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Stupéfiante ! Marie Dubas de haut en bas

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Vingtième Théâtre (Paris)

 

 

 

Spectacle musical mis en scène par Vincent Vittoz, interprété par Edwige Bourdy accompagnée par Christophe Maynard au piano. 

Edwige Bourdy qui aime les voyages vocaux et musicaux, elle a notamment en-chanté le Théâtre du Ranelagh avec "L’oiseau rare", a plusieurs cordes à son arc et une prédilection pour le répertoire de Marie Dubas, grande figure du music hall des années trente et interprète de la chanson réaliste de l’entre deux-guerres.

Le répertoire éclectique de celle-ci, du rire au pathétique en passant par l’émotion poétique, composé de chansons qui constituent des micro-histoires ciselées en trois minutes en mettant en scène un vrai personnage et se prêtent à la théâtralisation, convient à son tempérament et à son goût pour la comédie et lui a inspiré ce "Stupéfiante !" un spectacle piano-voix qui allie talent, fraîcheur et divertissement.

Et quelle voix ! D’autant que, cerise sur le gâteau en ces temps où chanteurs et même comédiens sont "appareillés", leurs voix désincarnées tombant, amplifiées, des cintres, comme Marie Dubas qui a créé la forme du récital sans micro, Edwige Boury chante sans équipement HF ce qui permet d’entendre une vraie voix naturelle et d’en apprécier toutes les couleurs.

Sur scène, sous la direction de Vincent Vittoz, avec "le coup de pied chorégraphique’ de Anne-Marie Gros, et accompagnée au piano par Christophe Maynard, cette jolie brune pétulante et très expressive, soprano aguerrie et comédienne pétillante, navigue avec bonheur du couplet comique à la chanson réaliste, à l’aise tant dans l’émotion que la gouaille, le rire que la poésie, le mélodrame que la fantaisie.

Elle incarne ainsi une galerie de femmes attachantes, toujours amoureuses, souvent malmenées par leur julot ("Quand je danse avec lui"), parfois d’une naïveté déconcertante ("J’suis bête").

Avec en points d’orgue, les mythiques "" Mon légionnaire" et "Le tango stupéfiant", du troquet ("Le doux caboulot") à la casbah ("Arbi-Arba"), de l’amour courtois ("Chanson moyenâgeuse") au bitume ("Prière à la Charlotte"), de la chanson coquine ("Mais qu’est-ce que j’ai") au rire (avec le disque rayé de "Le vieux phohographe" ou "Cendrille" version argotique de Cendrillon), Edwige Bourdy charme et séduit avec un savoureux kaléiodoscope musical qui ravit les sens.

MM

Traduction

aa
 

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