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La Newsletter 12/12 de l'AALEME

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Jacob Gnahoui, le judo dans la peau

Publié le 15/05/2012

Jacob Gnahoui espère décrocher un podium aux prochains championnats de France militaires./ Photo DDM

Fraîchement naturalisé français, ce Béninois d'origine espère bien faire parler de lui dans les dojos de l'Hexagone.« Jacobi » fait partie de cette génération d'athlètes pour qui l'effort est la clé de la réussite. Pas besoin d'avoir l'œil du maître pour remarquer la hargne et la valeur qui l'animent dans sa passion. Le travail est bel et bien son moteur dans ce sport de combat.

Défait lors de sa première sortie sur les tatamis africains à l'âge de 7 ans, l'intéressé a vite compris que les progrès appartiennent à ceux qui se mettent à l'ouvrage. « Ce premier échec m'a forgé le caractère et m'a fait prendre conscience que pour atteindre un but dans la vie, il fallait travailler et s'entraîner sérieusement », relate-t-il. Et c'est par la répétition et à travers l'effort que ce premier dan a gravi les échelons pour décrocher deux podiums africains. Licencié aujourd'hui chez les judokas chauriens, ce légionnaire se décrit comme « une ceinture noire moyenne »: « Je dois continuer à peaufiner ma technique », déclare-t-il avant de préciser que «le judo est pour moi une école où l'on doit continuer à apprendre tous les jours pour ne pas baisser de niveau».

Athlète accrocheur ne rechignant pas devant la difficulté, sa force et sa dextérité dans les saisies font de lui un combattant hors pair.Et lorsqu'on lui demande de comparer le judo français au judo africain, nul doute que les différences prennent racine sur les conditions d'entraînement. « Là-bas, j'ai commencé sur des paillassons bâchés. Ici, les infrastructures excellent et permettent d'accroître son niveau rapidement ».

Côté ambition, Jacob espère décrocher un podium aux prochains championnats de France militaires début juin avant d'inscrire son nom sur les palmarès de la Fédération française. En attendant de porter le kimono tricolore ? L'avenir nous le dira…

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Chronique d'une misère ordinaire

Lundi 14 mai 2012

Je visitais dernièrement un de nos camarades placé,  pour raison de santé, dans une maison médicalisée, son témoignage est éloquent sur ces fins de vie où l’espoir, quoi qu’en disent certaines bonnes âmes bien intentionnées, n’est plus de mise…

tout est froid et pas de micro-ondes à la ronde...

Bonjour Christophe, comment va ?

-       Bonjour  mon commandant.  Je vais mal dans ma tête plus encore que dans mon corps qui m’impose de vivre ici.

-       Tu n’es pas bien ici ?

-       Parlons-en, j’ai l’impression très nette d’être l’homme invisible chez les fantômes. Je n’existe encore aux regards des autres que si je fais des bêtises, alors, et alors seulement, je vis. Les infirmières et aides-soignantes habillées de blanc, la couleur des fantômes, traversent l’établissement de part en part sans me voir, comme je n’ai rien à perdre, je fais tout pour qu’elles me regardent, mais j’ai beau faire, je reste invisible…

-       Que fais-tu à longueur de journée ?

-       Dans la journée, je m’isole des autres, les pensionnaires sont, pour la plupart, séniles, et heureusement pour eux, Il vaut mieux qu’ils n’aient plus leur tête. Le soir, dans la chambre, je regarde la télé, quand le fou avec qui je partage cet endroit me laisse tranquille, ce qui n’est pas le cas tous les soirs…

-       Que faire, Christophe, tu ne peux revenir à la Maison, ta santé nous l’interdit.

-       Bof ! c’est foutu, je suis aspiré par le passé, mal dans le présent parce qu’il n’a d’avenir que souffrances et malaises. Je suis là, à mendier à un Dieu, qui lui aussi ne m’entend pas, de ne pas subir les maux d’un corps qui ne me fait aucune concession et qui m’impose les misères physiques des vieux, sans aucune possibilité  de retour en arrière. Je me prive de tout, le train est inexorablement en marche vers une destination meilleure puisque inconsciente.

-       Nous viendrons te chercher pour que tu passes «quelques heures avec tes camarades de la Maison du légionnaire.

-       Je vis dès maintenant pour ce moment, merci !

-       A plus Christophe, garde confiance, combat comme si tu faisais un peu Camerone, je te laisse le dernier « Képi Blanc » et quelques friandises.

-       Au revoir, mon commandant, ne m’oubliez surtout pas !

 

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