Kamette Pierre

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Bonsoir
 
Puis-je permettre une petite question au sujet de l'enrôlement de notre concitoyen. Quelles seraient les raisons qui ont poussé un gars d'un petit village belge à intégrer une unité "étrangère" alors que les soldats belges sont toujours dans les tranchées de  l'Yser. Un petit village belge bien éloigné du théâtre des opérations qu'est Verdun.  Les médias de l'époque sont inexistants pour faire la connaissance  de ce régiment et je vous avoue qu'il n'y a que quelques journaux locaux qui circulent dans le village pour l'instituteur, le docteur, le curé et  le noble du coin.... Et ces journaux locaux (que je consulte actuellement) ne traitent que de prix de céréales, de politique communale, de sujets vraiment ruraux exceptionnellement  de grands titres avec des événements hors du commun. La radio? je n'y crois pas. De plus l'occupant est présent donc toutes les  informations militaires sont  filtrées ou censurées.
Se serait-il trouvé, suite à un exode, proche du front  mais en 1917, c'est un peu tard.
Voilà donc un mystère.
mais la lecture du JMO est des plus instructives. de plus, notre légionnaire faisait partie d'un régiment qui n'a pas craint l'affrontement.
Je vois remercie de votre bonne attention. Et merci d'entretenir votre devoir de mémoire. Nous sommes quelques-uns par ici à avoir les mêmes objectifs. Il est temps car un soldat oublié est un soldat qui meurt une seconde fois.
 
En ce qui concerne mon aïeul, il s'est engagé en 1832 à la Légion. Il était adjudant dans un régiment dissous en 1831 suite à la restructuration de la nouvelle armée belge.
 
Cordialement
 
Chr. Philippart