Le combat de Camerone raconté en rimes
En 1863, dans une auberge au Mexique, Se déroula un combat historique ! C'était le 30 avril exactement, De 7 à 18 heures très précisément !
Déterminé, Danjou, capitaine légionnaire, De Chalabre originaire, A Milan, le mexicain, refusa sans hésitation, Des légionnaires la reddition !
Vaillants, les légionnaires du détachement Avec leur chef firent le serment : Jusqu'à la mort, combattre pour sauver Le convoi qu'à Puebla devait arriver.
Par la faim et la soif tiraillés Onze heures durant ils ont bataillés. A la poitrine, Danjou, à midi fut touché En combattant à la vie il fut arraché.
A quatorze heures, au cours de l'affrontement, Vilain au front est frappé mortellement. La souffrance, dans l'auberge en feu, augmente Les légionnaires sont dans la tourmente.
A dix-sept heures, douze sont les résistants, Avec Maudet toujours vivants. Le colonel Milan demanda alors la reddition Mais Maudet la repoussa avec indignation.
Plus tard, Maudet et cinq autres survivants Dont les noms sont les suivants : Maine, Catteau, Wendel, Leonard et Constantin Firent face à l'ennemi dans cette espèce de fortin.
Leurs fusils sur l'ennemi déchargèrent Et leur détermination démontrèrent. A la baïonnette décidés à prouver Que leur intégrité voulaient préserver.
Avec deux camarades Maudet fut éliminé Et Maine sur le point d'être exterminé. Mais un officier mexicain s'interposa Et la soumission à Maine proposa.
Pour l'acceptation de la reddition Maine accepta à la condition, Que les blessés soient relevés Et leurs fusils conservés.
Trois cents morts et autant blessés, Furent les pertes des mexicains surclassés. Jusqu'au bout, le serment fut tenu Et le convoi à bon terme est parvenu.
Le nom de Camerone est inscrit désormais Sur le drapeau du régiment étranger à tout jamais. Et en lettres d'or sur les murs des Invalides Les noms des trois officiers intrépides.
Un monument sur les lieux du combat fut érigé Il porte un texte ainsi rédigé :
ILS FURENT ICI MOINS DE SOIXANTE OPPOSES A TOUTE UNE ARMÉE SA MASSE LES ÉCRASA LA VIE PLUTÔT QUE LE COURAGE ABANDONNA CES SOLDATS FRANÇAIS LE 30 AVRIL 1863 A LEUR MÉMOIRE LA PATRIE ÉLEVA CE MONUMENT
Ancien Légionnaire Antoine GIARMOLEO dit le calabrais
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