D'un trait meurtrier empourpré de leur sang
Leurs regards reflétaient l 'amour, la douceur
Comme dans un regard de jeune femme
Laissant à la clarté de ce miroir apparaître une flamme
Dans ces yeux sombres ,la vie ,le bonheur
Et l 'espoir de croire que l 'homme un jour changera.
C'était avant Noël.........
La vie sur cette terre est alors suspendue
Comme un feu de forêt ravageur très vite répandu .
La Biche brame encore à l 'aurore
Qui laisse ce semblant de larmes
Couler sur ce coin de terre empourpré de leur sang .
Sans doute le vent ,probablement notre douleur
Qui fait que résonne encore
L'écho de l 'appel d'une mère à son Faon.
La lune est prête à témoigner il lui manque la parole
Les jours se sont assombris c 'était cela avant Noël ...
Ou tout espoir était permis
Sauf la signature d'une tuerie .
Sur ce morceau de terre auprès des anciens de la maison d'Auriol
Ils ont tué leurs bêtes ces chasseurs aux mains assassines
Mais qu'ils sachent à jamais
Que les cervidés ne trichent pas
Que les cervidés jamais ne meurt
Et qu'ils n 'ont pas eu leur âme