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Ces derniers mois l’activité de la FSALE a été tout particulièrement soutenue.

Selon le cas plusieurs chantiers ont été ouverts, conduits à leur terme ou très largement avancés.

C’est ainsi qu’il a semblé souhaitable de dynamiser la fonction « recherche d’emploi » du légionnaire au sortir de l’Institution par une plus grande implication de la FSALE.

En effet jusqu’à ce jour l’essentiel de cette tâche incombait au BARLE et à Atouts Légion, la Fédération n’avait en la matière qu’un rôle somme toute secondaire, celui d’observateur attentif. Considérant qu’aider le « jeune ancien » à trouver un emploi relève de la solidarité et parce qu’il est désormais possible de dégager quelques moyens financiers pour soutenir cette action, il a été imaginé une organisation dans laquelle la FSALE aurait toute sa place. Elle devrait être opérationnelle à la rentrée prochaine et impliquer un maximum d’amicales de province et d’amis de la Légion. Il va sans dire que vous serez tenu informé de l’avancée de ce dossier particulièrement sensible et important pour notre communauté légionnaire.

Le travail de recensement des légionnaires tombés au combat et, le cas échéant, la localisation de leur sépulture est, aujourd’hui, quasiment bouclé. Il sera présenté au Commandement de la Légion étrangère et à la Direction de la mémoire et du patrimoine( DMPA) dans les tous prochains mois.

Nul doute que ce remarquable travail, fruit de plusieurs années de recherches, sera tout particulièrement précieux au 2^e Etranger qui, comme vous le savez, va ériger un Mémorial dédié à ses Morts et dont la tâche la plus délicate est de n’omettre le nom d’ aucun de ses valeureux anciens.

La maquette du numéro 2 de l’Echo de la FSALE a été réalisée , elle n’attend plus que le compte-rendu et les photos de notre prochain congrès pour être livrée à notre imprimeur. Cette lettre est un bon complément au dispositif d’information et de communication de la FSALE.

La préparation de notre congrès triennal a mobilisé toutes les énergies . Tous les ingrédients sont réunis pour que ce trentième rassemblement soit une réussite : une amicale locale solide et motivée, une ville de garnison accueillante, une forte présence de la Légion d’active, une présidence d’honneur assurée par le Général Guignon…. et le soleil provençal ( mais sa présence ne dépend pas de la FSALE).

Ce congrès sera aussi celui du renouvellement statutaire du Conseil d’administration et de l’élection d’un nouveau président fédéral.

Aussi au moment où je m’apprête à prendre congé de la Fédération je ne peux résister à l’envie de manifester toute ma fierté d’avoir eu la chance de servir la Légion « d’une autre manière » , douze années durant.

Il s’est agi là d’une belle aventure que seuls votre soutien sans faille et votre indéfectible fidélité ont rendu possible. Soyez en tous très chaleureusement remerciés.

Dans quelques jours, le porteur de la Main remontera la Voie Sacrée , au rythme lent et poignant de la Sarabande de Haendel .

Par la pensée, nous emboîterons son pas dans le souvenir de la longue lignée de nos Anciens dont nous sommes, aujourd’hui, l’ombre portée et tellement fiers de l’être. More majorum. A tous « Très bon et très joyeux Camerone dans la tradition ».

Général de corps d'armée (2S) Robert Rideau

Le commandant Gilbert Sandmayer, trésorier de la Fédération, n° 64.
Madame Brunhilde Brechner, trésorier de l’amicale de Dortmund, n° 65.
Monsieur André Bocquel, ancien secrétaire-adjoint de l’amicale de Montpellier, n° 66.
L’adjudant-Chef François Monarcha, animateur et illustrateur du site de l’amicale du pays d’Aix et de la Ste Baume, n° 67.
L’adjudant-Chef Laszlo Szabo, vice-président de l’amicale de Nice, n° 68.
L’adjudant-Chef Manfred Holtzhauser, président fondateur de l’amicale de Laudun, n° 69.
Madame Marie Quilichini, chargée du service social de la Fédération, n° 70.

Communiqué aux Présidents des amicales de la FSALE

La Fsale a toujours milité contre la reconnaissance de la date du 19 mars 1962 comme fin à la Guerre d’Algérie. Vous en connaissez les raisons.
Malheureusement et en dépit de l’action vigoureuse conduite, à l’automne dernier, auprès de la représentation nationale, une loi a été promulguée instituant le 19 mars comme « journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaire de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie ».

Pour autant la loi de 2005 instituant la date du 5 décembre comme « journée d’hommage aux Morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie » n’est pas abrogée.

Aussi je demande à toutes nos amicales, en tant que telles, et à tous nos drapeaux

de ne pas participer aux cérémonies qui seront organisées localement à l’occasion du 19 mars

mais, en revanche, de rester fidèle à notre engagement collectif et de nous rassembler, nombreux,

le 5 décembre prochain autour de nos monuments aux Morts et de nos lieux de mémoire.