Remerciements adressés, en public, à l’issue de la célébration de Camerone,
au Général Bouquin, commandant la Légion Étrangère
par le Général de corps d’armée (2S) François Cann au nom des frères d’armes de la Légion.
(à Aubagne, le 30 avril 2010)
Mon Général,
Votre initiative – et c’est là une première – visait à élargir l’escorte habituelle du porteur de la main du capitaine Danjou, cette année, le chef de bataillon Faulques, authentique héros du prestigieux 1er BEP d’Indochine, par la présence de trois frères d’armes non-légionnaires symbolisant la FRATERNITÉ d’ ARMES de Narvik 1940 à l’Afghanistan d’aujourd’hui, en passant par l’Indochine et l’Afrique du Nord.
L’honneur que vous nous avez fait est à la mesure de la grandeur d’âme de la Légion. Honneur et Fidélité … on pourrait ajouter Générosité.
Générosité car selon l’adage du Maréchal Lyautey « rien de durable ne peut se faire sans une parcelle d’amour ». Cette parcelle d’amour, on la trouve partout dans votre vénérable Institution au cœur de vos relations humaines, qu’elles soient verticales du chef de corps au plus jeune de ses légionnaires et surtout horizontales par cet effort permanent de solidarité et d’entraide entre légionnaires en activité et encore davantage dès leur retraite.
La Légion Étrangère est un modèle de formation militaire des hommes mais elle est aussi un modèle social parce qu’on y enseigne la primauté des devoirs sur les droits tandis que notre société civile s’engage dangereusement sur l’application d’une priorité inversée : « les droits d’abord … les devoirs ensuite » ce qui ne peut conduire nos concitoyens qu’à l’incertitude, au doute et à la confusion.
Notre Pays à la chance d’avoir « sa » Légion Étrangère .
Permettez-moi, mon Général, au nom de vos frères d’armes que vous avez si généreusement honorés, proclamer haut et fort « Que vive longtemps encore la Légion Étrangère ! »