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Le "Camerone" très spécial de Victor FerreiraLe 02 mai à 6h00 par X. C. | Mis à jour le 04 mai
PHOTO/.Photo D.R
Pour Victor Ferreira, élu municipal, Adjudant-chef au 4e R.E, le 150e anniversaire de Camerone ne manque certainement pas de panache. La vie a été particulièrement dure avec lui, qui retranché dans son auberge de Camerone à lui, a su trouver les ressources pour prendre un nouveau départ, et quel départ... Une carrière de photographe qui prend son envol depuis quelques mois à Alicante, son nouveau lieu de résidence. Il expose actuellement sur de vastes panneaux accrochés dans la ville espagnole ses portraits ramenés de son service en Côte d'Ivoire, exposition qui fait beaucoup parler d'elle en Andalousie et en Côte d'Ivoire. Et ce mardi soir, à Aubagne, il en inaugurait une autre qui lui tient particulièrement à cœur, intitulée "La Légion dans la peau : tatouages de légionnaires". 40 photos de légionnaires arborant leurs tatouages. Le label Marseille capitale culturelle L'exposition qui inaugure aussi le tout nouveau musée de la Légion Étrangère d'Aubagne, à la construction duquel la municipalité de Castelnaudary participe depuis de nombreuses années par le biais de dons exceptionnels, tombe bien puisque Marseille, toute proche, a été désignée capitale européenne de la culture. Victor Ferreira se retrouve donc catapulté dans la programmation de "Marseille Provence 2013" . Ses photos, poignantes à la fois par les histoires que racontent les dessins gravés sous l'épiderme, mais aussi par les regards que lancent, en toute confiance, ceux qui dévoilent ainsi leur secret parfois le plus intime à la caméra, ne manqueront pas d'attirer l'attention bien au-delà du public "Légion" visitant le musée de la Légion Étrangère. Car on est loin des clichés colportés par le cinéma et certains médias va-t-en-guerre, à l'image de ce jeune homme arborant de discrets oiseaux s'évadant de son torse, ou de cette maxime dans le dos d'un autre, sur une croix de Jésus : "Comme toi j'ai souffert...». Victor Ferreira fait ressortir à la fois l'humanité de ces hommes, leurs faiblesses, leurs fiertés et offre le récit des vies de ces hommes "sans passé" venus à la Légion pour s'y construire un présent. Le travail réalisé par l'adjudant-chef sur une période de trois ans, a nécessité de nombreux déplacements dans les divers régiments de la Légion. Il fera l'objet d'un livre avant la fin de l'année et sera sans doute édité en Espagne, même si des éditeurs français se sont montrés très intéressés. Bientôt un livre La maquette du livre existe déjà, elle est accompagnée de textes brefs, aussi humbles et factuels que les paroles sans fard de l'ex-légionnaire, qui a toujours eu le don d'être poétique sans le vouloir, parce que plein d'humanité, et seront éclairés par les commentaires d'un psychiatre qui se penche sur le rituel universel du tatouage, décliné ici par des hommes "irréguliers" (pour reprendre le titre de l'un des livres fétiches du photographe, écrit par Étienne de Montety). https://www.victorferreira.fr Une nouvelle vie pour l'adjudant-chef Ferreira. Photographe, ses "Tatouages de légionnaires" feront l'objet d'un livre. |
Le Général Guignon à l’honneurAvant de présenter la main du capitaine Danjou aux troupes le 30 avril à Aubagne, le général d’armée Michel Guignon a bien voulu répondre aux questions de Légion étrangère magazine. Retour sur un engagement hors du commun qui commence en 1956 à Saint Cyr… et qui se poursuit encore aujourd’hui aux côtés des plus jeunes légionnaires. Mon général, vous arrivez comme jeune lieutenant à la Légion étrangère, quelles sont vos premières impressions ? À Saïda, l’ambiance est moins solennelle mais la discipline légionnaire s’exerce avec la même rigueur. Je prends le commandement d’une section d’instruction. L’effectif est «germanique» à 60 %, le reste est composé d’Italiens, d’Espagnols, de Hongrois et de Gaulois. L’instruction est dure. Il s’agit en quatre mois de transformer en combattants tous ces gens qui viennent des quatre coins d’Europe. Sport, marche, tir, actes élémentaires du combattant, un peu de français, un peu de règlement… Au sein du 1er régiment étranger de parachutistes, vous êtes «au contact» et vous apprenez à connaître le légionnaire. Quelles sont, pour vous, ses premières qualités d’homme de guerre ? Blessure, citation, honneurs et dissolution de l’un des meilleurs régiments de l’armée française, vous découvrez une «autre» Légion après votre convalescence, Quelles sont vos impressions ? Vous découvrez également une autre armée que vous allez côtoyer, celle qui n’a pas «fait» l’Algérie, quel regard portez-vous sur cette «séparation»? Après une carrière au cours de laquelle vous êtes chargé de hautes responsabilités, vous conservez le lien avec «vos» anciens en adhérant à l’Amicale des anciens légionnaires parachutistes, un lien extrêmement fort pour quelles raisons ? Il y a deux mois, les légionnaires du 2e REP sautaient sur Tombouctou, vous qui les connaissez bien, qu’ont-ils de différent par rapport à ceux que vous avez commandés ? |
Walter Gembaliès, un Pradéen décoré de la Croix de combattantPradéen depuis 5 ans, Walter Gembaliès vient d'être décoré par décision du ministre de la Défense de la médaille Croix de combattant volontaire avec barrette Afrique du Nord le 24 mars par le colonel Munos lors de l'assemblée générale de la Fédération des Combattants Volontaires des P.O. Jean-Claude Richet, président départemental des Combattants Volontaires 66, Walter Gembaliès et le colonel Antoine Munos , président du Souvenir Français de Ste Marie/Mer Né en 1937, Walter Gembaliès a traversé la guerre dans une zone particulièrement touchée et a perdu beaucoup de membres de sa famille. A 19 ans avec deux amis, il s'engage en 1956 dans la Légion étrangère et fera ses classes en Algérie auprès d'instructeurs anciens officiers de la Wehrmacht; il y connaîtra jusqu'en 1966 ses premiers combats sur le terrain. Blessé de guerre, une citation, médaillé militaire en 1973. Puis Calvi en Corse, ensuite le Tchad pour de nouvelles missions et enfin la base d' Etains d'où il quittera la Légion en 1972 avec le grade d'adjudant-chef. Une seconde carrière dans la vie civile s'ouvre à lui jusqu'à la retraite en 1991. Aujourd'hui installé dans la capitale du Conflent il connait une vie tranquille dans notre cité qu'il trouve paisible et sûre. |
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Castelnaudary. 150e anniversaire de la bataille de CameronePublié le 05/05/2013 C'est la fête à la Légion étrangère ce week-end. La traditionnelle fête de Camerone, célébration de la bataille du 30 avril 1863 à Camerone, au Mexique, voici 150 ans. Samedi matin avait lieu la cérémonie présidée par le général de corps d'armée Martial de Braquilandes en présence du secrétaire général Olivier Delcayroux, des élus locaux, des représentants des associations patriotiques. Par chance, il faisait beau. Après la revue des troupes, ce fut la remise de képis blancs aux nouveaux légionnaires. Geste symbolique au moment de coiffer pour la première fois le képi blanc. C'est avec émotion qu'un ancien légionnaire, M. Munoz, a reçu la Médaille militaire. Puis le lieutenant Armand a récité le combat de Camerone. Et pour finir, le défilé toujours impressionnant, avec en tête la garde des pionniers avec barbe, hache et tablier de cuir couleur buffle. À midi, la kermesse pouvait ouvrir ses portes. Petit rappel historiqueCamerone est le nom d'une auberge mexicaine où le capitaine Danjou, officier de la Légion étrangère, se retrancha le 30 avril 1863, avec soixante-quatre de ses hommes pour résister à une armée mexicaine d'environ 2 000 soldats. Le capitaine Danjou refuse de se rendre et demande à ses hommes d'en faire autant. Le combat s'engage. Le capitaine Danjou est tué ainsi que trente-trois légionnaires. Les trente et un autres furent faits prisonniers. Les Mexicains déplorent plus de 300 tués et blessés. Malgré l'échec de cette expédition, Napoléon III décida que le nom de Camerone soit inscrit sur le drapeau du régiment étranger et que les noms du capitaine Danjou, des sous-lieutenants Vilain et Maudet soient gravés en lettres d'or sur le mur des Invalides. Cette bataille dramatique en raison de la disproportion des forces et de sa fin tragique, a une valeur symbolique pour tous les légionnaires : «Respecter jusqu'au bout le serment fait à leur chef de ne jamais se rendre et de résister jusqu'à la mort». Courage, mission, sacrifice, respect de la parole donnée, honneur les valeurs de la Légion. La fête de Camerone continue aujourd'hui à la caserne du capitaine Danjou. À 11 heures, ouverture de la kermesse ; à 18 h 30, tirage de la tombola ; à 21 heures fermeture des portes du 4e RE. La Dépêche du Midi
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Blagnac. En souvenir de l'intensité du combat de CameronePublié le 07/05/2013 Bernard Ghestin a remis la médaille de l'Amicale des Anciens de la légion étrangère à Bernard Keller et au colonel J.L. Mercury./Photo DDM F. B.
La célébration du 150e anniversaire de la bataille de Camerone, qui s'est tenue au Square du souvenir français, samedi 4 mai, a rendu les honneurs à un fait d'arme tout à fait exceptionnel, symbole de courage, de loyauté et de camaraderie de la légion étrangère, en présence de l'Amicale des Anciens de la légion étrangère, présidée par Bernard Ghestin, lieutenant-colonel en retraite, du colonel Jean-Luc Mercury, commandant la base de défense de Toulouse, de l'Amicale des anciens combattants, des élus, de la fanfare et d'un public nombreux. Remarquablement narré par Jean Roure, un acte faisant preuve d'un honneur sans bornes et d'une insensée fierté : «Le 30 avril 1863, réfugiés dans une auberge pendant 11 heures, 65 hommes ont engagé un combat acharné contre 2 000 soldats mexicains, ne cédant rien, jusqu'au sacrifice ultime, au final une poignée de ces braves ont fini de charger à la baïonnette». La Dépêche du Midi
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Pfastatt 59e anniversaire de la chute de Dien Bien Phu.Mercredi 8 mai 2013 Michel Malétic a vécu l’intégralité de la bataille de Dien Bien Phu. L’ancien légionnaire, qui a ensuite passé toute sa carrière aux mines de potasse d’Alsace, évoque ces deux mois épiques dans la cuvette. |
Les Bivouacs de Vera-Cruz à Mexico, par un zouave. |
Tranches de vie à la phalange magnifique |