AALEME

Légionnaire toujours...

  • Plein écran
  • Ecran large
  • Ecran étroit
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

La Newsletter 16/33 de l'AALEME

Envoyer

La Newsletter 16/33 de l'AALEME

LES MÉMOIRES D'UN DÉSERTEUR DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE

Le Petit Parisien. 06/02/1928.

L'Américain Doty a gardé du corps où il a servi une forte et plutôt favorable impression, nettement opposée à celle que reflètent les récits de son compagnon d'évasion, l'Anglais Harvey

 

Londres, 5 février (d. Pet. Parisien.')

Depuis qu'ils ont été graciés par le gouvernement français, les déserteurs de la légion Harvey et Doty, le premier Anglais, le second Américain, ont été promus au rang des vedettes dans quelques journaux d'Europe et d'outre-Atlantique.

Harvey, qu'un tribunal de Londres vient de condamner à trois mois de prison pour avoir abandonné sa femme et ses enfants, tombés sans ressources à la charge de l'Assistance publique, s'est prêté ici, dans la presse et sur l'écran, à une vilaine campagne de propagande contre la légion.

Son ex-camarade américain, Bennett Doty, me semble d'une autre classe. Il a, lui aussi, certes, failli à sa parole librement donnée, et de cette faute contre l'honneur, son nom demeure marqué. Mais on lui doit de reconnaître, en toute justice, que le récit qu'il a fait de son passage à la légion, et qui s'étend sur vingt articles, témoigne d'un effort d'impartialité qu'on chercherait en vain dans celui d'Harvey.

Ce récit, dont la N. A. N. A. s'est assuré le copyright, est en quelque sorte dominé par le conseil que le colonel Rollet, commandant du 1er régiment étranger, donna à Doty au moment de son départ, le 1er décembre dernier.

Je sais que vous allez écrire au sujet de la légion, me dit-il. Fort bien.

Ecrivez. Mais dites la vérité. Nous sommes durs ici, nous le sommes terriblement. Il le faut. Mais nous essayons d'être justes. N'oubliez jamais cela. Appliquez-vous à être impartial. Bon voyage et bonne chance

Les paroles du colonel étaient vraies. La vie A la légion, je l'ai trouvée très dure, mais on s'y montre juste.

Doty a vingt-sept. ans. Il est né au milieu des plantations d'Alabama.

Quand l'Amérique entra en guerre, il s'enrôla dans le premier régiment d'infanterie de l'Etat de Tenessee, lequel devint plus tard le 115e d'artillerie de campagne, 30e division.

C'est en juin qu'il s'engagea dans la légion. Pourquoi ? Il avoue qu'il a surtout cédé à son goût de l’aventure.

Le voici à Bordeaux, où il débarque le l1 juin. L'officier qui dirige le bureau le reçoit courtoisement et lui demande son nom et sa nationalité.

Je répondis que j'étais Américain et que je m’appelais Gilbert Clare. J'avais appris que les Clare, originaires de Normandie, étaient allés s'établir en Irlande au temps de Guillaume le Conquérant et que leur famille avait compté de hardis soldats. C'est probablement ce détail qui, charmant ma fantaisie, me fit adopter ce pseudonyme.

Le lendemain, visite médicale. Acceptation. Doty est légionnaire et quitte Bordeaux pour Port-Vendres, où il s'embarque quelques jours plus tard avec deux autres recrues, deux Espagnols, à bord du Mustapha-II, pour Oran. Au débarquement, un jeune caporal légionnaire, un Russe, qui à une extrême propreté joignait un grand air de commandement, les conduit au petit dépôt de la légion, où ils sont reçus par « un petit sergent français aux moustaches férocement retroussées ».

Mais Oran n'est qu'un lieu de passage. Le quartier général est à Sidi-bel-Abbès. En compagnie d'une soixantaine de recrues. Doty arrive quelques jours plus tard. Installation dans la chambrée des «bleus», façon de faire le lit, confection du paquetage, soins de propreté individuelle, tout cela est conté avec bonne humeur. Mais voici la visite médicale à l'arrivée.

C'est un examen très sévère. Nous ne portions que nos habits de dessous et nous étions un peu nerveux. Si l'un de nous élevait la voix, un caporal nous rappelait à l'ordre et nous menaçait de la botte Nous apprîmes ainsi qu'un « cabo » est un personnage à redouter.

Dès que j'entendis le nom de Gilbert Clare, je me précipitai en avant. Le médecin m'examina de la façon la plus minutieuse. J'étais en proie aux plus vives appréhensions.

Vous êtes Américain

Oui, mon capitaine.

J'ai servi dans un secteur occupé par les Américains, pendant la guerre, et je connais plusieurs officiers de votre jeune et splendide armée. Vous êtes en excellente condition. Efforcez-vous de vous y maintenir. Méfiez vous du pinard.. Bonne chance !

Si dans le « cabo » Doty vit un être redoutable, le sergent lui apparut comme la cheville ouvrière du régiment.

A la légion, écrit-il, les sergents ont une autorité et un prestige qu'ils ne connaissent pas ailleurs. Mais cette puissance, ils la méritent par leurs services.

C'est sur eux que retombe toute la responsabilité de l'instruction et de l'ordre et ils s'en acquittent avec un zèle digne de tous éloges et une grande fierté.

Voici le texte de l'allocution que fit, aux jeunes recrues du groupe Doty, le sergent commis à leur instruction

Votre carrière à la légion commence aujourd'hui. Avant d'être admis au service actif, vous devrez subir une instruction de quatre mois. Peut-être faudra-t-il la prolonger. Cela dépendra de vos progrès. Vous allez connaitre une dure période. Les rudesses de langage des instructeurs vous blesseront il faudra les supporter. Quand vous sentirez le sang vous monter au visage, rappelez vous ceci moi, votre chef instructeur, les caporaux, les sergents, les adjudants, les adjudants chefs, nous avons tous passé par là. Vous aurez votre part de gloire et votre part d'épreuves. De notre devise « Valeur et Discipline », je vous engage à vous bien pénétrer. Rompez !

Après ce discours les nouveaux légionnaires reçurent chacun un uniforme complet, absolument neuf, et furent passés en revue par le colonel Rollet que Dotv appelle le « great old man » de ta légion et dont il trace un portrait empreint d’une profonde admiration.

(A suivre)

Jean Massip

LES MÉMOIRES D'UN DÉSERTEUR AMERICAIN DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE

Le Petit Parisien. 12/02/1928

 

Doty raconte sa période d'instruction sa désignation pour le service actif, sa campagne en Syrie et, en passant, il fait le plus vif éloge de ses chefs

 

II

 

Doty et ses camarades viennent de se préparer à la revue du colonel Rollet, commandant du premier régiment étranger. Bien que ce soit en juin, ils portent leurs capotes, pans relevés, la ceinture bleue autour des reins, le bidon à droite et ta musette à gauche. Le sergent passe une première inspection, très sévère, puis il range ses hommes sur une seule ligne, devant le corps principal de la caserne.

Un cri de « Garde à vous ! » et voici le colonel Rollet.

C'est, dit Doty, un homme petit, droit, carré, avec uue barbe en pointe et des moustaches grisonnantes, violemment retroussées. Sa mise est simple on dirait, à première vue, qu'il porte l'uniforme de simple soldat, mais lorsque vous voyez de près son visage, vous comprenez tout de suite pourquoi il commande une des plus admirables machines de guerre du monde. Cela se lit dans ses yeux, deux terribles yeux bleus dont personne ne peut soutenir le regard. Il entra à la légion comme sous-lieutenant, il y a vingt-huit ans, et il ne l'a jamais quittée. Et que de services et de hauts faits à son crédit. Pendant la guerre, il se battit comme un lion à la tête d'un bataillon d'infanterie. Couvert de blessures et de cicatrices, comme aussi de décorations, il est commandeur de la Légion d'honneur et porte invariablement la double fourragère de sa bien aimée légion. Tel est le colonel Rollet.

Il m'a certainement maudit, mais je lui garde ma plus vive admiration. S’il avait servi sous Napoléon, je suis sûr qu'à cette heure il serait maréchal de France.

Dès qu'il parut, chacun fit encore un effort pour rectifier sa position. Il s'arrêta devant chaque homme, s informant de sa nationalité et de son nom. De ses yeux perçants, on eût dit qu'il sondait les cœurs. Quand il rencontrait devant lui un regard droit assuré, il se bornait à dire Bien et passait. Arrivé au bout de la file, il nous annonça que nous partions le jour même pour Saïda, rejoindre la compagnie d'instruction n° 3.

Le récit de ce voyage, de ses péripéties, de l'installation au centre d'instruction et des exercices d'entraînement auxquels les légionnaires sont soumis fournit à Doty l’occasion de souligner tout à la fois la sévérité et l'équité de la discipline.

La moindre faute, écrit-il, est punie avec rigueur. Un fusil mal astiqué vaut huit jours de prison, et on n'accepte pas d'excuse. Il est vrai, d'ailleurs, qu'on a tout le temps nécessaire pour nettoyer son fusil et que ceux qui y manquent sont coupables. De la poussière sous tes lits ou sur les étagères, des gamelles malpropres ou des vêtements sales dans le paquetage suffisent à vous faire infliger huit jours de « pelote ». Ce genre de punition, qui consiste à marcher en rond, en file régulière, dans la cour de la caserne, pendant neuf heures consécutives avec une halte de dix minutes au terme de chaque heure, un sac de sable de 30 kilos attaché aux épaules, a pour but de calmer les têtes brûlées et il me faut convenir, pour l'avoir éprouvé, qu'il est très efficace.

Mais je dois à la vérité de déclarer que je n'ai jamais vu ni entendu dire que des hommes avaient été battus ou chasses dans le désert, ainsi qu'on le voit dans un film récent de cinéma.

La période d'instruction est terminée. A sa grande joie, Doty est désigné pour passer en service actif'. Il ignore si c'est pour le Maroc ou pour la Syrie. Le voilà de nouveau à Sidi-Bel-Abbès, à la « compagnie de passage ». Echange complet de tout l'équipement et constitution de la fameuse compagnie de marche du 1er étranger, qui reçut enfin l'ordre de se rendre à Bizerte, en route pour la Syrie.

Cette compagnie, dit-il, comprenait une vingtaine de bleus dans un effectif de cent vingt hommes, qui détenaient la record de l'inconduite ivrognerie, insubordination, sorties sans permission, etc., mais qui jamais n'avaient tremblé devant le péril. Des gens rudes et dissolus, mais capables de se battre comme des démons et qui, au surplus, devaient se montrer dignes d'un régiment pourtant célèbre par ses magnifiques exploits.

A la tête de la compagnie, un jeune officier, le lieutenant Vernon, que Doty dépeint en ces termes : Vernon était le plus franc, le plus brave et le plus populaire des officiers que j'aie connus à la légion. Bien qu'il fût jeune, mon lieutenant a avait servi pendant la Grande Guerre et il portait la croix de guerre, ainsi que le ruban de la Légion d'honneur. Il devait mourir glorieusement à Soueida, et il n'y avait pas un homme dans la compagnie qui n'eût affronté joyeusement l'enfer si, ce faisant, il avait pu lui conserver la vie.

Doty relate ensuite les péripéties de son voyage à Bizerte, son séjour d'une semaine dans le port tunisien, l'arrivée à Beyrouth. Il est enfin en route pour le front de Syrie. Nous laisserons de côté ses descriptions du paysage syrien, comme aussi le récit de la lutte contre les Druses, où le rôle des légionnaires se confond avec celui des autres troupes. Les souvenirs de l'Américain s'accordent d'ailleurs généralement avec ce qui a été déjà publié sur la campagne, et sa relation du combat de Mousseifre, très vivante, met seulement en lumière le mordant dont fit preuve la compagnie des « mauvaises têtes » sous le commandement de l'héroïque lieutenant Vernon.

Nous dormions par un beau clair de lune devant Mousseifre. Vers 3 h. 30 du matin, une sentinelle perçut le roulement sourd d'un galop de chevaux sur les pentes rocheuses de la colline qui se dressait devant nous.

« Aux armes »  En une minute nous étions debout. Du sommet de la colline qu'ils avaient atteint, les Druses dévalaient en coulée de lave. Ils étaient bien cinq mille, poussant leur cri de guerre, qui se mêlait au grognement des chameaux. La bataille fut âpre de part et d'autre, meurtrière aussi, mais c'est à nous que devait, en fin de compte, revenir la victoire.

Au plus fort de l'action, alors que les canonniers avaient été tués à leurs postes et que la cavalerie ennemie menaçait de rompre nos lignes, le lieutenant Vernon, aidé de deux volontaires, se mit lui-même à une pièce. Aucun des deux hommes n'avait jamais manié un canon. Ils réussirent cependant à le faire fonctionner et à briser l'attaque. Les Druses se retirèrent avec de lourdes pertes.

Le dernier chapitre du récit de Doty, que nous publierons prochainement, concerne la dramatique odyssée de la tentative de désertion, la capture, le procès, la condamnation, l'envoi en France, la grâce, le retour à la légion et la libération définitive.

(A suivre.)

Jean MASSIP.

LES MÉMOIRES D'UN DÉSERTEUR AMERICAIN DE LA LÉGION ÉTRANGERE

Le Petit Parisien. 14/02/1928

 

Doty raconte son évasion manquée, sa comparution devant le conseil de guerre, sa condamnation, sa grâce, puis sa libération complète, qui contrariait son vif désir de reprendre du service dans la légion.

 

III

 

Après maints combats victorieux, au cours desquels Doty reçoit la croix de guerre, les légionnaires ont participé à la délivrance de Soueida, et, contrairement à ce qu'ils espéraient, on les emploie à la reconstruction de la citadelle. Ce sont, déclare avec dédain le légionnaire, des « travaux de civils » qu'on ne devrait pas infliger à des gens qui s'enrôlent pour se battre. Et c'est ainsi qu'il explique le « cafard » qui s'empare de lui.

A Bzra, il a fait connaissance. quelques mois plus tôt, avec trois autres légionnaires l'Anglais Harvey et les deux Allemands Lass et Wesser. Lorsqu'ils apprennent qu'on va les occuper quelques mois encore à Soueida, ils n'y tiennent plus. Dans les conversations qu'il a avec ses trois camarades, nous dit Doty, il n'est guère question que de la « promenade », ce qui, en argot de légionnaire, signifie la désertion.

Nous avions réussi, conte-t-il, à nous procurer une carte que nous étudions avec passion et qui nous révéla que la frontière britannique était à peine à une quarantaine de kilomètres à vol d'oiseau. Cette découverte triompha de nos hésitations. L'évasion fut vite décidée.

Nous mîmes en commun nos ressources pour acheter des vivres de conserve, des cigarettes et autres petits objets.

C'est le 12 mai 1926 que nous entreprîmes la « promenade ». Après la sieste de midi, nous fîmes semblant d'aller laver nos vêtements et, au crépuscule, Harvey et moi, entraînant les deux Allemands qui paraissaient Indécis, nous descendîmes la colline.

La première et la deuxième nuits se passent sans accident, mais le lendemain, les quatre déserteurs Harvey ayant pris avec lui son mousqueton ont à lutter contre les Bédouins. Ils réussissent à s'échapper après en avoir tué deux et arrivent à El Umtalyo, où, un instant captifs du caïd, ils parviennent encore à triompher de leurs adversaires et à prendre le large, mais c'est pour tomber sur une patrouille de gendarmes syriens embusqués derrière des murailles. La lutte serait trop inégale. Harvey jette son ferme/ Le dernier chapitre dé la fuite est révolu.

Les gendarmes nous traitèrent fort bien, écrit-il. Ils nous conduisirent à leur poste, nous donnèrent ù manger, nous offrirent des cigarettes et nous permirent de dormir dans un endroit confortable.

Le jour suivant, sous la garde d'un caporal et d'un gendarme, nous fûmes conduits à Doora, où se trouve un camp d'aviation gardé par des troupes indigènes.

Le capitaine français qui commandait le camp nous accueillit sévèrement et nous fit mettre en cellule.

Après onze jours à Doora, en route pour Damas.

Nos déserteurs vont faire connaissance avec la prison de la citadelle, qui n'est évidemment pas un palace, et où on ne sert pas des mets de choix. Encore Doty, qui a conservé quelque argent, a-t-il la faculté de se faire préparer du chocolat par le cuisinier.

Si, au surplus, la vie à la prison est dure. et si la présence de puces l'aggrave, tous les hôtes subissent le même sort, qu'ils soient légionnaires ou non et, dans son récit, Doty ne témoigne pas qu'il y ait eu dans la façon dont ils furent traités quoi que ce soit d'inhumain ou de personnellement vexatoire.

Une semaine après mon arrivée dans la citadelle, poursuit^ le reçus la visite du consul américain, M. Keely. Il venait me voir parce qu'un correspondant de journal que j'avais rencontré à Soueida l'avait informé que j'avais été condamné par une cour martiale et que j'allais être fusillé.

Je tiens à déclarer tout de suite que jamais nous n'eûmes pareille crainte.

Personne ne me croirait, et é bon droit, si je disais que les Français fusillent les déserteurs de la légion ou tous autres déserteurs, à moins qu'il ne s'agisse d'une désertion sur le champ de bataille.

Ce n'était pas le cas. Nous savions parfaitement que nous serions punis si nous étions pris, mais nous ne redoutions guère plus de deux ans de prison.

Le procès des quatre légionnaires s'ouvrit devant le conseil de guerre de Damas le 16 juillet 1926.

Le colonel président interroge Doty.

Je répondis que j'aimais la légion en tant qu'unité militaire, mais que, sinon la transformait en corps d'ouvriers manuels, elle m'inspirait de l'antipathie. J'ajoutais que, à mon avis, le gouvernement n'avait pas agi équitablement en nous promettant un poste de repos après une campagne aussi dure et en ne tenant, pas sa promesse.

Mon défenseur, un lieutenant d'artillerie, cita comme témoin un sergent turc, Rechad bey, mon ancien chef de section. Celui-ci déclara que j'avais été un excellent soldat, que mes officiers me tenaient en grande estime et que je n'avais jamais manqué à mon devoir. Il produisit mes états de service sur le champ de bataille et mon défenseur lut une appréciation du lieutenant Venion corroborant le témoignage du sergent.

Doty espérait à ce moment-là s'en tirer avec un an de prison. A sa grande surprise il fut. condamné à huit ans, ainsi qu'Harvey, tandis que les deux Allemands s'en tiraient avec cinq ans.

Nous étions ahuris, dit-il, par cette inégalité de traitement. Mais nous avions cependant une consolation on ne nous avait pas inculpés pour la mort des Bédouins. Le colonel déclara qu'ils s'étaient mis dans leur tort en attaquant des soldats français en uniforme.

A notre retour à la prison, nos codétenus nous entourèrent vivement. La plupart avaient commis la même faute que nous et Ils furent atterrés par la sévérité du verdict. C'était la peine la plus forte qui eût été infligée par le conseil de guerre pour une désertion dans les conditions de la nôtre.

De Damas, les condamnés sont transférés à Beyrouth où ils trouvent là une prison propre, avec une bonne nourriture et de bons gendarmes ». Après Beyrouth, c'est Marseille, puis Albertville, et enfin Clairvaux mais à vrai dire la légion n'est plus en cause ici et les impressions de Doty sur sa captivité ressemblent à celles de la plupart des détenus purgeant une peine.

C'est le 23 septembre dernier que Doty reçut, à la prison de Clairvaux, la nouvelle qu'il était gracié et qu'il retournait à la légion. Cette perspective l'enchante, et la façon dont il narre ses impressions est une nouvelle preuve que s'il a trouvé la vie dure à la légion, il n'est pas de ceux qui nient la justice des chefs.

Quand j'arrivai au quartier général de la légion, à Sidi-Bel-Abbès, la première personne que je rencontrai, ce fut mon vieil ami, Rechad bey, mon témoin à décharge au conseil de guerre. Je retrouvai aussi le sergent Etienne de mon ancienne compagnie, d'autres encore qui avaient été en Syrie avec moi.

A ce moment, on envoyait des renforts au Maroc. Je brûlais du désir d'y aller et de réaffirmer Gilbert Clare comme un combattant de premier ordre.

Après avoir attendu vainement pendant plusieurs jours, je crus un instant que mon espoir allait se réaliser. On m'administra les vaccins réglementaires et je me préparai pour la revue, à 9 heures du matin, lorsqu'on m'invita à me présenter au bureau du colonel, où je fus informé qu'un télégramme du ministère de la Guerre ordonnait ma libération immédiate. Je fus aussi surpris de cette décision que de celle qui m'avait été communiquée à la prison de Clairvaux.

Je m'attendais Il terminer mon engagement à la légion et je l'eusse fait avec joie.

C'est à ce moment que le colonel Rollet fit à Doty la recommandation de dire la vérité. Il en fit la promesse.

Doty affirme en terminant qu'il a tenu parole.

La légion étrangère, écrit-il, est une unité de combat soumise à une discipline de fer. Je le savais en m'enrôlant et j'ai connu le régime que j'avais prévu. Notez, d'ailleurs, que lorsqu'un étranger s'engage à la légion il ne prête pas serment d'allégeance à la France et on ne lui demande pas d'abdiquer sa nationalité. On s'explique, dans ces conditions, le contrôle rigide que les officiers doivent exercer sur les hommes.

Doty n'est pas passé en vain par la légion. Il a saisi l'esprit de sa discipline et ce n'est pas sans quelque fierté qu'il observe dans son dernier mot que Gilbert Mare a vécu d'une intensité de vie qui ne se peut dépasser.

Jean Massip.

Contenu : 10102
Affiche le nombre de clics des articles : 7835041

Ce qui est en ligne depuis la dernière Newsletter...

Pique-nique de l'AALEME.

Le samedi 10 septembre 2016 à 11h00 chez Mireille.

Le bar de l'AALEME sera ouvert... mais payant...

Devoir de Mémoire : Les cimetières Français de Diégo Suarez

A lire en ligne

1 Livres en ligne 2444
2 Zoltan Horn « Melouza » - 2015 78
3 Histoire de la Légion étrangère - 2015 386
4 Bibert - 2014 651
5 La Légion étrangère De André-Paul COMOR - 2013 110
6 Guyana - 2013 625
7 De Sébastopol à Saigon - 2012 355
8 Ma Vie racontée à ... - 2011 552
9 Du képi blanc au casque bleu 1968-1995 - 2011 397
10 Histoires de l'Histoire de la légion - 2010 346
11 Légionnaires et bâtisseurs - 2006 312
12 L'épopée marocaine de la Légion étrangère 2005 348
13 Mythe et images de la Légion étrangère - 2004 282
14 Militaires et guérilla dans la guerre d'Algérie - 2001 428
15 Légion, notre mère : anthologie de la poésie légionnaire, 1885-2000 71
16 Récit du gardien de buffles 866
17 Un souvenir de Solférino - 1990 103
18 La guerre cruelle 1974 937
19 La Garde du Diable - 1974 479
20 L'héroïque épopée. 1967 804
21 Bir - Hakeim 615
22 Mémorial 1956 - 5e Régiment Etranger d'Infanterie. 111
23 Un fleuve de sang.1934 574
24 Légionnaire - 1931 354
25 L'Art de reconnaître les styles coloniaux de la France. 1931 87
26 Histoire militaire de l'Indochine francaise tome 2 - 1931 415
27 Histoire militaire de l'Indochine francaise tome 1 - 1931 443
28 La défense de Rachaya (20 au 24 novembre 1925).... 1931. 585
29 La nuit rouge de Yên-Bay. 1931 641
30 Grandeurs et misères d'une victoire - 1930 62
31 La pacification de Madagascar, 1896- 1898 (1928) 408
32 Erreurs et Brutalités coloniales. 1927. -
33 Paroles d'action : Madagascar, Sud-Oranais, Oran, Maroc (1900-1926) - 1927 109
34 Historique du régiment de marche de la Légion étrangère 3° R.E.I. - 1926 549
35 Manuel à l'usage des troupes employées outre-mer. Deuxième partie. Fascicule 3. Section I. Indochine. Section II. Madagascar et Pacifique. 1925. 3
36 Historique du régiment de marche de la Légion étrangère - 1926 548
37 Historique du 1/1 régiment étranger et du 1/4 régiment de la légion 702
38 Historique des unités de la légion étrangère pendant la guerre 1914-1918 : Maroc et Orient. 1922. 599
39 Historique des unités de la légion étrangère pendant la guerre de 1914 - 1918 (1922) 469
40 Historique des unités de la Légion étrangère pendant la guerre de 1914 - 1918 (1922) 587
41 Tableau d'honneur, morts pour la France : guerre de 1914 - 1918 AH 81
42 Tableau d'honneur, morts pour la France : guerre de 1914 - 1918 IP 68
43 Tableau d'honneur, morts pour la France : guerre de 1914 - 1918 QZ 95
44 Lettres du Tonkin et de Madagascar (1894-1899) T1 (1920) 217
45 Lettres du Tonkin et de Madagascar (1894-1899) T2 (1920) 281
46 Historique du 2me bataillon formant corps du 1er régiment étranger. 1920. 615
47 Historique du 1° régiment de marche d'Afrique 610
48 Pages de gloire de la division marocaine (1914-1918) 1919 6892
49 Mémoires d'un engagé volontaire, éditions Flammarion, 1918. 377
50 Édouard Junod, capitaine à la Légion étrangère (1875-1915) 1918 819
51 En campagne avec la Légion étrangère. 1917 537
52 En campagne avec la Légion étrangère. 1917 495
53 Le sang du sacrifice. (1917) 406
54 Les Volontaires étrangers enrôlés au service de la France en 1914-1915. 189
55 La question de la Légion étrangère. 1914 530
56 Au Service de la France Les Volontaires Etrangers de 1914 566
57 La France orientale. Notes pratiques sur Madagascar. 1913 -
58 Principes généraux de la guerre coloniale - Textes - 1913 102
59 Principes généraux de la guerre coloniale - Croquis - 1913 77
60 Les Hauts faits de l'armée coloniale - 1912 100
61 CAMPAGNE DE 1908-1909 EN CHAOUIA - 1910 110
62 Souvenirs de campagne - 1910 533
63 A Madagáscar. La tribu des Sakalava, organisation sociale, moeurs, coutumes et croyances, conclusion. 1910. 116
64 La Chaouia et sa pacification - 1910 83
65 Neuf ans à Madagascar par le général Gallieni (1908) 189
66 Cent années de rivalité coloniale - 1908 103
67 La Légion étrangère en Espagne, 1835-1839 (1907) 379
68 Les colonies françaises au début du XXe siècle: Cinq ans de progrès (1900-1905) - 1906 49
69 Souvenirs de la guerre du Mexique, 1862-1867 564
70 Madagascar, histoire, organisation, colonisation: histoire, organisation ... 1905 53
71 Mémoire d'un Sous-Officier. 1905 850
72 Madagascar. La vie du soldat : alimentation, logement, habillement, soins médicaux. 1905. 112
73 A propos du combat d'El Moungar. 1904 695
74 Au Tonkin, 1884-1885 (1904) 454
75 Madagascar; les Malgaches, origines de la colonisation française, la conquête. 1904 2
76 Au Pays de la fièvre, impressions de la campagne de Madagascar. 1904. 113
77 Lointaines Garnisons, souvenirs, impressions et faits de guerre. 1904. 652
78 Madagascar; les Malgaches, origines de la colonisation française, la conquête. Une carte et trois gravures de Flacourt. 1904 44
79 Les Expéditions françaises au Tonkin , par un missionnaire.... 1903. 385
80 Une Reconnaissance à Madagascar. 1903. 80
81 A Madagascar.... 1903. 105
82 L'oeuvre de la France à Madagascar - la conqûete - l'organisation - le général Galliéni - 1903 397
83 Dans le sud de Madagascar : pénétration militaire, situation politique et économique, 1900-1902 (1903) 492
84 Le Siège de Tuyen-Quan, récit anecdotique par un témoin oculaire. 1902 593
85 Chants et chansons des soldats de France. 1902. 126
86 Conquête de Madagascar (1895-1896) - 1902 281
87 Madagascar au début du xxe siècle - 1902. 82
88 Voyage du général Gallieni (Cinq mois autour de Madagascar) (1901) 299
89 Souvenirs et impressions de Madagascar (campagne de 1895-1896) - 1901 135
90 Les musiques bizarres à l'exposition de 1900. -
91 Colonies et Pays de Protectorats - 1900 78
92 Souvenirs de Madagascar (1895) , par le lieutenant Langlois,.... 1900. 736
93 Études / publiées par des Pères de la Compagnie de Jésus - Deux ans à Madagascar - 5 avril 1900 121
94 Du rôle colonial de l'armée (1900) 217
95 Notice sur Madagascar. 1900. 53
96 Empire colonial de la France. Madagascar, la Réunion, Mayotte, les Comores, Djibouti. 1900 -
97 Rapport d'ensemble sur la pacification, l'organisation et la colonisation de Madagascar (octobre 1896 à mars 1899). 1900. 58
98 La pacification de Madagascar : (operations d'octobre 1896 à mars 1899) (1900) 300
99 La Guerre illustrée. Madagascar. 38
100 Expédition de Madagascar : carnet de campagne du LCL Lentonnet (1899) 386
101 Expédition de Madagascar: carnet de campagne 1899 221
102 De l'esclavage à Madagascar - 1899 73
103 Rapport d'ensemble sur la pacification, l'organisation et la colonisation de Madagascar, october 1896 à mars 1899 (1899) 280
104 Guide de l'immigrant à Madagascar T3 - 1899. 72
105 Guide de l'immigrant à Madagascar T2 - 1899. 71
106 Guide de l'immigrant à Madagascar T1 - 1899. 94
107 Un Parisien à Madagascar (1898) 294
108 A Madagascar : hier et aujourd'hui, essai de vulgarisation. 1898 -
109 Un Parisien à Madagascar - 1898 62
110 A Madagascar. 1898 37
111 En territoire militaire 1898 602
112 Les voies de communication à Madagascar - 1898 90
113 L'expédition du Touat : conférence faite à la réunion des officiers de Sidi-bel-Abbès - 1897 322
114 L'expédition de Madagascar - 1897 710
115 Les Français aux colonies, Sénégal et Soudan français, Dahomey, Madagascar, Tunisie , par le commandant J. Sarzeau. 1897. 47
116 Expédition de Madagascar. Carnet de campagne du lieutenant-colonel Lentonnet - 1897 114
117 L'expédition de Madagascar, journal de campagne - 1897 668
118 Une famille parisienne à Madagascar avant et pendant l'expédition - 1897 107
119 Un mémoire inédit de M. de la Haye sur Madagascar. 1897. 102
120 Souvenirs et impressions. Madagascar. 1897 62
121 Le départ en campagne, en Europe ou aux colonies. 1897 1
122 Rapport sur l'expédition de Madagascar. 1897 1
123 Madagascar - 1897 96
124 La guerre à Madagascar - 1897 877
125 Mes campagnes autour de Madagascar - 1897 85
126 Souvenirs d'un officier 1896 1024
127 Histoire de la campagne de Madagascar pour les soldats , par un soldat. 1896. 145
128 L'Expédition de Madagascar , par un officier. 1896 89
129 Madagascar, l'expédition au point de vue médical et hygiénique - 1896 105
130 Notre Campagne à Madagascar... 1896. 129
131 De la colonisation à Madagascar - 1896 97
132 La cartographie de Madagascar - 1896. 86
133 La France à Madagascar. 1896. 39
134 La Vérité sur Madagascar. (Août 1896.). 135
135 La Guerre : discours prononcé le 17 avril 1896 dans l'église de la Madeleine au service des soldats français morts à Madagascar -
136 L'expédition de Madagascar : rapport d'ensemble fait au ministre de la Guerre le 25 avril 1896 118
137 A la Cour de Madagascar. 1896 57
138 Expédition, colonisation. 1895 -
139 A Madagascar, par Henri-Ph. d'Orléans. 1895 -
140 Photographies de Madagascar en 1895-1896 par Jogan 80
141 La France civilisatrice : Madagascar - 1895 80
142 La France à Madagascar - 1895 89
143 Guide pratique du colon et du soldat à Madagascar. 1895 59
144 France civilisatrice. Madagascar. 1895. 44
145 Voyage à Madagascar. 1895 55
146 Petit interprète du soldat français à Madagascar, par le capitaine Dubois. 1895 3
147 Madagascar et les moyens de la conquérir, étude militaire et politique... 1895 74
148 Décision présidentielle du 11 mars 1895 relative aux tarifs de solde applicables aux personnels faisant partie de l'expédition de Madagascar. 47
149 Ministère de la Guerre. Décision présidentielle du 18 janvier 1895, portant fixation des tarifs de solde et accessoires de solde à appliquer aux personnels faisant partie de l'expédition de Madagascar. 1
150 Madagascar, la dernière expédition de Majunga à Tananarive. 1895 45
151 Madagascar.... 1895. 47
152 Madagascar et les Hova : description, organisation, histoire - 1895 101
153 Madagascar, la dernière expédition de Majunga à Tananarive - 1895 136
154 Madagascar et les moyens de la conquérir, étude militaire et politique. 1895 1
155 Le général Dodds. 1894 594
156 Ma Conquête de Madagascar - 1894 61
157 Madagascar. Que sera l'expédition ?. 1894. 102
158 L'Expédition française de Formose - 1894 71
159 Impressions d'un marsouin. Madagascar, une journée à Madagascar. 1893 1
160 Le sud Oranais, journal d'un légionnaire. 1893 591
161 Histoire de la guerre au Dahomey - 1893 82
162 La vérité sur la retraite de Lang-Son - 1892 81
163 Au Régiment 1892 656
164 Au pays des étapes 1892 803
165 Au pays des étapes - 1892 65
166 Les Héros de Camaron. 1891 683
167 Le Tonkin actuel, 1887-1890 / Mat Gioi. 1891. 411
168 La Légion étrangère 1890 889
169 La Guerre illustrée. Madagascar - 1890 104
170 Le siège de Tuyen-Quan 1889 848
171 LIVRE D’OR DE L’ALGÉRIE T1 - 1889 98
172 La France coloniale. 1888 -
173 La Légion étrangère de 1831 à 1887 - 1888 128
174 La France coloniale - 1888 83
175 France à Madagascar. 1887. 1
176 En colonne. 1888 482
177 Expéditions autour de ma tente - 1887 600
178 Souvenirs d'un soldat - 1887 565
179 France à Madagascar. 1887. 56
180 La France à Madagascar, par un capitaine d'infanterie de marine en retraite. 1886. -
181 Exploits et aventures des Français au Tonkin, en Chine, en Annam. Histoire illustrée de l'expédition du Tonkin.... 1886. 653
182 Le siège de Tuyen Quan - 1886 595
183 Journal du siège de Tuyen-Quan, 23 novembre 1884 - 3 mars 1885. 1885 646
184 Vingt ans à Madagascar - 1885 96
185 Au Tonkin 1883-1885 508
186 Six mois à Madagascar - 1884 92
187 Histoire de Madagascar, ses habitants et ses missionnaires. 1884 44
188 Madagascar. 1884 42
189 Souvenirs de Madagascar - 1881 94
190 CAMARONE 1878 733
191 Campagne du Mexique et régiments étrangers. Notes, lettres et aquarelles par C. Brecht 528
192 Madagascar et ses habitants - 1873. 111
193 La guerre du Mexique de 1862 à 1866: journal de marche du 3e chasseurs dA̕frique - 1867 262
194 La guerre du Mexique de 1862 à 1866: journal de marche du 3e chasseurs dA̕frique 99
195 Bibliothèque universelle et revue suisse, Volume 22 - 1865 312
196 Les Bivouacs de Vera-Cruz à Mexico, par un zouave - 1865 601
197 Les refrains du soldat : recueil de chansons, chansonnettes et scènes comiques. 1865 461
198 Souvenirs pour servir à l'histoire du premier régiment de la Légion étrangère - 1864 395
199 La Légion étrangère - Antoine Camus - 1864 728
200 Insurrection survenue dans le sud de la province de Constantine en 1849 : relation du siège de Zaatcha - 1863 76
201 Trois mois de séjour à Madagascar - 1863 70
202 Insurrection survenue dans le sud de la province de Constantine en 1849 - 1863 252
203 Histoire de la guerre du Mexique - 1863 83
204 Histoire de la guerre du Mexique: rédigée d'après les documents officiels - 1863 346
205 Cinq ans en Afrique 1863 994
206 Almanach impérial - 1862 61
207 La campagne d'Italie de 1859: chroniques de la guerre, Volume 1 - 1862 270
208 Un souvenir de Solférino - 1862 108
209 Lettres sur la campagne d'Italie en 1859 - 1860 295
210 La campagne d'Italie de 1859: chroniques de la guerre, Volume 1 - 1860 310
211 La campagne de l'Italie de 1859: chroniques de la guerre, Volume 2 - 1860 289
212 Récits de Kabylie - 1858 345
213 Histoire de la dernière guerre de Russie (1853-1856) Tome premier - 1858 148
214 Histoire de la dernière guerre de Russie (1853-1856) Tome second - 1858 354
215 Guerre d'Orient: les victoires et conquêtes des armées alliées. - 1857 357
216 Précis historique des opérations militaires en Orient de mars 1854 à septembre 1855 - 1856 309
217 L'expédition de Crimée jusqu'à la prise de Sébastopol - première partie - 1856 142
218 L'expédition de Crimée jusqu'à la prise de Sébastopol - deuxième partie - 1856 416
219 Cinq mois au camp devant Sébastopol - 1855 360
220 ANNALES ALGÉRIENNES NOUVELLE ÉDITION T1 - 1854 111
221 ANNALES ALGÉRIENNES NOUVELLE ÉDITION T2 - 1854 78
222 ANNALES ALGÉRIENNES NOUVELLE ÉDITION T3 - 1854 79
223 Histoire des troupes étrangères au service de France - Volume 1 - 1854 781
224 Histoire des troupes étrangères au service de France - Volume 2 - 1854 296
225 Campagnes et travaux de la Légion étrangère. 1853 549
226 Voyage d'Alger aux Ziban, l'ancienne Zebe, en 1847 - 1852 504
227 Histoire de l'ancienne légion étrangère, créée en 1831, licenciée en 1838 - 1850 342
228 Expédition du Général Cavaignac dans le Sahara Algérien - 1849 378
229 Revue britannique - 1846 282
230 Colonisation de Madagascar - 1844 81
231 ANNALES ALGÉRIENNES T3 - 1839 101
232 Recueil de documents sur l'expédition et la prise de Constantine - 1838 369
233 ANNALES ALGÉRIENNES T1 - 1836 95
234 ANNALES ALGÉRIENNES T2 - 1836 75

Traduction

aa
 

Visiteurs

mod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_counter
mod_vvisit_counterAujourd'hui1720
mod_vvisit_counterHier2652
mod_vvisit_counterCette semaine8389
mod_vvisit_counterSemaine dernière24288
mod_vvisit_counterCe mois94939
mod_vvisit_counterMois dernier347580
mod_vvisit_counterDepuis le 11/11/0919834368

Qui est en ligne ?

Nous avons 1528 invités en ligne

Statistiques

Membres : 17
Contenu : 14344
Affiche le nombre de clics des articles : 42452738
You are here AALEME LES NEWSLETTERS DE L'AALEME 2016 La Newsletter 16/33 de l'AALEME