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Charles Mangold, au nom d’un certain idéal

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Par Ch. K - 28 août 2020


Mercredi 12 août, les représentants du Souvenir français ont déposé une gerbe sur la tombe de Charles Mangold, fusillé en août 1944 par les nazis. Une date anniversaire commémorée chaque année au cimetière Saint-Urbain où repose cet ancien résistant.


 

Sur sa tombe, on peut lire, apposé à côté de son nom : « Commandant Vernois, mort pour la France ». C’est sous ce nom de code que l’Alsacien Charles Mangold, né à Ostwald le 21 août 1891, est entré dans l’Histoire sur le front de la résistance.

Son histoire, c’est celle d’un patriotisme qui le poussera, en 1914, à l’âge de 23 ans, à refuser d’endosser l’uniforme allemand lors de la mobilisation générale. Considéré comme sujet allemand, il ne pourra cependant pas servir l’armée française, et c’est dans la Légion étrangère qu’il fera ses armes. Des Dardanelles en 1915 à l’Algérie en 1917, il combattra jusqu’à la fin de la guerre à Verdun.

À la tête de l’armée secrète

Son destin est en marche lors de la déclaration de la guerre en 1939, quand l’administration pour laquelle il travaille est transférée à Périgueux, ville qu’il rejoindra en 1940. Sur place, il crée le groupe d’entraide des réfugiés d’Alsace, et c’est à nouveau le patriotisme qui le guidera pour défendre son pays et résister à « l’ennemi ». Chef de l’armée secrète, (1943-1944), il entre officiellement dans la résistance et dans la clandestinité. Son destin est scellé mais s’achève tragiquement lorsqu’il est intercepté, alors qu’il circule à vélo sous un faux nom, entre Bordeaux et Périgueux. Torturé puis fusillé le 12 août 1944 par les nazis, il sera jeté dans une fosse commune.

Mercredi, jour anniversaire, de cette funeste date, Richard Seiler, président du Souvenir français de Strasbourg et historien, entouré de François-Xavier Weibel, Willy Wolff et Bernard Huntzinger, a déposé une gerbe sur la tombe du héros au cimetière Saint-Urbain, où il repose depuis 1954. Une cérémonie informelle, sans public et sans discours, mais qui rend hommage à cette figure alsacienne de la résistance, une des plus connues après Marcel Weinum. Des lieux, telle une place à Ostwald, portent son nom. Des événements, comme ce concert donné à la Maison française à Washington en 1998, rappellent la destinée de cet homme qui s’est battu au nom d’un idéal. En 2011, la Ville a fait de la tombe du résistant une sépulture d’honneur. Le Souvenir français, de son côté, dépose une gerbe chaque 12 août, et fidèle à ses missions, veille à ce que ces héros d’hier, ne soient oubliés, selon la devise « A nous le souvenir, à eux l’immortalité ».

 

Bibliographie : Charles Mangold, chef de l’Armée secrète en Périgord ; Vie et mort d’un grand résistant alsacien , Richard Seiler, L’Harmattan.


Traduction

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