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La Newsletter 12/13 de l'AALEME

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La Newsletter 12/13 de l'AALEME

La course de la solidarité de la Légion étrangère

Publié le 23/05/2012

coup de cœur

Lors de la dernière course Solidaire légion étrangère avec un membre du club chaurien.

On sait que la solidarité n'est pas un vain mot à la Légion étrangère. C'est même un code d'honneur : Une solidarité aussi auprès des anciens. La Légion étrangère possède deux maisons de retraite. L'une, l'Institution des invalides de la Légion étrangère (IILE) reçoit les anciens légionnaires dont l'autonomie physique et financière ne leur permet pas de vivre dans des conditions décentes. Elle est située sur le domaine du Capitaine-Danjou, vignoble planté dans les années « 50 », dont la recette fait fonctionner l'IILE. Les pensionnaires participent, à hauteur de leur capacité, aux travaux.

Naissance de la Solidaire Légion étrangère

Lors d'une discussion autour d'un verre, des cadres de la Légion se sont posé la question, comment améliorer le quotidien de ces pensionnaires. « Nous avons pensé organiser une randonnée cyclo-sportive pour lever des fonds au profit exclusif de l'institution, explique le capitaine Joffredo. Grâce à la volonté de notre chef de corps, le colonel Yann Talbourdel, on a fait notre première course en 2010 ». La Solidaire Légion étrangère était née. L'argent généré provient des sponsors et des dons. Cette année, la Solidaire partira de Castelnaudary, samedi 23 juin (voir site la-solidaire.legion.etrangere.com). C'est une course cycliste en trois étapes. Les participants sont en priorité des légionnaires, des militaires et des invités civils dont quelques membres du Club cycliste chaurien. Des sponsors locaux participent à cette action solidaire : la mairie, le conseil général de l'Aude, l'Office de commerce, Géant Casino qui prend en charge toute l'alimentation, l'Imprimerie du Lauragais qui finance les cinquante affiches promotionnelles, et Olivier Bouchard pour les photos. « Nous sommes très touchés de cette participation », affirme le capitaine Joffredo. Slogan : « Chaque jour une étape, chaque étape un exploit, un exploit pour nos anciens ».

La course cycliste la Solidaire Légion étrangère partira de Castelnaudary le 23 juin. Les fonds récoltés seront reversés à l'Institution des invalides de la légion étrangère.

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La stèle Camerone : un mémorial pour la Légion étrangère

jeudi 24 mai 2012

Samedi 19 mai, la Ville a officiellement inauguré la stèle commémorative de la Bataille de Camerone. La stèle, œuvre de Michel Fuster, est désormais là pour commémorer le courage des légionnaires français qui se sont vaillamment battus au Mexique le  30 avril 1863. C’est en présence du Député-Maire d’Agde, de Carmelo Gonzalez, représentant des anciens légionnaires, de Rémy Glomot, Conseiller Municipal délégué aux Associations Patriotiques, de plusieurs élus d’Agde, ainsi que de nombreux légionnaires, et des traditionnels porte-drapeaux que la cérémonie s’est tenue boulevard du Saint-Christ. Une cérémonie très solennelle, à l’occasion de laquelle le Député-Maire a souhaité rendre hommage aux légionnaires français, saluant leur courage au cours des conflits qui marquèrent notre histoire : “Nous sommes réunis aujourd’hui pour célébrer, autour de la stèle que nous venons d’inaugurer, le souvenir de la bataille de Camerone. A travers ce fait d’armes, qui a marqué l’histoire de l’armée française et par la même de la France, c’est la singularité d’un corps d’armée dont le prestige est grand dans le monde entier que nous tenons à honorer. Depuis près de deux siècles, la Légion étrangère a été présente dans tous les combats que la France a mené pour défendre ses valeurs et ses principes de civilisation. Elle s’est battue sur les théâtres d’opération les plus difficiles avec un sens du sacrifice qui fait l’admiration de tous nos compatriotes. Au cœur de l’engagement de chaque légionnaire, il y a une volonté : celle de servir son pays, qu’il soit de naissance ou d’adoption, avec honneur et fidélité.

L’histoire de notre pays et celle de la Légion étrangère sont intimement liées. De la guerre en Crimée à l’intervention actuelle en Afghanistan, en passant par les deux conflits mondiaux et les guerres coloniales, la Légion a toujours joué un rôle déterminant. Pour beaucoup d’entre nous, la bataille de Bir-Hakeim reste emblématique du courage et de l’abnégation dont savent faire preuve les légionnaires. Elle est aussi emblématique de ce que leur sacrifice a pu apporter à la Nation. Sans l’inouïe résistance dont su faire preuve les combattants de la 13e demi brigade de légion étrangère, la France n’aurait pas retrouvé comme elle y est parvenue avec éclat sa grandeur et son rang parmi les alliés et futurs vainqueurs du conflit mondial. Ce jour là, les hommes du Général Koenig, du légendaire Lieutenant Colonel Amilakvari, du Capitaine Simon et du Lieutenant Messmer sont définitivement entrés dans la mémoire et le cœur de tous les Français.

Peut-on s’imaginer le courage qu’il a fallu à ces hommes pour, durant 16 jours, du 26 mai au 11 juin 1942, résister à l’offensive de l’Afrika Korps du Général Rommel. Nos ennemis eux-mêmes furent totalement déstabilisés par la détermination des forces françaises comme le déclara plus tard le Général Von Mellenthin soulignant “n’avoir jamais affronté au cours de toute la guerre du désert, une défense aussi acharnée et héroïque”. Le général Kœnig dira de ses hommes, en référence au système défensif mis en place et qui nécessita l’enterrement des positions françaises, “tout soldat dans un trou est un seigneur”. Les légionnaires de la 13e demi brigade de la Légion étrangère étaient des seigneurs et nous leur devons encore aujourd’hui une large part de la liberté dont nous jouissons chaque jour sans toujours savoir que c’est grâce à leur sacrifice et à leur courage.

Aujourd’hui, la Légion étrangère continue à être impliquée dans les opérations les plus délicates. Elle œuvre au maintien de la paix dans les régions où se joue l’avenir de l’humanité, permet l’acheminement de l’aide humanitaire et organise la protection des populations civiles. Partout, elle force le respect. Partout, les képis blancs sont identifiés à la France et à l’idéal que notre grande nation représente pour tous les peuples qui veulent vivre libres dans la paix et dans la démocratie.

Je veux achever mon discours en m’adressant directement aux légionnaires ici présents. Je veux vous dire combien le représentant de la Nation que je suis, en ma qualité de parlementaire, sait le caractère exemplaire que votre engagement représente pour la jeunesse de notre pays. Vous incarnez la force que donne la volonté quand elle est mise au service d’un idéal qui nous dépasse et qui nous unit. Cet idéal, c’est la France, c’est l’amour de la patrie, de ce qu’elle représente dans l’histoire de l’humanité, de l’espérance qu’elle porte pour les peuples du monde entier, et du modèle de civilisation qu’elle a su bâtir tout au long de son histoire. Vive la Légion étrangère, vive la République, vive la France”.

Ensuite, comme de coutume, le texte officiel relatant la bataille de Camerone a été lu à l’assemblée. Il rappelle le face à face qui eut lieu “à la hauteur de l’auberge de Camerone” et qui opposa les hommes du capitaine Danjou aux forces mexicaines. Ce dernier avait juré “de se défendre jusqu’à la mort et fit prêter à ses hommes le même serment. Il était 10 heures. Jusqu’à 6 heures du soir, ces soixante hommes, qui n’avaient pas mangé ni bu depuis la veille, malgré l’extrême chaleur, la faim, la soif, résistent à 2000 Mexicains : huit cents cavaliers, mille deux cents fantassins (…). Les soixante hommes du capitaine Danjou ont tenu jusqu’au bout leur serment. Pendant 11 heures, ils ont résisté à 2000 ennemis, en ont tué 300 et blessé autant. Ils ont par leur sacrifice, en sauvant le convoi, rempli la mission qui leur avait été confiée. L’empereur Napoléon III décida que le nom de Camerone serait inscrit sur le drapeau du Régiment Etranger et que, de plus, les noms de Danjou, Vilain et Maudet seraient gravés en lettres d’or sur les murs des Invalides à Paris. En outre, un monument fut élevé en 1892 sur l’emplacement du combat”.

La cérémonie s’est terminée par une remise de cadeaux des légionnaires aux différentes personnes ayant œuvré pour que cette stèle voit le jour sur Agde.

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