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Association de soutien à l’armée française

18, rue de VEZELAY
75008 PARIS
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www.asafrance.fr

« Ne pas subir »

(Maréchal Jean de Lattre de Tassigny)

 

Lettre de l’ASAF 10/11

« Armée professionnelle, armée de la nation »

 

 

 

La  suspension du service national a largement contribué à éloigner les Français de leur armée. Les jeunes générations de dirigeants  ignorent dorénavant  tout ou presque de cette communauté consacrée au service des armes de la France.
 La vie du soldat professionnel est en effet  bien différente de celle de son camarade civil. S’il est heureux et fier des succès opérationnels remportés au nom de la France, il  souffre de l’indifférence de trop de ses compatriotes et du désintérêt que manifestent  certains hauts responsables pour  les questions et l’institution militaires.

Soldat professionnel

Il est d’abord un jeune  citoyen, volontaire pour servir les armes que la nation lui confie pour la défendre - selon les termes du contrat - en tous lieux, tous temps et toutes circonstances. La disponibilité est  une exigence permanente, la discipline un principe fondamental ;  la préparation au combat est son quotidien et la guerre demeure sa finalité. 
Il n’accepte pas les insultes faites au pays pour lequel il est prêt à sacrifier sa vie, ni au drapeau tricolore dont il couvre le corps de ses camarades tués au combat. Il croit encore  « que la pire des choses est de préférer la vie à l’honneur et pour garder la vie de perdre la raison de vivre ».

Membre de la communauté militaire

Mais le soldat ne se comprend qu’au sein d’un équipage, d’un groupe, d’un corps. Le collectif prime l’individu ; l’intérêt personnel s’efface au profit du bien commun,  de l’intérêt supérieur, le succès de la mission. L’homme enrichit le corps dans lequel il se fond et dont l’esprit anime l’ensemble de ceux qui vivent en son sein. C’est animé de cet esprit que le soldat affronte,  le moment venu,  la souffrance et la mort.
Cet esprit collectif forgé dans l’effort et le dépassement se traduit par une véritable fraternité d’armes qui lie chefs et subordonnés ; de l’extérieur, cette attitude peut-être perçue comme un repli sur soi du groupe, un rejet de la société. Pourtant,  indispensable à la cohésion et vital au combat, l’esprit de corps ne signifie nullement l’oubli ou le rejet  de la communauté nationale civile de laquelle tous les soldats sont  issus et que tous rejoindront  au terme de leur contrat.

Au service de la nation

La défense est  le premier devoir de l’Etat ; l’armée reste, aujourd’hui comme hier,  l’ultime recours de la nation.
Encore faut-il qu’elle ait les moyens de remplir l’ensemble de ses missions dont le but  est de  garantir l’intégrité du territoire, protéger la population et maintenir la liberté de la nation. Force est de constater que les moyens dont elle dispose actuellement ne sont plus à la hauteur de ses besoins. Depuis plus de 30 ans d’incessantes coupes budgétaires ont divisé par deux l’effort que notre pays consacre à sa défense. Les conséquences se font cruellement sentir  aujourd’hui : pertes de capacités opérationnelles majeures, paupérisation accélérée des forces et réduction importante de l’effort de recherche et développement.

Aussi et malgré les difficultés financières considérables auxquelles elle est confrontée,  la France doit impérativement réinvestir dans sa défense faute de quoi, l’outil dont elle dispose encore, n’aura plus dans quelques années ni cohérence, ni réelles capacités. Déjà des signes très inquiétants affectent le moral des personnels.

«Tant que la Patrie n’est pas directement menacée, l’opinion répugne aux charges militaires » constatait non sans inquiétude, un esprit clairvoyant des années 30. Nous savons où cela nous a conduits.
Dans le monde de plus en plus troublé, instable et armé qui se dessine, il appartient à l’Etat d’expliquer, d’exiger et de conduire  l’effort indispensable au redressement et au renforcement de notre armée.

Traduction

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