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2011
Concert du Gouverneur militaire de Paris
Lieutenant au 3° Etranger sur la R.C.4 1949-1952
Tout a commencé un jour lorsque presque sans rien dire, mon père me remit ses petits carnets Hermès gardés précieusement au cours de tous ses déménagements, trimbalés avec lui partout, ses confidents, les seuls qui sachent vraiment tout, sans vraiment tout dire. C'était peu de jours avant mon départ pour les Etats-Unis. Toutes ces années d'Indochine compilées là devant moi, qui n'attendaient qu'une chose : qu'on les ouvre et qu'on les lise. C'est ainsi que je suis entrée en Indochine et que j'ai côtoyé la Légion étrangère sur la route coloniale N°4.
Спасская башня 2011 Норвегия
Les connaisseurs apprécieront...
HOMMAGE des Français aux soldats morts pour la France
Mercredi 7 septembre 2011, le Capitaine Valéry THOLY du 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP) est mort au combat au cours d'un accrochage dans la province de Kapisa en Afghanistan.
Le corps de notre camarade sera rapatrié en France le mardi 13 septembre en fin d'après midi.
Le convoi funèbre escorté par la garde républicaine rejoindra l'Hôtel national des Invalides en empruntant l'itinéraire suivant : porte Maillot, avenue de la Grande Armée, Champs-Élysées, pont Alexandre III.
Tous ceux qui souhaitent s'associer à la mémoire du sacrifice de ce héros, mort pour la France en Afghanistan, pourront le faire en manifestant leur présence sur le pont Alexandre III, si possible avec un drapeau français.
Le passage du convoi funéraire est prévu entre 18h45 et 19h00.
Cette présence, qui doit rester silencieuse, digne et fraternelle, ne doit pas avoir d'autre but que de montrer notre solidarité à l'égard de jeunes frères d'armes et de témoigner devant la communauté nationale de l'engagement des jeunes Français qui risquent chaque jour leur vie en opérations extérieures, pour défendre les intérêts du pays.
La cérémonie nationale d'hommage aura lieu jeudi 15 septembre à Montauban.
Chacun veillera à mettre un point d'honneur à ce que sa présence ne fasse l'objet d'aucune récupération partisane ou politique.
Ne laissons pas rentrer dans une indifférence polie, ce soldat, cet officier père de famille, mort au champ d'honneur. Mort loin du pays, il est comme tous ceux qui l'ont précédé « Mort pour la France ».
Au-delà de l'hommage des autorités un court moment de recueillement public d'un nombre croissant de citoyens aura un sens très fort : honorer un héros, réconforter ses proches, exprimer la reconnaissance de la communauté nationale à tous ses compagnons d'armes en opération, resserrer le lien Armée- Nation valeur pérenne de la République raviver la pratique des vertus patriotiques et citoyennes.
Général de corps d'armée (2s) André SOUBIROU
Président de l'association nationale des participants aux opérations extérieures.
Dien Bien Phu, l'ambition touristique après la guerre
09/09/2011
DIEN BIEN — Quelques chars, une hélice, des pièces d'artillerie gisent ici et là, vestiges de la bataille de Dien Bien Phu, l'une des plus retentissantes défaites de l'Histoire de l'armée française infligée par la résistance vietnamienne en 1954.
Mais l'Histoire commence à dater, et les visiteurs sont rares. Si les autorités locales vietnamiennes rêvent de faire de cette vallée mythique un lieu de pèlerinage pour les touristes étrangers, la greffe ne prend pas.
"La plupart de nos clients, notamment les étrangers, ont déploré la mauvaise qualité des infrastructures et du service", admet Tran Thu Nga, 47 ans, qui tient le petit hôtel May Hong de Dien Bien, la capitale provinciale.
"Nous n'avons pas les avantages logistiques et géographiques de nos collègues" de bord de mer.
Ceux qui font l'effort sont souvent séduits par cet immense plateau de rizières entièrement cerné d'un cordon de fières montagnes, dans laquelle l'armée française a été piégée pendant 56 jours par les hommes du général Vo Nguyen Giap. Avant de rendre les armes, le 7 mai 1954, prélude à l'indépendance du pays.
"C'est un des endroits où les guerres d'Indochine sont clairement représentées (...). C'était une bataille décisive", convient David Smith, un touriste australien, qui a quitté le village de Sapa, à deux jours de route plus à l'est, et se rend au Laos.
Mais les autres étrangers qui étaient avec lui sont restés dans le bus et ont poursuivi leur périple sur les routes sinueuses de la région. Et la barrière de la langue a fait de son séjour une destination fatigante: "c'était compliqué de commander à dîner hier soir".
Une donnée que reconnaît l'Administration nationale du tourisme du Vietnam, qui a accueilli 5 millions de visiteurs l'an passé, loin derrière la Thaïlande ou l'Indonésie. Mais elle en était consciente il y a des années déjà et les progrès sont lents.
Mémorial français
Le bunker humide et sombre du général de Castries, commandant en chef des forces françaises, a été vaguement rénové. Et un réseau de tranchées a été reconstitué sur la colline "Eliane", théâtre de combats parmi les plus violents.
A proximité, une obélisque blanche dans un petit carré de béton dépouillé rend hommage aux morts de l'armée coloniale (estimés entre 3.000 et 4.000), initiative privée d'un légionnaire français.
Un peu plus loin, les allées parfaitement alignées du cimetière militaire témoigne des pertes vietnamiennes (estimées entre 8 et 10.000), gigantesque prélèvement populaire sur l'autel des ambitions de libération. Autour, la région regorge de villages de minorités ethniques, et de pistes où s'aventurer sans crainte, en voiture ou en moto.
Ils étaient 70.000 en 2000, 300.000 l'an passé à faire le trajet, en avion depuis Hanoï ou par la route. Parmi eux, 50.000 étrangers, surtout Français, soit 1% du total des touristes étrangers dans le pays.
Mais ils ne restent pas longtemps et ne dépensent pas assez, se désole Doan Van Chi, un responsable du tourisme local, qui maintient que "l'objectif est de faire du tourisme le secteur-clé du développement économique" de la région.
Récemment, une délégation est partie chercher des idées à Luang Prabang, ex-capitale impériale du Laos classée au patrimoine mondiale de l'Unesco et devenue un site majeur.
"Je sais que les responsables provinciaux font des efforts mais on aura encore besoin de plusieurs années", avoue Nga.
D'autant que les réalisations sont parfois discutables. Pour le 50e anniversaire de la bataille, il y a sept ans, les autorités avaient érigé au sommet d'une colline un immense monument en bronze, aussi gracieux qu'une statue nord-coréenne.
Depuis, les fondations se craquèlent. Et six responsables ont été condamnés à des peines de prison pour corruption.
Kim Van Denengel, 23 ans, juge le site surplombant la vallée parfait pour se relaxer avant de reprendre la route. Elle vient du Laos et se rend à Sapa avec une amie belge, et n'aurait pas songé que le lieu, si chargé d'Histoire qu'il puisse être, pourrait constituer une destination à lui seul.
"On ne serait pas venu juste pour Dien Bien Phu", avoue-t-elle franchement.
De Ian TIMBERLAKE (AFP)
De Lattre à Montpellier - Incarcération de femmes tondues
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