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La Newsletter 17/10 de l'AALEME.

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La Newsletter 17/10 de l'AALEME.

A REDIFFUSER SANS MODÉRATION

Communiqué de la Fédération des Sociétés d'Anciens de la Légion Étrangère

Les propos électoraux récents tenus en Algérie par monsieur Macron n’excusent pas tout, notamment l’inculture et la provocation d’un candidat à la magistrature suprême: “ la colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime, c’est un crime contre l’humanité, c’est une vraie barbarie…”.

Cette déclaration a stupéfait tous ceux qui, en France ou en Algérie, ont vécu le drame algérien et plus largement ceux qui connaissent l’histoire de l’Algérie.

Inculture parce que ce candidat formé dans nos plus prestigieuses écoles et qui a disposé d’un parcours professionnel privilégié a sans doute oublié plusieurs chapitres de l’histoire de l’Algérie.

Provocation car porter un tel jugement dans un pays étranger don’t de nombreux ressortissants vivent sur notre territoire, à un moment où le terrorisme islamique menace la France, relève d’une faute politique indigne d’un candidat à la magistrature suprême.

Les Algériens et les Français ont besoin de paix, de réconciliation, d’une mémoire collective ou chacun assume ses pages sombres pour un avenir meilleur des deux côtés de la Méditerranée. C’est cela qu’un candidat à la présidence de la République française aurait dû privilégier et c’est cela que tous les Algériens qui aiment la France attendent, non une repentance stérile qui n’a jamais forgé un avenir. Raviver les plaies pour des raisons d’opportunité électorale sur un territoire étranger s’avère plus qu’une erreur, c’est une faute grave qui sera ressentie telle par tous ceux qui ont vécu le drame algérien.

Nîmes : Martin Bouygues en visite au 2e REI

Midi Libre

Publié le 24/01/2017

Nîmes : Martin Bouygues en visite au 2e REI

Ce lundi, Martin Bouygues a inauguré le nouveau bâtiment pôle instruction du régiment. DR

Visite de prestige du PDG du groupe Bouygues, venu signer une convention de partenariat avec la Légion étrangère.

PDG du groupe Bouygues depuis 1989, Martin Bouygues était pour la première fois en visite au 2e Régiment étranger de Nîmes, ce lundi 23 janvier. En toute discrétion, il est venu signer une convention de partenariat entre le 2e REI et Bouygues Telecom, en compagnie de Didier Casas, directeur général adjoint de Bouygues Telecom. Objectif ? Développer les échanges croisés, notamment au profit de leurs cadres.

Un nouveau pôle instruction du régiment

Guidé par le colonel Steve Carleton, chef de corps du régiment, Martin Bouygues a visité et inauguré le nouveau bâtiment pôle instruction du régiment, récemment livré par le Service d'infrastructure de la Défense. Il permettra au régiment de conduire des entraînements totalement simulés, en matière de tir et de commandement ainsi que de déplacement, jusqu'au niveau des compagnies de combat du régiment.

Le PDG du groupe de BTP, qui devrait passer la main cette année, a rencontré un groupe de combat équipé du système "Fantassin à équipement et liaisons intégrés" (Félin) et découvrir de près le "Véhicule blindé de combat d'infanterie" (VBCI), véritable fer de lance du 2e REI.

Au camp des Garrigues, une zone technique permettant d'accueillir l'ensemble des VBCI du régiment est également en cours de construction. Elle devrait être livrée en 2018. Pour le régiment, 2016 a été marquée essentiellement par la conduite de la mission Sentinelle. Le point d'orgue a été la projection de 500 légionnaires à Paris, d'octobre à décembre.

Les éclats de lumière du peintre Yong Man Kwon à la Galerie Frémont jusqu’au 28 février

Paris Normandie.fr

Publié le 24/01/2017

L’artiste, éclaire d’un regard neuf les lieux qui le touchent, comme ici, l’Opéra Garnier depuis les toits de Paris

Art. La Galerie Frémont présente les œuvres de Yong Man Kwon, nommé successivement peintre officiel des armées de Terre, de l’Air et de la Marine.

Avant le Salon de la Marine, qui se tiendra au Palais Chaillot à Paris du 1er février au 6 mars, Yong Man Kwon fait escale au Havre. À la porte de la galerie Pascal Frémont qui l’expose, l’affiche du Salon attire le regard. C’est sa toile qui a été choisie pour l’illustrer. « Elle représente la maquette d’un bateau du musée de la Marine », explique l’artiste, à la fois dessinateur rigoureux et coloriste fantaisiste. Un mariage réussi qui fait de chacune de ses œuvres un petit trésor d’émotion et de splendeur.

« Le Havre de nuit...
une autre vision du réel
»

Son plaisir à lui, ce sont les éclats de lumière qu’ils apportent à la composition. « C’est pour cela que je préfère Le Havre la nuit, car la lumière artificielle permet d’y déployer une autre vision du réel. » Il se permet donc un regard très personnel sur la Porte Océane, le port, le quai de Southampton, la côte Félix-Faure.

Né en 1972 en Corée du Sud, Yong Man Kwon a vécu aux États-Unis avant de rejoindre Paris. Un passage à la Légion Étrangère comme illustrateur le motive à devenir peintre pour l’armée. « Cela permet de peindre des lieux non accessibles au public. » Il a choisi l’acrylique pour sa luminosité et les effets de transparence et de spontanéité qu’elle permet. Il excelle dans tous les sujets, scènes de rue, de brasseries, cales de navire et tout récemment les fleurs et les animaux. Son lion immense et majestueux vaut le détour !

Infos pratiques

Jusqu’au 28 février à la Galerie Frémont, 37 rue Président-Wilson. Ouvert du mardi au samedi de 10 h à 12 h et de 15 h à 19 h. Entrée libre.

www.galeriepascalfremont.com -

tél. 02 35 41 22 30.

27 janvier 1967 : mort d’Alphonse Juin, dernier maréchal de France

Georges Michel Publié le 26 janvier 2017

Pied-noir, il appartenait à ce petit peuple qui s’était consacré « à cette tâche de faire de l’Algérie un prolongement de la France ».

Il y a cinquante ans, le 27 janvier 1967, mourait Alphonse Juin, « duc du Garigliano », dernier maréchal de France à avoir joui de son vivant de cette dignité héritée de l’ancienne monarchie. Alphonse Juin, duc du Garigliano, c’est le titre d’une biographie que le général Chambe (1889-1983), qui servit auprès de Juin en Italie, publia en 1968.

Pour expliquer le titre de son livre, Chambe raconte ce dîner d’adieux du 22 juillet 1944 alors que Juin allait quitter le commandement du corps expéditionnaire français en Italie (CEF) pour rejoindre Alger et se voir confier de nouvelles fonctions par de Gaulle. Un officier de la popote lance à la cantonade : « Sous l’Empire, les généraux victorieux ramenaient dans leurs bagages les noms de leurs victoires sous forme de lettres de noblesse. C’était l’usage. Pourquoi pas les nôtres, les vainqueurs du CEF ?» Masséna, duc de Rivoli, Ney, prince de la Moskowa, Davout, duc d’Auerstaedt… Après l’évocation des noms de batailles napoléoniennes, c’est au tour de celles de ce printemps 44 en Italie : Castelforte, San Appolinare, Monte Majo… pour finir sur le Garigliano. Et voici donc Juin, duc du Garigliano par acclamation !

Car en effet, deux mois auparavant, le CEF, fort de 125.000 hommes, après d’âpres combats, notamment à Cassino, débordait cette ligne Gustave que les Allemands avaient constituée dans la partie la plus resserrée de la péninsule italienne pour barrer la route aux armées alliées débarquées en septembre 1943, ligne qui longeait la rivière Garigliano. La route de Rome était ouverte aux Alliés. Rome où, le 4 juin, les troupes françaises et américaines défilaient devant Juin et le général américain Clark.

Dans son discours de réception à l’Académie française, le 25 juin 1953, le maréchal Juin résuma ce que fut pour la France le rôle du CEF.

« Et s’il est vrai, comme on a bien voulu le reconnaître, que cette Campagne a marqué la résurrection de l’Armée française et sa réapparition dans le Corps de bataille de nos Alliés, avec un rôle nettement prépondérant au moment de l’offensive sur Rome, il faut savoir que le mérite en revient au magistral outil de guerre qu’était cette Armée française d’Italie. Elle provenait, en majeure partie, de la petite Armée d’Afrique de transition que le général Weygand avait reformée et retrempée après l’Armistice, dans une intention qu’il n’avait dissimulée à personne… »

Alphonse Juin n’était pas né duc. Loin de là ! Fils, petit-fils de gendarme, pied-noir, il appartenait à ce petit peuple qui s’était consacré « à cette tâche de faire de l’Algérie un prolongement de la France », comme l’écrivait Chambe. Et toute sa vie, il resta fidèle à ses origines. Âgé de 22 ans, il franchit les portes de Saint-Cyr en 1910 (promotion de Fès), en même temps que de Gaulle, de deux ans son cadet. Aussi, Juin fut l’un des rares privilégiés à tutoyer de Gaulle, jusqu’au bout. Sa première partie de carrière s’écoula principalement au sein de cette « petite Armée d’Afrique » qu’il conduisit sur les chemins de la gloire en Italie. Le 15 mars 1915, en Champagne, alors qu’il est lieutenant, une balle, tirée à bout portant, lui fracasse le bras droit dont il perd définitivement l’usage. Juin saluera alors de la main gauche. Maréchal de France, sa main droite portera le bâton étoilé.

Les dernières années d’Alphonse Juin furent un véritable crucifiement, partagé qu’il était entre sa loyauté de soldat et la fidélité à sa terre natale.

Les ultimes paroles du dernier maréchal de France, sur son lit du Val-de-Grâce, furent « Garigliano… Cassino… que c’est beau ! »

Pierre de Saint Céran

La Nouvelle République

27/01/2017

Pierre de Saint Céran. - Pierre de Saint Céran. - (Photo Front national)

nécrologie

Pierre de Saint Céran s'est éteint à Blois mardi 24 janvier à l'âge de 92 ans. Engagé à 19 ans dans la Résistance, il participa à la Libération de Vendôme en août 1944. Militaire dans la Légion étrangère, officier au 1er régiment de cavalerie en Indochine et en Algérie, en désaccord avec de Gaulle, il quitte l'armée pour la vie civile en 1962. Il a été fait commandeur de la Légion d'honneur en 2013.
Membre du Front national dès sa création en Loir-et-Cher en 1983, vice-président du Cercle national des combattants, « il sera resté toute sa vie un combattant, poursuivant le combat de sa jeunesse dans l'honneur et la fidélité, devise de la Légion étrangère » témoigne Michel Chassier, secrétaire départemental du FN.

Ses obsèques auront lieu ce 27 janvier à 14 h en l'église de Langon.

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Portraits de Légionnaires en Indochine... Années 1950. Suite...

Harrison Forman Collection

 

Immersion sur le Larzac, au cœur de la Légion

CentrePresse.fr

Depuis quelques mois, le camp militaire du Larzac accueille le légionnaires de la 13e DBLE. Visite guidée au pays des bérets verts et képis blancs.

Les légionnaires, jeunes pour la plupart, sont pratiquement tous logés, à la même enseigne, dans des chambres de quatre ou huit lits, aménagées dans les anciens bâtiments du camp.

Le commandant en second de la 13e DBLE, le lieutenant-colonel Simon, et le chef de bataillon Damien, dans l’une des salles de repos du quartier général Edouard de Castelnau. Originaire de Saint-Affrique, le général de Castelnau était commandant d’armée et chef d’état-major du général Joffre durant la Première Guerre mondiale.

Chaque légionnaire aménage son espace aux couleurs de son pays. Et parfois de ses idées...( José A. Torres / C)

Près de chaque lit, figure le traditionnel porte képi blanc et épaulettes.( José A. Torres / Centre Presse Aveyron )

Une fois à l’intérieur du camp militaire du Larzac, on mesure mieux son importance. Et l’importance des travaux engagés pour accueillir dans les meilleurs délais et les meilleures conditions possibles, les centaines d’hommes de la 13e Demi-brigade de la Légion étrangère. Un vaste programme de 120 à 150 millions d’euros. Et un vaste chantier à ciel ouvert, sur lequel interviennent de nombreuses entreprises et artisans aveyronnais. La « phase d’adaptation », la première tranche de travaux d’urgence, va se poursuivre jusqu’au printemps, afin de terminer les aménagements indispensables des anciens casernements. D’ici la fin d’année, débutera la construction des nouveaux bâtiments d’hébergement, d’instruction et de zones techniques. Une deuxième tranche sera lancée en 2020, le nouveau quartier de la « 13 » devant être opérationnel à l’horizon 2021-2023.

L’ombre de Castelnau

Le jour de notre visite à La Cavalerie, nombre des légionnaires sont en exercice dans un camp d’entraînement extérieur, ou en mission, à Paris, dans le cadre de l’opération Sentinelle. Le commandant en second, le lieutenant-colonel « Simon » et le chef de bataillon « Damien », nous reçoivent dans l’une des salles de repos du quartier de Castelnau, en hommage à ce général de la Première guerre mondiale, natif de Saint-Affrique, qui, assure-t-on dans les rangs de l’armée, était très apprécié de ses hommes. Les premiers légionnaires se sont installés sur le Larzac, en janvier 2016, afin de préparer l’arrivée des troupes. « Les services infrastructures de la Défense ont fait un énorme travail en divisant les lots, afin de permettre aux entreprises locales de pouvoir accéder aux marchés en constituant des groupements. Et les futurs chantiers vont également profiter aux entreprises aveyronnaises et régionales », souligne le lieutenant-colonel.

1 300 hommes en 2018

Avec deux compagnies de commandement et de logistique et une quatrième compagnie de combat, en cours de constitution, le camp du Larzac accueille actuellement 700 militaires, dont 120 hommes de l’ancien Ceito, intégrés à la « 13 ». La plupart des légionnaires (environ 500) ayant moins de 5 ans de service, logent dans le camp. Les autres, des légionnaires de plus de 5 ans de service ou des cadres, logent avec leurs familles, à l’extérieur. À La Cavalerie, dans les villages du Larzac, à Millau et même jusqu’à Rodez. En 2018, ils seront 1 300 avec une cinquième compagnie de combat, ainsi qu’une compagnie d‘éclairage et d’appui. Régulièrement, diverses unités extérieures (jusqu’à 200 soldats) sont également de passage dans cette « Mecque du tir ».

Avec l’intégration de 2 000 nouveaux hommes en trois ans, la Légion étrangère retrouve quelques forces qu’elle avait passablement perdues avec la fonte régulière de ses effectifs (la Légion a compté jusqu’à 60 000 hommes, ils seront bientôt 8 000). La nouvelle « 13 » est composée de légionnaires en provenance de tous les régiments de métropole. 10% des officiers seulement sont des légionnaires, les autres (dont quelques femmes) étant issus d’autres corps d’armée. Formé pendant quatre mois à Castelnaudary (selon les chiffres de l’armée, un candidat seulement sur sept est retenu, après une série de tests et d’entretiens), les nouveaux légionnaires, dont la moyenne d’âge à l’engagement est de 24 ans pour la 13e DBLE, côtoient quelques vieux baroudeurs. Dont les plus anciens ont sauté sur Kolwesi...

« Ce qui prime c’est la Légion »

Des centaines d’hommes de tous âges, de tous horizons, de toutes confessions... Autant dire qu’à la Légion certainement plus que dans tout autre bataillon, on ne rigole pas avec la discipline. « Ce qui prime, c’est la Légion, insiste le lieutenant-colonel. Le principe de base, c’est l’amalgame. Tout le monde apprend le français. » « On fait beaucoup de pédagogie avec les jeunes légionnaires et il y a finalement très peu de tensions », complète le chef de bataillon. Une patrouille est chargée de la sécurité à l’intérieur comme à l’extérieur du camp. En cas de manquement à la discipline, les sanctions varient du simple avertissement, aux travaux d’intérêt général et aux jours d‘arrêt. Une faute grave peut entraîner un blâme du... ministre.

Et le commandant en second du camp, qui a déjà officié 20 ans pour la Légion, de souligner la « qualité d’hommes exceptionnelle des légionnaires ». Avec « un esprit de corps très fort. » Comme il se félicite de « la qualité de la vie, de l’environnement et de l’accueil » en terre larzacienne. Ces vastes espaces naturels dont profitent pleinement les bérets verts pour faire de la marche et de l’endurance. « Tiens voilà du boudin, voilà du boudin...»

 

Les légionnaires sont soumis à une semaine réglementaire de 38 heures et relèvent du réglement disciplinaire de l’Armée de terre. La grande majorité des légionnaires quittent la Légion après leurs cinq premières années de service. Ceux qui poursuivent leur carrière militaire dans la Légion signent des contrats renouvelables de trois ans.

1100 : c’est, en euros, le montant de la solde nette d’un légionnaire de base, sachant que ce dernier est logé et nourri par l’Armée française.

3 février 1982

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ORDRE DU JOUR DU COLONEL GUIGNON

 

COMMANDANT LE 2E REGIMENT ETRANGER DE PARACHUTISTES

 

 

 

Dans l'histoire du 2e régiment étranger de parachutiste alternant les joies et les peines, mais le régiment, triomphant ou souffrant, marche d'un pas égal dans la gloire ou dans le malheur.

 

Le 04 février 1976, à Djibouti, cent légionnaires du 2e R.E.P. s'élançaient dans un assaut de trois cent mètres pour libérer trente enfants français détenus en otages par des terroristes.

 

Six ans plus tard, jour pour jour, vingt-neuf officiers, sous-officiers et légionnaires du 2e R.E.P. tombent, pratiquement au même endroit, en service commandé.

Cette nouvelle page tragique de l'histoire du régiment, cette page de sang, de peine, de douleur, de sacrifice, c'est vous qui en êtes les héros.

Vous, capitaine Chanson, ancien commandant de la 2e compagnie, figure marquante du 2e R.E.P. et de la 13, seigneur de la montagne au regard plein d'infini.

Vous Eric Philipponnat, futur commandant de le 4e compagnie, vous qui gardiez en capitaine votre enthousiasme, votre sourire, votre fraîcheur de Saint-Cyrien. Vous incarniez tous deux, dans des genres différents, l'officier de Légion dévoué corps et âme à sa troupe, une troupe au milieu de laquelle, ici à la demande des vôtres, vous reposerez désormais à jamais.

Vous les sous-officiers : sergent-chef STRORAÏ, vétéran de Loyada, revenu mourir six ans plus tard sur les lieux se son baptême du feu, sergent WOUTIER cité à Kolwezi, Doré dont j'avais guidé il y a sept ans les premiers pas de légionnaire, POMIER le benjamin, frais émoulu du peloton, qui étrennait à Djibouti ses galons de sergent. Une équipe solide, soudée, efficace : une équipe de sous-officiers du R.E.P.

Et vous les vingt-deux caporaux et légionnaires qui formiez le bloc de la 2e section de la 4e compagnie : vous nous aviez rejoints, il y a six mois ou six ans peu importe, isolés, perdus pour la plupart, poursuivis par certains, rejetés par tous. Et nous, a qui on donnerait parait-il des leçons de moral, nous vous avons accueillis dans notre confrérie. Vous les travailleurs émigrés du baroud, nous vous avons ouvert nos coeurs, spontanément, sans ostracisme, sans racisme, sans esprit partisan.

Sous le képi blanc vous êtes devenu soldats d'élite – sous le képi blanc, nous vous avons rendu dignité et fierté en vous donnant une patrie : la Légion et une règle d'or "Honneur et Fidélité"

Tous ici, couchés sous le même drapeau tricolore, vous représentez la Légion d'aujourd'hui, nouvelle armée des cent nations issue des quatre coins du monde : d'Allemagne fédérale comme Hoelmann et Burgraff, de Madagascar comme Luang et Buzut, de Belgique comme Senders, d'Algérie comme Zasser, des Etas-Unis comme Léon. Beaucoup nous arrivaient tout simplement de France : Oletta, Pelton, Simonet, Beautemps, Kerty, Beton, Depierre, Falaut, Gordon, Devaux, Lauriol. Gamins de vingt ans, venus vivre avec nous l'aventure exaltante des hommes des troupes d'assaut.

En revoyant vos silhouettes de guerriers, si jeunes, si souples, si décidés, me reviennent lancinantes; les paroles de notre vieille chanson légionnaire :

"combien sont tombés, au hasard d'un bon matin,

de nos camarades qui souriaient au destin"

Mes légionnaires, mes soldats, mes enfants de la 4ème compagnie, en vous conduisant aujourd'hui à votre dernière demeure, moi, votre colonel je reprends avec tout le régiment, la suite de ce chant de guerre :

Nous aussi : "nous tomberons sans doute

Nous tomberons ou vaincrons au combat?"

Oui, nous continuerons sans relâche à nous préparer à vaincre au combat et nous vaincrons partout où le pays nous enverra. Oui, nous resterons des soldats de France, irréprochables à votre image.

Mes compagnons, mes légionnaires de tous grades, confondus dans ce carré de terre calvaise, j'ai fait le serment, nous resterons toujours dignes de vous. Au-delà de l'adieu que je vous adresse aujourd'hui, ce sera notre façon à nous, de vous rendre l'hommage permanent que vous méritez.

Régiment étranger de parachutistes en Algérie

La Blanche avec sa croix.


Traduction

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