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La Newsletter 14/06 de l'AALEME

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La Newsletter 14/06 de l'AALEME

Camerone de l'AALEME.


 

Le samedi 19 avril 2014 à Fabrègues.

10h15 accueil des autorités à l'entrée du cimetière.

10h20 dépôt de gerbe sur la tombe de François Simon, premier Président de l'AALEME.

déplacement en cortège jusqu'au Monument aux Morts.

10 heures 45 : accueil des autorités au jardin public,

11 heures : 151e anniversaire du combat de CAMERONE au Monument aux Morts,


11 heures 30 : vin d'honneur à l'espace Paul Doumer offert par la municipalité.

12h45 déjeuner au restaurant La Fabrègaüda 26 Avenue Calmette, 34690 Fabrègues.



Menu :

Cassolette de Moules Façon Fabrègaüda

Roulés de Magret de Canard Fumé au Pesto

Seiches à la Plancha et Persillade

Assiette de Fromages

Sabayon aux Agrumes

Vin de pays

Café

 

Réservation et règlement auprès de notre trésorière, avant le mardi 15 avril 2014 : 30€.

Trésorière de l'AALEME, Espace les Chênes, 8 chemin des chênes, 34170 Castelnau le Lez.

Bulletin 2014/01

Aux Glorieuses… les 1res PHOTOS des Eparses

12/04/2014 · 17:33

Les communications sont difficiles depuis le Marion Dufresne, pas de connexion instantanée pour poster ses images "à la minute", pas de cabine téléphonique pour laisser facilement quelques nouvelles…
Pourtant François a pu aujourd’hui nous envoyer quelques photos prises sur l’île des Glorieuses, la première escale de cette rotation le 9 avril dernier.
Pour accompagner cette sélection de photographies, nous avons le plaisir de vous partager un texte, celui de Caroline Britz, journaliste marine, qui nous fait le privilège de nous confier ses écrits.


De l’art de faire cohabiter les tortues et la Légion

La pauvre tortue verte a bien du mal. Hier soir, elle a franchi le lagon de Glorieuses, pour venir pondre, bien à l’abri dans les dunes de sable blanc de l’île. « Elle est allée trop loin, elle a passé la dune, et là elle est perdue, elle n’arrive pas à revenir à la mer ». Thomas, jeune biologiste marin, observe ses tortues depuis près de trois mois. Il a sorti son mètre ruban. « C’est une grosse tortue, elle doit être vieille ». Elle se débat, panique un peu, a trop chaud, s’affole de tous ses humains autour d’elle.

Le gendarme Delaunay la regarde avec inquiétude. Tous les matins, le seul détenteur de l’ordre public à Glorieuses fait le tour de l’île avec Thomas. 8 km dans le sable, à vérifier les abords de l’archipel, l’éventuelle présence, non autorisée, de pêcheurs. Mais aussi les traces faites par les tortues quand elles se hissent, à la nuit tombée dans les dunes, et celles qu’elles laissent quand elles regagnent leur élément au petit matin. Il sait où Thomas a placé ses grillages pour observer les petits après l’éclosion ; et où il relève ses températures dans les nids pour faire des statistiques sur le sex-ratio. Le gendarme Delaunay n’y connaissait pas grand’chose aux tortues. Mais là, il s’inquiète pour la vieille dame et lui verse de l’eau sur le cou.

« Vous avez besoin d’aide, il faut la soulever ? » L’équipage de l’avion Transall de l’armée de l’air a retroussé sa combinaison de vol. Ils sont arrivés ce matin de la Réunion pour apporter un nouveau groupe électrogène au camp de Glorieuses. Venus aux nouvelles, ils ont rejoint le groupe affairé à baliser le chemin de la plage pour la tortue. Thomas et Cédric, le directeur de la réserve naturelle, ne sont pas très chauds pour la brusquer en la transportant à bras d’hommes vers l’eau.
Alors, on l’aide. On écarte les veloutiers qui bordent la plage. On remplit des bouteilles d’eau pour la rafraîchir. Elle franchit la dune, elle doit sentir l’air marin, le courage lui revient. Un dernier effort, la prochaine brasse sera dans l’eau. Revenue à son élément, elle s’éloigne sans demander son reste. Mission accomplie et soulagement général.

« Alors la tortue ? » Le capitaine Franck Alliot a un béret vert sur la tête, le visage tanné et affuté et un grand sourire. Le capitaine Alliot est légionnaire et c’est lui qui commande le camp. Depuis 1967, c’est le détachement de la Légion étrangère de Mayotte qui assure la souveraineté, c’est-à-dire la présence de la République, sur Glorieuses. 14 militaires, en plus du gendarme, se relaient tous les 40 jours. Pas toujours des légionnaires, puisqu’il s’agit de compagnies tournantes. Mais la coordination de la présence militaire est sous l’autorité de la Légion. Régulièrement, le capitaine Alliot vient depuis Mayotte se rendre compte de la bonne exécution de ses ordres et de la bonne tenue du camp.

« Le casernement sera toujours net ». Le principe de la Légion est appliqué à la lettre ici, le carrelage de la terrasse est impeccable, les chemins sont balisés par des cocos, le système de filtrage d’eau récemment remis à neuf, les lits picots soigneusement empilés dans l’abri anti-cyclonique. « Régulièrement, je mets les hommes de corvée chinoise. Comme en Chine, où les employés, pendant une journée, nettoient leur entreprise de fond en comble. Ici je les fais ratisser toutes les brindilles dans les allées de la cocoteraie. Sinon, en deux semaines de saison des pluies, c’est la jungle ».

« On est là parce qu’on est des combattants, on doit défendre l’île. Mais on peut décliner nos compétences. Le légionnaire est un bâtisseur. Et il n’arrête jamais de travailler ». Les poubelles sont triées, rien ne traîne, la nature s’épanouit, personne ne dérange les animaux. Le capitaine Alliot a bien volontiers mis en pratique les principes de conservation de la faune et la flore de la réserve naturelle qu’est devenue Glorieuses. « C’est une mission bien éloignée de celles que j’ai pu avoir sur des théâtres d’opérations militaires, mais je l’exécute avec la même rigueur ». Et visiblement avec beaucoup de plaisir.

Dans la cocoteraie, le temps s’est arrêté. Le capitaine Alliot retrouve sa « cathédrale ». Celle où il venait lire ses romans d’aventure, il y a plus de 20 ans, la première fois qu’il est venu en mission sur l’île. « Il y a encore un côté aventurier sur cette île, qui est en même temps exceptionnellement préservée. C’est pour cela que j’ai voulu casser tout ce qui était en béton, faire évoluer le camp vers des matériaux naturels comme bois. Redonner à l’île son caractère unique et rustique »

Le légionnaire ne pleure pas ses morts, il les honore. Le capitaine Alliot n’oublie jamais de se rendre au cimetière de Glorieuses, au bout de la cocoteraie. Là où sont enterrés ceux qui ont perdu la vie ici au début du 20ème, ouvriers malgaches de l’exploitation de coprah d’Hippolyte Calto, puis dans celle qui traitait le phosphate du guano. Leurs enfants aussi. Celestine, 16 ans. « Un arbre est tombé sur les tombes. Mes légionnaires ont décidé de déplacer le tronc et de refaire toutes les tombes avec des pierres chaulées ». Un autre a sculpté une entrée digne de ce nom au petit cimetière. « Ce sont eux l’histoire de Glorieuses, ne l’oubliez pas ».

Le capitaine Alliot va quitter son poste. Il passe sa dernière journée sur Glorieuses. Une dernière fois, il va s’asseoir à la grande table sous le carbet. Ouvrir, pour les invités, une bouteille de Puyloubier, le vin des légionnaires. Regarder le Transall décoller sur la petite piste. Taper sur l’épaule de Thomas, le jeune scientifique. « Et alors cette tortue ». « Sauvée ». « Bien »

Pour recruter, inspirez vous de la Légion étrangère !


Par le 15 avril 2014


Pour recruter avec efficacité, les responsables RH des entreprises gagneraient à s’inspirer de la Légion étrangère qui permet à des personnalités très différentes de former un groupe homogène performant.

Saugrenu ! Je dirige une entreprise, pas une section militaire ! On est à l’heure du management participatif… Et pourtant !… Au sein d’une entreprise, les parcours d’accueil et d’intégration de nouveaux collaborateurs sont bien souvent négligés. Or ils apparaissent de plus en plus centraux pour constituer une équipe solide soudée autour de mêmes valeurs. Je vous invite à revisiter vos pratiques avec une grille de lecture de légionnaire : il y a de fortes chances pour que vos prochains combats s’en trouvent facilités !

Transposer à l’entreprise les principes de la Légion

Comment fonctionne le processus de recrutement de la Légion étrangère ? Troupe d’élite, la Légion fait partie des meilleures unités du monde construisant sa légende de Camérone à Kolwesi. Au moment du recrutement, les « collaborateurs » potentiels forment un groupe, on ne peut plus hétérogène dans ses origines culturelles, son histoire personnelle et ses motivations. La grande majorité n’a aucune expérience dans ce qui va être son futur métier. Pour corser la difficulté, la barrière de la langue est omniprésente. Quelques mois plus tard, ils seront intégrés et feront partie d’un ensemble homogène particulièrement performant.

Dans le monde de l’entreprise, certains CV ne sont-ils pas écartés trop tôt, faute d’être « dans le moule » ? L’accueil et le parcours d’intégration ont-ils véritablement fait l’objet d’une réflexion visant à optimiser les chances de réussite ? Quelles sont les véritables valeurs de l’entreprise et surtout, comment communique-t-on dessus ? C’est en répondant à ces questions que l’entreprise va réussir à constituer un groupe soudé autour des mêmes valeurs. Quand on regarde de plus près, combien coûte un recrutement et surtout un échec éventuel, investir de la réflexion sur cet axe donne toujours un retour sur investissement significatif !

3 principes : process, rigueur et valeurs

Voici les trois principes de recrutement de la Légion que vous pourriez appliquer avec succès au sein de votre entreprise :

- Le process de recrutement ne laisse aucune place au hasard ou à l’improvisation. Bien sûr, les 3 semaines de test ne sont pas reproductibles dans le monde de l’entreprise, mais doivent conduire à revisiter nos pratiques de recrutement. Dans le cas de la Légion, il y a peu de critères rédhibitoires pour être sélectionné pour peu que le candidat ait entre 18 et 40 ans. Au terme du process, 1 candidat sur 10 sera retenu (chiffre 2012) et pourra commencer sa formation (ce qui ne signifie pas qu’il sera intégré, il est, lui aussi, en période d’essai);

- La rigueur dans la formation est élevée, on ne recrute pas par défaut, pas plus qu’on intègre par défaut. Dans le cas de la Légion, la complaisance à cet instant se traduirait par une prise de risque en opération. A méditer une fois transposé au monde de l’entreprise;
- Les valeurs permettront, un fois les fondamentaux acquis, de souder le groupe autour d’une culture commune. Pour mémoire, la devise de la Légion : « Honneur et Fidélité ». C’est une fois ces étapes réalisées que ce corps d’élite obtient des « collaborateurs » compétents, adhérant aux valeurs de « l’entreprise » qui servent de socle à leur motivation et permettent de réaliser l’exploit.

Les Burundais devraient se tailler la part du lion

Orne - 12 Avril

Tenant du titre, Abraham Niyonkuru affiche une très belle forme et ne compte pas se laisser surprendre dimanche. | Archives Maxime Letertre

41e Alençon-Médavy, dimanche (13 h). Pour les 40 ans de la course, les coureurs burundais vont certainement se montrer aux avant-postes.

Quand les Kenyans ne sont plus là, les Burundais s'éclatent ! Le Burundi a beau être un tout petit pays d'Afrique de l'Est coincé entre le Rwanda, la République démocratique du Congo et la Tanzanie, et peuplé de seulement 9 millions d'habitants, il n'en demeure pas moins important - à son échelle - sur la carte du fond international.

Comme ses grands voisins du Kenya et de l'Éthiopie, énormes pourvoyeurs d'athlètes de haut niveau depuis des décennies, et malgré sa faible superficie (28 000 km2), le pays regorge de hauts plateaux... De quoi parfaire le talent des siens en course à pied. « C'est vrai qu'ils essayent de copier le modèle kenyan même si leurs montagnes sont moins importantes en terme d'altitude », explique Philippe Planque, l'entraîneur dunkerquois d'Abraham Niyonkuru.

Sauf surprise, le licencié à l'Entente angevine athlétisme devrait à nouveau mettre tout le monde d'accord en forêt d'Écouves. Car le tenant du titre, 24 ans, est en grande forme. En témoigne son record personnel réalisé au semi-marathon de Dunkerque, mi-mars, et établi à 1 h 04'30''. Quinze jours plus tard, à Angoulême, et sur 10 km, le chrono s'arrêtait à 28' 54''. Le lendemain, il se permettait le luxe de s'adjuger un semi ! « Beaucoup d'athlètes très doués n'arrivent pas à gérer l'enchaînement et ont tendance à trop forcer. Certes, ces athlètes gagnent leur vie grâce à ces courses mais il faut savoir écouter son corps. Abraham possède cette intelligence-là. Il est capable de gagner une course en contrôlant », note son coach.

« Il a le niveau olympique »

Arrivé à l'âge de 18 ans en France, l'athlète engagé dans la Légion étrangère possède un visa et parcourt la France de courses en courses, que ce soit du cross, de la route ou sur la piste. « La plupart du temps, je suis invité par les organisateurs, ou mon coach me conseille comme pour le semi de Dunkerque, explique l'intéressé qui n'imagine pas se faire battre à la Croix-Médavy, dimanche après-midi. J'avais trouvé que c'était un beau parcours avec beaucoup de monde pour nous encourager. J'y viens pour parfaire ma préparation en vue de meetings sur la piste cet été. » « Il possède un très gros potentiel et une bonne marge de progression à tous les niveaux. Je pense qu'il a le niveau olympique », pense Philippe Planque.

Côté féminin, la dauphine d'Olena Serdiuk l'an passé, Godelieve Nizigiyimana, partira à nouveau favorite. Licenciée au club de l'AS Rispoli Villeurbanne, la Burundaise a bien changé depuis son arrivée en France il y a trois ans. « Je me souviens qu'elle n'avait pas trop un physique d'athlète. Elle s'est rapidement affinée, s'est formée et marche aujourd'hui très bien en compétition », note Joseph Rispoli, un entrepreneur Lyonnais passionné de course à pied.

Ce dernier héberge depuis un certain nombre d'années des athlètes venus du Burundi, dont l'autre favori de la course masculine et 2e l'an passé, Onesphore Nkunzimana. « Ils ont un très bon comportement moral et sportif. Ce sont des gens fidèles. Je ne leur offre qu'un toit et l'eau chaude, explique le président du club villeurbannais. Ensuite, ils sont autonomes et vont eux-mêmes chercher des courses. En contrepartie, je ne leur demande qu'une chose: participer à deux ou trois courses dans la région du Lyonnais. »
Ugo BRUSETTI.

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Rwanda : l'incroyable destin d'Angelo

Publié le 09/04/2014 Par


Juillet 1994. Alors que Kigali vient de tomber dans le giron du FPR, sonnant l'écrasante victoire de l'armée tutsi, Christophe Calais, jeune journaliste à VSD, est envoyé sur le terrain pour suivre les centaines de milliers de civils hutu qui se précipitent sur les routes par peur des représailles. Direction le Zaïre. La marche est longue, les corps sont fragiles, terrorisés, meurtris, et bientôt la réalité dont doit rendre compte Calais s'apparente à l'"apocalypse". Très vite, l'épidémie de choléra est déclarée et, à Goma, les hommes tombent les uns après les autres, charriés par milliers par les bulldozers de l'armée française dans d'immenses fosses creusées pour les ensevelir. Dans la tête du photographe, les questions fusent : comment rendre compte d'un tel drame ? Que faire contre ce sentiment d'impuissance qui tenaille le témoin ? Quel rôle le photographe peut-il jouer dans ce chaos ?

Soudain, au beau milieu du tumulte, un petit miracle interrompt tout questionnement médiatique. Arthur da Dilva, lieutenant dans la Légion étrangère, croit déceler un mouvement dans la masse morbide. Un petit garçon de 15 kg, sans nom et sans âge, vient d'être sauvé de l'enfer zaïrois. Pour tous les présents, il s'appellera Angelo. Un destin rwandais* est l'histoire de ce petit corps rachitique et mourant devenu, près de 20 ans plus tard, un solide gaillard, bien vivant. À plusieurs reprises, Christophe Calais a pensé clore le chapitre, y mettre un point final. Mais à chaque fois, un nouveau bouleversement dans la vie du jeune homme et de sa famille l'invitait à revenir, à suivre leur lent retour dans le monde des vivants.

Ntibagilirwa

Les premières parutions dans VSD connaissent un retentissement imprévu. De nombreux magazines, comme le mensuel Life, relayent les images du petit miraculé, qu'un légionnaire veut adopter et ramener en France. L'émouvante histoire d'Angelo aurait pu s'arrêter là. Mais en juillet 1995, soit un an presque jour pour jour après la découverte de l'enfant, le père, Léonard, reconnaît son fils dans un camp de réfugiés. Le gamin s'appelle en réalité Ntibagilirwa, il a 8 ans et est originaire du village de Mbogo. Sur les indications de Léonard, Christophe Calais et la rédactrice Caroline Mangez prennent la direction du village natal et rapportent à Marie, la mère, l'heureuse nouvelle : son époux et son fils sont en vie. Heureuse de savoir l'enfant sain et sauf, elle insiste pour que les deux reporters mettent en garde son époux : il vaut mieux pour lui qu'il reste au Zaïre.

Qui se cache donc derrière le père aimant et protecteur photographié à Goma ? Quel a été son rôle pendant le génocide ? Il apparaît bien vite que si ces hommes reviennent au Rwanda tous les individus valides pourraient être requis pour mettre sur pied une "armée de libération" destinée à reprendre le pouvoir aux Tutsi du FPR. Une fois le message délivré, Christophe Calais regagne la France. Dans son esprit, les questions se bousculent.

Miracle

Imaginait-il seulement un jour pouvoir y répondre ? Une fois de plus, il avait refermé la page Angelo. Mais en novembre 1996, les bouleversements de la situation politique au Zaïre précipitent de nouveau son départ pour Goma. Les troupes de Laurent-Désiré Kabila avancent sur Kinshasa pour y écraser le régime de Mobutu, marquant un nouvel exode tout aussi spectaculaire que celui de 1994. Seulement, cette fois-ci, les réfugiés, stoppés par les forces de police, sont contraints de rebrousser chemin. Le cliché est poignant. Calais immortalise ces 500 000 Hutu serrés les uns contre les autres dans le brouillard épais de la forêt congolaise, reconduits au pays. Et - est-ce encore un miracle ? - aperçoit Léonard et le petit Angelo au coeur de la foule. "Le lendemain, confie le photographe, toute la famille était enfin réunie à Mbogo et j'étais là pour photographier cet incroyable moment."

Courte trêve. Quelques mois plus tard, Léonard est arrêté et emprisonné : des villageois le suspectent d'avoir participé aux tueries, ce qu'il nie fermement. "À partir de ce jour, je suis retourné tous les ans au Rwanda pour réaliser divers sujets. Et à chaque fois, je prenais le temps de rendre visite à Angelo." Il passe de longs moments avec lui, le suit sur le chemin interminable qui le mène à l'école, dans les lourdes tâches qui composent son quotidien, puis immortalise son mariage, la maison qu'il se construit, sa petite fille de 3 ans... "C'était un reportage et c'est devenu le projet d'une vie, avoue Christophe Calais, visiblement ému. Je vais voir Angelo dès que j'en ai l'occasion. On fait désormais partie de nos vies l'un de l'autre. J'ai hâte qu'il voie le livre." Un récit à rebours, qui d'aujourd'hui à 1994 relate tant le destin d'Angelo que l'histoire du Rwanda. Une course effrénée pour la survie.

* Un destin rwandais, Christophe Calais et Nathan Réra, Les Belles Lettres, 200 pages, 36€

RWANDA : s’opposer à la désinformation est un devoir

Lundi, 07 Avril 2014 15:06

Par le général (2s) Henri Pinard Legry, Président de l’Association de Soutien à l’Armée Française ( l’ASAF)….


Combien de fois faudra-t-il donc répéter que "l'armée française n'a été ni complice ni impuissante devant le génocide rwandais", pour la bonne raison qu'elle n'était plus au Rwanda depuis décembre 1993 et qu'elle n'y est revenue qu'en fin juin 1994, alors que le génocide pour l'essentiel avait eu lieu et se terminait ?

C'est la communauté internationale, l'ONU, et son bras armé au Rwanda la MINUAR qui ont "assisté impuissantes au génocide de 800 000 Rwandais", et c'est bien la France qui a dénoncé la première le génocide par la bouche d'Alain Juppé.
C’est la France qui, avec constance, a été empêchée d'intervenir au Rwanda par la même communauté internationale sous influence américaine, tandis que le génocide battait son plein.

Indépendamment de Kagamé qui est le redoutable stratège de la conquête du pouvoir par le génocide, ce sont la communauté internationale, l'ONU, la MINUAR, et derrière elles les Etats-Unis d'Amérique qui devraient logiquement répondre aujourd'hui de leurs responsabilités dans le déroulement du drame rwandais de 94, sans parler des suivants, le génocide des Hutus par les Tutsis du Front patriotique rwandais (FPR) au Zaïre en 95/96/97...

On est là au cœur du problème !

Il est donc temps de lutter contre la désinformation du régime de Kigali relayée en France par quelques complices et ignorants.

La France, tout en s’inclinant devant toutes les victimes du drame rwandais, a choisi de protester contre les accusations mensongères et la désinformation de Kagamé en annulant sa participation aux cérémonies de commémoration du génocide de 1994.

L’ASAF approuve cette décision.

Henri Pinard Legry, Président de l’ASAF

Infiltrer les unités d’élite

14/04/2014

La mission de Fabrice Pougez : passer ses montres au poignet des forces spéciales. Et le Haut-Saônois de naissance a réussi.

Fabrice Pougez (à gauche) remet au général de Saint-Chamas un exemplaire de la montre Légion étrangère. DR

La mer, l’air et la terre. Trois éléments que Fabrice Pougez s’est mis en tête de conquérir. À sa façon. Par procuration. Mais avec la crème de la crème. Et c’est tout naturellement qu’il a choisi la première lettre de chacun de ces éléments, au moment de créer sa marque horlogère : MAT. Le cap était tracé, l’ADN clairement identifié.

Du rêve à la réalité, se matérialisait plus qu’un fossé que cet ex-pompier de Paris, aujourd’hui âgé de 43 ans, a su combler. Le natif de Haute-Saône – « Je suis originaire de Jussey, même si aujourd’hui je vis à Paris »-, a fait ses gammes chez France Ébauches, en tant que responsable des ventes pour l’Europe, avant de choisir de voler de ses propres ailes vers de nouvelles aventures.

Le RAID d’abord puis l’effet boule de neige

Au cours de ses pérégrinations, il a su tisser des relations et se constituer un solide réseau. Précieux si ce n’est indispensable quand on veut jouer dans la cour des grands. D’autant que, forcément, d’autres acteurs du microcosme ont les mêmes ambitions et assurément une puissance de feu autrement plus percutante.

Pour ouvrir les portes qu’il ciblait, encore fallait-il avoir dans sa manche quelques solides atouts. Son objectif n’était-il pas d’équiper les unités d’élites ? Il en convient : la présence de son frère au sein du RAID a sans doute participé à abattre la première barrière. Après, il fallait être à la hauteur de ses prétentions pour ne pas être renvoyé dans les cordes. Dans ces milieux-là, on ne s’embarrasse guère de manières pour éconduire un illuminé.

« Il faut savoir écouter les gens, sachant qu’ils ont une culture de la montre. Il faut savoir se faire accepter et ne pas nécessairement venir en costard-cravate pour présenter son projet », décode sobrement ce patron qui détonne dans le milieu. Il faut aussi cerner les besoins et ne pas vouloir imposer des montres régies par les propres codes de sa marque comme d’autres ont voulu le faire.

À l’évidence, la petite maison française née en 2007 a su convaincre et a brillamment négocié son baptême du feu. « Après le RAID, c’est vrai, on a bénéficié d’un effet boule de neige. »

Le GIGN, les commandos de marine, le commando Jaubert, le Commandement des opérations spéciales, le Groupe d’appui opérationnel (GAO), la DST, le Groupe sécurité de la présidence de la République (GSPR), le Service de protection des hautes personnalités (SPHP), l’Association nationale des officiers de réserve de l’Armée de l’air (ANORAA) et… les pompiers de Paris ont tous succombé et sont équipés de garde-temps signés MAT. Pas d’échec !

Il y aura bientôt autant d’insignes blasons épinglés au tableau de chasse de l’horloger que de médailles sur la poitrine d’un vieux général de l’ex-URSS. Et ce n’est pas fini. Dernière unité d’élite à être tombée dans l’escarcelle : la Légion étrangère.

La carte de visite s’enrichit. De quoi séduire désormais au-delà des cercles d’initiés des unités d’élite et s’attaquer au grand public. C’est la prochaine mission.

Sam BONJEAN

L'assiette au beurre 01/04/1911

Vendredi, 04 Avril 2014 10:36


Hommage aux anciens

Lundi, 07 Avril 2014 19:35

Traduction

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