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Légionnaire toujours...

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Mot du rédac'chef KB


Mot du rédac'chef KB N° 776

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Mission accomplie…

Alors que nous commémorons un haut fait d’armes de notre Nation, le combat de Camerone, rendons aussi hommage à tous les légionnaires d’aujourd’hui, ainsi qu’à leurs camarades de l’armée de Terre qui sont actuellement engagés dans l’opération Sentinelle.

Pourquoi cette comparaison, faudrait-il rappeler ce qu’est une mission ? Une mission est un devoir, c’est-à-dire l’exécution d’un ordre. Les cadres et légionnaires aux ordres du capitaine Danjou, ce 30 avril 1863 avaient une mission. Elle était, au départ, modeste et elle fut réalisée de façon grandiose.

Grandiose ? Tout simplement parce quelle fut accomplie avec panache : quelques poignées de braves légionnaires face à des centaines d’adversaires ont résisté pendant plus de dix heures, retranchés dans une hacienda.

Pourquoi ont-ils résisté si longtemps et si bravement face à cette imposante masse d’ennemis ? Parce que la mission était de permettre à un convoi de franchir une route en arrière, et qu’il fallait donc tenir la position. Tenir afin d’empêcher les Mexicains de s’emparer du fameux convoi, richement doté en armements, munitions et numéraires. Il s’agissait donc de tenir, quitte à mourir. Et ils sont morts, pas tous mais beaucoup d’entre eux. Néanmoins, ils ont tenu, parce que c’était la mission.

Finalement, le convoi est passé et la mission a été exécutée. Voilà toute la valeur qui nous oblige, dans tous les sens du terme, chaque année, à rendre hommage aux combattants du 30 avril 1863 à Camerone.

La mission Sentinelle consiste à protéger la France et les Français, les légionnaires et les soldats de toutes les armes mènent à bien cette mission avec un sens accompli du devoir. Nos camarades déployés sur notre territoire font preuve de la même abnégation que leurs aînés à Camerone.

Il est important de mettre en valeur Camerone et les “combats” d’aujourd’hui. Nous avons ainsi pour devoir de considérer toutes les missions où qu’elles se situent, quelle que soit leur niveau d’importance : “la mission est sacrée”.


Mot du rédac'chef KB N° 775

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Entre mythe et réalité…

À mon arrivée sur le champ de manoeuvres de Tong, je passais tout d’abord en revue le régiment au grand complet, aligné en formation massive derrière le drapeau du 5e Étranger. Jamais je n’ai aussi bien compris ce qu’était au juste l’esprit de corps, et ce que signifiaient ces expressions banales, que l’on emploie trop souvent hors de propos : “l’âme et la cohésion d’une unité”… Dans toutes les phases sanglantes des évènements d’Indochine, Langson, Cambodge, retraite sur la Chine, les légionnaires furent au poste d’honneur, et laissèrent maints des leurs sur le terrain”. Amiral Decoux, “À la barre de l’Indochine”.

La force morale de la Légion étrangère réside dans son esprit de corps puisé dans ses origines et ses traditions, avec ses règles propres, faisant aussi sa spécificité. Ses valeurs savamment entretenues et le culte des principes fondateurs des Anciens concourent à l’image mythique qu’elle dégage au-delà des frontières. Aujourd’hui, le succès de son recrutement ne se dément pas.

Depuis sa création en 1831, la Légion conserve des traditions solidement ancrées et des symboles transmis de génération en génération.

Aux yeux du grand public, le légionnaire se reconnaît avant tout à ses particularités vestimentaires. Au-delà de cette image coutumière, la Légion puise dans son esprit de corps toute sa puissance et sa vivacité reposant sur quatre piliers qui sont l’essence même de l’éthique légionnaire : le caractère sacré de la mission, la rigueur dans l’exécution, la solidarité, le culte du souvenir.

À quelques jours de la célébration du combat de Camerone, Képi blanc consacre son dossier du mois aux traditions à la Légion étrangère. Pour certains, cela fera office d’un rappel, pour d’autres, il sera l’occasion de découvrir ou redécouvrir ce qui fait l’âme de notre institution.


Mot du rédac'chef KB N° 774

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30 ans d’action...

Régiment de génie combat, entretenant fièrement la tradition de “légionnaire bâtisseur”, le 1er Régiment étranger de génie a été créé le 1er juillet 1984 sous la dénomination de 6e REG et rebaptisé 1er REG le 1er juillet 1999 lors de la création du 2e REG. Il est l’héritier du 6e REI, le régiment du Levant, dissous en 1955. Le 1er REG assure des missions d’appui à la mobilité, à la contre mobilité et d’aide au déploiement d’urgence. Spécialiste des opérations amphibies, il est également apte à effectuer des missions de participation directe au combat interarmes et d’appui, au profit de la 6e Brigade légère blindée.

Le 1er Étranger de Génie peut se prévaloir d’une solide expérience opérationnelle : depuis la guerre du Golfe en 1991, en passant par des théâtres majeurs comme la Somalie (opération Oryx), le Cambodge (APRONUC), l’ex-Yougoslavie (FORPRONU et OTAN), le Liban (opération Baliste), le Rwanda (opération Turquoise), le Kosovo (opération Trident), l’Érythrée (MINUEE), le Tchad (opération Épervier), la Côte d’Ivoire (opération Licorne), l’Afghanistan (opération Pamir) ... jusqu’à aujourd’hui avec sa participation récente aux opérations Serval et Sangaris au Mali et en République Centrafricaine. Il a aussi œuvré à l’étranger pour des interventions humanitaires d’envergure : au Pakistan (opération Salam), en Indonésie lors du raz-de-marée de 2004 et à la frontière syrienne en 2012 (Opération Tamour). Il remplit également des missions de courte durée dans les DOM-TOM dans sa spécificité génie. Il est aussi intervenu sur le territoire national dans le cadre de l’aide aux populations lors de catastrophes naturelles...

Capables d’intervenir dans l’urgence, les légionnaires du REG sont présents partout, et l’expérience acquise par le régiment n’est plus à démontrer. Le 1er Régiment étranger de génie tend vers l’excellence et les “légionnaires bâtisseurs” peuvent être légitimement fiers du travail accompli au quartier comme en opération, mais aussi de l’exigence de servir plus que jamais avec “honneur et fidélité”.

Engagés actuellement comme leurs camarades des régiments étrangers dans l’opération Sentinelle, les légionnaires du 1er REG sont de toutes les missions depuis plus de 30 ans.


Mot du rédac'chef KB N° 773

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Faire face...

Depuis mi-janvier, suite à une vague d’assassinats sans précédent en Île-de-France, plus de 10 000 militaires ont été déployés dans le cadre du plan Vigipirate. En comptant les troupes engagées en opération extérieure (OPEX), environ 8 500 militaires, l’armée de Terre remplit ainsi les contrats opérationnels dictés par le Livre blanc de la Défense.

Déjà fortement présente à l’étranger, en Afrique principalement (Mali, République Centrafricaine ou encore au Tchad), l’Armée française est désormais mobilisée sur un deuxième front, intérieur cette fois dans le cadre de Vigipirate qui est passé au niveau “alerte attentat”, le plus élevé.

Il s’agit d’un déploiement sans précédent dans le cadre de la mission d’aide à la protection du territoire national. La Légion étrangère participe ainsi aux côtés de ses frères d’armes et des forces de l’ordre aux missions de vigilance, de prévention et de protection contre la menace terroriste.

Ainsi, le 1er Régiment étranger de cavalerie, renforcé d’éléments du 1er REG et du 2e REG assure des missions de surveillance et de sécurité sur la ville de Marseille, tout comme le 2e REI à Montpellier. Une section du 1er Régiment étranger de génie a été aussi engagée sur Paris. D’autres régiments de Légion seront mobilisés dans le cadre des rotations et relèves prévues dans les semaines à venir.

Pour les cadres et légionnaires, cette opération est bien connue de tous depuis 1995, puisque les régiments de Légion basés en métropole assurent régulièrement ce type de mission en milieu urbain.

Au même titre que les OPEX, cette opération intérieure (OPINT) est inscrite dans l’entraînement et la préparation opérationnelle des unités de Légion. Disponibles, volontaires et aguerris, les légionnaires y sont préparés et ils sauront faire face, avec la disponibilité et la rigueur qu’on leur connaît.


Mot du rédac'chef KB N° 772

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Noël légionnaire…

Noël est la fête de la famille Légion, c’est un moment particulier pour les légionnaires, notamment les plus jeunes. Avec près de 150 nationalités représentées, certains se sentent loin de chez eux et de leurs proches en cette fin d’année.

C’est pourquoi, officiers, sous-officiers et militaires du rang passent la veillée de Noël ensemble, entourant les jeunes légionnaires, la Légion étant devenue leur famille d’adoption. Noël est cet instant unique où la communauté légionnaire se retrouve pour un moment de cohésion et de fraternité partagée, sans aucune considération de grade ou de qualité, où les liens humains se resserrent.

À Noël, il existe une tradition qui perdure, le concours de crèches au sein des compagnies de chaque régiment. Pour le légionnaire, la crèche, avec Marie, Joseph et le “petit Jésus”, symbolise cet esprit de famille. Ainsi faire une crèche pour un légionnaire, c’est reconstituer la vie de famille en y intégrant des éléments personnels. En général, une unité représente dans sa crèche un thème choisi au sein de la compagnie avec le commandant d’unité.

Le challenge est lancé aux légionnaires qui avec de l’imagination et les moyens dont ils disposent, vont confectionner la crèche la plus originale possible, et parfois même des crèches vivantes. Même en opération extérieure à l’étranger, les légionnaires réaliseront une crèche coûte que coûte, avec ce qu’ils ont. Le 24 décembre au soir, le concours vient récompenser l’unité qui a réalisé la plus belle crèche. Elles ont été secrètement gardées tout au long du mois écoulé, au sein des unités avant d’être dévoilées au jury. Au cours du réveillon, le chef de corps passe dans les compagnies pour annoncer la position tenue par les crèches respectives.

Il remet finalement le premier prix du concours au commandant d’unité de la crèche gagnante. Tout un symbole et la reconnaissance de l’investissement de chaque légionnaire qui s’est ingénié à donner le meilleur de lui-même.

Noël concourt aussi à la fête de la solidarité légionnaire, autour des notions d’accueil, de générosité et d’échanges. C’est notre dossier du mois avec “l’entraide FELE en action”.

Toute l’équipe de Képi blanc vous présente ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2015.


Mot du rédac'chef KB N° 771

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“Coiffez vos képis blancs !”

Au lendemain de la victoire de la bataille d’Austerlitz, Napoléon Ier, Empereur des Français, déclare à ses soldats : “Vous ne rentrerez dans vos foyers que sous des arcs de Triomphe...” Par un décret impérial, en date du 18 février 1806, il ordonne la construction d’un Arc de Triomphe consacré à perpétuer le souvenir des victoires de l’Empire.

Cette année, en une fin de journée d’octobre, ils sont 58 engagés volontaires de la Légion étrangère, formés au 4e Régiment étranger, rassemblés au pied de l’Arc, Place de l’Étoile à Paris. Symbole de leur intégration dans notre Nation, ils se voient remettre chacun leur képi blanc. C’est la première fois qu’une telle cérémonie se déroule sous ce haut lieu historique français.

Après avoir récité le code d’honneur du légionnaire dont ils ont intégré les valeurs : solidarité, respect, loyauté, discipline, courage, dignité... servir avec honneur et fi délité, et au moment du ravivage quotidien de la flamme du Soldat inconnu, ils ont rejoint la Grande famille de l’Institution.

Ils ont coiffé leurs képis blancs et entrent dans les rangs de la Légion étrangère. Ces jeunes légionnaires présents ce jour se souviendront toute leur vie de cette cérémonie solennelle en ce lieu emblématique.


Mot du rédac'chef KB N° 770

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Je suis abonné à Képi blanc !

Depuis sa création en 1947, Képi blanc est le magazine officiel de la Légion étrangère. À l’origine, le journal avait pour double mission d’assurer à la fois le trait d’union entre les différentes unités de Légion disséminées hors métropole et d’entretenir le lien avec la communauté des anciens légionnaires et leurs amicales en France et à l’étranger. Il était l’incarnation de la cohésion Légion.

Formidable outil de communication, il est aujourd’hui un vecteur incontournable pour l’image et le rayonnement de la Légion étrangère. En parallèle, il représente depuis toujours un outil de solidarité exceptionnel pour l’entraide Légion. Initié à l’époque par le service du moral et des œuvres sociales de l’Institution à Sidi Bel Abbès, il a toujours participé financièrement aux réalisations du Foyer d’entraide de la Légion étrangère (FELE), devenant ainsi un puissant levier de la solidarité légionnaire*. Rappelons que l’ensemble des bénéfices des abonnements au magazine est reversé dans son intégralité aux œuvres sociales de l’Institution.

Képi blanc a évolué au fil du temps comme la Légion a su s’adapter, prenant aujourd’hui l’aspect d’un magazine moderne, unanimement reconnu. Édité à 11 300 exemplaires, KB est vendu uniquement sur abonnement et est présent sur internet avec son site www.kbmagazine.com, traduit en 15 langues. Actuellement, la revue compte un peu moins de 10 500 abonnés répartis dans 66 pays : abonnements collectifs et institutionnels avec les régiments de Légion ou abonnements individuels avec les cadres d’active, anciens légionnaires, sympathisants...

Mais nous ne devons pas pour autant nous reposer sur nos lauriers. Le maintien des abonnements est un souci permanent, ainsi que la vente de nos produits dérivés et les annonces publicitaires. KB existe grâce à ses lecteurs, à ses abonnés, aux abonnements institutionnels et aux régiments qui alimentent les légionnaires en exemplaires chaque mois, par le biais des succursales du CMLE qui assurent cette périodicité.

Afin de continuer cette belle aventure aujourd’hui et demain, Képi blanc compte plus que jamais sur la Légion d’active, officiers, sous-officiers et légionnaires, nos anciens ainsi que tous ceux qui sont animés par cet esprit de cohésion pour faire vivre notre chère revue et l’entraide Légion. Soyez nombreux à vous abonner à KB, c’est un acte d’engagement, un acte pour la solidarité légionnaire, un devoir moral pour la Légion étrangère.

* Rappel : KB fait partie du FELE, ce qui a été rappelé au dernier conseil d’administration le 1er octobre dernier (voir p. 19).


Mot du rédac'chef KB N° 769

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L’héritage de nos Anciens...

Le mois de septembre vient de s’écouler et un nouveau cycle a ainsi commencé. Les activités de cette nouvelle rentrée ne manquent pas pour l’ensemble des formations de Légion étrangère : affectations, mutations, reprise de la préparation opérationnelle, projection en Centrafrique ou missions de courte durée dans les DOM-TOM...

Dans ce nouveau numéro de KB, nous avons choisi de mettre à l’honneur nos Anciens en faisant un focus complet sur la Fédération des sociétés d’anciens de la Légion étrangère, la FSALE : 12 000 adhérents, 195 amicales regroupées, dont 75 d’entre elles à l’étranger. Les anciens légionnaires et ceux d’active ont un rapport indéfectible qui les lie : la fidélité, la mémoire, la cohésion et l’entraide. Autant de valeurs partagées et entretenues qui se retrouvent naturellement dans le code d’honneur du légionnaire, mais également dans celui de l’ancien légionnaire :

I - Ancien de la Légion étrangère, je suis fier d’avoir servi avec honneur et fidélité.

II - Chaque ancien légionnaire reste mon compagnon d’arme, quelle que soit sa nationalité, sa race ou sa religion.

III - Je lui manifeste toujours l’étroite solidarité qui doit unir les membres d’une même famille.

IV - Fidèle à mon passé, la Légion étrangère, l’honnêteté et la loyauté sont les guides permanents de ma conduite.

V - Ma tenue, mon comportement sont exemplaires en restant modeste.

VI - Je refuse la facilité et l’entraînement dans les abus de toutes sortes, incompatibles avec la dignité humaine.

VII - Je m’interdis d’impliquer la Légion étrangère dans toute action politique.

VIII - Dans ma cité, je suis fier que mes relations disent de moi avec considération : “C’est un ancien légionnaire”...

La force de la Légion étrangère, c’est cette force morale, sa cohésion d’ensemble, l’esprit de famille qui unit les générations de légionnaires entre elles. Alors place à nos Anciens, les plus jeunes doivent continuer à prendre exemple et à entretenir cet héritage précieux...

Mot du rédac'chef KB N° 768

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Quand la colonne s’avance...

47 ans de présence à Orange, presque un demi-siècle que le 1er Régiment étranger de cavalerie s’y était officiellement installé le 17 octobre 1967. Le REC a ainsi fait ses adieux aux Orangeois le 9 juillet dernier pour s’installer au camp de Carpiagne, à Carnoux-en-Provence, sa nouvelle garnison. Le régiment aura passé plus de la moitié de son existence au quartier Labouche. C’est une tranche de vie qui s’achève non sans émotion, aussi bien pour la population que pour des générations de cadres et de légionnaires. KB vous propose un focus ce mois-ci sur cet évènement qui marquera les esprits...

Au delà des traditionnelles passations de commandement des régiments, cette année avec le 2e REI, le GRLE, le 1er RE et le 2e REP et celles des compagnies, un nouveau “Père Légion” prend les rênes de l’Institution : le général de division Jean Maurin succède au général de division Christophe de Saint Chamas.

L’autre évènement majeur reste le défi lé du 14 juillet à Paris et dans les garnisons des unités de Légion. Ayant récemment célébré ses 30 ans d’existence à Laudun, le 1er Régiment étranger de génie a descendu fièrement “la plus belle avenue du monde”, ainsi mis à l’honneur pour sa participation récente aux opérations extérieures au Mali et en République centrafricaine.

Notez qu’un mini-dossier technique vous est proposé, avec la présentation du nouvel hélicoptère NH-90 Caïman, utilisé au sein de l’armée de Terre, dont le 2e REG a pu tester les capacités en condition réelle.

L’actualité Légion, c’est également la course cycliste de “La Solidaire”, avec une 4e édition particulièrement réussie et qui a de nouveau permis de lever des fonds au profit de l’Institution des invalides de la Légion étrangère à Puyloubier.

Nous rendons hommage respectivement au général (2s) Raymond Lorho, ancien chef de corps du 1er REC et officier de Légion à la carrière remarquable, disparu récemment. et nous saluons la mémoire du major Dejvid Nikolic du 1er REG, mortellement blessé au Mali le 14 juillet. La Nation et la Légion étrangère lui ont rendu un dernier hommage à Laudun le 22 juillet.

Enfin, pour ceux qui sont mutés à l’été, pensez à nous communiquer vos changements d’adresse afin que votre magazine KB vous suive dans les boîtes aux lettres. Pour nos autres chers lecteurs, n’hésitez pas à souscrire un abonnement de parrainage autour de vous, c’est à la fois un cadeau partagé et un beau geste de solidarité légionnaire.


Mot du rédac'chef KB N° 767

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Les troupes d’assaut...

Issu du 2e Bataillon étranger de parachutistes qui servit en Indochine à partir de 1948, le 2e Régiment étranger de parachutistes s’est illustré pendant la guerre d’Algérie, puis à Kolwezi au Zaïre lors de l’opération Bonite en 1978. Spécialiste de l’intervention aéroportée dans l’urgence, le 2e REP participe à presque toutes les opérations extérieures depuis les années 1970. Il est projeté au Tchad, au Liban, en ex-Yougoslavie à partir de 1992, à Djibouti, au Rwanda, au Centrafrique ou encore au Gabon. En 1997, il est engagé au Congo-Brazzaville lors de l’opération Pélican. En 2002-2003, au lancement de l’opération Licorne, le REP est engagé en Côte d’Ivoire.

Plus récemment, de 2010 à 2012, il rejoint le théâtre afghan au sein de l’opération PAMIR. En 2012, l’une des unités projetées aux Émirats arabes unis participe à la protection de l’hôpital militaire français au cours de l’opération Tamour en Jordanie. Dernièrement, le REP s’est à nouveau illustré dans le cadre de l’opération Serval au Mali. Dans la nuit du 27 au 28 janvier 2013, les légionnaires du 2e REP sont parachutés sur la ville de Tombouctou. Après s’être emparés de la périphérie de la ville, ils sont rejoints par la 3e compagnie pour entamer une série de combats intensifs de plusieurs semaines dans le nord-est du pays contre les insurgés djihadistes. Actuellement, il participe à l’opération Sangaris en République centrafricaine.

Les spécificités du 2e REP font également sa force, avec 4 compagnies de combat, chacune spécialisée et pilote dans un domaine particulier. Leurs capacités particulières facilitent ainsi la préparation à l’engagement du régiment. Enfin, le 2e REP a l’avantage de son autonomie en Corse, disposant de ses propres installations, notamment pour l’entraînement au saut aéroporté qui reste son mode d’action privilégié. Le REP est également capable de s’engager sous blindage, étant équipé de VAB (véhicule de l’avant blindé).

KB consacre son dossier du mois à l’entraînement opérationnel des légionnaires parachutistes. De Dien Bien Phu dont nous célébrons les 60 ans, à l’Algérie, de Kolwezi jusqu’aux opérations récentes de maintien de la paix, partout où l’Armée française est engagée, le REP intervient avec sa légendaire efficacité : maturité, sérénité, discipline à toute épreuve, rigueur dans l’exécution, esprit de sacrifice... des valeurs Légion savamment entretenues. Le 2e REP demeure une troupe d’exception au service de la France.


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