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2016




La Légion Etrangère, une situation pour les athlètes différente de la Turquie

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Spe15

11 juillet 2016

L’omniprésence des athlètes turcs au Championnat d’Europe d’Amsterdam a suscité moult réactions négatives, en raison des naturalisations ultra-rapides obtenues par la Turquie pour les coureurs recrutés au Kenya. Cette situation n’est pas sans rappeler celle qu’a connue la Légion Etrangère en France, avec ses membres étrangers autorisés à évoluer sous les couleurs de la France. Les deux situations sont-elles comparables ? Non, répond avec force l’adjudant chef Pascal Jeannot qui a géré l’équipe de la Légion pendant plusieurs années.

legion étrangère 2a

Installé en Provence depuis qu’il a pris sa retraite de l’armée, l’adjudant chef Pascal Jeannot n’a pas complètement perdu le fil de l’athlétisme. La semaine dernière, entre deux matchs de l’Euro, l’ancien militaire a pris le temps de regarder quelques épreuves du Championnat d’Europe d’Amsterdam. Il le reconnaît, il a été surpris par la présence sur 10.000 mètres des deux coureurs du Kenya évoluant sous le maillot de la Turquie. Et il l’avoue tout de go : « Je me suis dit que ce n’était pas la même chose que la Légion ».

Autant dire qu’il n’est nullement surpris par mon appel, le sollicitant pour évoquer cette époque, et comparer les deux situations. D’entrée, il situe le débat : « Nous, on ne pouvait pas faire les choses d’une manière hors la loi ». Cela signifie qu’il était obligatoire de respecter le délai légal pour la naturalisation d’un légionnaire, avec 3 années de feuille d’impôts minimum. Comprenez que le légionnaire souhaitant devenir Français doit produire la preuve qu’il déclare bien ses impôts en France depuis au moins 3 ans.

Les lois françaises respectées

Et il l’affirme avec vigueur, il n’y a pas eu d’exceptions à cette règle. Seulement quelques dérogations pour accélérer le processus, mais pour quelques petits mois. Des cas particuliers qui se réglaient directement avec la FFA : « L’Armée de terre avait de très bonnes relations avec la FFA. Ils nous aidaient si besoin d’une naturalisation rapide ». Pascal Jannot le reconnaît, il s’est souvent battu pour « ses » légionnaires pour que les procédures soient le plus rapide possible, mais selon lui, aucun coureur n’a jamais été naturalisé après quelques mois dans la Légion, ou seulement deux ans.

Pascal Jannot insiste même en expliquant : « Par exemple, pour James Theuri, Patrick Tamwge, Abraham Kiprotich, ils n’ont pas été naturalisés dès qu’on a su qu’ils seraient intéressants pour l’Equipe de France civile. » A noter que côté militaire, les règles ne sont pas les mêmes, et que tous les légionnaires pouvaient intégrer l’Equipe de France militaire sans avoir la nationalité française.

Pourquoi une telle prudence dans ces naturalisations ? Pour éviter de créer trop d’écarts avec les autres légionnaires. Tout légionnaire peut devenir français, à la condition qu’il ait été un bon soldat, avec le respect des vraies valeurs militaires, le courage, l’engagement… Pour les coureurs à pied, il fallait donc également que leur comportement soit correct, à tous les niveaux, et pas seulement sur les performances. Tout simplement parce que les athlètes de l’Equipe de la Légion étaient très jalousés par les autres légionnaires, m’avoue Pascal Jannot, qui a retrouvé une certaine liberté de parole depuis sa retraite de l’Armée.

Sur ce point de la vitesse de naturalisation, la Turquie se situe effectivement en contrepoint avec des changements de nationalité souvent effectués en quelques mois.

Le légionnaire, un coureur sans maillot officiel

Mais l’intégration dans la Légion Etrangère comportait tout de même un aspect très négatif. Celui de la « perte » de la nationalité du coureur pendant toute sa période d’engagement, avec comme conséquence que l’athlète ne peut alors plus représenter son pays d’origine tant qu’il est Légionnaire. Et dans le même temps, il ne peut pas non plus prétendre au port du maillot français… C’est ainsi que les pourparlers avec Dieudonné Disi, un temps intéressé pour intégrer l’équipe des légionnaires, se sont arrêtés : « Il m’a expliqué qu’il voulait devenir le premier Rwandais à représenter son pays aux JO ».

Un point important que Pascal Jannot n’oubliait jamais de mentionner dans ses prises de contacts avec les athlètes.  Comme il insiste aussi sur trois autres éléments importants : « Ils devaient faire leurs classes comme tous les autres. Ils devaient aussi tirer à arme réelle une fois par mois. Et porter l’uniforme de temps en temps. »

légion étrangère 1a

Quelles sont les contraintes imposées aux athlètes du Kenya recrutés par la Turquie ? Assurément très peu, vu le temps qu’ils passent à longueur d’année dans leur pays natal. Et avec l’autre énorme avantage que leur carrière ne soit jamais stoppée au niveau international.

Quels avantages financiers ?

Quels avantages financiers recevaient les légionnaires de l’Equipe de l’Athleg ? La solde de légionnaire. Soit 1200 euros en débutant, avec l’avantage d’être nourri, logé, blanchi. Il s’y ajoutait les primes reçues en course, qui leur étaient reversées en totalité. Même s’il avait fallu à Pascal Jannot mener un petit combat pour que cette règle soit respectée : « Il y avait beaucoup de jalousies. Pas des moins gradés d’ailleurs… Ils n’étaient pas d’accord pour les coureurs touchent leurs primes de courses. Ils auraient voulu les conserver sur un compte. »

Des remarques s’amplifiant à la faveur des performances des coureurs, comme la 4ème place au Marathon de New York de Patrick Tamgwe, ou le doublé de John Kuya sur les 20 km de Paris et Marseille Cassis, ou avec la remise de primes à la performance par Asics.

> Quelles sommes reçoivent les athlètes naturalisés turcs ? Comment leurs primes leur reviennent-elles ? Ces éléments ne nous sont pas connus.

Une démarche étatique ?

Pour la Turquie, la démarche d’intégration des athlètes du Kenya dans les rangs de leur équipe nationale obéit à une décision d’Etat. Et pour la Légion ? L’idée d’une équipe d’athlètes au sein de ce corps d’armée avait germé dans l’esprit du Général Piquemal (revenu sur le devant de la scène au printemps pour ses débordements à Calais pour protester sur la présence des immigrés dans les camps de la ville).

Une idée lancée à partir d’un constat simple : il y avait dans les rangs de l’Armée de nombreux coureurs à pied. Le premier, le Britannique, Steven Tunstall, est recruté par le Général Piquemal, il représentera même la France au Mondial de cross. Suivent aussi quelques athlètes portugais, que le Général sort du REP, pour les amener à Aubagne, comme également Driss El Himer, Mohamed Ouaadi, Luis Soarès.

La démarche n’est pas impulsée par la FFA ou un Ministère, mais la FFA la soutient. Au point même qu’à l’annonce de la dissolution, de l’équipe de l’ATHLEG, il y a quatre ans, la FFA monte au créneau pour protester sur la disparition de ce club affilié.

Car après cette période de lancement décidé par le Général Piquemal, l’opération s’est encore étoffée sous la houlette du Lieutenant Colonel Lantaires, qui décide de la création du club, et recrute Pascal Jannot comme entraîneur. Avec une consigne simple : augmenter le nombre de coureurs sous les couleurs de la Légion.

Pascal Jannot s’oriente alors vers le Kenya, puis l’Ouganda pour y découvrir de nouveaux talents qu’il rencontre souvent sur des compétitions en France. L’équipe compte environ une vingtaine d’athlètes. Mais le nombre aurait pu monter jusqu’à 50 s’il avait pu disposer de suffisamment de moyens…

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La Turquie veut briller au plan européen, décision d’Etat mise en œuvre avec des moyens officiels, comme le recrutement de l’entraîneur roumain, Carol Santa.

Et le dopage ?

Avec la domination des athlètes turcs constatés lors du Championnat d’Europe, et leur propension à enchaîner les doublés, comme pour Yasemin Can, en or sur le 5000 m et le 10000 mètres, la question de dopage se pose en filigrane. Comme elle s’est posée pour la Légion, à sa belle époque…

Mais Pascal Jannot réfute totalement l’idée d’un dopage « organisé ». Au contraire. Et d’expliquer : « Imaginer ça, c’est faire une insulte à ma pomme et à d’autres, en disant qu’on a cautionné ça. Moi, j’ai été finaliste sur 800 m au Championnat de France avec Dupont et Milhau, j’ai été 3 fois dans l’Equipe de France militaire. Et je peux me regarder dans la glace. J’ai été le premier à faire en sorte qu’ils soient propres ».

Pour lui, la Légion n’a eu qu’un seul credo à l’égard des athlètes, la tolérance zéro : « Il leur a souvent été répété qu’il y aurait des sanctions s’ils ne courent pas bio. Soit l’envoi dans les compagnies de combats. Soit le remerciement définitif. » Une conception qu’il affirme avoir véhiculée de manière vigoureuse, ainsi que toute sa hiérarchie : le général Pichot de Champfleury, le colonel Lanteirès, le directeur Lebbos. Et il sort aussi comme preuve de cet engagement l’augmentation du nombre de contrôles effectués au Championnat de France de cross Inter armées, qui a ainsi permis de détecter le cas positif de Khalid Zoubaa, militaire à l’époque.

Malgré tout, il admet « Des pratiques se font sans qu’on arrive à trouver les tricheurs. » Pour preuve, les cas de contrôles positifs n’ont pas manqué : « Je suis allé 3 ou 4 fois avec eux à la FFA en commission disciplinaire ». Par exemple aux côtés de Hassane Ben Lkhainouch, qui sera envoyé en Guyane en rétorsion, avant d’être réintégré… Et le dopage a aussi touché d’anciens légionnaires après leur sortie, comme Abraham Kiprotitch, Patrick Tambwe, James Theuri.

Autant d’éléments que Pascal Jannot interprète comme une preuve que le dopage n’était pas une « arme » à disposition pour les Légionnaires…

La Turquie a compté de nombreux cas de dopage dans les trois dernières années. Mais force est d’admettre qu’à ce jour, tous les athlètes concernés étaient des Turcs d’origine, excepté pour Elvan Abeygelesse, et Alemitu Bekele, toutes les deux recrutées en Ethiopie. Depuis, les athlètes sont d’ailleurs tous recherchés au Kenya.

Bezannes ( Marne ) rend hommage à Alan Seeger mort le 4 juillet 1916

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L'histoire en rafale

Posté le 3 juillet 2016

Bezannes, l’une des communes de la Communauté d’agglomération de Reims rend hommage le lundi 4 juillet 2016, à 11 h 45,  au poète américain Alan Seeger, engagé dans la Légion étrangère et mort pour la France, le 4 juillet 1916. Cet hommage a lieu sur le mail Vert 2, chemin d’Ormes, près du groupe scolaire Sylvain-Lambert.

En août 1914, il  s’engage dans la Légion Etrangère avec une cinquantaine de compatriotes pour défendre Paris et la France. Alan rejoint le 2e Régiment Étranger à Toulouse. Le 4 octobre 1914, il est en Champagne et le 20 dans les Marais de Saint-Gond (Marne). Le 27, il se trouve à Fismes puis entre dans le département voisin de l’Aisne pour stationner à Cuiry-les-Chaudardes. Dès lors Alan Seeger est un combattant du Chemin des Dames, et cela jusqu’au 17 juin 1915.

A l’été 1915, Alan Seeger est en Haute-Saône puis à nouveau en Champagne. Malade de février à avril 1916 il est hospitalisé à Paris puis à Biarritz. Il regagne le front en mai, celui de la Somme. De mai à juillet il combat autour de Péronne et est tué le 4 juillet à Belloy-en-Santerre. Le 28 avril 1915 il envoie un long article au « New-York-Sun » dans lequel il décrit la vie quotidienne des troupes à Craonnelle, ce qu’il voit, ce qu’il fait dans ce village du Chemin des Dames.  Alan Seeger a combattu pour la France en référence à sa culture et en liens mémoriels avec La Fayette, il ne se bat pas contre l’Allemagne : «…je me suis rangé naturellement du côté où j’avais le plus d’obligations. Mais qu’il soit bien compris que je n’ai pas pris les armes par haine des Allemands ou de l’Allemagne, mais par amour pour la France. », mentionne-t-il, le 31 juillet 1915. A noter aussi que le collège de Vailly-sur-Aisne, dans le département de l’Aisne, porte son nom.


Le lieutenant-colonel Percie du Sert va commander la 13e DBLE

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30 juin 2016

Le lieutenant-colonel Guillaume Percie du Sert est depuis hier après-midi, le nouveau patron de la 13eDBLE.

Ancien des 3e et 2e REI et du 4e RE, le lieutenant-colonel Guillaume Percie du Sert connaît notre région pour avoir officié à Nîmes et Castelnaudary et être venu au Ceito.

Il sait ce que l’on attend de lui. « Faire de la 13 une unité opérationnelle projetable immédiatement, dans l’obéissance, la discipline mais aussi l’adaptation et l’esprit d’initiative assumé des hommes ». Le travail ne manquera pas, puisque que la destinée du régiment est d’être engagé partout où cela est nécessaire.

A noter également que le nouveau patron de la 13e DBLE est un rugbyman. « Un sport militaire par excellence qui permet la confrontation des idées » . Commandant la DBLE, ce quadragénaire aura certainement à cœur de communiquer le fighting spirit de l’Ovalie à ses hommes et de renforcer peut être l’équipe millavoise.

Plus d’informations sur la cérémonie d’installation de la 13e DBLE dans notre édition de la semaine prochaine.


Diaporama : Gréoux-les-Bains au rythme du 30e anniversaire du jumelage avec Bad Krozingen

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29 juin 2016

Diaporama : Gréoux-les-Bains au rythme du 30e anniversaire du jumelage avec Bad Krozingen

Gréoux-les-Bains a fêté tout en culture le 30e anniversaire de son jumelage avec Bad Krozingen, ville allemande.

Gréoux-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) a vécu ce week-end du 25 juin au rythme de la célébration du 30e anniversaire du jumelage avec la ville allemande de Bad Krozingen. La période choisie offrait l’augure de longues soirées. Elle a permis aux membres des délégations allemande et japonaise, respectivement conduites par Volker Kieber, maire de la ville d'outre-Rhin, et Ryosuke Noda, maire-adjoint de la ville thermale de Taketa Naoiri, de découvrir le fabuleux spectacle des lavandes en fleurs.

Dès leur arrivée, les représentants des deux pays ont été invités à participer à la première des « Soirées du Château » consacrée aux grands airs d'opéra. Tomoko Maria Nishioka, soprano lyrique germano-nipponne, invitée exceptionnelle d'une soirée sous les étoiles était accompagnée par la voix du baryton Alain Buet et les instruments des Solistes de Provence.

Le Centre de Congrès L'Étoile a accueilli la cérémonie officielle célébrant l'amitié entre les peuples. Les allocutions, dont la traduction était projetée sur écran géant, de Volker Kieber, Ryosuke Noda et Paul Audan, premier magistrat de Gréoux, ont fait référence à l'origine des liens qui unissent les villes partenaires. Tous ont repris ces mêmes thèmes, échanges, fraternité, amitié, l'essence même d'un jumelage entre cités parfois très éloignées. À l'issue de chaque discours, deux invitées exceptionnelles, la musique de la Légion Étrangère et la soprano lyrique Tomoko Maria Nishioka ont interprété les hymnes nationaux. Après la signature des parchemins et du livre du jumelage, l'assistance a été conviée à assister à la mise en eau de la « Fontaine du jumelage », création d'Alain Jacquemmoz, saluée par des tirs de mousquets des Bravadaire du groupe San Bastian et l'intervention des danseurs et musiciens provençaux du Roudelet Felibren.

Danielle BOURCELOT

 


Visite reportée pour Jean-Yves Le Drian sur le camp militaire du Larzac

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23 juin 2016

Le Drian

Pas de Ministre de la Défense pour l’installation officielle de la 13e DBLE qui aura lieu mercredi 29 juin. En effet les contraintes de l’agenda de Jean-Yves Le Drian l’obligent à repousser sa visite sur le camp du Larzac à une date ultérieure qui pour l’instant n’a pas été fixée.

Dès lundi 27 juin à  16h30 sur le camp du Larzac  le lieutenant-colonel Jean-Claude Dubon quittera le commandement du CEITO-122 RI après deux années passées à la tête de son régiment.

En outre,  cette cérémonie marquera également le départ du drapeau du 122e RI, régiment de tradition de l’Aveyron vers la maison mère des fantassins au musée de l’école d’infanterie à Draguignan.

Enfin, cette cérémonie se terminera par la création d’un détachement appelé détachement 13e DBLE-CEITO scellant ainsi l’intégration du centre d’entrainement au sein de la renommée 13e demi-brigade de Légion étrangère.


LAUDUN-L’ARDOISE Le lycée pro Sainte-Marie et le 1er REG de la Légion étrangère nouent un partenariat

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Objectif Gard

23 juin 2016

 

Le proviseur du lycée Sainte-Marie Dominique Saget et le colonel Emmanuel Phelut du 1er REG de l'Ardoise, hier matin (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Le proviseur du lycée Sainte-Marie Dominique Saget et le colonel Emmanuel Phelut du 1er REG de l'Ardoise, hier matin (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

A la rentrée, les élèves de bac pro du lycée professionnel privé Sainte-Marie de Bagnols auront un nouvel atelier à disposition.

« Ils auront une tenue avec le logo de la légion, et une tenue de sortie », explique le proviseur du lycée Sainte-Marie Dominique Saget.

Faire découvrir l’armée

C’est que cet atelier, une première dans la région, sera un peu différent des autres : réparti sur 22 mercredis dans l’année, il se déroulera au quartier général Rollet, du 1er Régiment étranger de génie de la Légion étrangère de l’Ardoise. « Il s’agit d’un atelier défense et citoyenneté, explique le proviseur. Le but est de leur faire découvrir les métiers et les différents corps de l’armée, à travers des visites, une visite de la base de Toulon est notamment prévue, des apports en histoire-géo et des témoignages. »

Seize élèves pourront participer, et auront, en plus de la tenue, un parrain dans la Légion. Ils participeront également aux différents défilés, le 11 novembre et le 8 mai par exemple, ou encore à la fête annuelle de Camerone. Des journées sportives avec notamment parcours du combattant sont aussi au programme.

Pour la Légion, c’est une manière de « reprendre le contact avec la société, notamment les jeunes, pour leur montrer que l’armée défend des valeurs qui sont celles de la société », a souligné le colonel Emmanuel Phelut, à la tête du 1er REG de l’Ardoise. Pour lui, « l’ouverture est d’autant plus importante que la menace qui frappe à nos portes nous invite au repli, alors que la meilleure défense est de défendre nos valeurs et de nous ouvrir aux autres. »

« Et la citoyenneté ne s’enseigne pas, elle se vit »

Parallèlement, le lycée Sainte-Marie et le 1er REG vont nouer des échanges, « avec la mise à disposition de terrains, l’accueil de stagiaires pour créer des passerelles entre la jeunesse et le régiment », poursuit le colonel Phelut. Pour Dominique Saget, l’enjeu dépasse le cadre de l’armée : « nous essayons aussi d’inculquer la notion d’être des citoyens au quotidien, et la citoyenneté ne s’enseigne pas, elle se vit. » Alors forcément, l’établissement scolaire et le régiment sont rapidement tombés d’accord : « cette convention est née d’une rencontre, et nous avons décidé de nous lancer rapidement », note le colonel Phelut.

Et le proviseur n’aura pas de problèmes à trouver les seize volontaires : « quand j’ai parlé de cet atelier à certains, ils avaient les yeux qui brillaient », affirme-t-il, avant d’ajouter que « cet atelier sera une carte de plus à leur parcours. » Un parcours qui ne passera pas obligatoirement par l’armée, mais qui pourra aussi être suivi d’un engagement réserviste chez les jeunes sapeurs-pompiers ou les gendarmes.

Thierry ALLARD

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Nomination du grand chancelier de la Légion d'honneur.

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JORF n°0196 du 24 août 2016  texte n° 1 
Décret du 23 août 2016 portant nomination du grand chancelier de la Légion d'honneur - M. le général d'armée PUGA (Benoît) 
NOR:  PREX1623531D
ELI: Non disponible

Le Président de la République,
Sur le rapport du Premier ministre,
Vu la Constitution, notamment son article 13 ;
Vu le décret n° 62-1472 du 28 novembre 1962 portant code de la Légion d'honneur et de la médaille militaire, notamment l'article R. 10 dudit code ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :

Article 1

M. le général d'armée Benoît Puga, grand'croix de la Légion d'honneur, est nommé grand chancelier de la Légion d'honneur, à compter du 1er septembre 2016.
Article 2
Le Premier ministre est responsable de l'application du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 23 août 2016.
François Hollande
Par le Président de la République :
Le Premier ministre, Manuel Valls

Remise de décoration‏

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Le 8 juillet à 16h, à  l’alliance française de Diégo Suarez, une cérémonie s’est déroulée : remise de la médaille d’honneur des services bénévoles, échelon Or, à Yves GALVEZ, vice président des anciens combattants Maginot de la région nord de Madagascar.
En présence des autorités  et représentants :
Préfet de Diégo ,
Chef de Région,
Maire de Diégo Suarez,
Consul de France,
Chefs de corps de la gendarmerie , du RFI,

Membre des anciens combattants,
Président de l’association des anciens légionnaires de Mayotte ,

Et sous la caméra de Mayotte 1ére,
Le président Ahmad ALY MOHAMED ,  a longuement évoqué les phases de remise en état des cimetières militaires du nord de l’île, et remercié tous les acteurs de ce renouveau :
Attaché militaire auprès de l’ambassade de France à Madagascar,
DLEM pour sa présence active

ALEME (anciens légionnaires de Montpellier)pour les recherches historiques

Consul de France , détenteur des archives , organe payeur des travaux

Et tous les personnels ayant œuvré , à titre personnel (Adc®RUIZ, Aly Mohamed)Un pot de l’Amitié a ensuite réuni tous les participants à cette brillante manifestation.

GALVEZ yves


DECES DU S/CH (er) FLOREK SIGMOND‏

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L'Adjudant-Chef (er) Ivan BAUS, Président de l'AALE du Gers a le regret de vous faire part du décès du Sergent-Chef (er) FLOREK Sigimond Matricule 17673, survenu samedi 8 Juillet 2016.

Ses obsèques auront lieu le Mardi 12 Juillet 2016 à 10 Heures , la cérérmonie religieuse se déroulera en l'Eglise de SEISSAN 32260.

Ivan BAUS


Hommage aux 1297 Marins tués le 3 juillet 1940

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