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Beta Orionis : test pour le soutien

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Du 27 mai au 3 juin 2010 la Compagnie de Commandement et de Soutien a participée, dans le cadre de son contrôle opérationnel à l’exercice régimentaire BETA ORIONIS se déroulant au sud-est de DJIBOUTI, dans la région de DJALÊLO. Cet exercice se déroulait dans la continuité du contrôle GTIA48 effectué le 27 mai et se composait de quatre phases principales : une montée en puissance, un déploiement des moyens, la mise en œuvre d’une base logistique et une phase de démontage.

Le 27 mai en début de matinée débuta la phase de montée en puissance ayant pour but de percevoir et rassembler les moyens permettant la mise en œuvre du TC2.

Dans un premier temps estimation et regroupement des véhicules nécessaires au transport incluant la perception de véhicules dans d’autres unités ou au PG, en remplacement de ceux indisponibles (visites, attente de pièces). Simultanément chargement et perceptions des moyens pour assurer le soutien matériel et le soutien de l’homme. Le TC2 étant armé par plusieurs sections spécialisées, la préparation s’effectue par domaine :

- une section maintenance divisée en plusieurs ateliers : mécanique (comprenant des cellules VL, PL, VAB, génie),  armement,  transmission. Elle est chargée de réparer ou de fournir des pièces à l’échelon inférieur,

- une section soutien de l’homme, assurant l’amélioration du quotidien par la préparation de repas chaud ou la mise en place de douches et de tentes.

- une SRCM, permettant le transport, la livraison et la récupération des besoins journaliers d’un régiment sur le terrain,

- un élément médical pour le soin des blessés.

Au total, pas moins de 39 véhicules furent nécessaires pour embarquer le matériel à transporter, certains tractant même une remorque ou une citerne.

Le 29 mai, une partie des moyens ont été déployés par voie maritime tandis que le reste rejoignait par la route. En effet la capacité d’emport des navires liée à la distance et au problème des marées ne permettait pas une mise en place dans une seule journée.

En outre, le cadre tactique imposait de faire tout mouvement en zone d’insécurité sous escorte ce qui augmentait les délais de chaque déplacement. Aussi, alors qu’une partie des moyens étaient déjà installés dans l’après-midi du 29, d’autres étaient toujours en déplacement ou en attente au quartier MONCLAR. La totalité des moyens ne furent regroupés sur la BOA, construite par la compagnie génie, que le 30 en début de soirée.

Dès le 31 mai, l’ensemble des moyens amenés sur place étaient opérationnels et le premier repas chaud préparé par les cuisiniers sur ETRAC, fût servi le midi pour les éléments qui n’était pas déployés en dehors de la base. La RD3000, quant à elle, permis d’apprécier le confort d’une douche après une journée de travail dans des conditions climatiques particulièrement chaudes. L’électricité nécessaire au fonctionnement de tous les matériels fut fournie par deux groupes électrogènes de 15 kwa, grâce au réseau mis en place par l’équipe du groupe d’aide au déploiement opérationnel.

L’élément médical bénéficia même d’une tente climatisée pour réceptionner les blessés dans les meilleures conditions possibles.

Des liaisons quotidiennes par voie routière ou maritime ont permis de maintenir les stocks à niveau et de soutenir les unités en alimentation, munitions, carburants, dépannages, soins, eau sanitaire…

En marge du soutien, le TC2 assura en partie la protection de la base en armant en permanence deux postes d’observation et une section d’alerte prête à intervenir sur n’importe quel point sensible.

Le démontage de l’ensemble des moyens « lourds » fut plus rapide et ne nécessita que 5h00, tout en assurant le minimum nécessaire à la conduite des opérations (soutien carburant, munitions, rations, eau, dépannages…).

Le 3 juin, le retour vers MONCLAR, toujours sous escorte s’effectua par voie routière en deux éléments pour le TC2, un élément comportant les moyens légers, l’autre les moyens lourds, avec notamment les six TRM 10000 et un CLD tractant un VAB.

Au bilan, l’exercice BETA ORIONIS, dense pour une durée de six jours, a permis un déploiement complet du TC2 dans le cadre d’une BOA ou tous les échelons s’entrainèrent dans leur métier de soldat, enrichi d’une expérience permettant de perfectionner le soutien apporté aux unités.


Traduction

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