de sapeurs pionniers habillés du tablier de cuir et portant la hache, perpétue le mythe du soldat bâtisseur. Ce sont les héritiers des soldats de l’an Il, s’enthousiasmant pour une France révolutionnaire aux accents des Lumières. Ce sont les héritiers des soldats de la Grande Armée, conquérant les pays européens avec le Code civil. Sans doute l’union entre la France et sa Légion reposeelle

sur une vaste supercherie. La Légion offre une famille et un idéal à des milliers d’hommes dans le monde, une raison d’espérer à une République française en quête de modèles d’intégration. Mais laisser croire que la Légion est l’exemple parfait de l’intégration à la française relève de la construction d’un mythe national. »

La grande majorité des légionnaires ne demandent pas la nationalité française.


In love with Edmonde Charles-Roux

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BIBLIOBS

Publié le 30 janvier 2017

 

Edmonde Charles-Roux, ici avec son mari Gaston Defferre en 1981. (©GINIES/SIPA)

 

Un an après sa disparition, Jean-Noël Liaut consacre un portrait transi à la conquérante qui présida l'Académie Goncourt de 2002 à 2014.

C'est fou le nombre d'hommes qui ont défilé, sabre au clair, dans le lit de cette vivandière d'honneur. Très tôt, Edmonde Charles-Roux connut en effet l'usage des armes et celui de son charme. Rappelons qu'elle servit, à 20 ans, comme ambulancière, dans un régiment de la Légion étrangère, rejoignit ensuite la 5e division blindée rattachée à l'armée du général de Lattre et qu'elle commanda, sur le tard, à la brigade de l'Académie Goncourt.

Un an après la disparition de cette femme en tailleur Chanel qui augmentait d'un collier de perles sa croix de guerre et rehaussait d'une lavallière sa plaque de grand officier de la Légion d'honneur, Jean-Noël Liaut lui consacre, avec «Elle, Edmonde» (Allary, 18,90 euros), un portrait transi - c'eût été trop tôt pour une biographie, ce n'est pas trop tard pour une déclaration.

« J'avoue que je suis tombé amoureux», écrit-il, après avoir rendu une unique visite à la romancière d'«Oublier Palerme», de quarante-six ans son aînée, dans son élégant pigeonnier de la rue des Saints-Pères. Tellement amoureux qu'il veut tenir ici, avec une rigueur de rival, la longue liste de tous les hommes dont la légendaire rédactrice en chef de «Vogue» - «une affolée du sexe avec un physique de dame d'œuvre», dixit Bernard Minoret - n'a fait qu'une bouchée: les peintres André Derain et Antoni Clavé, les écrivains François-Régis Bastide et André Pieyre de Mandiargues, l'académicien Maurice Druon, dont elle fut le nègre pour «les Rois maudits», mais aussi, selon la rumeur, le cinéaste Orson Welles, le colonel Kadhafi, le général Oufkir… Jusqu'au jour de 1973 où, remballant sa vieille aversion de la monogamie, la catholique épousa le roi protestant de Marseille, Gaston Defferre, et continua, après la mort de ce dernier, de régner sur la cité phocéenne.

C'est fou le nombre d'hommes qui ont défilé, sabre au clair, dans le lit de cette vivandière d'honneur. Très tôt, Edmonde Charles-Roux connut en effet l'usage des armes et celui de son charme. Rappelons qu'elle servit, à 20 ans, comme ambulancière, dans un régiment de la Légion étrangère, rejoignit ensuite la 5e division blindée rattachée à l'armée du général de Lattre et qu'elle commanda, sur le tard, à la brigade de l'Académie Goncourt.

Un an après la disparition de cette femme en tailleur Chanel qui augmentait d'un collier de perles sa croix de guerre et rehaussait d'une lavallière sa plaque de grand officier de la Légion d'honneur, Jean-Noël Liaut lui consacre, avec «Elle, Edmonde» (Allary, 18,90 euros), un portrait transi - c'eût été trop tôt pour une biographie, ce n'est pas trop tard pour une déclaration.

« J'avoue que je suis tombé amoureux», écrit-il, après avoir rendu une unique visite à la romancière d'«Oublier Palerme», de quarante-six ans son aînée, dans son élégant pigeonnier de la rue des Saints-Pères. Tellement amoureux qu'il veut tenir ici, avec une rigueur de rival, la longue liste de tous les hommes dont la légendaire rédactrice en chef de «Vogue» - «une affolée du sexe avec un physique de dame d'œuvre», dixit Bernard Minoret - n'a fait qu'une bouchée: les peintres André Derain et Antoni Clavé, les écrivains François-Régis Bastide et André Pieyre de Mandiargues, l'académicien Maurice Druon, dont elle fut le nègre pour «les Rois maudits», mais aussi, selon la rumeur, le cinéaste Orson Welles, le colonel Kadhafi, le général Oufkir… Jusqu'au jour de 1973 où, remballant sa vieille aversion de la monogamie, la catholique épousa le roi protestant de Marseille, Gaston Defferre, et continua, après la mort de ce dernier, de régner sur la cité phocéenne.


Pierre de Saint Céran

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La Nouvelle République

27/01/2017

Pierre de Saint Céran. - Pierre de Saint Céran. - (Photo Front national)

nécrologie

Pierre de Saint Céran s'est éteint à Blois mardi 24 janvier à l'âge de 92 ans. Engagé à 19 ans dans la Résistance, il participa à la Libération de Vendôme en août 1944. Militaire dans la Légion étrangère, officier au 1er régiment de cavalerie en Indochine et en Algérie, en désaccord avec de Gaulle, il quitte l'armée pour la vie civile en 1962. Il a été fait commandeur de la Légion d'honneur en 2013.
Membre du Front national dès sa création en Loir-et-Cher en 1983, vice-président du Cercle national des combattants, « il sera resté toute sa vie un combattant, poursuivant le combat de sa jeunesse dans l'honneur et la fidélité, devise de la Légion étrangère » témoigne Michel Chassier, secrétaire départemental du FN.

Ses obsèques auront lieu ce 27 janvier à 14 h en l'église de Langon.


Les éclats de lumière du peintre Yong Man Kwon à la Galerie Frémont jusqu’au 28 février

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Paris Normandie.fr

Publié le 24/01/2017

L’artiste, éclaire d’un regard neuf les lieux qui le touchent, comme ici, l’Opéra Garnier depuis les toits de Paris

Art. La Galerie Frémont présente les œuvres de Yong Man Kwon, nommé successivement peintre officiel des armées de Terre, de l’Air et de la Marine.

Avant le Salon de la Marine, qui se tiendra au Palais Chaillot à Paris du 1er février au 6 mars, Yong Man Kwon fait escale au Havre. À la porte de la galerie Pascal Frémont qui l’expose, l’affiche du Salon attire le regard. C’est sa toile qui a été choisie pour l’illustrer. « Elle représente la maquette d’un bateau du musée de la Marine », explique l’artiste, à la fois dessinateur rigoureux et coloriste fantaisiste. Un mariage réussi qui fait de chacune de ses œuvres un petit trésor d’émotion et de splendeur.

« Le Havre de nuit...
une autre vision du réel
»

Son plaisir à lui, ce sont les éclats de lumière qu’ils apportent à la composition. « C’est pour cela que je préfère Le Havre la nuit, car la lumière artificielle permet d’y déployer une autre vision du réel. » Il se permet donc un regard très personnel sur la Porte Océane, le port, le quai de Southampton, la côte Félix-Faure.

Né en 1972 en Corée du Sud, Yong Man Kwon a vécu aux États-Unis avant de rejoindre Paris. Un passage à la Légion Étrangère comme illustrateur le motive à devenir peintre pour l’armée. « Cela permet de peindre des lieux non accessibles au public. » Il a choisi l’acrylique pour sa luminosité et les effets de transparence et de spontanéité qu’elle permet. Il excelle dans tous les sujets, scènes de rue, de brasseries, cales de navire et tout récemment les fleurs et les animaux. Son lion immense et majestueux vaut le détour !

Infos pratiques

Jusqu’au 28 février à la Galerie Frémont, 37 rue Président-Wilson. Ouvert du mardi au samedi de 10 h à 12 h et de 15 h à 19 h. Entrée libre.

www.galeriepascalfremont.com -

tél. 02 35 41 22 30.


Nîmes : Martin Bouygues en visite au 2e REI

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Midi Libre

Publié le 24/01/2017

Nîmes : Martin Bouygues en visite au 2e REI

Ce lundi, Martin Bouygues a inauguré le nouveau bâtiment pôle instruction du régiment. DR

Visite de prestige du PDG du groupe Bouygues, venu signer une convention de partenariat avec la Légion étrangère.

PDG du groupe Bouygues depuis 1989, Martin Bouygues était pour la première fois en visite au 2e Régiment étranger de Nîmes, ce lundi 23 janvier. En toute discrétion, il est venu signer une convention de partenariat entre le 2e REI et Bouygues Telecom, en compagnie de Didier Casas, directeur général adjoint de Bouygues Telecom. Objectif ? Développer les échanges croisés, notamment au profit de leurs cadres.

Un nouveau pôle instruction du régiment

Guidé par le colonel Steve Carleton, chef de corps du régiment, Martin Bouygues a visité et inauguré le nouveau bâtiment pôle instruction du régiment, récemment livré par le Service d'infrastructure de la Défense. Il permettra au régiment de conduire des entraînements totalement simulés, en matière de tir et de commandement ainsi que de déplacement, jusqu'au niveau des compagnies de combat du régiment.

Le PDG du groupe de BTP, qui devrait passer la main cette année, a rencontré un groupe de combat équipé du système "Fantassin à équipement et liaisons intégrés" (Félin) et découvrir de près le "Véhicule blindé de combat d'infanterie" (VBCI), véritable fer de lance du 2e REI.

Au camp des Garrigues, une zone technique permettant d'accueillir l'ensemble des VBCI du régiment est également en cours de construction. Elle devrait être livrée en 2018. Pour le régiment, 2016 a été marquée essentiellement par la conduite de la mission Sentinelle. Le point d'orgue a été la projection de 500 légionnaires à Paris, d'octobre à décembre.


Les mille métiers de Fernand Martin

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La Nouvelle République

22/01/2017

Fernand Martin a même agrémenté de paysages les portes de sa maison. - Fernand Martin a même agrémenté de paysages les portes de sa maison.

Fernand Martin a même agrémenté de paysages les portes de sa maison.

Le retraité de Saint-Aigny, âgé de 82 ans, a exercé de nombreuses professions avant de donner libre cours à ses talents de peintre et d’écrivain.

Fernand Martin vit discrètement dans sa petite maison de Saint-Aigny. Si son appartenance au Club de tir du Blanc, qu'il fréquente depuis 1988, a révélé sa fibre sportive, peu de gens soupçonnent ses talents de peintre.

Les superbes paysages accrochés dans son salon portent cependant sa signature. A 82 ans, il continue à étoffer une vie bien remplie, et la publication récente d'un polar montre la diversité de son savoir-faire.

Il vient de publier un polar

Le parcours du retraité brennou vaut à lui seul un roman. Originaire de Prissac, il suivait très tôt ses parents à Paris, pour entrer à l'âge de 14 ans dans la métallurgie, comme chauffeur de rivets dans une entreprise d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Puis, il devenait coursier à la mairie de Charenton, puis intégrait une fabrique de meubles. En 1956, il se mettait à son compte comme menuisier à Joinville-le-Pont avant de rejoindre la Normandie, en tant qu'ingénieur assimilé d'une entreprise de bâtiment.
De retour dans l'Indre en 1975, il terminait sa carrière dans la restauration de meubles anciens. Après être passé par Sacierges-Saint-Martin, Chéniers (Creuse), Lencloître (Vienne) et Argenton-sur-Creuse, ce voyageur posait enfin ses valises à Saint-Aigny en 1993. C'est là qu'il s'est trouvé une inclination pour la peinture, et qu'il s'est mis à écrire, voici quelques années.
« J'ai déjà écrit une dizaine de livres », avoue Fernand Martin qui vient donc de faire paraître son premier roman policier, Vitos. Une fiction aux accents comiques, campée dans des lieux de la région parisienne qu'il connaît bien, sur fond d'enquête après le casse d'une bijouterie.
Dans son bureau, d'autres polars attendent leur publication. Leurs titres – Le Croque-Monsieur de Madame la Baronne ou Le Macchabée du Pont-Neuf – sont issus d'une vie errante et extrêmement riche, marquée également, après-guerre, par un engagement d'un an dans la Légion étrangère.

« Vitos », Librairie Édilibre. Édition papier, 34,50 € ; numérique, 1,99 €

Jean-Michel Bonnin

Page 19 sur 20

Traduction

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